Participation
Impliquer les usagers dans les maisons de santé (2021)
de Emmanuel Allory, Marie-Anne Di Bianco, Margot Diguerher
Rennes (France) : Coordination pour l'Amélioration des Pratiques Professionnelles en Bretagne - CAPPS Bretagne, 2021, 21 p.
En ligne : bretagne.france-assos-sante.org[...]
"Vous êtes un usager d’une maison de santé et vous souhaitez vous y investir ?
Vous êtes un professionnel de santé et vous souhaitez impliquer des usagers dans votre équipe ou dans vos projets ?
Ce guide réalisé par France Assos Santé et le CAPPS (Coordination pour l’amélioration des pratiques des professionnels) est là pour vous aider dans votre démarche."L'important c'est de participer ! (2021)
de Roselyne Joanny, Anne Morillon, Arine Kassabian, et al.
Rennes (Bretagne) : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Bretagne, 2021, 141 p.
En ligne : irepsbretagne.fr[...]
"Le programme expérimental PRECAPSS, impulsé et coordonné par l’Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé (IREPS) Bretagne, s’est donné pour objectif de coconstruire une offre locale d’activités physiques avec et pour les personnes en situation de précarité. Ce projet, support à une recherche interventionnelle menée par l’Université de Rennes 2, a mobilisé une multitude d’acteur·trice·s qui se sont engagé·e·s avec enthousiasme dans l’aventure et dans l’analyse réflexive de la démarche. Ce présent ouvrage rend compte de ce projet, avec l’ambition d’en renseigner le plus finement possible son processus, ses options méthodologiques et leurs motivations au regard du contexte d’implantation. Document de retours d’expérience, il vise à partager les résultats des choix retenus, leurs intérêts mais également leurs limites. Avec le souci de contribuer au transfert des connaissances acquises au travers de ce programme, il met en lumière les points d’attention à prendre en considération pour la mise en place d’un programme similaire."Réussir la participation de toutes et tous (2021)
de ATD QUART MONDE FRANCE
2021, 27 p.
En ligne : www.atd-quartmonde.fr[...]
"Ce guide est destiné à tous les porteurs et porteuses de projets qui souhaitent mettre en œuvre la participation des citoyens et notamment celle des plus défavorisés."Les évaluations d’impact en contextes autochtones (2021)
de Louise St-Pierre, Thierno Diallo
Québec (Canada) : Centre de collaboration nationale sur les politiques publiques et la santé (CCNPPS), 2021, 51 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
"Ce document s’adresse aux autorités de santé publique qui veulent entreprendre une évaluation d’impact sur la santé (EIS) en contextes autochtones au Canada, aux praticiens œuvrant dans le domaine des évaluations d’impact, et aux organisations autochtones qui souhaitent entreprendre des évaluations d’impact ou y participer."Covid-19, inégalités sociales de santé, « passe sanitaire » (2021)
de Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Rhône-Alpes
Saint-Denis (France) : Fédération nationale d'Education et de Promotion de la santé (FNES), 2021
En ligne : www.fnes.fr[...]
L'article prend une position critique face à la politique de vaccination contre le COVID 19 mise en oeuvre en France lors de la pandémie, notamment sur la question du pass sanitaire et du manque de recours aux outils de "démocratie sanitaire."La participation citoyenne dans les évaluations d’impact sur la santé en France
de Émeline Rococo, ET AL.
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2021, pp. 27-35
En ligne : www.cairn.info[...]
Objectif : La participation citoyenne est l’une des valeurs clés de l’évaluation d’impact sur la santé (EIS). Cependant, un écart entre cet idéal affirmé dans les textes fondateurs et la réalité est constaté dans la littérature. Compte tenu du développement de cette pratique en France, cet article propose un éclairage sur la compréhension du concept et les enjeux de sa mise en œuvre en France.
Méthodes : La présente étude a été conduite sur un panel de 11 EIS réalisées dans huit régions entre 2011-2018 et fondée sur des entretiens, observations et analyse documentaire. La participation citoyenne est analysée selon cinq dimensions : perceptions et attentes des acteurs, étendue, intensité, modalités d’intervention, contraintes identifiées.
Résultats : La notion de « participation citoyenne » reste floue en France à l’instar des travaux conduits à l’étranger. Même si des progrès sont constatés dans les EIS les plus récentes, leur traduction concrète reste insuffisante en raison de contraintes politiques, financières et humaines et de la mise en concurrence avec les dispositifs participatifs existants.
Conclusion : Bien que les acquis des expériences accumulées constituent des atouts pour une intégration effective de la participation, en vue de mieux ancrer l’EIS dans le système de valeurs de la promotion de la santé, cette étude met en avant l’importance de définir les objectifs de cette participation, de sensibiliser les élus en amont de la démarche, de renforcer les capacités des praticiens et d’avoir recours à des spécialistes du domaine de la participation.The Nordic perspective on migration and empowerment
de Berit Misund Dahl
2021, pp. 216–222
En ligne : academic.oup.com[...]
International migration is a complex phenomenon that touches on a multiplicity of economic, social and security aspects affecting our daily lives. In the Nordic countries’ migration is a contentious political topic as the number of migrants has significantly increased in recent decades. The aim of this study is to analyse governmental policy documents on migrants in Denmark, Finland, Norway and Sweden and to identify and compare how they are described within an empowerment perspective. A critical discourse analysis was undertaken of each Nordic country. The findings revealed that all four documents placed migrants in a passive position in regard to decision-making and that an empowerment perspective was lacking. Migrants are similarly treated in each Nordic country as a problem to deal with rather than as a possible resource for the society and the approach seeks to protect the welfare state and the culture of the country. The lack of empowerment perspective may be having a negative impact on the health and well-being of migrants and on their integration in the Nordic society. The article concludes by raising several questions in regard to migration and empowerment in the Nordic context.
de Luc Hincelin
Wattignies (France) : LH conseil, 2021, 2 p.
En ligne : www.pratiquesensante.org[...]
Une participation habitante : la démocratie en santé L’intégration des habitants aux réflexions et à l’action, le relevé de leur parole, conduisent à inscrire le projet dans une démarche participative. Vraie valeur ajoutée, ce levier central est à l’origine de nouvelles dynamiques locales. L’appui sur les têtes de réseau, les acteurs pivots, les personnes relais est alors indispensable pour repérer et démultiplier cette participation habitante. La place des personnes : de la mobilisation à leur valorisation Au-delà de la perception des réels besoins et attentes des acteurs, les leviers sont aussi liés aux personnes : les pratiques mobilisatrices, le partage de l’information, la reconnaissance d’acteurs et du pouvoir d’agir, les relations de confiance entre partenaires, la valorisation des parties prenantes dans le projet…
de Olivia Gross, Remi Gagnayre
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2021, pp. 301-313
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : En lien avec l’article 92 de la dernière loi de santé (France), 28 projets font l’objet d’une expérimentation nationale dont le but est d’apporter la démonstration de l’intérêt de l’accompagnement à l’autonomie en santé. Ces projets seront évalués au cas par cas en fonction de leurs situations spécifiques ; mais en vue de la généralisation éventuelle de ce type de dispositifs, il était nécessaire également de les évaluer à l’aune du même référentiel.
Méthode : Pour cela, une démarche participative a été conduite avec leurs coordonnateurs pour identifier un cadre évaluatif unique, alors même que ces projets étaient très hétérogènes.
Résultats : Ce processus d’élaboration a abouti à l’identification d’une logique d’intervention commune qui a permis a posteriori de définir l’accompagnement à l’autonomie en santé, soit d’énoncer les conditions pour qu’une intervention en santé s’en réclame. Une vision pragmatiste a guidé la production du cadre évaluatif qui articule quatre dimensions (empowerment individuel, environnement capacitant, empowerment collectif, empowerment organisationnel) composées de 21 critères et présentées comme indissociables.
Discussion : Il est énoncé une continuité entre fins et moyens et entre faits et valeurs. Ainsi, selon la logique d’intervention retenue, le processus d’autonomisation des individus, en tant qu’objectif des interventions, ne peut être poursuivi s’il n’est pas enchâssé dans des pratiques conformes aux valeurs inhérentes à l’intention initiale. Et cela invite à accorder autant d’importance aux effets sur l’autonomisation des personnes accompagnées qu’aux processus des interventions et qu’aux processus d’apprentissage des personnes et des organisations.
de Juliette Vanderveken
Bruxelles : Education Santé, 2020, pp.12-15
En ligne : educationsante.be[...]
La pair-aidance et les pratiques participatives sont « des façons de faire » qui recouvrent une multitude de pratiques et d’acteurs issus de différents secteurs du social et de la santé. Rendre compte de cette diversité, rassembler ses acteurs, partager les outils et les expériences, et donner envie à d’autres de « sauter le pas », tels étaient les objectifs de la plénière organisée fin septembre par les asbl SMES, En Route et le Réseau Nomade en guise d’introduction au cycle de rencontres qu’ils organisent.Evaluation of an Active Citizenship Intervention Based on Youth-Led Participatory Action Research
de Gabriele Prati
2020, pp. 894–904
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Youth-led participatory action research (YPAR) is a theoretical–methodological approach that has been designed to promote positive development (e.g., well-being and health, social–emotional and cognitive development, academic or career advancement) and civic engagement among young people. Although YPAR holds particular promise, there has been little systematic assessment of its effects. Moreover, no study has investigated the role of YPAR in the promotion of active citizenship. We report on an effectiveness evaluation of a YPAR project designed to promote European active citizenship (i.e., identification and attitudes toward a political entity, institutional trust, participation, and political alienation) and social well-being among adolescents. Our sample included 69 Italian high school students (35 in the intervention group; 34 in the control group). We evaluated the impact of YPAR using a pretest–posttest control group design and fitting the generalized estimating equations procedure. The results showed that participants in the intervention group reported increased scores on social well-being, institutional trust, and participation and decreased scores on political alienation compared with the control group. We found no significant effects for identification as European and attitudes toward a political entity. Findings support the benefits of YPAR in terms of social well-being and active citizenshipParticipation des habitants-usagers-citoyens (2020)
France : PromoSanté Île-de-France, 2020
En ligne : www.promosante-idf.fr[...]
En promotion de la santé, la participation des personnes concernées peut permettre d’améliorer le pouvoir d’agir de tous, et notamment des personnes les plus vulnérables, sur leur propre santé et sur le système de santé. Dossier pour approfondir vos connaissances et donner des ressources pour engager une démarche participative.L’empowerment, accroissement du pouvoir d’agir, est‑il éthique ?
de Olivia Gross
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2020, pp. 20-22
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
L’empowerment c’est-à-dire le développement du pouvoir d’agir, ainsi que la participation des populations sont des concepts favorables sur un plan éthique, dans une perspective de promotion de la santé. En théorie, car en pratique tant l’empowerment que la participation ne sont pas forcément favorables à la santé des personnes et des populations concernées. Face à ces risques, Olivia Gross en appelle à la vigilance et au respect de quelques règles fondamentalesCoconstruction et développement du pouvoir d’agir : un état des lieux en hauts de France (2020)
Paris : Fédération addiction, 2020, 9 p.
