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Résumé :
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Des données qui proviennent d'enquêtes réalisées auprès de 100 étudiants issus de divers campus universitaires ont été utilisées dans le cadre d'une étude sur la différence entre la fréquence signalée de la consommation de drogues et la consommation estimée par les étudiants. Les étudiants ont été interrogés sur leur propre consommation de 11 drogues (alcool, tabac, marijuana, cocaïne, amphétamines, sédatifs, hallucinogènes, opiacés, inhalants, drogues de confection et stéroïdes) et sur leur estimation de la consommation de ces drogues par l'- élève moyen- de leur campus. Les interrogés ont généralement mal évalué la consommation de leurs pairs (désignée comme la consommation moyenne signalée) en surestimant considérablement la fréquence de consommation moyenne de chaque drogue de l'élève moyen que ce soit sur les campus où l'abstinence ou une consommation peu fréquente était la moyenne signalée ou sur les campus où une consommation moyenne plus fréquente avait été signalée. Dans la mesure où les étudiants peuvent encourager ou renforcer la consommation réelle, ces perceptions erronées devraient être prises en considération pour l'élaboration de programmes de prévention contre la drogue dans les universités.
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