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Résumé :
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Forte de son expérience d'enseignante et de militante dans les quartiers populaires de Bruxelles, Noëlle de Smet, désormais présidente du mouvement sociopédagogique CGé, nous expose ce que représentent, à ses yeux, les conflits de loyauté en milieu scolaire.|En phase avec une lecture sociologique et critique de l'institution, son propos invite à davantage de prudence et de lucidité par rapport aux vertus émancipatrices du système d'enseignement. Force est, en effet, de constater que, de façon générale, l'école creuse plus qu'elle ne résorbe les inégalités sociales alors même que celles-ci constituent la cause principale des conflits de loyauté. Mais loin de baisser les bras et refusant toute forme de défaitisme,|Noëlle de Smet souligne, exemples à l'appui, les capacités d'inventivité des acteurs scolaires.
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