En ligne : www.federationaddiction.fr[...]
Les acteurs de l’Union régionale de la Fédération Addiction proposent depuis plusieurs années des espaces de travail et de réflexion communs afin de permettre aux services et à leurs usagers de valoriser des pratiques par thématiques. Chacune des équipes développe des singularités, des outils, des spécificités en tenant compte des interactions entre le projet initial et la réalité de l’environnement de leur service, et adapte sa pratique avec les usagers, à leurs profils, leurs désirs, leurs besoins, attentes et projets…Ces différents services co-construisent au quotidien avec les usagers, et développent des pratiques de coconstruction variées avec les équipes et les usagers. Parmi ces pratiques, le développement du pouvoir d’agir, le développement des compétences psycho-sociales et l’appui sur les dynamiques d’autosupport et sur l’expression de l’expertise des personnes semble des leviers particulièrement intéressants. L’Union Régionale a donc construit un plan de travail participatif, visant à mettre en exergue via 10 réunions de travail les pratiques de coconstruction entre les usagers et les équipes adhérant à l’URFA des Hauts de France. Cette démarche fait l’objet d’un projet de deux ans, débuté en 2018, avec le soutien de l’Agence Régionale de Santé. Elle s’est déclinée via 10 réunions de travail entre usagers et intervenants, et une journée de formation au Développement du Pouvoir d’Agir avec l’ANDA DPA. Ce projet vient de déboucher sur la parution d’un rapport d’état des lieux des questionnements, bénéfices, leviers et freins à ces démarches de coconstruction. Il problématise et présente des préconisations simples et pratiques pour favoriser ces démarches dans les structures et accueils des Hauts de FranceParticipation des usagers : de l’implication à la coopération (2020)
Paris : Fédération addiction, 2020, 69 p.
En ligne : www.federationaddiction.fr[...]
Le guide Participation des usagers : de l’implication à la coopération, de la collection Repère(s, est le fruit de 3 années de démarche participative au sein du réseau de la Fédération Addiction et de ses partenaires. Son objectif est de dresser un état des lieux des pratiques d’implication des usagers dans leur parcours de soins, dans leur structure d’accueil et d’accompagnement, auprès de leurs pairs et dans la société. Ce travail rend compte de la diversité des pratiques permettant de (re-)donner aux usagers leur pouvoir d’agir et de co-construire un parcours de soins qui convienne à leurs besoins et qui permette d’améliorer leur qualité de vie.How Participatory Music Engagement Supports Mental Well-being: A Meta-Ethnography
de Rosie Perkins, ET AL.
2020, pp. 1924–1940
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Participatory music engagement has the capacity to support well-being. Yet, there is little research that has scrutinized the processes through which music has an effect. In this meta-ethnography [PROSPERO CRD42019130164], we conducted a systematic search of 19 electronic databases and a critical appraisal to identify 46 qualitative studies reporting on participants’ subjective views of how participatory music engagement supports their mental well-being. Synthesis of first-order and second-order interpretations using thematic coding resulted in four third-order pathways that account for how participatory music engagement supports mental well-being: managing and expressing emotions, facilitating self-development, providing respite, and facilitating connections. Our interpretation suggests that people benefit from participatory music engagement by engaging with specific and multiple processes that meet their individual needs and circumstances. These findings inform research directions within the field of music and well-being, as well as guiding the development and delivery of future music interventions.Et s’il était temps de croire en la capacité des citoyens à s’investir dans les questions de santé ?
de Benoit Pétré, Aurore Margat
Bruxelles : Education Santé, 2020, pp. 7-10
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
La crise COVID-19 questionne nos politiques de santé à considérer le citoyen comme un véritable partenaire de santé. Comment la crise sanitaire liée à la COVID-19 renforce la nécessité d’investir dans les éducations en santé ? L’une des répercussions positives de la crise est qu’elle permet de dévoiler de manière importante les forces et faiblesses du système de santé. Les comportements humains étant au cœur de la réponse face à la pandémie, le présent article souhaite se concentrer sur l’examen des mesures préventives adoptées par nos autorités gouvernantes
Empowerment-enabling home and school environments and self-rated health among Finnish adolescents
de Nina Simonsen, Anna Lahti
2020, pp. 82–92
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Perceived health during adolescence has not only immediate consequences for individuals and for society, but also long-term. We need to understand better the health development in this period of the lifespan. Empowerment may be one pathway through which social factors and conditions translate into health effects. This study aimed to examine whether empowerment-enabling home and school environments are associated with self-rated health among adolescents, and whether the associations differ between genders, age or majority/minority language groups. Anonymous questionnaire data from respondents aged 11, 13 and 15 years were obtained from the Health Behaviour in School-aged Children study, conducted in Finland in 2014 in Finnish- and Swedish-speaking schools (n = 5925/1877). The proportion rating their health as excellent varied between 33.6 (11-year-olds) and 23.1% (15-year-olds), boys rating their health as excellent more often than girls in all age groups. Findings showed that indicators of both empowerment-enabling home and school environments were independently and positively related to adolescents’ self-rated health. Whereas a respectful, accepting, kind and helpful attitude among classmates and a good home atmosphere were quite consistently associated with excellent health, there were gender and age differences with concern to the other empowerment-enabling indicators. Moreover, there were gender-, age- and language-related differences regarding adolescents’ perceptions of how empowerment enabling their environments were. Home and school environments that create opportunities through encouragement and care, and through strengthening feelings of being secure, accepted and respected are potentially empowerment enabling. This study suggests that such environmental qualities are important for the perceived health of young people.
de Manon Bertha
Bruxelles : Le GRAIN asbl, 2019, 35 p.
En ligne : www.legrainasbl.org[...]
Cette revue de la littérature vise à rendre compte de l’ampleur du débat tel qu’il se pose autour de la notion d’empowerment, et les notions connexes de capacitation ou de développement du pouvoir d’agir, d’une part, ainsi qu’autour de celle de compétences, dans les secteurs de l’enseignement, de la formation et du travail, d’autre part. Les contextes dans lesquels ces notions sont utilisées sont autant d’espaces où se déploie la question de la marge de manœuvre de l’individu dans le monde social, de ses capacités, et des attentes sociales quant à ces capacités. Quels sont les usages qui se revendiquent de ces différentes notions ? Comment et autour de quelles tensions s’articulent-ils ? Ces tensions en font des objets d’études particulièrement intéressants pour l’éducation permanente comme pour la sociologie clinique. Qu’il s’agisse d’empowerment ou de compétences, force est de constater en tout cas que les usages de ces notions en vogue suscitent autant d’enthousiasme que de critiques, et nombre de débats et de tentatives de clarifications. Cette revue de la littérature présente une analyse critique de ces usages.Participation des habitants–usagers–citoyens et promotion de la santé (2019)
France : PromoSanté Île-de-France, 2019
En ligne : www.promosante-idf.fr[...]
Des fiches méthodologiques pour les acteurs qui souhaitent développer une démarche de participation en promotion de la santé : des éléments de cadrage, des concepts et des éléments de méthode pour engager la démarche. Les fiches méthode qui suivent s’intéressent à la participation des personnes concernées par l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de projets en promotion de la santé (habitants–usagers–citoyens, bénéficiaires…). L’implication de ces personnes se réalise soit avec les professionnels, élus, bénévoles engagés dans le projet, soit en complémentarité d’eux, soit en complète autonomie. Dans ce dernier cas, ce sont eux qui sont à l’initiative du projet et qui le conduisent dans sa totalité. En promotion de la santé, la participation des personnes concernées par tel ou tel projet ou service est devenue une exigence, un discours, une fin en soi, parfois un alibi…, et de plus en plus souvent, une réalité porteuse de sens. Pour ce faire, chaque type d’acteur impliqué peut être confronté à des difficultés, des intérêts divers, une remise en question de certains savoirs, de pratiques ou d’usages. L’ensemble peut produire des échecs, des ajustements et de belles réussites. Ces dernières peuvent permettre d’améliorer le pouvoir d’agir des plus vulnérables, comme de toutes personnes, sur leur propre santé et sur le système de santé. Si vous vous intéressez à cette question pour la première fois, il est préférable de lire les fiches dans l'ordre présenté. Sinon, vous pouvez suivre le chemin qui vous convient et vous inspirer de ce qui vous semble pertinent et utile pour vous, que vous soyez professionnels, habitants–usagers–citoyens, élus, bénévoles…Le diagnostic participatif qualitatif : guide méthodologique (2019)
de Annick Vanlierde, Geneviève Houioux
Havré : Observatoire de la Santé du Hainaut (OSH), 2019, 36 p.
En ligne : observatoiresante.hainaut.be[...]
L’Observatoire de la Santé du Hainaut met à disposition un guide méthodologique pour l’organisation d’un diagnostic participatif qualitatif. Ce guide a pour objectif de vous aider dans la programmation d’une démarche participative avec l’aide d’un professionnel expert rompu aux techniques participatives et qualitatives. Il s’agit d’un aide-mémoire pour l’organisation et la mise en œuvre d’un processus d’enquête. Pour réaliser un diagnostic dans les meilleures conditions, il est important de préciser aux utilisateurs de ce guide que son application doit se faire avec précaution et demande l’accompagnement d’un professionnel expert dans les méthodes qualitatives.
190807-GuideParticipatif_Light.pdfAdobe Acrobat PDFPromotion de l’intégration sociale des personnes âgées dans les communes (2019)
de Hilde Schäffler
Berne : Promotion Santé Suisse, 2019, 23 p.
En ligne : promotionsante.ch[...]
« Le présent guide de planification regroupe les principales données sur la mise en œuvre de la thématique « Promotion de l’intégration sociale » dans les communes. Des mesures concrètes sont développées et un réseau axé sur la promotion de l’intégration sociale est constitué, sur la base d’un processus participatif, dans lequel sont impliqués tant les personnes âgées que les acteurs et prestataires principaux dans le secteur de la vieillesse. Le guide de planification décrit, à partir d’exemples, des mesures possibles (p. ex. une formation des multiplicateur-trice-s pour les professionnel-le-s des services à domicile) et aborde d’autres champs thématiques et approches pour renforcer l’intégration sociale des personnes âgées. Le processus a pour objectif non seulement la mise en œuvre de mesures concrètes et la constitution d’un réseau, mais surtout l’ancrage du thème dans la commune de la manière la plus durable possible. Si la commune se doit de piloter ce processus, l’expérience montre que l’intervention de professionnel-le-s externes (fourniture de conseils et soutien) facilite le lancement et la mise en œuvre de la thématique »Participation as a driver of health equity (2019)
de Francisco Francés, Daniel La Parra-Casado
Copenhague (Danemark) : Bureau régional de l'Europe-Organisation mondiale de la santé (OMS), 2019, 24 p.
