Maladies Chroniques
Travailler avec une maladie chronique (2022)
de Hélène Tréhard, Marie Delenne
Marseille (France) : Comité Régional d'Éducation pour la Santé Provence-Alpes-Côte d'Azur - CRES-PACA, 2022, 6 p.
En ligne : www.cres-paca.org[...]
"Cette fiche aborde l’impact des maladies chroniques sur le travail et l’emploi, les ressources externes disponibles, les reconnaissances, aides et dispositifs, ou encore le moment et les façons d’aborder ces sujets dans un programme d’ETP."
de Jessica Pearl
Pittsburgh : Oncology Nursing Society, 2021
En ligne : doi.org[...]
L'article est un éditorial d'une étudiante qui explique comment elle encourage l'activité physique et les comportements de promotion de la santé chez les survivants au cancer dans les communautés afro-américaines et les expériences qu'elle a recueillies en interview.
2021
En ligne : www.hcsp.fr[...]
Les maladies chroniques sont la cause principale de décès dans le monde, avec un retentissement économique majeur. Le niveau de capacité physique est le meilleur reflet de notre capital santé, et représente un facteur de protection majeur souvent méconnu pour contrer le développement de ces pathologies. Récemment la mortalité liée au Covid-19 a révélé le rôle des comorbidités et notamment celui des maladies chroniques dont étaient atteintes un grand nombre de victimes. Selon l’OMS, un large pourcentage de maladies chroniques est accessible à la prévention par des actions sur quatre facteurs de risque : tabagisme, inactivité physique, consommation d’alcool et alimentation inadaptée. L’activité physique bien menée est toujours bénéfique en prévention primaire, secondaire ou tertiaire des maladies chroniques stables. Ce dossier présente les bénéfices de l’activité physique pour un grand nombre de maladies chroniques, y compris les pathologies mentales et la prévention de la dépendance lors du vieillissement. Une pratique régulière d’activité physique adaptée aux personnes atteintes d’une maladie chronique est indéniablement favorable à leur santé. Il s’agit de déterminer quel type d’activité, dans quel cadre et avec quel accompagnement.
de Thibaud Pombet
Montrouge : Doin Editeurs, 2021, 158 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
"On est jeune avant d'avoir un cancer" Ce livre présente les résultats d'une enquête sociologique menée en France pendant plusieurs années auprès de jeunes de 15 à 25 ans atteints de cancer. En décrivant leur vie quotidienne dans les services de soins, l'ouvrage rend compte des problématiques médicales, éducatives et éthiques qui structurent la prise en charge du cancer à cet âge de la vie. Elles sont abordées en trois parties : l'entrée dans la maladie, les soins et l'après-cancer, toutes riches de nombreux témoignages de malades, de proches et de soignants. La volonté de ne pas réduire ces jeunes à une identité de malade, de les considérer avant tout comme « normaux » malgré la maladie, est interrogée en lien avec l'évolution historique de la place accordée aux adolescents et aux jeunes adultes à l'hôpital, en médecine et dans la société tout entière. En cela, le livre montre qu'adapter la prise en charge à des besoins pensés comme propres aux jeunes malades influence profondément les pratiques d'accompagnement à l'autonomie, les normes éducatives, familiales et scolaires, et conditionne également l'expérience de la maladie et des soins pour ces jeunes. C'est une lecture passionnante, et indispensable à tous les acteurs et actrices impliqués dans le suivi thérapeutique et psychologique des jeunes malades dans une structure de soinLe dépistage du cancer du col de l'utérus en pratique (2021)
Paris : Institut national du cancer, 2021, 11 p.
En ligne : www.e-cancer.fr[...]
Le cancer du col de l’utérus est le 12e cancer le plus fréquent chez la femme en France. Malgré l’existence d’un dépistage efficace, il est responsable d’environ 1100 décès par an. En 2019, la Haute Autorité de santé a formulé de nouvelles recommandations faisant évoluer les modalités du dépistage du cancer du col de l’utérus. Ce document à destination des gynécologues, médecins généralistes et sages-femmes a pour objectif de synthétiser les modalités pratiques et les principaux algorithmes de dépistage en fonction de l’âge de la femme.Sélection de ressources documentaires en éducation thérapeutique du patient (2021)
Bordeaux : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Nouvelle-Aquitaine -, 2021, 39 p.
En ligne : irepsna.org[...]
Cette sélection de ressources documentaires sert de support informatif complémentaire au contenu de la formation « Certificat ETP de 40 heures : pratiquer l’éducation thérapeutique du patient ». Elle a pour objectif d’offrir aux acteurs une base commune de travail et de réflexion, et de leur apporter une connaissance fiable et actualisée.Theoretical conceptions of intervention research addressing cancer control issues
de Cécile Marie Dupin
2021, pp. 206-215
En ligne : academic.oup.com[...]
Population health intervention research (PHIR) involves the use of scientific methods to produce knowledge about policy and program interventions that operate within or outside of the health sector and have the potential to impact health at the population level. PHIR is a relatively new research field that has gained momentum internationally. When developing PHIR, it is important to have a program theory with the potential to increase intervention success by identifying underlying mechanisms, areas of failure and unintended outcomes. Since 2010, the French National Cancer Institute (Institut National du Cancer—INCa) has supported a national, competitive, dedicated call for proposals in PHIR to tackle cancer control issues. After 5 years of activity, specific analysis of the proposals submitted for funding and/or funded (n = 63) from descriptive and analytic perspectives was called for. Analysis of the data revealed diversity in terms of targeted populations, partnerships engaged and methodological approaches. Projects were more likely to be funded (n = 15) if presented with a robust methodological approach and diversity in methodology, and/or with research objectives at different levels of action. The analysis also revealed that researchers do not explicitly describe theoretical constructs underpinning their interventions to combat cancer. PHIR still needs improvement to better incorporate social, institutional and policy approaches to cancer control. Researchers should apply a theory-driven approach to distinguish between ‘program failure’ and ‘theory failure’. Following up the funded projects will allow successes and failures to be evaluated with respect to the use (or non-use) of theory-driven approaches.
de Pascale Lafitte
2020, pp. 20207
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : La pandémie mondiale liée au COVID-19 a eu entre autres pour conséquence le confinement de la population générale en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer. Cette situation a modifié l’organisation des soins, mettant l’accent sur la lutte en urgence contre l’épidémie. Les patients malades chroniques, plus à risque de développer une forme grave d’infection au virus, ont vu leur prise en charge en soins et éducative bouleversée pour cela les professionnels de santé ont dû adapter leurs pratiques d’ETP.
Objectifs : L’objectif de cette étude est d’une part, de décrire les modifications des programmes d’ETP survenues pendant cette période de confinement et d’autre part de préciser dans quelles mesures les professionnels ETP ont développé des interventions spécifiques sur la prévention du COVID-19. Méthodes : Il s’agit d’une enquête par questionnaire, réalisée durant la période de confinement, du 13 mars au 11 mai, auprès des coordonnateurs de programmes d’ETP autorisés en France métropolitaine et départements d’outre-mer, accessible sur le site Internet de la SETE. Le questionnaire comportait 14 questions, de type fermé avec choix de réponses, mixtes et ouvertes. Les réponses aux questions fermées ont été traitées via le logiciel Excel©, les autres ont fait l’objet d’une analyse de contenu, relevant ainsi d’une méthode mixte intégrant quantitatif et qualitatif.
Résultats : 410 coordonnateurs de programmes ou d’UTEP ont répondu à l’enquête, recouvrant un total de 714 programmes représentant 16 % des 4500 programmes autorisés en France. 70% ont été complètement interrompus, 29 % ont vu leurs activités poursuivies en y apportant des modifications. Des activités ponctuelles de prévention du COVID-19 ont été réalisées pour 11 % des programmes. La grande majorité des activités d’ETP collectives ont été abandonnées au profit de séances individuelles intégrées aux soins, conduites à distance faisant appel au téléphone et à des solutions numériques diverses. Discussion : L’ETP semble non prioritaire dans les structures de soins -redéploiement des professionnels dédiés, fermeture des UTEP… La personnalisation des parcours et le maintien d’un suivi éducatif apparaissent alors comme une nécessité pour pallier aux difficultés imposées par la situation d’urgence. Des adaptations numériques ont souvent été utilisées, soulevant des questions d’illectronisme pour les patients, de moyens matériels pour les équipes, de leurs compétences à conduire une pédagogie du numérique. Conclusion : Cette enquête témoigne de la fragilité de l’ETP et du faible niveau d’importance qu’on lui a accordé pendant la crise sanitaire appelant des soins classiques. Si la notion de programme n’est pas remise en question, les possibilités d’adaptation sont envisagées en accordant plus de place aux activités d’éducation thérapeutique plus pertinentes pour assurer le suivi éducatif personnalisé. Ces résultats devraient être complétés par des études sur l’expérience vécue par les patients pendant cette crise au prisme de leur éducation ou de leur absence d’éducation.Éducation du patient et « rapport à soi » après un cancer du sein
de Jean-Christophe Mino
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2021, pp. 291-300
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objectif et méthode : Après un cancer, les programmes de prévention recommandent une activité physique régulière et une alimentation équilibrée. Issu d’une recherche qualitative selon une approche de philosophie du soin, cet article vise à mieux comprendre l’expérience des personnes après un programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP). À la fin du traitement d’un cancer du sein localisé, des entretiens ont permis d’analyser l’expérience de 23 femmes âgées de 30 à 84 ans dont la moitié avait suivi un tel programme.
Résultats : Les récits des femmes diffèrent selon leur participation au programme. Celles qui ne l’ont pas suivi n’ont pas de pratique spécifique d’activité physique ou d’alimentation ni de « rapport à soi » modifié par la connaissance des recommandations et du lien entre mode de vie et cancer. À l’inverse, les femmes qui ont suivi le programme connaissent ceux-ci. Deux groupes se distinguent.
Le premier groupe croit en l’existence d’un lien entre mode de vie et cancer. Parmi ces femmes, un premier sous-groupe a pu changer de mode de vie facilement et présente un rapport à soi caractérisé par la « performance ». Dans l’autre sous-groupe, la pratique est difficile et le rapport à soi est marqué par la « responsabilisation » voire la culpabilité.
Le second groupe ne croit pas au lien. Les pratiques suivent ou non les recommandations selon l’appétence des personnes. Le rapport à soi est ici de l’ordre de « l’expression de soi ».
Conclusion : L’éducation du patient après un cancer peut induire des expériences positives et négatives, dont il serait nécessaire d’analyser les rapports avec les caractéristiques des programmes mis en place.Evaluating the most popular diabetes websites in the USA: a content analysis
de Bree E Holtz
2021, pp. 1394–1405
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Over 1.5 million Americans are diagnosed with diabetes every year, and the majority of them go online to learn about their condition. Unfortunately, the online diabetes landscape is crowded, and the quality of website content is unknown—guidance for patients and healthcare providers regarding online diabetes information is needed. To address this, nine of the top diabetes websites in the USA were identified through a comprehensive, multiple-query search and a content analysis was conducted. Two coders, with high inter-coder reliability, evaluated these websites on six factors: (i) Design; (ii) Credibility; (iii) Accessibility; (iv) Literacy; (v) Engagement; and (vi) Diabetes Content. The analysis revealed that the websites presented most of the assessed design features. Few of the sites scored well on the credibility assessment, while the majority of sites did not note an author, editor or reviewer. With regard to accessibility, less than half of the items we assessed were met. Furthermore, the websites possessed wide variability in literacy, with an average readability grade level of 8.8. Most of the websites fared well in engagement, demonstrating multiple avenues to interact with the organization. All of the websites provided basic information regarding diabetes, but many did not include information for caregivers, providers or insurance information. In conclusion, patients and their family members will continue to seek online information about diabetes, its effects and treatment options. Therefore, this multiple-metric evaluation provides essential information for these individuals, and healthcare providers, who can now give better informed website recommendations to their patients and families
de Emily Manthorp, Stéphane Caron
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2020, 28 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Depuis la parution du précédent avis, de nouvelles connaissances sur le SRAS-CoV-2 sont maintenant disponibles concernant le risque de décéder de la COVID-19 ou de développer une forme sévère de la maladie chez les personnes atteintes de maladies chroniques. Cet avis dresse d’abord un état des connaissances actuelles sur les maladies chroniques associées à un risque accru de complications de la COVID-19 chez les adultes. Un total de 109 articles a été analysé dans le cadre de cette mise à jour.
