|
Résumé :
|
Actuellement, il est établi que l'appartenance sociale et les facteurs démographiques influencent entre autre la pratique médicale. Qu'en est-il dans le Bas- Rhin ? Cette étude a notamment comme objectif de mettre en évidence les déterminants du choix de la prise en charge médicale. Méthode: enquête téléphonique auprès d'un échantillon de 1010 personnes âgées de25 à 64 ans révolus, résidant dans le Bas-Rhin, représentatif de la population. Résultats : 66,3 % de taux de participation. Les répondants sont répartis en 49,1 % d'hommes et 50,9 % de femmes. Neuf sondés sur 10 déclarent avoir un médecin de famille. Les femmes consultent plus un homéopathe ou/et un professionnel de la médecine parallèle. Parmi les personnes interrogées, 8 sur 10 se font prendre la tension artérielle et 50,9 % des répondants réalisent un dosage de leur cholestérol sanguin. A partir de ces pratiques médicales, des groupes ont été constitués. 54,1 % des sondés se retrouvent dans un seul groupe, ayant en commun d'avoir un médecin de famille, de se faire prendre la tension artérielle et de ne jamais recourir à un professionnel de la médecine parallèle. Les répondantes sont bien suivies sur le plan gynécologique. Seules 29 femmes sur 500 n'ont jamais réalisé de frottis du col de l'utérus. La réalisation d'une mammographie augmente avec l'âge. Pour une première consultation dans le cas d'une suspicion d'un éventuel cancer, 56,2 % des répondants préfèrent consulter le médecin généraliste. 65,9 % des enquêtés choisiraient l'hospitalisation pour la réalisation d'examens complémentaires et pour la réalisation des soins 76,8 % des sondés opteraient pour un service très spécialisé même éloigné de leur domicile. La fidélité des Bas-Rhinois envers leur médecin de famille réclame une attention particulière. Il constitue le principal maillon de l'information entre le patient et les politiques de prévention mises en place ces dernières années.
|