En ligne : www.euro.who.int[...]
La participation sociale désigne l’intervention de la population dans les décisions qui ont une influence sur sa santé. La promotion de cette innovation sociale en tant que règle générale de gouvernance dans toutes les politiques serait un moteur clé de l’équité en santé. En général, la responsabilité de l’organisation des processus participatifs incombe à l’administration publique, mais les processus participatifs peuvent aussi être des initiatives d’entreprises, d’entités sociales ou d’organisations non gouvernementales, permettant de nombreux points d’entrée et possibilités de promouvoir des processus sociaux plus participatifs, même dans des contextes où il n’existe aucune tradition en la matière. Plus précisément, la communauté de la santé peut encourager un niveau plus élevé de participation sociale tout au long du processus d’élaboration des politiques, du diagnostic à l’évaluation, du niveau du prestataire de soins au niveau du système de santé, et lorsqu’elle travaille sur des stratégies, programmes et activités intersectoriels. Ce document se clôture par une proposition à des fins d’évaluation, qui répertorie six éléments fondamentaux à mesurer : (i) inclusion ; (ii) délibération ; (iii) flux d’information ; (iv) processus décisionnel ; (v) volonté politique institutionnelle ; et (vi) capacité communautaire
Copenhague (Danemark) : Bureau régional de l'Europe-Organisation mondiale de la santé (OMS), 2019, 18 p.
En ligne : www.euro.who.int[...]
Dans le cadre d’un processus d’analyse scientifique coordonné par le Bureau européen de l’investissement pour la santé et le développement du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe, des experts ont mis le doigt sur les facteurs sociétaux et institutionnels qui, séparément ou collectivement, donnent un nouvel éclairage sur les raisons pour lesquelles les progrès en matière d’équité en santé n’ont pas été aussi rapides qu’on ne l’avait espéré au moment où a été établi le lien entre chaque déterminant et des inégalités. Ces quatre principaux moteurs de l’équité en santé sont : la responsabilisation, la cohérence des politiques, la participation sociale et, en toile de fond de ces trois facteurs, l’autonomisation. L’étude de ces moteurs est une source d’inspiration pour l’Initiative du Rapport de situation sur l’équité en santé (HESRi, pour Health Equity Status Report Initiative), et a débouché sur trois documents complémentaires indépendants qui, chacun, détaillent l’un de ces biens communs pour l’équité en santé – la responsabilisation, la cohérence des politiques et la participation sociale – ainsi que sur ce document de synthèse.Participation des enfants et adolescents dans le domaine des soins de santé mentale (2019)
de Conseil Supérieur de la Santé
Bruxelles : Service public Fédéral de la Santé publique, de la Sécurité de la Chaîne alimentaire et de l’Environnement, 2019, 54 p.
En ligne : www.health.belgium.be[...]
La participation et l’implication des enfants dans les décisions qui les concernent est un droit fondamental, inscrit dans plusieurs textes législatifs. En plus d’être une fin en soi, c’est aussi un excellent moyen d’améliorer l’accessibilité, la qualité et l’efficacité des soins en rendant ceux-ci plus adaptés aux besoins. Mais la participation des enfants dans le domaine de la santé mentale est à l’heure actuelle quasi inexistante en Belgique. Alors que les problèmes de santé mentale constituent une part importante de la morbidité chez les enfants et les adolescents, il n’y a pas de groupe organisé qui représente leur voix dans ce domaine et il n’existe pas de cadre suffisant pour mettre en place un processus de participation. Dans cet avis, le CSS identifie les conditions nécessaires pour garantir le droit à la participation des enfants et des jeunes dans les soins de santé mentale, au niveau de l'aide individuelle, de l'organisation des services et de la politique gouvernementale.
de Bénédicte Scheen
Bruxelles : Education Santé, 2019, pp. 13-15
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Au travers d’une synthèse de connaissances, le RESO a voulu décrypter cette notion de « participation ». Faisant suite à de nombreux travaux sur cette question, le RESO a rassemblé des données disponibles dans la littérature scientifique et professionnelle pour proposer aux lecteurs des clés de compréhension et des éléments de réflexion sur les enjeux liés à la participation des publics en promotion de la santé. Nous vous en présentons un aperçu dans la suite de cet article.Participation en santé mentale et Réforme 107 : où en sommes-nous ?
de Colette Barbier
Bruxelles : Education Santé, 2019
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Le 26 février dernier, Similes Wallonie et Psytoyens ont tenu, à Namur, un colloque sur la participation en santé mentale. Tout au long de la journée, le point sur les pratiques participatives et leur évolution a pu être fait devant 150 professionnels et acteurs de la réforme des soins de santé mentale. Il y a lieu de se réjouir devant les progrès réalisés : la participation des usagers et des proches a bien commencé. Des obstacles doivent cependant encore être levés, les plus tenaces semblant venir des professionnels de la santé. Rien d’étonnant à cela si l’on regarde l’évolution des mentalités qu’exige une telle participation…
de Hassane Alami, Marie-Pierre Gagnon
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2019, pp. 125-135.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objectifs : Impliquer les citoyens-patients dans les décisions concernant les services de télésanté contribuerait à mieux répondre aux besoins et contextes des individus et communautés. Cette étude vise à explorer les conditions organisationnelles et systémiques à l’implication des citoyens-patients dans le développement de la télésanté au Québec.
Méthodes : Une étude qualitative basée sur des entrevues semi- dirigées avec 29 informateurs clés a été menée. Une analyse thématique déductive-inductive a été effectuée à partir d’un cadre intégrateur dérivé des théories de diffusion des innovations.
Résultats : L’implication des citoyens-patients dans le développement de la télésanté est tributaire de nombreuses conditions organisationnelles et systémiques. Au niveau organisationnel, cette implication pourrait affecter les dynamiques, cultures, règles et fonctionnements dans les organisations, d’où le besoin de ressources humaines et matérielles adéquates ainsi que la disponibilité du soutien au changement. Au niveau systémique, l’idéologie, le contexte sociopolitique et les décisions en faveur (ou non) d’une appropriation citoyenne de la prise de décision sont centraux. Des questionnements sur les preuves scientifiques, la formation et sur le rôle des fédérations professionnelles et des groupes de citoyens-patients ont également émergé. Les niveaux organisationnels et systémiques sont interdépendants.
Conclusion : Les contextes organisationnels et systémiques expliquent une partie du contraste entre le discours en faveur de l’implication des citoyens-patients dans la prise de décision et la réalité observée au Québec. Cette étude constitue une assise pour des études futures sur l’implication des citoyens-patients dans le développement des services sous l’angle de changements organisationnels et systémiques.La participation en matière de promotion de la santé (2019)
de Patrick Ischer, Chloé Saas
Berne : Promotion Santé Suisse, 2019, 27 p.
En ligne : promotionsante.ch[...]
L’action communautaire est un axe important de la promotion de la santé et représente l’un des cinq piliers de la promotion de la santé selon la Charte d’Ottawa. Agir au niveau communautaire requiert un niveau élevé de participation, souvent difficile à obtenir sur le terrain. C’est pourquoi Promotion Santé Suisse et les cantons latins regroupés au sein de la Conférence Latine des Affaires Sanitaires et Sociales (CLASS) ont décidé d’élaborer des pistes et recommandations sur la participation en matière de promotion de la santé. Les démarches participatives sont fréquemment recommandées dans le domaine de la promotion de la santé. Cependant, dans la pratique, ces termes suscitent de nombreuses questions. Ce document y répond tout d’abord par l’élaboration d’un cadre théorique qui définit le terme de participation sur la base d’une étude de littérature. Il montre les acteurs et actrices concerné-e-s par une telle démarche participative, énumère les différents degrés de leur implication, de l’information à la (co-)décision en passant par la consultation et la (co-) construction, et synthétise les étapes d’un processus participatif. Ce cadre théorique est ensuite confronté au terrain, par l’analyse de trois bonnes pratiques en matière de processus participatifs. Le rapport clôt sur les écueils à éviter et une liste des questions à se poser avant d’entamer une démarche participative. La participation donne aux différents groupes de population une meilleure maîtrise des décisions qui influencent leur santé. Elle renforce la cohésion sociale et assure une bonne adéquation entre les projets de promotion de la santé et les besoins des bénéficiaires. Nous nous réjouissons qu’un tel document voie le jour: il permettra d’améliorer et de consolider l’action des cantons latins dans ce domaine d’actualité.Osez le plaidoyer pour la santé ! Balises pour une démarche communautaire (2019)
de Cultures&Santé, Timothée Delescluse
Bruxelles (Belgique) : Cultures&Santé, 2019, 82 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Ce guide permet d’appréhender le plaidoyer pour la santé, d’explorer les éléments-clés d’une démarche communautaire dans ce domaine et de découvrir des expériences menées par des groupes de citoyennes et de citoyens. Alors que des choix politiques structurels et stratégiques en faveur de la santé des populations ne sont pas toujours faits et alors que les interventions focalisées sur les comportements des individus montrent leurs limites pour améliorer la santé de toutes et tous, le plaidoyer apparaît comme un levier de transformation essentiel pour réduire les inégalités sociales de santé. Cette publication émane de réflexions menées par Cultures&Santé, Timothée Delescluse et leurs partenaires. Elle est le fruit de constats partagés sur la nécessité d’encourager des actions de plaidoyer pour la santé et l’équité, et de dégager des balises concrètes pour les mener. Elle fait la synthèse d’éléments de littérature sur le sujet mais aussi de diverses expériences amenant à s’intéresser à un type de plaidoyer particulier : le plaidoyer pour la santé issu d’une démarche communautaire et citoyenne. Le guide invite à s’arrêter sur la notion et ses dimensions théoriques et pratiques. A contrario d’une méthodologie « clé en main », il propose plutôt des points d’attention utiles pour agir ou pour questionner ses propres pratiques. Le document est structuré en trois parties : La première partie propose de se pencher sur les quelques concepts qui font l’objet du guide et décrit également succinctement les principaux types de plaidoyer ; La deuxième partie met en avant une sélection d’éléments-clés pouvant guider une démarche communautaire de plaidoyer pour la santé. ; La dernière partie référence un ensemble de ressources : outils pédagogiques et méthodologiques, ouvrages et articles, capsules vidéo et longs métrages. La publication a été nourrie par les témoignages de citoyen·ne·s et d’associations impliquées dans des formes variées de plaidoyer touchant à plusieurs déterminants de santé : logement, accès aux soins, pauvreté… Par ailleurs, nous avons laissé la parole à des représentant·e·s politiques afin de mettre en lumière les réalités politiques et leurs liens avec ces personnes et associations engagé·e·s pour la santé de toutes et tous.