Les données disponibles montrent que :
- La présence d’une maladie chronique augmente le risque d’avoir des complications de la COVID-19, incluant le décès. En particulier, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires, les maladies hépatiques et rénales, le diabète et l’obésité ressortent comme facteurs de risque.
- Un cumul de comorbidités ainsi qu’un âge avancé sont aussi des facteurs de risques importants d’avoir des complications de la COVID-19.
- Pour protéger les personnes vulnérables dans le cadre des activités professionnelles, la majorité des autorités sanitaires préconisent le télétravail et des mesures de distanciation sur les lieux de travail. Plusieurs recommandent d’éliminer les tâches à risque élevé d’exposition comme celles pouvant entraîner des contacts avec des cas confirmés ou suspects de COVID-19.
Cet avis comporte aussi des recommandations pour les travailleurs vulnérables visant à réduire les risques d’exposition de ce groupe au SRAS-CoV-2. Afin de dresser une liste de critères définissant les personnes considérées vulnérables ciblées par les présentes recommandations, une consultation avec des cliniciens a été réalisée.
- Les mesures de protection additionnelles recommandées dans cet avis pour les travailleurs avec maladies chroniques diffèrent en fonction de l’estimation du risque qui se fonde sur le contexte du travail et le type de contacts, la situation épidémiologique régionale ainsi que sur le niveau de vulnérabilité du travailleur.
- Ces recommandations font l’objet d’un outil résumé (tiré à part) pour soutenir les médecins dans l’évaluation de la vulnérabilité d’un individu au SRAS-CoV-2 et des mesures de protection additionnelles recommandées dans le cadre du travail.Diabetes management interventions for homeless adults: a systematic review
de Janice Constance, Joanne M. Lusher
2020, pages1773–1783
En ligne : link.springer.com[...]
Objectives
Recent studies investigating diabetes show that inequalities to access appropriate care still persists. Whilst most of the general population are able to access a suitable quality of care, there are a number of groups who fail to receive the same standard. The objective of this review was to identify existing diabetes management interventions for homeless adults.
Methods
A literature search was conducted in February 2017, and repeated in September 2020.
Results
Of the 223 potentially relevant articles identified, only 26 were retrieved for detailed evaluation, and 6 met the inclusion criteria. Papers focusing on the management of diabetes in homeless people were included. The studies used interventions including diabetes education; medication support and supplies for blood monitoring; improvements in self-care behaviours; improvements in diabetes control; patient empowerment/engagement; and community engagement/partnerships.
Conclusions
Effective strategies for addressing the challenges and obstacles that the homeless population face, requires innovative, multi-sectored, flexible and well-coordinated models of care. Without appropriate support, these groups of people are prone to experience poor control of their diabetes; resulting in an increased risk of developing major health complicationsCancer et promotion de la santé : agir au-delà de la responsabilité individuelle (2020)
Metz : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Grand Est, 2020
En ligne : www.ireps-grandest.fr[...]
La promotion de la santé permet d'agir pour la protection contre les cancers au-delà de la seule responsabilité des individus. Découvrez la participation de l’IREPS Grand Est à l'espace-ressource du Centre Pierre Janet de l'Université de Lorraine et la Ligue contre le cancer Moselle. Cette ressource éducative libre est le premier espace-ressource en France rassemblant toutes les connaissances actuelles liées au cancer dans 15 entretiens filmés, avec des spécialistes experts dans leur domaine : chimiothérapie, psychologie, soins de supports, sophrologie, sociologie…
de Lindy M. Kregting
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2020, pp. 2499-2507
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objective
To assess the effect of an information leaflet on knowledge, explicit attitudes, implicit associations, and attendance for breast cancer screening.
Methods
Dutch women (aged 49–75 years) were approached three months before their breast cancer screening invitation. After providing informed consent, participants were randomised to receiving the information leaflet (intervention condition) or not (control condition). Screening knowledge, explicit attitudes, and implicit associations were assessed through web-based questionnaires, at baseline and two weeks later. Actual screening attendance data were collected.
Results
In total, 988 women completed both questionnaires. Participants in the leaflet condition scored higher on knowledge (9.9 versus 9.6, p
Conclusion
The information leaflet led to more knowledge and more positive explicit attitudes. Implicit associations towards breast cancer screening were not correlated with attendance.
Practice Implications
Encouragement to learn about the screening programme can increase levels of knowledge of invitees and therefore support their decision-making about participation. This might be especially relevant for first-time invitees.
de Young-Rock Hong
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2020, pp. 2443-2450
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objective
To examine how the teach-back, interactive communication loop between patient and provider, is utilized and its role in diabetes care delivery.
Methods
This was a cross-sectional analysis of the Medical Expenditure Panel Survey (MEPS) 2011–2016. The study sample included US adults aged 18 or older with diabetes. Survey-design adjusted analyses were used to examine patterns of teach-back utilization across patient socioeconomic/clinical characteristics, patient-provider interactions, and diabetes care education.
Results
Analysis of 2901 US adults with diabetes showed that 25.0 % reported patient teach-back experience during their visit to care. Compared with patients without teach-back, those with teach-back experience had higher scores on interaction quality with their providers (composite score: 90.8 vs. 55.8, P
Conclusion
Teach-back communication appears to be effective in patient-provider interaction and diabetes care education, leading to higher confidence in self-care management.
Practice Implications
Despite its potential, the utilization of teach-back communication is suboptimal. More effort is needed to promote effective use of teach-back communication in routine diabetes care.
de Deepti Chittamuru, ET AL.
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2020, pp. 2420-2429
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objective
To effectively confront the type 2 diabetes (T2D) epidemic, policymakers and the public need to problematize T2D less as a medical and more as a social problem. An award-winning T2D prevention campaign was harnessed to determine the most successful ways of framing ads on Facebook.
Hypothesis
We will observe variation in the effectiveness of ad message-frames within audience-segments.
Methods
Six parallel quasi-experiments (participants N = 203,156) were conducted with 6 disparate audience-segments defined through the Facebook ads-manager tool. Across all audiences, we exposed Facebook users to values-based ad-frames (10–15-word appeals), assigning 7 of 11 possible frames to participants within each audience in a quasi-experimental fashion (using Facebook users’ birth-month). Engagement was measured by rates of ad video-views, unique-link-clicks and donations to the campaign.
Results
Contrary to our hypothesis, we observed remarkable consistency across target audiences. Ad-frames that ranked highly with most audience-segments included Entertainment and Emotional Appeal; Defiance Against Authority Appeal; Second-Hand Smoke/Environmental Appeal; and to a lesser extent, Common-Enemy/War-Metaphor Appeal.
Conclusion and Practice-Implications: Across disparate segments of society, there appears to be a set of common values that public health communication initiatives can tap into to catalyze a more inclusive movement to confront the T2D epidemic through policy, systems and environmental approaches.
de Yen-Ming Huang
2020, pp. 2331-2342
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Medication adherence is important for diabetes management. Better knowledge of how patient factors relate to medication adherence allows us to develop more tailored interventions. We explore patients’ perceptions of the barriers to and facilitators of medication adherence across different levels of health literacy. Semi-structured interviews with 23 participants with type 2 diabetes (T2D) were completed, and direct content analysis identified the facilitators of and the barriers to medication adherence through the lens of the Health Literacy Pathway model. Linking medication-taking to daily routine and focusing on the internal locus of control are imperative approaches to fostering self-efficacy of medication use. Understanding patients’ life experiences and clarifying medication misinformation help patients address their concerns with medications. Lowering the cost of medications and simplifying therapy regimens can alleviate participants’ perceived barriers to medication-taking. In this study, we explore medication adherence from the experience of people with T2D and can inform tailored interventions to improve medication adherence.Alcool et cancer dans la Région européenne de l’OMS : Appel à une meilleure prévention (2020)
Copenhague (Danemark) : Bureau régional de l'Europe-Organisation mondiale de la santé (OMS), 2020, 18 p.
En ligne : www.euro.who.int[...]
Cette fiche d'information apporte de nouveaux renseignements et de nouvelles directives sur les liens entre alcool et différents cancers, y compris certains des types les plus courants, tels que le cancer du sein et le cancer colorectal, à l’intention de ceux qui élaborent et mettent en œuvre des politiques de santé publique. Elle présente également des stratégies visant à réduire le fardeau du cancer imputable à l'alcool dans la Région européenne de l'OMS, en précisant qu'il existe des preuves solides que la mise en œuvre de politiques de lutte contre l'alcoolisme présentant un bon rapport coût-efficacité, y compris des politiques de tarification (ou politiques qui augmentent le prix de l'alcool), permettra d'atteindre cet objectif. Cette fiche d'information a été réalisée dans le cadre de la Semaine européenne de sensibilisation aux méfaits de l'alcool, 2020.Identification des priorités pour améliorer la prise en charge des malades chroniques (2020)
de Viet-Thi Tran, Elise Diard
Paris : ComPaRe, 2020, 7 p.
En ligne : compare.aphp.fr[...]
En France, 40 % des adultes vivent avec au moins une maladie chronique et 23 % d’entre eux ont plusieurs maladies chroniques et sont donc considérés comme « multimorbides ». Cette situation constitue un défi majeur pour des systèmes de santé qui sont mal adaptés à la prise en charge de ces malades en général complexes. Pour répondre à ce problème, l’équipe du centre d’épidémiologie clinique de l’Hôtel-Dieu AP-HP et de l’Université de Paris, dirigée par le Pr Philippe Ravaud, a élaboré un programme de science citoyenne au sein de ComPaRe. Tout d’abord, 1636 patients chroniques ont répondu à la question ouverte « si vous aviez une baguette magique, que feriez-vous pour améliorer votre prise en charge ? ». Leurs réponses en texte libre ont permis de formuler 147 axes d’amélioration des consultations, de l’organisation des hôpitaux et du système de santé en général. Les résultats de ce travail ont été publiés précédemment (Tran VT, BMJ Qual Saf 2019).Dans cette nouvelle étude, 3002 patients participants à ComPaRe ont classé les 147 axes d’amélioration précédemment proposés par les patients par ordre d’importance. Parallèlement, l’équipe a demandé à 150 experts du système de santé (soignants, administrateurs d’hôpitaux, décideurs politiques) d’évaluer la complexité de mise en œuvre de ces axes d’amélioration. Concernant les consultations, les principales priorités d’amélioration, pour les patients, étaient d’améliorer la prise en charge de la douleur, souvent sous-estimée par les soignants et d’améliorer la relation médecin malade, en particulier en améliorant l’écoute des soignants. Concernant l’organisation des hôpitaux, les principales priorités d’amélioration, pour les patients, étaient de systématiquement remettre aux patients des copies de leurs examens et comptes rendus et de développer un accès spécifique aux urgences en cas de décompensation d’une maladie chronique. Concernant l’organisation globale du système de santé, les principales priorités d’amélioration, pour les patients, étaient d’améliorer la formation des soignants concernant certaines maladies ou traitements spécifiques et de mettre en place un répertoire permettant d’identifier les soignants compétents et expérimentés pour des maladies données. Les chercheurs ont également montré qu’en fonction des contextes, jusqu’à 70% des priorités des patients étaient considérées comme pouvant être très facilement mises en place, selon les experts. La description complète des résultats de l’étude offre aux chercheurs, aux professionnels de santé et aux décideurs, la première cartographie globale des priorités d’amélioration de la prise en charge des maladies chroniques, en France.
de Philippe Bouvet de la Maisonneuve, ET AL.
