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Résumé :
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"Plus nous avançons dans la connaissance de ce qui nous fait humains, plus nous réalisons que nous sommes des êtres biologiques dotés d’une conscience réflexive même de la vie, et des êtres parlants capables de substitution métaphorique et d’ironie. En tant “qu’êtres-pour-la-mort”, nous sommes aussi des créateurs de tragédie. Nous sommes des êtres de “sapience” profondément modelés par nos histoires et par nos émotions. Celles-ci s’insèrent constamment dans le travail de notre raison, sans doute parce que notre cerveau émotionnel va beaucoup plus vite que notre cerveau rationnel. Cette part de sapience dans l’humain ne peut donc jamais être dissociée de la parole, des émotions et de la socialité qui nous constituent."
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