EP2018-plaidoyer_(1).pdfAdobe Acrobat PDFParticipation citoyenne à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins
de Jihane Sebai
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2019, pp. 623-631
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Face à l’évolution des besoins de l’usager, le modèle d’administration des services publics qui s’est construit autrefois en méconnaissance de l’usager et de ses préoccupations ne trouve plus sa place. Pour expliquer cette situation, on parle ainsi d’un retournement des tendances et d’une modernisation des institutions publiques et des structures, basés sur une approche réfléchie qui survalorise la place de l’usager dans le dispositif en tant que bénéficiaire, destinataire et partenaire du service de soins. La participation et le point de vue de l’usager constituent dès lors un enjeu essentiel dans l’amélioration de la qualité des soins et l’évaluation des technologies de santé. Convaincue de l’importance de les impliquer dans les démarches d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, la Haute Autorité de santé (HAS), en tant qu’institution publique actrice de la démocratie sanitaire en France, a mis en place des projets de coopérations entre les professionnels de soins et les bénéficiaires traduits sous forme de groupes de travail et de commissions. À travers cette démarche, la HAS confère aux bénéficiaires le rôle d’experts leur permettant, à travers leur expertise expérientielle, de s’exprimer dans la démarche de modernisation et d’amélioration de la certification et de la qualité et la sécurité des soins. C’est dans l’objectif d’appréhender les différentes modalités et le niveau d’implication des représentants d’usagers dans les démarches qualité en général, et dans la certification des établissements de santé en particulier que cette contribution tente de souligner les leviers et les freins existant dans le secteur de santé en France.Empowerment au Québec : pour une participation des jeunes aux décisions territoriales
de Julie Richard, Émilie Dufour
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2019, pp. 15-17
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Au Québec sur le territoire de Charlevoix, les acteurs – institutionnels, municipaux, communautaires – ont initié une recherche action participative avec des jeunes afin d’entendre leurs aspirations et les préoccupations relativement au développement du territoire. Le fait d’être considérés comme des acteurs légitimes est un premier pas dans le processus d’empowerment : leur analyse prise en compte, ils se sentent « utiles pour la société ». Par le biais d’une pièce de théâtre qui mettait en scène leurs préoccupations, ils ont pu ouvrir le dialogue avec les décideurs et élaborer des recommandations. Au delà de cette démarche, pour pérenniser la participation des jeunes et améliorer leurs conditions de vie, le plus déterminant est d’y consacrer les ressources financières et l’accompagnement nécessairesn° 446 - Décembre 2018 - Empowerment des jeunes (Bulletin de La santé en action)
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2019, 52 p.
En ligne : inpes.santepubliquefrance.fr[...]
L’empowerment est l’un des principaux leviers pour promouvoir la santé des populations. Communément défini comme l’« accroissement du pouvoir d’agir » des individus, c’est un déterminant de santé peu connu, mal identifié qui permet pourtant de s’attaquer aux inégalités. Le dossier central de ce numéro se veut donc pédagogique dans son approche, avec une première partie « état des connaissances » et une seconde partie « état des pratiques ». Une vingtaine d’experts, chercheurs des sciences humaines et acteurs de terrain, ont accepté d’y contribuer. Egalement au sommaire de ce numéro : les interventions efficaces pour prévenir le vieillissement ; les Consultations jeunes consommateurs qui proposent une prise en charge/orientation aux jeunes (prévention alcool, cannabis, jeux, écrans), une séquence « environnement et santé » sur les perturbateurs endocriniens. A noter que La Santé en action est désormais accessible dans un format spécialement adapté aux smartphones et tablettes.
sante-action-446.pdfAdobe Acrobat PDFLe développement des communautés territoriales : Sens, acteurs et devenir (2017)
de Denis Bourque
Mons : Service Social dans le Monde, 2017, 140 p. (Les Politiques Sociales ; n° 3/4-2017)
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Présentation
Développement et territoires sont indissociables aujourd’hui mais qu’en est-il des communautés qui les composent ? Le monde fait face au défi d’inventer de nouveaux modes de développement intégrant les différentes dimensions de la vie locale à la hauteur des mutations de société et environnementales en cours. Ce numéro explore les actions collectives qui se construisent, dans différentes sociétés, à l’interface des politiques publiques et de la mobilisation des acteurs locaux. Actions collectives soutenues et rendues possibles par des professionnels de l’intervention collective misant sur la montée du territoire local comme espace de développement démocratique avec les enjeux inhérents de repositionnement de l’action publique, de participation citoyenne, de transformation sociale et de recomposition du politique.
Sommaire
1. Les associations et leur contribution à la démocratie : un défi contemporain
Jean-Louis Laville, Anne Salmon
La réalité économique est complexe et le problème se pose d’agencer les ressources (marchandes, distributives et réciprocitaires) afin de promouvoir la justice sociale et la soutenabilité écologique. L’hybridation des différentes formes et logiques économiques devient nécessaire pour ne pas placer la solidarité en situation de dépendance par rapport à la croissance marchande, mais au contraire afin de remettre l’économie à sa place, celle d’un moyen pour atteindre des finalités humaines. Les associations peuvent jouer un rôle majeur afin de faire évoluer le cadre institutionnel l’intérieur duquel prennent forme les faits économiques ; ce qui exige de mettre en échec la remise en cause contemporaine des dynamiques démocratiques.
2. Les transformations de l’engagement social au Québec
Yvan Comeau
Au cours des dernières décennies, l’engagement social au Québec a été influencé par l’avancement dans la modernité, l’évolution des problèmes sociaux, l’intervention de l’État social, certains phénomènes démographiques, la transformation des lieux de socialisation, et les actions collectives menées ailleurs dans le monde. Fortement marqué par l’individualité, l’engagement social gagne en éphémérité, alors que se perde sens du devoir et de l’obligation. Enfin, si les formes de l’implication citoyenne changent, celle-ci n’est pas moins présente qu’auparavant, notamment à l’égard de l’orientation à privilégier pour le développement de la société québécoise.
3. La mobilisation des citoyens pour des villes en transition
André-Anne Parent, Blake Poland
Cet article fait état des résultats d'une recherche action participative, réalisée à l’aide de méthodes mixtes, qui visait à comprendre comment le Mouvement en Transition a émergé au Canada, quels sont les défis qui s’y présentent et quelles sont les possibilités d’action. Dans cet article, nous discuterons de la participation citoyenne et ferons état de l’analyse des données issues d’un webscan, de sondages, d’entrevues qualitatives et de deux ateliers avec des acteurs clés. À partir de ces données, nous discuterons de la capacité de Co construire des alternatives qui favorisent une plus grande solidarité sociale et environnementale.
4. Participation citoyenne et revitalisation urbaine intégrée
Dominic Foisy, Sébastien Savard
Cet article traite d’enjeux entourant la participation des citoyens dans le cadre d’une démarche d’intervention territoriale organisée autour d’une concertation intersectorielle. Les résultats présentés proviennent d’une étude de cas réalisée lors de la mise en œuvre d’un projet de revitalisation urbaine intégrée, mené dans la région de l’Outaouais au Québec. On constate la complexité de conjuguer les attentes et les conceptions variées à l’égard de la participation des citoyens, de la part des différents acteurs impliqués.
5. Politiques publiques et dynamiques territoriales de développement local (1960-2015) en contexte post colonial : le cas du Sénégal
Sambou Ndiaye
Cet article prend le contre-pied des approches sectorielles et macros pour analyser la configuration ainsi que la portée des politiques publiques et des dynamiques territoriales de développement local. Combinant analyse des politiques publiques, des innovations, des logiques d’acteurs et approche critique de diverses dynamiques territoriales, l’article positionne le développement local comme espace de lecture du mode de régulation en reconstruction dans un contexte de territorialisation. En fin de compte, l’article renseigne sur les incohérences des politiques publiques ainsi que sur les inconforts ressortis des pratiques des acteurs ; toutes choses par ailleurs qui posent l’enjeu de la refondation du mode de régulation postcolonial sénégalais.
6. Les enjeux du développement social et territorial au regard du rôle de l’État et des politiques du droit commun
Cyprien Avenel
Si la notion de développement social n’est guère une nouveauté en France, elle connait depuis quelques années un nouvel engouement. Elle est progressivement apparue à travers des expérimentations locales, des courants de réflexions associatifs et institutionnels, quelques circulaires et certains dispositifs d’innovation, mais elle est restée circonscrite jusqu’à présent dans des cercles relativement étroits, avec un impact marginal, par comparaison avec les pratiques de l’aide sociale individuelle. Or, les récentes mesures de la réforme territoriale (2014 et 2015) inscrivent le développement social, pour la première fois, dans la loi, et en confient la compétence au Conseil départemental, renommé « chef de file de l’action sociale et du développement social ». Cette évolution législative inscrit donc l’action sociale et le travail social dans un projet politique désormais élargi au développement social.
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7. Injonction participative ou empowerment ? Les enjeux de la participation
Marion Carrel
La démocratie participative se résume bien souvent à de l’injonction participative : une offre institutionnelle descendante, qui ne cherche ni à repérer d’éventuels dysfonctionnements dans l’action publique, ni à lutter contre les inégalités en matière de citoyenneté. Elle s’avère dès lors contre-productive pour enrayer la crise démocratique, marquée par la défiance vis-à-vis des représentants. La participation citoyenne peut cependant constituer un levier efficace – et révolutionnaire – pour régénérer la démocratie, toujours en chantier. Sous certaines conditions, elle peut renouveler les politiques publiques sur un mode ascendant, stimuler l’interpellation des institutions et l’émancipation des personnes, en particulier les plus précaires et éloignées de la parole publique. Aujourd’hui, elle peut compter avec de nouveaux partenaires, les acteurs communautaires.