France : Santé Publique France (SPF), 2020, 104 p.
En ligne : www.santepubliquefrance.fr[...]
Chaque année en France, le cancer du col de l'utérus touche environ 3 000 femmes et génère environ 1 100 décès. L'objectif du dépistage du cancer du col de l'utérus est de réduire l'incidence et la mortalité par ce cancer avec le moins d'effets négatifs possibles pour les femmes. Le dépistage vise à détecter des lésions précancéreuses et à les traiter avant qu'elles n'évoluent en cancer. Il permet également de détecter des cancers à un stade précoce et ainsi d'en améliorer les chances de guérison. Le programme national de dépistage organisé du cancer du col de l'utérus est un nouveau programme de dépistage des cancers, mis en place par les autorités de santé publique en 2018. Ce programme a pour objectif d'augmenter la couverture du dépistage pour atteindre 80 %, de réduire les inégalités d'accès à ce dépistage et de diminuer de 30 % l'incidence et la mortalité par cancer du col de l'utérus à 10 ans. Santé publique France a pour mission de réaliser l'évaluation épidémiologique des programmes de dépistage des cancers. Ce guide méthodologique a pour finalité la construction d'un système d'évaluation du programme de dépistage du cancer du col de l'utérus fondé sur des indicateurs de performance standardisés afin de suivre l'atteinte des objectifs du programme et d'identifier et de corriger des problèmes éventuels. Il s'adresse aux centres régionaux de coordination des dépistages des cancers (CRCDC) chargés de l'organisation des programmes à l'échelle régionale, aux éditeurs de logiciels équipant les CRCDC de logiciels métiers, ainsi qu'à l'ensemble des professionnels et institutions concernés par le dépistage du cancer du col de l'utérus. Il a pour objectifs de (i) définir les indicateurs de performance du programme ; (ii) définir les données nécessaires à la production de ces indicateurs à transmettre par les CRCDC à Santé publique France selon un format standardisé ; (iii) décrire la procédure de transmission de ces données à Santé publique France. Ce guide est susceptible d'évoluer en fonction de l'évolution du programme national de dépistage organisé et notamment de l'intégration dans le programme du test HPV comme test de dépistage primaire.
de Wendy Maltinsky
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2020, pp. 2312-2319
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objectives
It is important for health professionals to have behavior change skills to empower people to manage long-term-conditions. Theoretically derived, competency-based training can be particularly effective where it considers reflective and automatic routes to behavior change.
The aim of this study was to develop, deliver and evaluate a motivational, action and prompting behavior change skills intervention for diabetes health practitioners in Scotland, UK.
Methods
This was a longitudinal intervention study. A 2-day intervention was delivered to 99 health professionals. Participants set behavioral goals to change practice, completing action and coping plans post-training. Motivation and plan quality were evaluated in relation to goal achievement at 6-week follow-up.
Results
Post-training, practitioners could develop high quality work-related action and coping plans, which they were motivated to enact. Although under half responded at follow-up, most reported successful goal achievement. There was no difference in plan quality for goal achievers, non-achievers and non-responders. Barriers and facilitators of behavior change included institutional, service-user and individual factors.
Conclusions
The intervention successfully used planning to implement participants’ behaviour change goals.
Practice Implications
Planning interventions are helpful to support clinicians to change their practice to help people self-manage diabetes care but may not fit demands of day-to-day clinical practice.
de Heather P. Whitley
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2020, pp. 2305-2311
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objective
To determine if a novel interdisciplinary “speed-dating” clinic augments Diabetes Self-Management Education and Support (DSMES).
Methods
Adult patients with diabetes attended a DSMES class. Two weeks later patients attended an interdisciplinary clinic utilizing a “speed-dating” format during which they progressed through 5 stations hosted by different healthcare disciplines at 30-minute increments: physician, pharmacist, nurse/dietitian, case manager, and psychologist. Shared decision-making was utilized to identify mutually agreeable recommendations. Change in clinical outcomes were compared for DSMES-only attenders versus Dual-attendees; utilization of emergency department and hospital services were measured 12 months before and after attending the Speed Dating clinic. This analysis represents patients attending the program during 2016.
Results
Sixty-nine attended the DSMES class, 40 of whom followed-up in the “speed-dating” clinic (58% return rate). Attending the Speed Dating clinic improved A1C (p = 0.003) and LDL-C (p = 0.003) compared to the DSMES class alone. Comparatively, after attending the speed-dating clinic, patients had fewer emergency department (p = 0.366) and hospital admissions (p = 0.036), and shorter lengths of hospital stay (p = 0.030).
Conclusions
The interdisciplinary “speed-dating” approach improved diabetes outcomes beyond DSMES alone and reduced utilization of hospital services.
Practice implications
Patients should attend DSMES but also participate in an Interdisciplinary Speed Dating follow-up to further improve outcomes.
de Kristin Z. Black, ET AL.
2020, pp. 2019–2032
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
The long-term reproductive health impact of cancer treatments is a concern for premenopausal women with a history of breast cancer. This study examined the unmet sexual and reproductive health needs of breast cancer survivors, as well as concordances and discordances in needs by childbearing status and race. We interviewed 17 women diagnosed with breast cancer between the ages of 18 and 45 years and living in North Carolina. To analyze these data, we used the Sort and Sift, Think and Shift© method, a multidimensional qualitative analysis approach. We learned that breast cancer survivors received limited reproductive health information, desired realistic expectations of conceiving postcancer, struggled with adjusting to their altered physical appearance, and had menopause symptoms that led to sexual health and quality of life issues. Breast cancer survivors are in need of and desire more education and resources to address their sexual and reproductive health concerns.
Paris : Institut national du cancer, 2020, 36 p.
En ligne : www.e-cancer.fr[...]
Dans une audition devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale ce mercredi 23 septembre, le Pr Norbert Ifrah, président de l’Institut national du cancer et Monsieur Thierry Breton, son directeur général, ont fait le point sur les enjeux, les actions et les perspectives de la lutte contre les cancers pédiatriques en France. Chaque année, 2 200 enfants et adolescents sont nouvellement touchés par un cancer. Malgré un taux de guérison qui atteint 80 % à 5 ans, cette maladie demeure la première cause de décès prématuré chez les enfants de plus de 1 an. Les séquelles, liées aux traitements, concernent par deux tiers de ceux qui ont survécu. Par ailleurs, le risque de second cancer est majoré et susceptible de se manifester tout au long de la vie. À cette occasion, l’Institut a publié un document « La lutte contre les cancers pédiatriques en France : enjeux, actions et perspectives », présentant une vision d’ensemble et détaillée des actions déjà entreprises dans la lutte contre les cancers pédiatriques et des projets à venir. Au-delà de l’amélioration des taux de guérison ou de la survie globale, ces actions visent à transformer la qualité de vie pendant et après leur traitement, en œuvrant aux innovations thérapeutiques et en structurant un suivi, aussi long que nécessaire, personnalisé et accessible.
de S. Lafontaine, ET AL.
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2020, pp. 1961-1982
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objectives
To explore which dimensions of the person-centered approach (PCA) are adopted in self-management interventions, how they are applied, and its outcomes.
Methods
A review team carried out a scoping review using the methodology of Arksey and O’Malley on diabetes mellitus type 2, person-centered care, and self-management.
Results
Of the 364 titles identified, 22 articles were included in this review. No study contained all five dimensions described by the person-centered framework. Some dimensions seemed difficult to assess, mainly having a sympathetic presence and engagement. The application of the five PCA dimensions are presented. Although the authors claimed their intervention to be person-centered, none used a specific tool to measure person-centered care in a holistic way.
Conclusion
Although the guidelines recommend a PCA to professionals, there is a gap with practice, professionals having difficulty adopting and measuring this approach.Psychological effects of outdoor activity in type 2 diabetes: a review
de Matthew Fraser, Robert Polson
2020, pp. 841–851
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Previous research has shown individuals living with type 2 diabetes are more likely to experience depression, anxiety and reduced quality of life (QoL) in comparison to those without the disease. Physical activity has been highlighted as an important factor in improving physiological and psychological parameters in this population. Previous systematic reviews have found mixed results regarding the effects of exercise on psychological problems. Green exercise is an emerging research area with mounting evidence demonstrating positive effects on mental health. Objectives of the current review investigated whether conducting physical activity in outdoor environments had any effect on psychological problems in individuals with type 2 diabetes. Methods such as PubMed, Medline, PsycINFO, Scopus, Cochrane library, CINAHL, SPORTDiscus and Google Scholar databases were searched. The databases were searched for articles which used an outdoor exercise intervention and investigated psychological problems in individuals with type 2 diabetes. Results from the 1467 retrieved articles, 4 studies were included in the systematic review, consisting of 231 participants. All four studies investigated QoL, one study looked at depression and one investigated general wellbeing. Mixed results were found regarding QoL, no significant effect was found for depression. However, general wellbeing was improved. Due to the limited number of studies eligible for inclusion and the heterogeneity of outcome measures, it was difficult to draw firm conclusions. This systematic review acts as a starting point for future investigations into the use of green exercise in improving the mental health of individuals living with type 2 diabetes.Comment évoquer le sujet de la sexualité au sein d’une démarche d’ETP ? (2020)
Marseille : Cres Paca, 2020, 4 p.
En ligne : www.cres-paca.org[...]
Le CRES lance une collection de fiches thématiques « Les Fiches SYNTHEP » (SYNTHèse en Education du Patient) destinées aux professionnels investis dans une démarche d’éducation thérapeutique du patient (ETP).La première fiche s'intitule « Comment évoquer le sujet de la sexualité au sein d’une démarche d’ETP ? ».Ce sujet, peu abordé en éducation du patient, fait l’objet de nombreuses interrogations et les patients souhaitent échanger avec leurs professionnels de santé sur ce sujet. Ces derniers éprouvant des difficultés pour l'aborder lors des ateliers d’ETP, cette fiche ressource leur est proposée.Vidéo-consultations dans le suivi des patients atteints de maladies chroniques (2020)
de Patriek Mistiaen, Stephan Devriese
Bruxelles (Belgique) : Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE), 2020, 41 p.
En ligne : kce.fgov.be[...]
