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Résumé :
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: º En quoi les actions culturelles peuvent-elles contribuer à se (re)construire après l’exil ? º En quoi les créations qui en émergent permettent-elles de penser l’exil différemment ?À l’image des fondements de notre association, cette journée s’installe au confluent de l’éducation populaire entendue comme la démarche d’expression et de création collectives de savoirs de résistance et de transformation des rapports sociaux et de la promotion de la santé ou la quête d’un avenir en santé fondée sur une appropriation (ou une réappropriation) de nos capacités d’influence sur l’environnement qui soutient notre bien-être individuel et collectif. C’est aussi une journée qui se veut connectée à l’actualité d’une société multiculturelle qui, ne l’oublions pas, l’a toujours été, mais qui révèle aujourd’hui peut-être de manière plus saillante la multiplicité des facettes qui la composent. La permanence des immigrations et la diversification des origines et des trajectoires migratoires actuelles nous mettent certes au défi du vivre ensemble. Mais, il ne faut pas perdre de vue que les problématiques souvent associées à la question du migrant ou de l’exilé en société d’accueil (rejet, isolement, déclassement, errance, repli identitaire, maladie...) ne lui sont pas entièrement spécifiques et sont avant tout à mettre en lien avec le contexte dans lequel nous évoluons : la crise des inégalités sociales, les carences de notre démocratie délégataire, l’hégémonie de l’entre-soi et sans doute la rémanence d’une vision statique et monolithique de la culture.
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