8. La pratique du soutien communautaire en logement social au Québec : une institutionnalisation modulée selon les territoires
Christian Jetté, Jean-Vincent Bergeron-Gaudin
Cet article présente les résultats d’une étude de cas sur l’institutionnalisation de la pratique du soutien communautaire en logement social au Québec. Cette enquête s’inscrit dans un projet de recherche plus large portant sur les conditions de transfert des pratiques novatrices du tiers secteur vers le secteur public, dans le domaine de la santé et des services sociaux. Nous cherchons à comprendre ce qui intervient dans le processus d’institutionnalisation de l’innovation sociale, une fois qu’elle a été développée par les acteurs du tiers secteur. Le domaine de la santé et des services sociaux au Québec est un secteur d’activité privilégié pour réfléchir à cette question, étant donné que les organismes communautaires y contribuent à la co-construction de l’offre de services et des politiques publiques depuis plus de quarante ans.
9. La reconfiguration de l’État social à travers les pratiques d’organisation (Québec) et d’intervention communautaire
(Catalogne)
Jean-Baptiste Leclercq, Sophie Coulombe, Marta Llobet Estany, François Soucisse
Partant de la définition commune de ce qu’est un État social, cet article analyse sa reconfiguration par l’étude des pratiques d’intervention sociale que sont l’organisation (au Québec) et l’intervention (en Catalogne) communautaires. C’est à travers la transformation de ces pratiques et de leurs contextes marqués – à différentes échelles – par la « crise » et des politiques d’austérité, que les auteures tracent les contours d’un État social en train de se redessiner. Organisateur.trice. s etintervenant.e.s communautaires font office de pivots entre des institutions publiques et la « communauté », prise en compte dans ce texte comme catégorie d’action publique ou expérience commune. L’émergence de nouveaux acteurs, tels des fondations privées ou des collectifs issus de mouvements sociaux, modifie la conception des politiques publiques et déplace les frontières de l’État social. Dans des contextes où celui-ci est fragilisé, des expériences qui apportent des réponses collectives à des problèmes sociaux font preuve de créativité sociale.
10. Les professions du développement des territoires
René Lachapelle, Stéphanie-Fatou Courcy-Legros
Si les dernières décennies du XXe siècle ont connu l’émergence de pratiques innovantes de développement local avec un soutien de l’État, les premières décennies du XXIe siècle se caractérisent à la fois par une institutionnalisation et par une remise en question de telles démarches. Les professionnelles de l’intervention collective, issus de pratiques émergeant de collectivités qui souhaitaient se prendre en main, sont aujourd’hui confrontés à des attentes et à des environnements politiques moins favorables à la participation de la société civile. Ils disposent pourtant de compétences déterminantes pour les territoires confrontés au défi de redéfinir le développement en fonction des enjeux écologiques. Ils savent exercer une fonction essentielle à cet égard : la fonction de liaison – l’établissement de liens entre les divers secteurs de la société. Ils ont aussi une responsabilité à l’égard de la restauration de l’espoir collectif
Les recherches partenariales et collaboratives (2017)
de Diane-Gabrielle Tremblay
Rennes (France) : Presses Universitaire de Rennes, 2017, 330 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Qu’est-ce que la recherche partenariale et collaborative ? Différant du mode majoritaire de recherche académique ou universitaire, ce type de recherche se fonde sur des coopérations entre acteurs hétérogènes, qui sont sources de co-construction de recherche et de co-production de connaissances. En France le terme de « recherche collaborative » est utilisé, alors qu’au Québec, celui de « recherche partenariale » est privilégié. Pour l’essentiel, il s’agit de pratiques de recherches associant d’une part, les chercheurs universitaires dont la recherche est l’activité professionnelle et, d’autre part, des acteurs d’autres milieux professionnels, associatifs ou de la société civile, c’est-à-dire des acteurs en dehors des sphères universitaires ou apparentées. Cet ouvrage explore et approfondit ce champ de pratiques qualifié ici de « recherche partenariale et collaborative ». Ces recherches partenariales et collaboratives ne s’accompagnent pas toujours d’une volonté d’action transformatrice (comme c’est par contre explicitement le cas dans la recherche-action ou la recherche-intervention) et peuvent avoir avant tout une visée cognitive et épistémique.Un colloque élaboré à partir du savoir des personnes en grandes difficultés sociales
de Bruno de Goer, Jean Vanoye
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2018, pp. 99-104
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ntroduction : En 2014, un colloque professionnel autour de l’accès à la santé à partir du savoir issu des personnes en grandes difficultés sociales est expérimenté, avec pour repère éthique la charte du croisement des savoirs et des pratiques d’ATD Quart Monde. Une transférabilité de cette approche est-elle envisageable ?
Méthodes : Évaluation prospective d’une démarche participative dans un cadre événementiel.
Résultats : Des conditions rigoureuses sont nécessaires pour une participation effective des publics en situation de grande précarité. L’accompagnement, la temporalité et le cadrage de la journée sont des facteurs-clés.
Conclusion : Cette expérience, risquée mais balisée, a permis la rédaction d’un guide pratique pour que les plus pauvres puissent participer aux évènements les concernant.Evaluating a community-led project for improving fathers’ and children’s wellbeing in England
de Steve Robertson, James Woodall
2018, pp. 410–421
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Although under-researched and under-theorized compared to other settings, there is potential for the family setting to be harnessed to support the development of healthy children and societies and to reduce health inequalities. Within this setting, the role of fathers as health facilitators has yet to be fully understood and considered within health promotion. This paper draws on a two year evaluation of a community embedded intervention for fathers and children in an area of multiple deprivation in North West England. The evaluation integrated a variety of qualitative methods within a participatory evaluation framework to help understand the development and impact of a programme of work co-created by a social enterprise and fathers from within the community. Findings suggest that allowing fathers to define their own concerns, discover solutions to these and design locally appropriate ways to share these solutions can result in significant change for them, their children and the wider community. The key to this process is the provision of alternative spaces where fathers feel safe to share the substantial difficulties they are experiencing. This improved their confidence and had a positive impact on their relationships with their children and with significant others around them. However, this process required patience, and a commitment to trusting that communities of men can co-create their own solutions and generate sustainable success. We suggest that commissioning of services delivered ‘to’ people could be replaced, or supplemented, by commissioning appropriate organisations to work with communities to co-create solutions to the needs they themselves have recognized
de Marc A. Zimmerman
2018, pp. 6–13
We report on an effectiveness evaluation of the Youth Empowerment Solutions (YES) program. YES applies empowerment theory to an after-school program for middle school students. YES is an active learning curriculum designed to help youth gain confidence in themselves, think critically about their community, and work with adults to create positive community change. We employed a modified randomized control group design to test the hypothesis that the curriculum would enhance youth empowerment, increase positive developmental outcomes, and decrease problem behaviors. Our sample included 367 youth from 13 urban and suburban middle schools. Controlling for demographic characteristics and pretest outcome measures, we found that youth who received more components of the curriculum reported more psychological empowerment and prosocial outcomes and less antisocial outcomes than youth who received fewer of the intervention components. The results support both empowerment theory and program effectiveness.
de Susanne Brandstetter, Megan McCool
2014, pp. 70–80
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Although participation and empowerment are hallmarks of the WHO vision of health promotion, it is acknowledged that they are difficult to evaluate. Devising adequate study designs, indicators and methods for the assessment of participation and empowerment should consider the experiences, concerns and constraints of health promotion practitioners. The aim of this study was to investigate health promotion practitioners' perspectives on general and methodological aspects of evaluation of empowerment and participation. Semi-structured interviews were conducted with 17 experienced practitioners in community-based health promotion in New South Wales, Australia. The interviews covered benefits of and barriers to the evaluation of participation and empowerment, key indicators and methodological aspects. Interview transcripts were examined using thematic content analysis. The idea of evaluating empowerment and participation is supported by health promotion practitioners. Including indicators of empowerment and participation in the evaluation could also emphasise—to practitioners and citizens alike—the value of involving and enabling community members. The interviews highlighted the importance of a receptive environment for evaluation of empowerment and participation to take root. The resistance of health authorities towards empowerment indicators was seen as a challenge for funding evaluations. Community members should be included in the evaluation process, although interviewees found it difficult to do so in a representative way and empowering approach. Qualitative methods might capture best whether empowerment and participation have occurred in a programme. The positive experiences that the interviewees made with innovative qualitative methods encourage further investment in developing new research designs.Évaluation de l’implantation d’un modèle de concertation local en santé et services sociaux
de Mathieu Roy, Linda Pinsonneault
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2018, pp. 203-212
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Objectif : Pour adapter l’offre de services aux besoins des citoyens de sa communauté, une autorité locale de santé a créé un modèle de concertation en santé et services sociaux. Cette démarche reposant sur une gouvernance partagée et diverses stratégies de promotion de la santé priorise des cibles, élabore des actions et mesure leurs effets. Cette étude évalue l’implantation de ce modèle de concertation via trois dimensions : décrire (1) l’implantation du modèle, (2) la prise en considération de l’expérience citoyenne dans la priorisation et l’établissement des plans d’action, (3) les facteurs favorables et défavorables à son implantation.
Méthodes : Une méthodologie qualitative comprenant quatre sources de données a été privilégiée (i.e. entrevue individuelle, groupe de discussion, observation non-participante, analyse de compte-rendu). Une analyse de contenu a été pratiquée sur les entrevues individuelles et les groupes de discussions. L’observation non-participante et l’analyse de comptes-rendus ont bonifié l’évaluation.
Résultats : La valorisation des savoirs expérientiels, la participation citoyenne, le leadership partagé, le soutien d’institutions et d’intervenants, le dynamisme des tables de concertation ont été favorables à l’implantation du modèle. Le temps, le langage, la lourdeur de la démarche, l’instabilité du personnel, la réforme récente du réseau québécois et des éléments propres aux tables de concertation ont été défavorables.
Conclusion : Le modèle de concertation permet des actions adaptées aux besoins sociaux et de santé d’une population et augmente le sentiment d’appartenance à sa communauté. Des efforts sont nécessaires pour préserver la pertinence, la souplesse et le dynamisme du modèle en contexte de restructuration du réseau québécois.
de Jo-Hanna Planchard, Laurent Bailly
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2018, pp. 169-176
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Introduction : L’objectif de ce travail était d’identifier les processus collaboratifs opérant autour d’un projet de promotion de l’activité physique en entreprise, mené par approche participative dans le cadre d’un partenariat intersectoriel, et d’en estimer les premiers effets sur les salariés en termes de santé.
Méthodes : Une recherche-action a été menée dans une entreprise industrielle de 240 salariés durant deux ans. La recherche a porté sur quatre critères : une description du réseau d’acteurs, les opportunités et les freins du projet, la mise en place d’activités physiques, la participation des salariés aux activités proposées, les impacts observés (après trois mois d’activités) sur les paramètres physiques et la qualité de vie.