À la demande de l'INAMI et du CHU de Namur, le Centre fédéral d’Expertise des Soins de santé (KCE) a étudié l'impact des consultations vidéo sur la santé des patients atteints de maladies (somatiques) chroniques et a analysé la manière dont ce type de consultations est organisé en France et aux Pays-Bas. D’après le KCE, il n’existe actuellement aucune preuve scientifique que les consultations vidéo aient un impact différent sur la santé des patients que les consultations ‘ordinaires’. Les soignants ont semblé quelque peu réticents à utiliser ces technologies et leur introduction en France et aux Pays-Bas a aussi montré que le chemin est long et semé d’obstacles. Mais la crise du coronavirus a éclaté dans le courant de cette étude et les chercheurs ont été rattrapés par la réalité ; les consultations à distance par téléphone ou par vidéo ont soudain été acceptées et remboursées partout dans le monde. La dynamique actuelle devrait être mise à profit pour introduire davantage ce type de soins ‘numériques’ comme complément utile à une consultation en face à face, et non pour la remplacer. Certaines conditions doivent toutefois être respectées, dont notamment le consentement éclairé du patient.Le numérique au service de l’ETP : à propos d’un programme polypathologies
de Pascale Lafitte, Karine Lince-Barrere
2020, pp. 10401
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : En France, les programmes d’ETP mono-affection se développent, en même temps qu’augmente le nombre de patients atteints de polypathologies nécessitant une polymédication. L’ETP doit alors s’orienter vers l’apprentissage de compétences transversales en plus des compétences spécifiques à chaque pathologie.
Objectif : Pour répondre aux besoins éducatifs croissant des patients polypathologiques, une UTEP a collaboré avec des étudiantes de Master Création numérique de l’ESPE de Toulouse pour la création d’outils pédagogiques numériques dans le cadre d’un programme « ETP Polypathologie et Polymédication ». Description : Une partie des ressources a été confiée au groupe d’étudiantes dans le cadre d’un module « projet collectif ». Quant à l’autre partie, elle a été confiée à une étudiante dans le cadre de son stage individuel. Elles ont choisi des logiciels et des applications gratuites et faciles d’utilisation pour que l’équipe d’ETP puisse par la suite se les approprier afin d’apporter des modifications ou créer de nouvelles ressources.
Résultats : À partir de certains objectifs pédagogiques préalablement identifiés comme pouvant être conduits à l’aide d’outils numériques, plusieurs activités interactives ont été conçues.
Conclusion : Les outils numériques ainsi créés sont utilisés en collectif ou en individuel avec les patients, toujours animés par des professionnels de santé.People With Advanced Cancer: The Process of Living Well With Awareness of Dying
de Maria Arantzamendi, Noelia García-Rueda
2020, pp. 1143–1155
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Literature suggests that it is possible to live well with advanced cancer but little is known about the process. In this article, we present a secondary analysis of experiences of living with advanced cancer (n = 22) that refines the theory of “Living Well with Chronic Illness” for a different context and population. The refined theory explains the experience of living well with advanced cancer illuminating a five-phase iterative process: struggling, accepting, living with advanced cancer, sharing the illness experience, and reconstructing life. These five phases revolve around the core concept of Awareness of Dying, which varied from awareness of the possibility of dying, to accepting the possibility of dying, to acceptance that “I am dying.” Awareness of Dying led to a focus on living well with advanced cancer and movement towards living a life rather than living an illness.Estimation de l’impact du programme actuel de dépistage organisé du cancer colorectal
de S. Barré, H. Leleu
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2020, pp. 171-177
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Position du problème
Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent et le deuxième le plus mortel en France. Son dépistage présente un intérêt qui a été confirmé dans une méta-analyse Cochrane. Le programme national de dépistage organisé du cancer colorectal, en France, a été mis en place en 2009. Il s’adresse, tous les deux ans, aux personnes âgées de 50 à 74 ans à risque moyen et asymptomatiques. Il, repose, depuis 2015, sur le test immunologique de recherche de sang occulte dans les selles. Le taux de participation pour 2016–2017 était de 34 %, inférieur aux recommandations européennes. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’impact du programme au taux actuel et aux taux européens de 45 % et 65 %.
Méthodes
L’impact épidémiologique du programme a été estimé à partir des résultats d’un modèle de simulation individuelle adapté du modèle « Microsimulation Screening Analysis Colon model » calibré et transposé au contexte français. Une première analyse a été réalisée afin d’estimer l’impact individuel du dépistage et une seconde pour l’ensemble de la population éligible, aux différents taux de participation.
Résultats
La réalisation d’un test dans le cadre du programme est associée à une réduction du risque de développer un cancer colorectal au cours de la vie, de 24 % pour les hommes et de 21 % pour les femmes, et une réduction du risque de décéder du cancer colorectal, de 51 % et 43 % respectivement. Au niveau de participation actuel, le programme permet de réduire de 5 % l’incidence et de 14 % la mortalité par rapport à l’absence de dépistage organisé. L’incidence serait réduite de 3 % et 8 % additionnels pour des taux de participation, respectivement, de 45 % et 65 %. De façon similaire, la mortalité diminuerait de 8 % et 22 % additionnels.
Conclusion
Ces résultats confirment que dans la population à risque moyen, le dépistage organisé est une stratégie efficace pour la réduction du risque de cancer colorectal. Ils confirment également que l’atteinte des objectifs européens reste un enjeu clef pour améliorer l’efficacité du dépistage organisé. Une évolution des modalités de remises du test immunologique pourrait permettre d’atteindre ces objectifs de participation.
Paris : Editions Edk, 2020, 8 p.
En ligne : www.iresp.net[...]
L’activité physique adaptée (APA) se définit comme une activité physique ou sportive adaptée aux capacités de personnes à besoins spécifiques: atteintes de maladies chroniques, vieillissantes, en situation de handicap ou vulnérables. Elle mobilise des connaissances scientifiques pluridisciplinaires pour évaluer les ressources et les besoins des individus et concevoir avec eux des dispositifs et des projets d’intervention sportifs ou artistiques adaptées à des fins de prévention, de réadaptation, d’inclusion, d’éducation ou de participation sociale. Au-delà de l’accessibilité de la pratique, elle cherche surtout à créer les conditions du développement d’un projet personnel d’activité physique durable, qui s’intègre au parcours de vie des individus. Sollicitée par le ministère des Sports, l’Inserm a réalisé une expertise collective faisant le bilan des connaissances scientifiques sur l’APA, afin d’analyser, dans le cadre des maladies chroniques, son impact et sa place dans le parcours de soin. S’appuyant sur les résultats de cette expertise collective, ce nouveau numéro de Question de Santé Publique présente le cas du diabète de type II et de la dépression. Face au vieillissement de la population, l’APA est aujourd’hui devenue un nouvel enjeu de santé publique dont les conditions politiques, sociales, organisationnelles et professionnelles de son émergence restent à définir, ainsi que les caractéristiques des programmes d’activité les plus efficients. Pour le diabète de type II et la dépression, comme pour les autres pathologies chroniques, les bénéfices des programmes d’APA sont bien supérieurs aux risques, lorsque les conseils et les recommandations de pratiques sont respectées et que celles-ci sont personnalisées en fonction des caractéristiques individuelles et du contexte de vie de chaque patient
de Sean Healy
2020, pp. 505–511
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Purpose:
To compare the degree to which youth with and without chronic conditions in the United States met physical activity (PA), screen time, and sleep duration guidelines.
Design:
A cross-sectional study using data from the 2016 National Survey of Children’s Health.
Participants:
A total of 24 405 youth (aged 10-17 years) with and without 1 of 19 prevalent chronic health conditions who participated in the 2016 National Survey of Children’s Health.
Measures:
Parents reported on the time spent by their children in PA, screen time, and sleep.
Analysis:
Descriptive and bivariate analyses were conducted to estimate and compare health behavior guideline adherence rates among children with and without chronic conditions.
Results:
Overall, 18.7% of children with chronic conditions did not meet any health behavior guidelines compared to 15.6% of children without chronic conditions. Children with hearing impairments, diabetes, and depression were most likely to not meet any health behavior guidelines (27.9%, 25.4%, and 21.7%, respectively). Of the 3 guidelines, children with and without chronic conditions were least likely to meet the PA guideline (18.6% and 21%, respectively).
Conclusions:
This study identifies specific groups of children with chronic conditions that are most at risk of not meeting health behavior guidelines. The findings highlight specific behaviors in most need of intervention for children with chronic conditions; PA was identified as the most frequently unmet guideline. Overall findings suggest a need for a more integrated, holistic view of health promotion for children with chronic conditions.
de A.C. Bas, Sylvie Azogui-Levy
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2020, pp. 91-98
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Position du problème
Les personnes atteintes de certaines maladies chroniques ont plus de risques de développer des maladies buccodentaires. Cela ne se traduit pas par un recours plus important au dentiste. Les deux objectifs de notre étude sont (1) d’estimer l’effet de l’absence de soins médicaux ou dentaires sur les consommations de ces soins à 4 ans et (2) d’observer si ces effets sont différents chez les personnes ayant une maladie chronique et dans la population générale.
Méthodes
Cette étude longitudinale exploite les données de consommation de soins de l’Assurance maladie et les données de l’enquête santé et protection sociale sur le statut socioéconomique et l’état de santé déclaré des enquêtés. Nous avons suivi l’évolution des consommations de soins médicaux et dentaires et étudié les relations entre le recours initial, l’état de santé et la dépense de santé à quatre ans.
Résultats
L’absence initiale de soin médical ou dentaire entraîne par la suite des comportements de consommation de soins irréguliers. Ces effets sont plus importants chez les personnes ayant une maladie chronique. Chez les personnes ayant une maladie chronique et en cas d’absence de soin médical à T 0, les dépenses de soins dentaires à quatre ans sont inférieures de 77 % à celles des personnes malades chroniques ayant consulté un médecin à T 0. Cette différence n’est que de 15 % pour les personnes en population générale. Les personnes malades chroniques qui n’ont pas consulté de médecin en 2010 présentent une très grande variation de leurs dépenses moyennes en soins dentaires sur les trois années suivantes, avec un taux de variation de 91 %. Ce taux n’est que de 42 % pour la population générale.
Conclusion
L’absence de recours aux soins médicaux ou dentaires en 2010 des personnes atteintes de maladies chroniques n’entraîne pas de hausse de la consommation des soins médicaux et dentaires à quatre ans. Elle n’est donc pas rattrapée en quatre ans. Cela souligne un problème de suivi et de marginalisation de cette population par rapport au système de soins.
de Élodie Guillaume, Rémy De Mil
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2020, pp. 59-65
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Les inégalités sociales constituent un obstacle majeur à la cohésion sociale et économique d’un pays, particulièrement celles touchant le domaine de la santé. Dans le domaine du dépistage des cancers, le constat actuel est celui d’un gradient social de participation et de fortes inégalités territoriales. Cet article rapporte des résultats de deux recherches interventionnelles consistant à ajouter au dispositif en place des modes supplémentaires d’incitation à réaliser un test de dépistage pour des populations particulières. Un essai prospectif à unités de randomisation collective a été mis en place d’avril 2011 à avril 2013 dans les trois départements du Nord de la France – l’Aisne, l’Oise et la Somme – afin d’évaluer l’apport d’un accompagnement au dépistage du cancer colorectal (CCR) par des travailleurs sociaux (essai Prado). Une étude rétrospective a été conduite sur l’expérience de mammobile conduite dans le département de l’Orne depuis plusieurs années concernant le dépistage du cancer du sein. L’analyse des résultats montre que chacun de ces dispositifs est capable de réduire, voire d’effacer les inégalités sociales et territoriales à un coût raisonnable pour la société. Elle montre également qu’en matière de dépistage, les inégalités ne pourront être réduites que si on ajoute au dispositif national des dispositifs supplémentaires dédiés à des populations particulières selon un principe d’universalisme proportionné.
de Sicsic Jonathan, Carine Franc
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2020, pp. 33-41
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : Les médecins généralistes (MG) jouent un rôle clé dans l’offre de services de prévention et de dépistage ciblé, en particulier dans le cas des cancers du sein, du col de l’utérus et du côlon. Cependant, leur implication reste limitée et très variable selon les médecins et le type de cancer. En utilisant la méthodologie des choix discrets, notre objectif est d’analyser les préférences des MG quant aux leviers susceptibles d’améliorer leur implication dans le dépistage de ces trois cancers.