Résultats : Six réunions du groupe de travail ont permis de sélectionner deux d’activités : renforcement musculaire et Tai-chi. Nous avons évalué l’activité de renforcement musculaire. Le taux de participation à l’activité était de 16 %. Un âge plus élevé, le sexe féminin et le fait d’être cadre ou employé plutôt qu’ouvrier étaient associés significativement à la participation. On observe une tendance à l’augmentation des scores physique et mental du SF12. Nous avons fait émerger deux freins majeurs qui étaient de nature logistique et communicationnelle.
Conclusion : L’approche participative, basée sur un partenariat intersectoriel, s’avère l’élément déterminant de la réussite du projet mené dans un contexte d’opportunités locales. Pour pérenniser cette dynamique et améliorer le dispositif deux leviers peuvent être identifiés : une rationalisation de la structuration de l’offre de service et le renforcement des moyens, notamment financiers.
de Morgan Calvez
Rennes (Bretagne) : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Bretagne, 2018, 30 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Réalisé dans le cadre du pôle ressources en promotion de la santé de Bretagne, ce dossier documentaire présente dans une première partie une synthèse sur les concepts autour de la participation, les repères chronologiques des textes législatifs et le cadre juridique. Puis dans une seconde partie une sélection bibliographique sur les données générales, les recommandations spécifiques au secteur médico-social, les recommandations professionnelles de l’ANESM, le Conseil de la Vie Sociale (CVS), la participation des usagers, des personnes âgées et des jeunes, pour finir par l’évaluation participative.
BH-u9I4e_XOgu1MHYwAlcn1tKY9p1nTz.pdfAdobe Acrobat PDFHandicap psychique et empowerment vers une prise de parole en santé mentale (2018)
de Lilla Náfrádi, Kent Nakamoto
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2018, pp. 511-517
Objective
The Health Empowerment Model (Schulz & Nakamoto, 2013) advocates that the effects of health literacy and empowerment are intertwined on health outcomes. This study aims to test this assumption in the context of health status as a patient outcome.
Methods
A cross-sectional study was conducted with a sample of 302 participants between June and December 2015. The participants’ health literacy (using the NVS and S-TOFHLA tests), empowerment and self-reported health status were assessed.
Results
The participants having a high level of patient empowerment and concurrent adequate health literacy (the so-called ‘effective self-managers’) reported better health status compared to patients who had either lower health literacy and/or lower empowerment scores (P
Conclusion
The study provides evidence for the independence of health literacy and empowerment and partial evidence for their interaction predicting health status.
Practice implications
Our findings highlight that health literacy and patient empowerment (in particular its competence and meaningfulness sub-facets) are crucial patient-related variables, to be taken into consideration simultaneously, during screening and health promotion campaigns fostering health status in the general population.La démocratie en santé en question(s): (2018)
de Karine Lefeuvre, Roland Ollivier
Rennes (France) : Presses de l'EHESP (Ecole des hautes études en santé publique), 2018, 144 p.
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Démarche visant à associer usagers, professionnels et décideurs publics dans l'élaboration et la mise en oeuvre de la politique de santé, la démocratie en santé fait désormais partie intégrante de l'action sanitaire, sociale et médico-sociale. Mais comment s'exerce-t-elle concrètement et comment des acteurs aux intérêts parfois divergents s'accordent-ils ? En 10 questions que chacun peut se poser, les auteurs présentent l'histoire, les atouts et les limites de la démocratie en santé pour envisager son avenir possible.The Future for Health Promotion (2018)
de Colin Palfrey
UK : Policy Press, 2018, 224 p.
Does health promotion have a lasting and positive effect on people? With mounting pressure to reduce costs to the NHS and increasing scepticism of the so-called nanny state, health promotion initiatives are increasingly being criticised as costly and ineffective, with many arguing that health inequalities can only be reduced through radical political and economic change. This book examines the methods used to evaluate the value of health promotion projects and determines whether attempts to change peoples lifestyles have proved successful. Taking in to account the practical and ethical issues involved in deciding the appropriate approach to take in efforts to reduce health inequalities, the book assesses what might be the best path forward for health promotion.
La promotion de la santé a-t-elle un effet durable et positif sur les gens? Avec une pression grandissante sur le NHS et une sensibilisation accrue à l'état dit de nounou, les initiatives de promotion de la santé sont de plus en plus critiquées comme coûteuses et inefficaces, beaucoup soutenant que les inégalités de santé peuvent être réduites par des changements politiques et économiques radicaux. Ce livre examine les méthodes utilisées pour améliorer la santé et le bien-être des gens. Prenant en compte les questions pratiques et éthiques impliquées dans la décision de l'approche appropriée pour réduire les inégalités, le livre évalue ce qui pourrait être la meilleure voie pour la promotion de la santé.L’aménagement du territoire à l’épreuve de la participation (2018)
de Naomi Berger
Belgique : Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation-CPCP, 2018, 20 p.
En ligne : www.cpcp.be[...]
L’aménagement du territoire a longtemps été une question laissée aux mains de l’édile des lieux, appuyé par des promoteurs immobiliers, puis conseillé par des professionnels techniques. Les temps ont changé. La démocratie représentative perd des plumes à chaque scrutin, la transparence et la participation sont ardemment demandées par les citoyens. La planification du territoire bruxellois fait également l’objet de désir d’appropriation par ses habitants. Il existe déjà certains outils législatifs pour favoriser l’implication citoyenne : les enquêtes publiques et les Contrats de Quartiers, par exemple. Sont-ils suffisants ou ne s’agit-il que d’apparats pour préserver la distribution du pouvoir décisionnel en l’état ?Développement du pouvoir d'agir: Une nouvelle approche de l'intervention sociale (2018)
de Claire Jouffray
Rennes (France) : Presses de l'EHESP (Ecole des hautes études en santé publique), 2018, 236 p.
Les travailleurs sociaux sont au cœur d’une injonction paradoxale: rencontrer de plus en plus de personnes précaires (des publics nouveaux) avec de moins en moins de moyens pour les aider (baisse des budgets sociaux). Pour nombre d’entre eux, il en résulte un profond malaise qui peut aller jusqu’à l’épuisement et une remise en cause des postures et des pratiques professionnelles. L’approche centrée sur le Développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectifs (DPA-PC) dont le principe consiste à « passer d’une situation d’impuissance à une situation où les acteurs concernés perçoivent des opportunités concrètes d’agir pour obtenir un changement auquel elles aspirent », développée dans la 1re édition, a permis aux acteurs de terrain de renouer avec les fondements du travail social et retrouver du sens à leur pratique. À l’appui de huit expériences d’accompagnement, cette nouvelle édition montre comment des intervenants sociaux francophones (France, Belgique, Québec) se sont saisis de ce principe pour initier des pratiques différentes. Ils donnent ainsi à voir en quoi cette approche novatrice est venue interroger les fondamentaux du travail social, bousculer les postures professionnelles dans la pratique de l’intervention sociale (prévention, responsabilisation, engagement collectif et individuel, distance et participation…) et modifier les rapports de pouvoir entre intervenants et usagers. Cet ouvrage est destiné aux travailleurs sociaux et médico-sociaux, aux dirigeants et cadres pédagogiques dans les structures sociales et centres de formation, aux étudiants en travail social ainsi qu’à tout professionnel qui œuvre dans le domaine du social.Enjeux et sens de la participation sociale dans les politiques de la vieillesse
de Arnaud Campéon
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2018, pp. 14-16
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Une approche politique globale et positive du vieillissement requiert deux préalables : d’une part la prise en compte de la variété des expériences individuelles – et donc des parcours de vie –, d’autre part la reconnaissance de l’influence des déterminants socio économiques, lesquels façonnent les trajectoires du vieillissement
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2018
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sante-action-443.pdfAdobe Acrobat PDF
de Lisa VeneKlasen, Valerie Miller
[S.l.] : Practical Action, 2007, 360 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
· A practical handbook for activists, grassroots, and advocacy groups
· Covers constituency building and the theory behind the practice
· “a significant contribution to the growing international literature on citizen participation and advocacy A New Weave has been needed for a long time.”―John Gaventa, Institute of Development Studies.
This book breaks down the boxes separating human rights, rule of law, development, and governance, and creates an integrated approach to rights-based political empowerment. It combines concrete and practical action 'steps' with a sound theoretical foundation to help users understand the process of advocacy planning and implementation.
Building on the authors' fifty years of combined experiences in advocacy, gender, human rights, education, and social change, this “action guide” gathers insights from across the world―including community development, legal rights education, and campaign advocacy. It includes a special training and capacity-building appendix that provides workshop and planning ideas for different users and needs.
· Un manuel pratique pour les activistes, les groupes de base et les groupes de défense
· Couvre la construction de la circonscription et la théorie derrière la pratique
· "Une contribution significative à la littérature internationale croissante sur la participation citoyenne et le plaidoyer Un nouveau tissage est nécessaire depuis longtemps." - John Gaventa, Institute of Development Studies.
Ce livre décompose les boîtes qui séparent les droits de l'homme, l'état de droit, le développement et la gouvernance, et crée une approche intégrée de l'autonomisation politique basée sur les droits. Il combine des «mesures» concrètes et pratiques avec une base théorique solide pour aider les utilisateurs à comprendre le processus de planification et de mise en œuvre du plaidoyer.
S'inspirant des cinquante années d'expériences combinées des auteurs en matière de plaidoyer, genre, droits de l'homme, éducation et changement social, ce «guide d'action» rassemble des idées du monde entier - développement communautaire, éducation aux droits légaux et plaidoyer de campagne. Il comprend une annexe spéciale sur la formation et le renforcement des capacités qui fournit des idées d'ateliers et de planification pour différents utilisateurs et besoins.
de Sylvie Legrain, Jean-Luc Roelandt
Rennes (France) : École des hautes études en santé publique - EHESP, 2018, 95 p.
En France, plus de 80 % des programmes d’éducation thérapeutique du patient (ETP) sont mis en œuvre en milieu hospitalier et sont ciblés sur des pathologies précises comme le diabète ou l’insuffisance cardiaque. Les patients, les soignants, les formateurs et les chercheurs, s’accordent sur les dysfonctionnements d’un dispositif pourtant ambitieux. Ils sont notamment liés à la lourdeur d’un dispositif qui n’associe pas suffisamment les bénéficiaires, au lieu de délivrance, au contenu des programmes, à la qualité de la relation soigné-soignants ou encore à celle de l’information délivrée. De plus ces programmes, avec leurs limites, sont très rarement accessibles aux populations les plus vulnérables, plus encore qu’en dehors des grandes villes. Partant de ce constat, l’Université Paris VII Denis Diderot, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (unité Epidémiologie clinique et évaluation économique appliquées aux populations - ECEVE) et l’Ecole des Hautes Études en Santé Publique (EHESP) ont organisé un séminaire de recherche-action les 21 et 22 septembre 2017 à Paris, fondé tout au long du processus de préparation et de réalisation sur l’écoute première des patients/usagers, puis la co-construction avec des patients/usagers, proches-aidants, professionnels et chercheurs. Face à l’universalité du sujet de l’empowerment des patients dans le cadre de l’éducation thérapeutique, la véritable originalité du projet réside dans une réflexion transversale menée en commun par les patients et les professionnels autour de quatre populations vulnérables : les enfants et les adolescents atteints de maladies fréquentes ou rares, les personnes ayant un trouble psychique, et les personnes très âgées. Outre l’émergence d’un réseau de réflexion qualifié associant l’ensemble des acteurs, l’objectif majeur du séminaire était d’élaborer des préconisations étayées et concrètes, afin de promouvoir au niveau national des dispositifs éducatifs plus ajustés aux besoins des patients et plus mobilisateurs de leur pouvoir d’agir. De tels dispositifs doivent leur permettre de prendre la parole et d’être entendus pour une meilleure qualité de prise en charge et d’accompagnement, en prise directe avec les enjeux actuels autour de la Démocratie en santé. Cette publication se veut un support de communication auprès des pouvoirs publics, des associations d’usagers et de patients et de l’ensemble des acteurs de la santé et du social. Support de synthèse pour la restitution des travaux au sein du Ministère des Solidarités et de la Santé le 31 janvier 2018, il est une contribution à la Stratégie Nationale de Santé. La présentation de la méthode (I) est un préalable indispensable à l’exposé des résultats (II). Ce fascicule énonce, pour chacune des quatre populations, les préconisations précédées de constats spécifiques et d’extraits de verbatim les patients, à la fois précieux et significatifs.
EHESPS-2018-Le_pouvoir_d’agir_«_empowerment_».pdfAdobe Acrobat PDF
de François Aubry, Louise Potvin
Montréal : Presses universitaires de Montréal, 2013, 300 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
C'est dans le domaine de la santé que les inégalités sociales sont peut-être le plus marquées. Ces inégalités sont forcément liées à la distribution des ressources, et les collectivités inventent des stratégies qui leur permettent de pallier leurs déficiences et d'exploiter au mieux les ressources disponibles en fonction de leurs propres capacités à les transformer. Ces inventions impliquent le plus souvent une diversité d'acteurs locaux et d'organisations variées et participent à la reproduction, mais aussi à la transformation des milieux de vie. La Chaire Approches communautaires et inégalités de santé (CACIS) étudie et documente l'espace sociosanitaire ainsi constitué. Cet ouvrage rassemble les contributions de chercheurs et d'acteurs professionnels des milieux institutionnels et communautaires.
Paris : Institut Renaudot, 2017, 32 p.
En ligne : www.institut-renaudot.fr[...]
Il s’agit du premier cahier édité par l’Institut Renaudot, en partenariat avec Chronique Sociale. Ces cahiers visent à approfondir le concept de démarches communautaires en santé à partir des pratiques et des expériences réalisées avec différents acteurs, tant à l’échelle locale que nationale voire internationale. Ils pourront aussi servir à renforcer le plaidoyer pour que les démarches communautaires en santé soient reconnues et soutenues, notamment pour agir avec efficacité contre les inégalités sociales et territoriales de santé en impliquant l’ensemble des acteurs concernés, qu’il s’agisse des institutions, des collectivités locales, des professionnels dans leur diversité mais aussi des habitants, usagers et citoyens. Le titre de ce premier cahier « périnatalité, agir avec les femmes » porte toute l’ambition des démarches communautaires en santé qui s’appuient sur des valeurs de solidarité, d’égalité d’accès à une santé de qualité et de recherche d’émancipation individuelle et collective. Le guide méthodologique qui est présenté, est le fruit d’un long travail en partenariat avec l’ARS d’Ile de France, s’inscrivant dans l’objectif de réduire la mortalité infantile. C’est un exemple où la santé publique, pour améliorer ses indicateurs, fait appel aux démarches communautaires afin de mieux associer les personnes concernées, les femmes en particulier ici, aux projets de santé. Et maintenant ? En s’appuyant sur ces travaux menés par Anne Laurent Beq sociologue, il s’agit de passer à l’action comme l’indique le guide méthodologique en « déclinant des projets pour lesquels, petit à petit, la place des femmes sera renforcée ». C’est l’objectif du partenariat qui se poursuit avec l’ARS d’Ile de France pour favoriser l’engagement des acteurs de terrain dans leur diversité, les accompagner dans les initiatives intégrant les démarches de santé communautaire dans le champ de la périnatalité dans leur territoire. Cette action s’inscrit dans le projet global de l’Institut Renaudot et sa mission de tête de réseau des démarches communautaires en santé avec son expertise en matière de recherche-action, de formation, d’accompagnement et d’espaces conseil s’adressant aux habitants, élus, professionnels…des territoires métropolitains, ultra-marins et plus largement francophones.
de Cultures&Santé
2008, 25 p.
En ligne : www.cultures-sante.be[...]
Edition mise à jour en mai 2015 du premier dossier thématique de Cultures&Santé dédié à l’action communautaire en santé. Renforcer l’action communautaire est l’une des cinq stratégies établies par la Charte d’Ottawa qui fonda en 1986 le cadre global de la promotion de la santé. Ce document en ligne propose un panel de ressources mettant en avant des méthodes, démarches et projets qui soutiennent la participation effective des populations à la définition d’actions et de priorités en ce qui concerne la santé et ses déterminants. Des ressources que vous pourrez emprunter dans notre centre de documentation (Cultures et santé)
DT-action-communautaire-en-sante-et-participation_(1).pdfAdobe Acrobat PDFn° 413 - Mai/Juin 2011 - Empowerment et santé mentale (Bulletin de La santé en action)
de Laetitia Vassieux
Dijon (France) : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Bourgogne Franche-Comté, 2017, 43 p.
En ligne : www.ireps-bfc.org[...]
Ce document est le fruit d'un projet intitulé « Le numérique comme activateur de la participation citoyenne en proximité », financé par Santé publique France dans le cadre de la convention signée en 2016 avec la Fnes. Il vise, à terme, à expérimenter la faisabilité de démarches de santé faisant intervenir le numérique au sein d‟une communauté de vie et s'appuyant sur une approche participative, en cohérence avec le concept de promotion de la santé, tel que défini dans la Charte d'Ottawa.
Il a pour origine deux principaux constats :
- La participation de la population (démocratie en santé) est une composante essentielle de la démarche de promotion de la santé. Elle favorise l'empowerment (c‟est-à-dire le développement du pouvoir d‟agir) des personnes et des groupes. On constate un essoufflement de la démocratie sanitaire à dimension essentiellement représentative, notamment au sein des Conférences régionales de la santé et de l‟autonomie (CRSA).
- Le numérique et la e-santé occupent une place de plus en plus importante.
L'hypothèse formulée est que l'utilisation du numérique peut être un activateur de la participation citoyenne, notamment en proximité, dans le champ de la promotion de la santé. La question à laquelle nous cherchons donc à répondre est la suivante : est-il possible de développer une démocratie participative en proximité autour des questions liées à la santé et au bien-être, en utilisant notamment les outils numériques ?
Ce document présente une revue de la littérature et des exemples de démarches promues actuellement avec des objectifs de démocratie participative. Il vise en particulier à identifier les éléments favorables à la réussite de ce type de démarche. Enfin, il propose un cadre pour l'expérimentation de projets en région.
IREPS-rapport_democratie_numerique_sante_28_06_17.pdfAdobe Acrobat PDFLa participation citoyenne dans les quartiers (2016)
Lille (France) : Centre de ressources politique de la ville en Nord - Pas de Calais (IREV), 2016, 62 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
L'IREV a organisé, le Mercredi 1er juin 2016 , au Grand Sud à Lille, une Journée régionale intitulée "La participation citoyenne dans les quartiers". Elle a réuni plus de 200 professionnels, élus et citoyens pour croiser les expériences de participation dans les quartiers.La matinée a été consacrée à une table ronde des institutionnels faisant le point sur la mise en place des conseils citoyens et la nécessité de créer les conditions de la participation dans les quartiers ainsi qu'à des présentations d'expériences européennes à Londres et Anvers. L'après-midi a été consacré à des ateliers thématiques afin d'identifier des initiatives ou actions transposables et qui peuvent permettre une participation accrue des citoyens au débat public.
IREV-2017-La-participation-citoyenne-dans-les-quartiers.pdfAdobe Acrobat PDFGuide d’aide à l’action (2014)
de Magdalena Sourimant
Rennes (Bretagne) : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Bretagne, 2014, 11 p.
En ligne : www.irepsbretagne.fr[...]
Destiné aux professionnels et bénévoles de l’animation jeunesse et de l’enseignement agricole, ce guide se doit d’aider les acteurs ayant une mission éducative à favoriser la participation des jeunes en milieu rural aux actions. Sont abordés dans le guide les enjeux de cette mobilisation et les approches possibles, accompagnés d’une définition de la promotion de la santé ainsi que d’une présentation des attentes des jeunes à ce sujet.
guide_finalise_web.pdfAdobe Acrobat PDFParticipation in Health and Welfare Services (2017)
de Arne H. Eide, Staffan Josephsson
Oxon : Routledge, 2017, 236 p.
Today, healthy ageing and active, meaningful lives are core values and aims for international and national health policies. Health services are challenged to ensure that the recipients of their services are active participants in their own care and beyond. Participation allows patients to become less dependent on healthcare providers, increasing their control over their own treatment and health. Increasingly, the idea of ‘participation’ is shifting, from participation in services to participation in mainstream society. This book examines the concept of participation, as well as the different meanings it takes on in the context of health and welfare services. It asks how services can enable and stimulate participation outside of those services. The contributions in this volume particularly focus on participation as engagement in daily life and ‘everyday life’ in order to develop the field of participation beyond the sphere of health and social care services. This book will appeal to researchers in the fields of health and social care, social services, occupational therapy and the sociology of health and illness. It will be of interest to practitioners of health and welfare services.Actions collaboratives pour la santé des habitants (2017)
de Sébastien Passel
Londres (Royaume-Uni) : ISTE editions, 2017, 148 p. (Sytèmes d'information, web et société)
Dans sa récente déclaration de Shanghai, trente ans après la Charte d’Ottawa, l’Organisation mondiale de la santé encourage fermement le développement de la citoyenneté pour ce qui touche à un intérêt partagé : le bien-être. La nécessité du vivre ensemble suppose que les individus et les politiques publiques soient en mesure d’aller au-delà de leurs propres intérêts afin d’adhérer à une cause commune : maintenir et améliorer le bien-être pour tous. Dans une approche populationnelle, Actions collaboratives pour la santé des habitants propose une nouvelle culture de la gouvernance rassemblant des acteurs issus de multiples secteurs qui osent et coopèrent ensemble afin de promouvoir cette vision de la santé publique. Cet ouvrage propose des outils et méthodes visant à formaliser l’expertise d’usage et le vécu des habitants en termes d’amélioration du bien-être et du cadre de vie. Au travers du triptyque « santé, social, spatial », de nouvelles formes de participation et d’initiative citoyenne comme le projet MOUV à Nice sont exposées.Quand la promotion de la santé parle de participation (2011)
de Sonia Vergniory
2011, 32 p.