Méthodes : Un échantillon représentatif de la population des MG français a été constitué entre mars et avril 2014 ; les 402 participants ont eu à révéler leurs préférences sur la base de 12 scénarios de choix construits autour de cinq dispositifs destinés à promouvoir leur activité de dépistage.
Résultats : Les MG sont sensibles à la fois aux incitations financières et non financières, tels que le financement d’une formation ou la transmission bisannuelle d’un listing des patient(e)s ayant été dépisté(e)s. Les préférences varient selon le type de cancer à dépister, les MG étant relativement plus sensibles aux incitations financières pour le cancer colorectal et aux incitations non financières pour les cancers du sein et du col de l’utérus.
Conclusion : Les résultats de l’étude permettront de mieux définir les mesures à prioriser et/ou à associer aux schémas existants (dépistages organisés, P4P) afin de favoriser de façon plus efficiente l’offre de dépistage des cancers en médecine générale.Préférences des femmes vis-à-vis du dépistage du cancer du sein
de Sicsic Jonathan, Nathalie Pelletier-Fleury
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2020, p. 7-17
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : Au cours de ces dix dernières années, la balance bénéfice-risque associée au dépistage du cancer du sein a été largement débattue. À ce jour, il n’existe malheureusement pas de données françaises interrogeant le point de vue des femmes et leurs préférences (au sens économique) vis-à-vis de ce dépistage, pourtant controversé.
Méthodes : Un questionnaire élaboré selon la méthode des choix discrets et administré par un institut de sondage auprès de femmes françaises, a été développé afin de révéler leurs préférences et les arbitrages qu’elles réalisent en tenant compte des bénéfices et des inconvénients du dépistage (risque de surdiagnostic et de faux positif), de façon collective et individuelle.
Résultats : Huit cent douze femmes représentatives de la population française (âge, statut socio-économique, localisation géographique) ont rempli le questionnaire diffusé sur internet. En moyenne, les femmes seraient prêtes à accepter 14,1 surdiagnostics (médiane : 9,6) et 47,8 faux positifs (médiane : 27,2) pour éviter un décès lié au cancer du sein. Les simulations issues des modèles à préférences aléatoires prédisent que moins de 50 % des femmes seraient disposées à accepter un dépistage avec une balance bénéfice-risque de 10 surdiagnostics (ou 30 faux positifs) par décès évité.
Conclusion : Les femmes françaises arbitrent réellement entre les bénéfices et les inconvénients du dépistage, en accordant relativement plus d’importance aux bénéfices qu’aux risques. Les préférences sont toutefois très hétérogènes, et ce résultat montre à quel point il est nécessaire de transmettre aux femmes une information neutre et complète leur permettant de prendre une décision informée conforme à leurs préférences.
de Alberto Castro, Thomas Götschi
2020, pp. 139–148
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objectives
Ambient particulate matter (PM) is regulated with science-based air quality standards, whereas carcinogens are regulated with a number of “acceptable” cases. Given that PM is also carcinogenic, we identify differences between approaches.
Methods
We assessed the lung cancer deaths for Switzerland attributable to exposure to PM up to 10 µm (PM10) and to five particle-bound carcinogens. For PM10, we used an epidemiological approach based on relative risks with four exposure scenarios compared to two counterfactual concentrations. For carcinogens, we used a toxicological approach based on unit risks with four exposure scenarios.
Results
The lung cancer burden using concentrations from 2010 was 10–14 times larger for PM10 than for the five carcinogens. However, the burden depends on the underlying exposure scenarios, counterfactual concentrations and number of carcinogens. All scenarios of the toxicological approach for five carcinogens result in a lower burden than the epidemiological approach for PM10.
Conclusions
Air quality standards—promoted so far by the WHO Air Quality Guidelines—provide a more appealing framework to guide health risk-oriented clean air policymaking than frameworks based on a number of “acceptable” cases.Cancer, territoires et discrimination : des zones rurales aux quartiers prioritaires de la ville
de Anastasia Meidani, Arnaud Alessandrin
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2020, pp. 693-702
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : L’objectif de cet article est de restituer une enquête portant sur les déterminants sociaux qui influencent l’expérience cancéreuse dans sa pluralité. Il fait ainsi place aux inégalités socio-économiques et ethnoraciales et discute l’entrée territoriale comme marqueur d’inégalités de la santé.
Méthodes : L’article retient le volet qualitatif et français de deux recherches, dont une européenne et de protocole mixte, et prend appui sur 60 entretiens menés auprès des malades et des professionnels impliqués dans leur prise en charge et 100 heures d’observations in situ de consultations de soins.
Résultats : Les résultats se structurent autour de quatre axes. Le premier fait la part belle au principe d’un accès universel aux soins. Le second met l’accent sur les « minorités visibles », plus présentes dans les quartiers prioritaires de la ville que dans les zones rurales, et leur invisibilisation en oncologie. Le troisième axe se focalise sur les interactions soignants/soignés et la notion de « confiance médiatisée par la “bonne réputation” » des établissements et des professionnels. Enfin, le quatrième axe met en perspective les contours genrés de la trajectoire de la maladie et du soutien social.
Conclusion : L’article met en évidence les mécanismes de production d’inégalités sociales de santé en contexte de désertification. Il montre que ces inégalités restent encastrées dans un système de ségrégation territoriale, socio-économique et raciale qui renforce les sentiments de discrimination des patient.e.s atteint.e.s de cancer.
de Alessandra Pellecchia, Agnès Certain
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2020, pp. 683-692
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
But de l’étude : L’objectif de cette étude était de favoriser l’implication et l’intervention des patients-intervenants (PI) dans des séances collectives d’éducation thérapeutique du patient (ETP), notamment par une formation et un accompagnement à la mise en place de ces séances, en coanimation avec un professionnel de santé (PDS). Il s’agissait donc de coconstruire un modèle de formation, d’expérimenter un début d’application et de définir des conditions favorables à cette collaboration.
Méthodes : Il s’agit d’une recherche collaborative orientée par la conception (RoC), menée par un comité de pilotage représentatif des différentes catégories d’acteurs concernés, qui s’est déployée sur deux ans, en Région parisienne et à Montpellier. La recherche a comporté quatre phases : 1/ exploration (revue bibliographique et enquête) ; 2/ recrutement des PI concernés par différentes pathologies ; 3/ mise en œuvre et évaluation de la formation des PI en interpathologie ; 4/ mise en œuvre et évaluation des séances collectives coanimées.
Résultats : Parmi les 35 patients sollicités, 24 (69 %) ont accepté de participer à l’étude et 22 (92 %) ont suivi la formation dans son intégralité ; 17 séances (vs 15 initialement prévues) ont été réalisées en coanimation avec les PDS pour 151 patients bénéficiaires (vs 150 prévus). Les taux de satisfaction des PI, PDS et patients bénéficiaires ont été très élevés.
Conclusions : Cette recherche a permis de valider un modèle de formation pour les PI en éducation thérapeutique et de préciser quelques conditions pouvant faciliter leur intégration dans les programmes d’ETP.Diabetes disclosure strategies in adolescents and young adult with type 1 diabetes
de Andrea K. Pihlaskari, Barbara J. Anderson
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2020, pp. 208-213
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objective
Adolescence and young adulthood have social and developmental challenges that can impact type 1 diabetes (T1D) management. New relationships (e.g. friends, schoolmates, dating partners, teachers, employers) introduce opportunities for disclosure of T1D status. Characterizing how adolescents and young adults (AYAs) disclose having T1D to others may help inform clinical strategies to help AYAs ensure their safety by obtaining social support.
Methods
As part of a study about diabetes health-related quality of life across the lifespan, transcriptions of semi-structured qualitative interviews with AYAs with T1D (n = 16, age 12–25 years, mean age 18.7 ± 4.9, 38% female) were coded to derive themes related to T1D disclosure.
Results
Participants described three disclosure strategies: (1) Open Disclosure: shares T1D status in straightforward, direct manner and readily requests diabetes-related support; (2) Disclosure Hesitancy: reluctant to tell others about or actively hides having T1D; (3) Passive Disclosure: discloses T1D via other people (e.g., parents) or through others’ observation of T1D management tasks.
Conclusion
AYAs may benefit from guidance in approaches to informing others about having T1D in different contexts. Identifying individuals’ use of these strategies can inform education and intervention strategies aimed at engaging AYAs in healthy T1D-related disclosure to seek and receive support.
de Houria El Ouazzani, Emeline Fontaine
2019, 20204
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : Le diagnostic du diabète chez l’enfant impacte la qualité de vie (Qvie) des parents. Pour accompagner l’enfant et son entourage, les programmes d’éducation thérapeutique du patient (ETP) peuvent mobiliser plusieurs disciplines, dont l’art-thérapie.
Objectif : Déterminer l’impact de l’art-thérapie sur la Qvie des aidants d’enfants diabétiques.
Méthodes : Un essai contrôlé randomisé multicentrique, avec séances d’art-thérapie en binôme (animateur et observateur), a été réalisé avec une analyse mixte, quantitative sur l’évolution du score de Qvie « PedsQL Family Impact Module », et qualitative sur l’analyse des commentaires rapportés par un observateur.
Résultats : In fine, 15 aidants non exposés et 17 exposés ont participé. Nous n’avons pas retrouvé de différence significative entre l’évolution moyenne des scores de Qvie des deux groupes (p = 0,2). Toutefois, les art-thérapeutes ont rapporté l’amélioration progressive des compétences de communication des aidants, l’acquisition du lâcher-prise et l’occultation ponctuelle du diabète. Discussion : Cette étude a permis d’identifier quatre leviers méthodologiques portant sur : (a) l’inclusion ; (b) la gestion des données ; (c) le choix des outils et des délais d’évaluation ; (d) le cadre thérapeutique.
Conclusion : L’organisation des séances d’art-thérapie dans la nouvelle plateforme salutogénique de promotion de la santé Vie La Santé facilitera l’implémentation de l’étude Educ’Art-Ped2.
de Simon-Decap Mabakutuvangilanga-Ntela, Daniel Ishoso Katwashi
2019, pp. 20201
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : L’utilisation des arts comme méthode de changement des comportements dans les soins est d’actualité. Cette revue systématique de la littérature vise à comprendre les effets des interventions théâtrales sur le changement de comportement en matière de santé.
Méthode : La stratégie de recherche consistait à répertorier les articles traitant des interventions théâtrales dans le cadre de maladies chroniques dans sept bases de données bibliographiques (Medline, Cochrane, Cairn, Eric, Isidore, Base santé Psy et CINAHL) à partir de la combinaison de mots clés. La qualité des articles inclus a été évaluée à travers la double expertise, et une autoévaluation de la revue systématique a été réalisée en respectant les principes décrits dans la grille AMSTAR 2. Résultats : 619 articles ont été identifiés sur l’ensemble des bases de données, parmi lesquels, 23 ont été retenus. Il s’agissait des études interventionnelles publiées en anglais entre 1988 et 2017 sur les maladies chroniques. Les résultats qualitatifs révèlent que l’utilisation du théâtre génère des effets positifs sur l’amélioration : des connaissances, des compétences, de l’interaction soignant-patient-famille, du rappel de souvenirs, de la prise de conscience de soi, de la qualité de vie et des déficits sociaux.
Conclusion : Le théâtre reste une stratégie prometteuse dans le cadre de l’éducation thérapeutique des patients et peut être encouragée afin de favoriser le changement de comportement.
de Grace Warner, Tanya L. Packer
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2019, pp. 2162-2182
En ligne : www.sciencedirect.com[...]