Cette publication s’adresse particulièrement aux acteurs – qu’ils interviennent auprès de la population, auprès de professionnels ou à un niveau décisionnaire – qui ont besoin de s’approprier la question de la participation pour répondre à leurs missions. La démarche proposée ici se décompose en trois temps : Cerner le concept de participation au travers de quelques-unes de ses classifications possibles . Identifier les fondements de la participation et les tensions qui la traversent et préciser comment appuyer ses pratiques sur ces fondements et composer avec les écarts que la réalité introduit
participation_2011.pdfAdobe Acrobat PDFL'empowerment, une pratique émancipatrice (2015)
de BACQUE M-H., BIEWENER C.
Paris : La découverte, 2015, 176 p. (Pratiques et sociétés)
Ce livre synthétise la foisonnante littérature anglophone sur la notion d’empowerment. Il retrace sa genèse, l’histoire de ses multiples variantes et celle des pratiques sociales qu’elles ont nourries. Des mouvements féministes du Nord et du Sud jusqu’aux programmes de la Banque mondiale et de l’ONU, la notion est utilisée aussi bien dans une perspective radicale d’émancipation que pour conforter les visions néolibérales ou social-libérales. Défendant résolument sa version émancipatrice, les auteures en expliquent les limites, mais aussi son importance pour éclairer les débats contemporains sur la démocratieDémocratie sanitaire. La participation des usagers au système de soins (2011)
de Alain Cherbonnier
Bruxelles (Belgique) : Question Santé, 2011, pp. 5-12
Démocratie sanitaire: le terme est inscrit dans la loi française de 2002. La même année, chez nous, ce sont les droits du patient qui font l’objet d’une loi. Dans les deux cas, l’enjeu est le même : la démocratie participative, la citoyenneté dans le champ des soins de santé. Depuis quelques décennies – en fait, surtout depuis les années 1990 – les associations de patients ou d’usagers se sont multipliées, structurées, elles ont fait entendre leur voix et, tant bien que mal, été reconnues à des degrés divers en France, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni. Quelles formes de participation sont mises en œuvre ? Qu’en est-il en Belgique ? C’est à ces questions que nous allons essayer de répondreAction communautaire en santé (2013)
de Martine Bantuelle, Philippe Mouyart
Bruxelles : Sacopar (Santé-Communauté-Participation), 2013, 56 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Ce document s’adresse à tous les acteurs locaux qui sont engagés ou qui souhaitent s’engager dans des démarches communautaires en santé. Il rappelle les fondements théoriques de l’action communautaire, les points de repère utiles pour s’inscrire dans cette démarche (déjà présentés dans Action communautaire en santé : un observatoire international des pratiques, nov 2009) et propose des pistes concrètes : un outil pratique permettant aux acteurs de s’orienter dans leurs actions, et de nombreuses références d’outils soutenant la réflexion et la construction de projets.
SACOPAR-2013-Action_communautaire_en_sante.pdfAdobe Acrobat PDFLa participation ne se décrète pas, elle se construit, en équipe
de LAMBERT O.
Bruxelles : Fédération des Maisons Médicales et des Collectifs de santé francophones-Fmmcsf, 2011, pp. 82-85
Si la participation n’est pas une fin en soi, mais un moyen d’émancipation et de bien-être, elle ne se décrète pas non plus. Entre les bonnes intentions et les bonnes pratiques, il y a une série d’acteurs à mobiliser, à rassurer, à former. Des méthodologies à construire. Il y a surtout une conviction à partager… comme en attestent plusieurs expériences positivesn° 31 - Aout 2016 - Démocratie en santé ... Libérons la parole (Bulletin de Horizon pluriel)
Rennes (Bretagne) : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Bretagne, 2016, 20 p.
Trois actualités ont inspiré le choix de la problématique du prochain numéro :
- Les 30 ans de la Charte d’Ottawa ;
- L’adoption de la loi de modernisation du système de santé portée par Marisol Touraine (le 17 décembre 2015) ;
- La diffusion d’une contribution au rapport de l’Inspection générale des affaires sociales sur le pilotage de la démocratie en santé au sein du Ministère des affaires sociales et de la santé intitulé « Démocratie en santé : les illusions perdues » et rédigé par Thomas Dietrich (remis le 19 février 2016).
L’association de ces trois éléments soulève une interrogation légitime : où en est-on, aujourd’hui, avec nos principes et valeurs, défendus il y a 30 ans, lors d’une conférence tenue dans une ville de l’Ontario ? Quelles évolutions concrètes ont découlé de ce texte fondateur d’une idéologie et d’un champ de pratiques, connus sous le nom de « promotion de la santé » ? Quels en sont les effets politiques 30 ans après ? A l’heure où l’Education nationale applique un implacable élitisme, où le suffrage universel est perverti par un abstentionnisme record…
Sans tenter de dresser un bilan exhaustif, qui consisterait à confronter les termes de la loi de santé en vigueur avec les stipulations de la Charte, ce numéro examinera en grandes lignes les affinités et les dissonances entre les deux textes ou, plus globalement, entre les orientations actuelles en santé publique et les principes d’intervention tels qu’établis à Ottawa en 1986. Que reste-t-il de l’esprit de la Charte d’Ottawa, prônant in fine un idéal démocratique, dans les politiques de santé et leurs applications concrètes ?
HORIZON_PLURIEL-31-2016-08.pdfAdobe Acrobat PDFAgir sur les déterminants de santé en associant les habitants
de Michel Loforcade
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2017, pp. 20-21
L’échelon local (département, intercommunal ou communal) semble le plus pertinent pour promouvoir la santé mentale dans une approche communautaire car il prend en compte les caractéristiques du groupe social et de son territoire. Agir pour la promotion de la santé mentale implique une approche systémique misant sur des actions à déployer dans les différents environnements de vie et domaines de participation sociale : la famille, le travail, le réseau social, l’environnement, l’écoleCulture locale et participation communautaire
de KABORE S.
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2016, pp.817 - 826
Objectif : Pour réduire les barrières culturelles à l’utilisation des services de planification familiale dans le district sanitaire de Tougan, il a été conçu un concept de promotion des méthodes de contraception modernes nommé : Journée du Djandioba de la Planification Familiale. La présente étude avait pour objectif d’évaluer cette expérience dans le but de tirer des leçons utiles au renforcement de l’accessibilité des méthodes contraceptives modernes.Méthodes : Il s’est agi d’une enquête transversale et évaluative dont la collecte des données a été réalisée au niveau de 39 centres de santé et auprès de 448 personnes. Les résultats de cette étude ont été comparés dans le temps (2010 à 2015).Résultats : Les journées du Djandioba ont été organisées dans 39 centres de santé et ont permis de sensibiliser 197 548 personnes et d’offrir des méthodes contraceptives à 10 480 bénéficiaires en quatre éditions. Au total, 4 598 nouvelles utilisatrices ont été recensées au cours de ces journées. Le nombre de couples-années de protection du district a été triplé en trois ans.Conclusion : La double approche : « culture locale et participation communautaire » comme support de mise en œuvre des programmes de santé est efficace pour réduire les barrières culturelles de l’accessibilité aux services de santé. Ces journées ont permis d’accroître l’utilisation des méthodes contraceptives modernes dans ce contexte particulier où les perceptions, les croyances et les opinions erronées constituent un réel obstacle à l’offre des produits contraceptifs.Les actions collectives, une démarche participative et citoyenne
de Géraldine Le Guillou
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2016, pp.16-18
En constante adaptation face aux mutations économiques et sociales et sous la gouvernance des politiques publiques, l’accompagnement social se réinvente et prend de nouvelles formes. Il développe aussi de nouveaux liens partenariaux et donne une autre place à l’usager. Les innovations émergent, essentiellement par des actions collectives tentant, au quotidien et localement, d’être toujours adaptées aux besoins de la population.Community participation for transformative action on women’s,children’s and adolescents’ health
de MARTSON C.
Genève (Suisse) : Organisation mondiale de la santé (OMS), 2016, pp.376-382
La Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent (2016-2030) reconnaît que les individus jouent un rôle central dans l'amélioration de leur propre santé. Nous pensons que la participation communautaire, et notamment des communautés qui travaillent avec les services de santé (coproduction en matière de soins de santé), sera essentielle pour atteindre les objectifs de la stratégie mondiale. La participation communautaire répond plus particulièrement au troisième objectif clé: transformer les sociétés afin que les femmes, les enfants et les adolescents puissent exercer leur droit de jouir du meilleur état de santé et de bien-être possible. Dans le présent rapport, nous examinons ce que ceci suppose dans la pratique. Nous analysons trois domaines interdépendants dans le cadre d'une action visant une plus grande participation du public en matière de santé: améliorer la capacité de participation des individus et des groupes, développer et assurer la pérennité des services de santé axés sur l'être humain, et favoriser la responsabilisation sociale. Nous donnons par ailleurs un aperçu des difficultés liées à la mise en œuvre et fournissons aux décideurs, aux administrateurs de programmes et aux professionnels de la santé des exemples illustrant les différents types d'approches participatives nécessaires dans chaque domaine pour atteindre les objectifs liés à la santé et au développement.
de CHRISTENS B.D., PETERSON N.A., SPEER P.W.
2011, pp. 339-347Coordination sociale et participation citoyenne dans le quartier des Marolles
de Leopold Vereecken
Liège : L'Observatoire, créateur d'échanges et de transversalité, asbl, 2014, 43-47
Le vieux quartier bruxellois des Marolles a, depuis sa naissance, été majoritairement habité par les classes populaires , depuis plusieurs décennies, il est à ce titre constitué en large partie de logements sociaux. C’est également un quartier qui se caractérise par une importante dynamique associative. Dans ce cadre, la coordination sociale des Marolles a pour objectif la concertation entre les groupes actifs dans le quartier, afin de rechercher des solutions aux problèmes communs. Elle réunit chaque mois, tous ceux qui sous forme d’association, de groupe ou de simple engagement personnel, ont une activité sociale dans le quartier. [...]