Objective
To identify whether community-based Self-Management Programs (SMPs) actively engaged, or taught, individuals patient-oriented strategies; and whether having these attributes led to significant differences in outcomes.
Methods
This systematic review included randomized controlled trials (RCTs)and cluster RCTs reporting on community-based SMPs with a group component for older adults with chronic conditions. The ways SMPS actively engaged participants and whether they taught patient-oriented strategies were analyzed. All study outcomes were reported.
Results
The 31 included studies demonstrated community-based SMP programs actively engaged participants and provided strategies to improve health behaviour or care of their condition. Few included strategies to help manage the impact of conditions on their everyday lives. Seventy-nine percent of studies reported significant differences; variations in sample sizes and outcomes made it difficult to conclude whether having these attributes led to significant differences.
Conclusion
SMPs are not supporting older adults to use strategies to address the impact of conditions on their everyday lives, addressing the needs of older adults with multiple conditions, nor assessing outcomes that align with the strategies taught.
Practice implications
Health-care providers delivering SMPs to older adults need to tailor programs to the needs of older adults and assess whether participants are using strategies being proposed.Nouvelle fiche repère sur la nutrition (2019)
de Raphaëlle Ancellin, Julie Gaillot-de Saintignon
Paris : Institut national du cancer, 2019, 16 p.
En ligne : www.e-cancer.fr[...]
L’Institut national du cancer actualise sa fiche repère consacrée à la prévention des cancers par la nutrition. Dans cette fiche, les trois principales causes de cancers pouvant être prévenues après le tabac - à savoir l’alcool, une alimentation déséquilibrée et le surpoids - font l’objet d’une analyse, complétée de recommandations pour diminuer les risques. Si le rôle de certains facteurs de risque dans la survenue des cancers fait encore l'objet de recherches, nous connaissons les actions qui permettraient de prévenir 40% des cancers. Mieux appréhender le poids de chacun des facteurs, c'est pouvoir agir efficacement en établissant des priorités ! 16 à 20 % des cancers sont dus à des facteurs de risque nutritionnels. Avec en premier lieu la consommation d’alcool (deuxième facteur de risque après le tabac), puis l’alimentation, le statut pondéral (statut relatif à la taille et au poids), l’activité physique. En France, plus de 70 000 cas par an pourraient être ainsi prévenus en suivant les recommandations nutritionnelles. Parmi les localisations de cancers liées à des facteurs nutritionnels, les plus fréquentes sont le colon-rectum et le sein. Le cancer du sein est la localisation de cancer la plus fréquemment associée à la consommation d’alcool en France. Nul aliment n’offre une protection à lui seul, et encore moins une possibilité de guérison. En revanche, plusieurs facteurs nutritionnels sont associés à une augmentation ou une diminution du risque de certains cancers et font l’objet de recommandations.
de Anne Stoebner-Delbarre, Marion Soler
France : Santé Publique France (SPF), 2019, 27 p.
En ligne : www.santepubliquefrance.fr[...]
Les résultats du Baromètre cancer 2015 confortent ceux des éditions précédentes et montrent que certaines catégories socioprofessionnelles méritent une attention particulière pour combler le déficit d'information. - La majorité des Français semblent bien informés sur l'influence des habitudes de vie sur la santé. Le déficit d'information concerne plutôt les facteurs de risque environnementaux naturels et les agents physiques et infectieux. - Moins d'une personne sur dix cite les campagnes de prévention comme source d'information. - La télévision n'est plus le media-roi mais reste la principale source pour les catégories socioprofessionnelles défavorisées. Il apparaît nécessaire d'améliorer les connaissances sur les signes d'alerte, surtout parmi les plus défavorisés. - Neuf personnes sur dix sont d'accord avec l'idée que l'on sait guérir aujourd'hui de nombreux cancers. - La quasi-totalité des personnes ayant vécu cette maladie personnellement ou dans leur entourage sont satisfaites de la prise en charge.
de Allana G. LeBlanc, Yong Jun Gao
Ottawa : Gouvernement du Canada, 2019, pp. 333-337
En ligne : www.canada.ca[...]
En 1999, le gouvernement du Canada, en collaboration avec les provinces et les territoires, met sur pied le Système national de surveillance du diabète (SNSD) afin de suivre l'évolution des taux de diabète au Canada. Le SNSD utilise alors une nouvelle méthode pour recueillir et communiquer les données nationales sur le diabète de façon systématique, au moyen de bases de données administratives sur la santé reliées entre elles. Depuis, il a évolué pour devenir le Système canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC) et fournit de l'information sur plus de 20 maladies chroniques. Cet article présente les données les plus à jour du SCSMC sur les taux de diabète au Canada. Actuellement, 8,8 % des Canadiens (9,4 % d'hommes et 8,1 % de femmes d'un an et plus) sont atteints de diabète, et environ 549 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque jour. Depuis 2000, le taux de prévalence normalisé selon l'âge a augmenté en moyenne de 3,3 % par année, le taux d'incidence normalisé selon l'âge est demeuré relativement stable et les taux de mortalité toutes causes confondues chez les personnes atteintes de diabète ont diminué en moyenne de 2,1 % par année. Cela laisse entendre que l'on vit plus longtemps avec un diagnostic de diabète.
de Benjamin Malo, Dominique Gagnon
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2019, 52 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Ce rapport présente les résultats d’entrevues réalisées en 2018 et 2019 auprès de personnes atteintes de maladies chroniques. Des données ont été recueillies sur les attitudes et les perceptions sur la vaccination de la grippe saisonnière auprès d’un échantillon de personnes âgées de 18 à 64 ans atteintes de maladies chroniques. Parmi les principaux constats tirés des entrevues, notons que :Les participants qui ne se font jamais vacciner semblaient vivre leur maladie chronique au quotidien avec moins de contraintes que ceux qui étaient vaccinés régulièrement;Les participants qui ne se font jamais vacciner se percevaient peu à risque de développer des complications de la grippe contrairement à ceux qui se font régulièrement vacciner;
Les participants qui se font régulièrement vacciner contre la grippe affirmaient que la vaccination leur procurait un sentiment de protection. Plusieurs avaient contracté une grippe au cours de leur vie et cette expérience était déterminante dans leur perception des risques de cette maladie; Tous les participants ont exprimé des doutes quant à l’efficacité du vaccin, mais cette crainte était nettement plus évoquée par les participants jamais vaccinés contre l’influenza; Le médecin de famille demeure la principale source d’information pour tout ce qui relève de la santé et plusieurs participants ont mentionné consulter régulièrement leur pharmacien à cet effet.L'essentiel sur alimentation et cancer (2019)
de Nadia Bastide-Sibille
Montrouge (France) : Parresia, 2019, 224 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Près d'un décès sur 6 dans le monde est dû au cancer. Cette maladie qui a fait 8,8 millions de morts en 2015 touche toutes les populations, à tous les âges. Le nombre de cas ne cesse d'augmenter et l'impact économique est considérable. Actuellement on estime que 30 à 50% des cancers pourraient être évités en agissant sur les principaux facteurs de risque notamment comportementaux et alimentaires. Pourtant, entre surmédiatisation et informations parfois contradictoires, il est souvent difficile de s'y retrouver. Cet ouvrage a pour ambition d'accompagner le lecteur dans la compréhension des liens entre alimentation et cancer : Qu'est-ce que le cancer ? De quelle façon nos comportements alimentaires peuvent influer sur son développement ? Comment mettre ces connaissances en pratique au quotidien pour allier équilibre, praticité et plaisir ?Enquête de santé 2018 (Belgique) : Santé et qualité de vie (2019)
de Rana Charafeddine, Johan Van der Heyden
Bruxelles : Sciensano, 2019, 50 p.
En ligne : his.wiv-isp.be[...]
« En 2018, une sixième enquête de santé a été réalisée en Belgique à la demande de tous les ministres responsables de la santé publique (aux niveaux fédéral, régional et communautaire). Les enquêtes précédentes ont été réalisées en 1997, 2001, 2004, 2008 et 2013. Pour cette sixième édition, l’organisation de l’enquête de santé a de nouveau été confiée à Sciensano, l’institut belge de santé, et le travail de terrain a été réalisé en collaboration avec Statbel, l’office belge de statistique. Une enquête de santé est un instrument qui contribue directement à la politique de santé publique. L’état de santé est examiné sous deux angles importants : la perception subjective de la santé et la présence de maladies chroniques. Pour la première fois, l’enquête de santé recueille également des informations sur la « fragilité » des personnes âgées, un concept qui correspond à un manque de réserve physiologique qui fragilise les personnes âgées et les empêche de faire face à des problèmes éventuels comme une chute accidentelle ou un séjour à l’hôpital. Afin de jauger l’impact de l’état de santé sur la vie quotidienne, l’enquête a examiné : 1) les incapacités de longue durée chez les personnes âgées, 2) la qualité de vie liée à la santé, 3) la douleur physique et 4) l’absentéisme au travail pour cause de maladie »
de Carole Deccache, Thierry Hamon
2019, 15 p. 10208
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : Les patients utilisent les forums de santé en ligne (FSL) pour échanger sur leur santé, leurs maladies et leurs traitements. Certains FSL sont indépendants, non soumis au contrôle des soignants et à la désirabilité sociale. Cela doit influencer la nature de l’apprentissage du patient. Objectifs : Les questions de recherche sont : Quelles sont les caractéristiques des FSL indépendants ? Quel est le profil des patients internautes des FSL ? Comment utilisent-ils les FSL ? Quelles caractéristiques pourraient aider à comprendre l’utilisation qu’ils font des FSL ? Méthode : Une revue de la littérature a été réalisée. Dix bases de données et la littérature grise ont été interrogées. Onze mots-clés ont été utilisés. La sélection des articles a été effectuée par deux chercheurs indépendants. Résultats : Vingt-trois publications ont été sélectionnées et analysées. Cinq définitions du FSL, trois classifications d’utilisateurs et quatre types d’utilisation ont été identifiés et analysés. Discussion : Les résultats ont permis 1) de construire une définition complète d’un FSL sur les maladies chroniques, 2) de décrire ses caractéristiques, 3) de suggérer une classification multidimensionnelle des utilisateurs et 4) de décrire les quatre types d’utilisations du FSL. Conclusion : Le FSL indépendant est un espace virtuel et libre qui échappe au contrôle institutionnel. Il peut être considéré comme un média d’apprentissage et d’éducation, formel et informel, et spontané. La compréhension des processus et des stratégies d’acquisition des connaissances chez leurs utilisateurs est nécessaire afin d’utiliser cet outil comme stratégie d’éducation des patients.Education models and acquisition of biotherapies safety skills in chronic inflammatory rheumatism
de Françoise Fayet, Malory Rodere
2019, 7 p. 10206
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : Les biothérapies prescrites chez les patients atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques présentent des risques qu’ils doivent connaître. Objectif : Évaluer quel modèle éducatif est le plus adapté pour maintenir une sécurité optimale dans l’autogestion des biothérapies. Méthode : Étude observationnelle rétrospective monocentrique. Les patients vus en éducation thérapeutique dans le cadre d’un traitement par biothérapie de 2009 à 2013 ont été répartis selon le modèle éducatif reçu (information : M1, éducation en individuel : M2, éducation en individuel et en groupe : M3) et ont renseigné le questionnaire Biosécure (évaluation des connaissances théoriques et pratiques des biothérapies). Résultats : 222 patients ont été inclus (67 % de femmes, âge 53,9 ans) dont 106 ont reçu le M1, 88 le M2 et 28 le M3. Le score Biosécure était plus élevé chez les jeunes, les femmes, les patients en activité professionnelle, ayant fait des études supérieures, dont le diagnostic était le plus récent, et sous biothérapies intraveineuses. Le score Biosécure moyen était de 76,6 (13,8) (min-max : 11,52–100). En analyse multivariée, le score Biosécure total était plus élevé dans le M3 par rapport au M1 (p = 0,02) et par rapport au M2 (p = 0,04). Conclusion : L’association d’éducation individuelle et collective a permis d’obtenir un score Biosécure plus élevé que l’éducation individuelle ou qu’une information.
Charleroi (Belgique) : Agence pour une Vie de Qualité, 2019, 13 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Le dossier consacré aux maladies chroniques, telles que le cancer ou le diabète, insiste sur les soins intégrés au bénéfice du patient. Découvrez ces projets qui sont autant de réponses adaptées offertes aux patients et qui mobilisent toutes les ressources locales autour de lui. Dans le même ordre d’idée, le plan e-Santé fait la part belle à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information afin d’améliorer la qualité et la continuité des soins auprès des patients wallons. Ce plan représente une véritable opportunité tant pour les patients que pour les professionnels de la santé. Pour conclure avec les sujets liés à la santé, il nous parait essentiel de parler à nouveau de l’augmentation des cas de rougeole. En effet, en Europe, 80 000 personnes ont été contaminées en 2018, c’est-à-dire quinze fois plus qu’en 2016, selon l’Organisation mondiale de la Santé. Au cours du premier trimestre 2019, 134 cas de rougeole ont été recensés en Fédération Wallonie-Bruxelles. La vaccination est le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. Un nouveau site est désormais à votre disposition afin de répondre à toutes vos interrogations
010.pdfAdobe Acrobat PDFActivité physique : Prévention et traitement des maladies chroniques (2019)
Paris (France) : Institut national de la santé et de la recherche médicale-Inserm, 2019, 805 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Les bénéfices de la pratique d'une activité physique, adaptée si nécessaire, l'emportent sans conteste sur les risques encourus, quels que soient l'âge et l'état de santé des personnes. Face à l'augmentation de la prévalence des maladies chroniques et à leurs conséquences de plus en plus lourdes pour les patients et le système de santé, ces effets bénéfiques ont conduit à l'inscription de la " prescription " de l'activité physique adaptée dans le Code de la santé publique. L'activité physique adaptée est dorénavant considérée comme une intervention destinée à prévenir ou soigner des maladies chroniques, menée seule ou en complément Autres traitements. Son inclusion à toutes les étapes du parcours de soin et l'accompagnement des patients vers une pratique autonome et pérenne représentent un enjeu majeur. Cette expertise collective, sollicitée par le ministère des Sports, précise les effets bénéfiques de l'activité physique et cherche à déterminer les caractéristiques des programmes d'activité physique les plus efficients selon les pathologies chroniques considérées. Elle vise également à identifier les déterminants et les conditions de l'adoption par les patients d'un comportement actif, pérenne et inséré dans les habitudes de vie. Le groupe d'experts multidisciplinaire propose des recommandations afin de mieux définir les modalités d'intervention et ainsi contribuer à la généralisation de la pratique chez les personnes atteintes de maladies chronique.
France : (Im)patients, Chroniques & Associés (ICA), 2019, 69 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Ce guide est confectionné par et à l’usage des personnes malades chroniques et a été réalisé par ICA et ses 14 associations membres : AIDES, Amadys, Amalyste, Aptes, Association française des hémophiles, Association françaises des sclérosés en plaques, Association François Aupetit, DingDingDong, EndoFrance, ENDOmind, France Rein, Fibromyalgie France, Keratos Renaloo. Fondé sur des témoignages de personnes concernées par la maladie chronique, cet ouvrage, élaboré en co-construction, repose sur le travail, le savoir-faire et le savoir-être des associations membres de notre collectif pluri-pathologiques. Élaboré pour la première fois en 2016 pour aider les personnes vivant avec une ou plusieurs maladies chroniques et leurs proches à se repérer dans le système de santé et mieux vivre au quotidien, cette réédition s’agrémente d’un chapitre dédié à la prévention. Elle actualise les dispositifs de prise en charge sociale, offre des pistes pour bénéficier d’un soutien associatif, d’un accompagnement en ligne, d’une meilleure connaissance de ses droits. C’est une réelle boîte à outils, dans laquelle les personnes pourront piocher, et qui contient des informations d’ordre administratif, ou pratico-pratiques.
Guide-parcours-de-sante-des-personnes-malades-chroniques-edition-2019.pdfAdobe Acrobat PDFEducation thérapeutique du patient et maladies chroniques (2019)
de Marjorie Cambon
Toulouse : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS)-Occitanie, 2019, 21 p.
En ligne : www.ireps-occitanie.fr[...]
Sélection bibliographique Education Thérapeutique du patient
Biblio_ETP_Janvier2019.pdfAdobe Acrobat PDFÉducation thérapeutique du patient diabétique non francophone sur le lieu de résidence
de Stéphane Tessier, Anaëlle Lindivat
2019, 20401
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
De plus en plus d’anciens travailleurs migrants passent leur retraite en France malgré, pour certains, une faible francophonie. Si leur accès aux soins est relativement aisé, cette mauvaise connaissance du français les exclut des accompagnements éducatifs. Comme toute la population, ces retraités souffrent de pathologies chroniques avec en particulier une grande prévalence du diabète. L’objectif du projet est donc d’amener cet accompagnement éducatif au plus près des patients sur leur lieu de vie, en ayant recours à des traducteurs locaux. L’arrivée d’une médiatrice sociale au sein d’un très gros foyer (550 places) à Vitry-sur-Seine a permis de mobiliser les patients et les traducteurs autour d’une série de 5 séances thématisées et traduites en Bambara et en Soninké. Ces sessions ont été préparées en amont par une formation spécifique des traducteurs et l’envoi de leur contenu par écrit. Le succès de l’action formulé tant par les patients que par les traducteurs et la médiatrice sociale pousse à la renouveler autour des questions cardiovasculaires. Les enjeux éthiques et méthodologiques d’un tel dispositif sont discutés, en particulier dans la lutte contre les inégalités sociales de santé.Will use of patient portals help to educate and communicate with patients with diabetes?
de Sara L. Jackson
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2018, pp. 956-959
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objective
Chronic disease management can require daily attention, and increased levels of patient activation and engagement. We examined whether patients with diabetes perceive a greater benefit to having electronic access to their doctors’ clinic notes compared to patients without diabetes. We hypothesized that easy electronic access to these notes may help patients with self-care by improving education and communication.
Methods
Survey of patients with and without diabetes in Massachusetts and Pennsylvania about perceptions of potential benefits and risks of reading their visit notes via an electronic patient information portal. Administrative data were used to identify patients with diabetes; we compared their perceptions to those of patients without diabetes.
Results
The majority of patients (both with and without diabetes) perceived a positive impact of using the portal. Patients with diabetes were significantly more likely to believe that having access to and reading their notes would help them take their medication better and take better care of themselves.
Conclusions
Patients with chronic diseases such as diabetes might receive an even greater benefit from access to their doctors’ notes than the general patient population.
Practice implications
Doctors should encourage their patients with diabetes (or other chronic diseases) to use patient portals.Effectiveness of workplace diabetes prevention programs: A systematic review of the evidence
de Sharon A. Brown, Alexandra A. García
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2018, pp. 1036-1050
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Purpose
The primary purpose is to review diabetes workplace interventions and the degree to which they improve diabetes-related outcomes in employees diagnosed with or at risk for T2DM.
Methods
Three electronic databases and ancestry searches were used to identify peer reviewed articles published in English from 2000 to June 2017.
Results
The number of participants represented by the 22 selected studies, excluding one large outlier, was 4243. On average, the samples were 57% female and ethnically diverse. Interventions—healthy eating behaviors, physical activity, and/or monitoring and self-managing diabetes and cardiovascular risk factors—were delivered in group sessions of fewer than 20 employees. Programs involved 1-h weekly sessions held during lunch hour or at other times during the workday for 12 to 24 weeks. Study outcomes, commonly measured at 6 and/or 12 months, were consistently positive.
Conclusion
The literature search uncovered beginning evidence that workplace interventions hold promise for preventing diabetes and/or its complications. More rigorous, creatively designed, workplace studies, are needed for employees at high-risk for developing diabetes.
Practice implications
Implications include the need for employer education about the benefits of employer support for such programs and attention to motivational strategies so employees will take full advantage of programs that are offered.Démarches sociales et cancer (2018)
Paris : Institut national du cancer, 2018, 79 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
La survenue d’un cancer rend nécessaire de nombreuses démarches auprès de différentes administrations. En exposant l'ensemble des dispositifs existants, ce guide peut vous aider, vous et vos proches, à vous orienter dans ce parcours et à connaître vos droits sociaux. Publié en 2004, mis à jour en 2009, 2012 et 2018, il propose des contenus qui évoluent régulièrement
Demarches_sociales_et_cancer_mel_20180322.pdfAdobe Acrobat PDFStade au diagnostic des cancers du sein, du côlon et du rectum (2018)
de Anne-Marie Bouvier, Brigitte Trétarre
France : Santé Publique France (SPF), 2018, 40 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Malgré leur fréquence, les données d’incidence des cancers mammaires et colorectaux par stades sont rares dans la littérature épidémiologique. Le réseau français des registres de cancer (Francim) a mis en place un enregistrement permanent de l’extension des tumeurs fondé sur l’étude d’échantillons aléatoires des cas incidents auquel participent 17 registres. Pour chaque registre, les échantillons sont constitués de 100 cas pour les cancers du sein et pour les cancers du côlon et de 70 cas pour les cancers du rectum (18 000 cas environ sur 4 ans). L’inclusion dans l’échantillon est déterminée par le jour et le mois de naissance du patient afin de repérer et d’enquêter rapidement les cas à inclure. Les informations nécessaires à la définition du stade sont collectées en utilisant une procédure standardisée. Le stade est codé en utilisant un algorithme commun respectant les règles de l’ENCR. En cas de traitement néoadjuvant, il existe une modification du stade de la tumeur et la présentation des résultats prend en compte cette séquence thérapeutique. Les résultats portent sur 6 184 cancers du sein et 11 808 cancers du côlon et rectum. La proportion de données manquantes pour le stade est inférieure à 5 %. Entre 2009 et 2012, 60 % des cancers du sein diagnostiqués chez les femmes en France étaient localisés (local limités ou local étendus) et 12 % se présentaient sous une forme avancée. Les formes localisées (local limitées ou local étendues) étaient plus fréquentes chez les femmes jeunes. Les formes localisées (local limitées ou local étendues) représentaient 44 % des cancers du côlon (48 % avant 75 ans et 41 % après). Pour le cancer du rectum ces formes localisées représentaient 39 % des cas chez les patients ayant reçu une chirurgie première et 56 % chez ceux qui avaient reçu un traitement néoadjuvant. Pour le cancer du sein comme pour le cancer rectocolique, on ne notait pas d’évolution dans la répartition des stades au cours des 4 années d’observation. Ces résultats montrent qu’il est possible de mettre en place une procédure standardisée pour collecter les stades en routine sur des données de population. Le choix de faire cette collecte sur des échantillons aléatoires se révèle pertinent. Il semble important de prendre en compte l’existence d’un traitement néoadjuvant car il est fréquemment administré, notamment pour les cancers du rectum et moins souvent pour les cancers du sein. Ces données permettront de calculer des chiffres de survie fiables par stade au diagnostic
rapport-stade-diagnostic-cancers-sein-colon-rectum.pdfAdobe Acrobat PDFCircé : cancer, inégalités régionales, cantonales et environnement (2018)
de Maylis Telle-Lamberton, Valérie Féron
France : Observatoire régional de santé (ORS) Île de France, 2018, 84 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Conduit dans cinq régions françaises, le projet CIRCÉ vise à caractériser les inégalités territoriales environnementales, sociales et sanitaires. L’ORS Île-de-France publie les résultats obtenus pour la région. Pour la période 2002-2011, l’étude présente la mortalité par cancer, sur 17 localisations, dans les cantons de la région. Elle analyse les associations entre la mortalité et des indicateurs sociaux et environnementaux (défaveur sociale, expositions aux particules PM10 et expositions au cadmium, au plomb, au nickel et au chrome). Parmi les résultats marquants : Aucune corrélation statistique n’est observée entre les expositions chimiques et les taux de mortalité ; Une corrélation entre le niveau socio-économique (estimé par un indice spatial de défaveur sociale) et le risque de décès par cancer du poumon chez les hommes est observée ; L’association entre la défaveur sociale et le cancer du poumon chez l’homme est forte au sein de deux zones : une zone nord-ouest / sud-est centrée sur le sud de Paris et deux cantons au sud de la région ; au sein de ces zones, huit points « chauds » ont été identifiés ainsi que 29 points « froids ».
circe_rapport_complet.pdfAdobe Acrobat PDF
de Patrick Levallois, Elhadji Anassour-Laouan Sidi
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2018, 27 p.
Le diabète de type 2 est une maladie fréquente dont les conséquences sont importantes, tant sur le plan individuel que populationnel. Un lien avec l’exposition à l’arsenic a déjà été observé dans d’autres études, mais les résultats disponibles sont encore limités; il est ainsi trop tôt pour affirmer qu’il s’agit bien d’un lien causal. L’analyse préalable des données du cycle 1 de l’Enquête canadienne sur les mesures de santé (ECMS), tenue en 2007-2009, a démontré une association entre l’exposition à l’arsenic et la prévalence du diabète de type 2 et du prédiabète. Cette évaluation utilisait la concentration de l’arsenic total urinaire comme mesure d’exposition à l’arsenic. Une nouvelle évaluation de cette possible association a été réalisée auprès d’un souséchantillon de participants du cycle 2 de l’ECMS, tenue en 2009-2011. Les concentrations urinaires d’arsenic inorganique et ses métabolites ont été utilisées comme indicateur d’exposition à l’arsenic puisqu’elles représentent un meilleur indicateur de la toxicité de l’arsenic. De plus, l’association observée dans le cycle 1 avec l’arsenic total a été réévaluée pour les participants du cycle 2 et l’ensemble des participants des deux premiers cycles. L’association entre l’exposition à l’arsenic et le diabète de type 2 n’a pas été confirmée, autant en utilisant comme indicateur l’arsenic total que l’arsenic inorganique et ses métabolites. Toutefois, la petite taille de l’échantillon ayant eu des analyses d’arsenic inorganique limite la puissance statistique de l’étude de l’effet de cet indicateur. La différence de résultats entre les cycles 1 et 2 concernant l’association entre l’exposition à l’arsenic total et la prévalence du diabète reste inexpliquée.
de Géraldine Magnier, Vincent Lenhardt
Paris : Enrick B., 2018, 142 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Chaque année, des centaines de milliers de personnes en France sont atteintes d'une maladie grave (cancer, AVC, crise cardiaque, ...) qui vient interrompre brutalement leur trajectoire professionnelle. - Quels sont les enjeux et les problématiques qui surgissent lors du retour au travail et du maintien en emploi après la maladie ? - Comment anticiper, préparer et pérenniser sa reprise d'activité ? - Quels sont les sésames pour reprendre sa trajectoire professionnelle ou une nouvelle trajectoire, de façon durable ? Ce livre s'adresse aux malades en rémission, qui se questionnent sur la reprise du travail après la maladie. Ce livre, à travers les mots des malades eux-mêmes, apporte une analyse des problématiques et des enjeux, sans angélisme ni apitoiement ; il propose des idées pragmatiques, des conseils simples et utiles, ainsi que des aides au cheminement pour reprendre sereinement une activité professionnelle.Baromètre Confiance & Bien-être 2017 (2017)
Bruxelles : Mutualité Socialiste-Solidaris, 2017
En ligne : www.institut-solidaris.be[...]
Pour la deuxième année consécutive, Solidaris a pris le pouls de la société belge francophone afin d’en savoir un peu plus sur son état de confiance et de bien-être. Cette 2e édition du Baromètre Confiance et Bien-être s’accompagne d’une nouveauté. En effet, cette fois-ci Solidaris a travaillé en collaboration avec la mutuelle française MGEN (Education Nationale).Les deux mutuelles ont donc sondé leurs sociétés respectives afin d’en savoir un peu plus sur la confiance et le sentiment de bien-être de leurs citoyens. Pour Solidaris et la MGEN, acteurs de protection sociale, ce baromètre a pour objectif de mieux comprendre la manière dont la population vit et ressent l’évolution de la société et du vivre-ensemble. Sur le terrain, 913 Belges francophones et 992 Français ont été interrogés, soit par téléphone, soit par internet. L’étude a été réalisée en septembre 2016 dans un contexte particulièrement marqué, l’année écoulée ayant traversé un enchaînement d’évènements bouleversants (attentats, Brexit, élection de Donald Trump, …).Ce deuxième baromètre souhaite dresser un état des lieux dans chacun des deux pays tout en permettant également de comparer la situation de la Belgique francophone avec celle de la France, au cours de cette année 2016.Même si des différences sont palpables entre les Français et les Belges, les difficultés que nous rencontrons sont profondément mondialisées et dépassent très largement les frontières. Ce Baromètre se découpe en 3 volets, à savoir : L’enquête en Belgique, l’enquête en France et le comparatif Belgique/France
BarometreFrance.pdfAdobe Acrobat PDF
Solidaris-BaroBELV1.pdfAdobe Acrobat PDF
Solidaris-BarometreFranceBelgique1.pdfAdobe Acrobat PDFDépistage organisé du cancer du sein (2017)
de Institut National du cancer
Paris : Institut national du cancer, 2017, 20 p.
En ligne : www.e-cancer.fr[...]
Dans le cadre de la modernisation du programme de dépistage organisé et de la proposition d’un suivi personnalisé pour toutes les femmes, l’Institut national du cancer publie un nouveau livret d’information qui répond aux principales interrogations liées à ce mode de dépistage.Ce livret revient sur plusieurs points essentiels concernant les cancers du sein et leurs facteurs de risque : L’âge : près de 80% des cancers du sein se développent après 50 ans. Le mode de vie : consommation d’alcool et de tabac, surpoids et manque d’activité physique. Les antécédents médicaux personnels ou familiaux : les femmes qui ont déjà contracté un cancer du sein, des ovaires ou de l’endomètre ou qui ont développé certaines affections du sein ont plus de risque de développer ce cancer. De la même manière si un parent a développé un cancer.
L’ensemble des éléments d’information et des questions liés au programme de dépistage sont exposés dans le document : la temporalité ; la fiabilité du dispositif national ; les risques de ce dépistage, les risques de surdiagnostics ; les cancers radio-induits et les risques à ne pas réaliser le dépistage.
INCa-2017-Depistage_des_cancers_du_sein.pdfAdobe Acrobat PDFAvoir un cancer après 75 ans: le refus de la fatalité (2017)
France : Ligue Nationale Contre le Cancer, 2017, 142 p.
En ligne : www.ligue-cancer.net[...]
Le 6ème rapport de l’Observatoire sociétal des cancers, publié par Ligue contre le cancer, met en lumière la vie des seniors de 75 ans et plus confrontés à un cancer. Aujourd’hui, plus d’un nouveau cas de cancer sur trois touche les personnes de 75 ans et plus. Un million de Français âgés de 75 ans et plus ont ou ont eu un cancer au cours de leur vie, et près de 700 000 d’entre eux sont actuellement en traitement ou suivis pour cette affection. Cette étude met en lumière des aspects positifs : 81% des personnes âgées de 75 ans et plus profitent de chaque instant de la vie ; 75% estiment avoir pleinement leur place dans la société. Elle révèle également que les Français ont une vision bienveillante et humaniste des personnes âgées atteintes d’un cancer. Le rapport pointe cependant de vraies difficultés comme le manque d’essais thérapeutiques dédiés à cette population, un retard au diagnostic qui hypothèque les chances de guérison et le grand désarroi des personnes malades les plus isolées géographiquement ou socialement.
osc_2016_avoir_un_cancer_apres_75_ans_le_refus_de_la_fatalite_v_07_06_2017.pdfAdobe Acrobat PDFn° 4 - 2013 - Le cancer en Wallonie (Bulletin de Wallonie Santé)
de François Beck, Arnaud Gautier
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2012, 273 p.
Le cancer est devenu, au cours des années 2000, la première cause de décès en France. On estime aujourd’hui que 1 200 000 personnes vivent avec un cancer ou après avoir eu un cancer. Ces données montrent l’importance des enjeux sociaux et de santé publique liés à cette pathologie. Le Baromètre cancer 2010 est la deuxième vague, après le Baromètre cancer 2005, d’une enquête menée en population générale. Lancée dans le cadre d’une collaboration entre l’Institut national du cancer et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, cette étude vise à identifier les évolutions des perceptions, des risques et des comportements entre les deux enquêtes.Un échantillon représentatif de 4 000 personnes de 15 à 85 ans a été interrogé sur ses connaissances, attitudes et comportements concernant les facteurs de risque du cancer, mais également sur ses représentations de la maladie et l’image des malades. Les personnes ont également été questionnées sur la qualité perçue des soins ainsi que sur les pratiques de dépistage mises en oeuvre par les pouvoirs publics.Cet ouvrage permet ainsi de mesurer les évolutions et les progrès réalisés depuis 2005, mais aussi les avancées qui restent à faire, en particulier dans le domaine des inégalités sociales de santé. Leur réduction est un élément pivot du Plan cancer 2009-2013.
barometre_cancer.pdfAdobe Acrobat PDFComment vivre l'après cancer? (2010-07)
de Dominique Doumont, Alain Deccache
Woluwe-Saint-Lambert : Service Universitaire de Promotion de la Santé (RESO), 2010-07, 20 p. (Synthèses de connaissances ; 59)
Actuellement, de nombreux individus qui ont eu à vivre une expérience de cancer peuvent encore compter sur de longues années de vie. Certaines personnes seront définitivement guéries, d’autres devront encore suivre l’un ou l’autre traitement complémentaire… Quoiqu’il en soit, le retour à la ‘vie normale’ reste un challenge pour beaucoup d’entre elles. Ce dossier technique propose d’appréhender et mieux comprendre le vécu de ces patients et de leurs proches, d'identifier les initiatives, les associations, les outils et autres ressources disponibles permettant d'aborder ce retour à la vie ‘normale’.
RESO_R.27.59-DOUMONT-2010-Comment_vivre_lapres_cancer.pdfPortable Network GraphicsDéterminants des coûts du passage à l’insuline en France chez le patient diabétique de type 2
de Hélène Hanaire, Claude Attali, Brigitte Lecointre
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2016, pp. 781 - 789
Introduction : Les coûts liés au diabète de type 2 (DT2) et à ses complications sont en progression constante en France. Ces coûts sont particulièrement élevés chez certains patients traités par insuline. L’étude de leur dynamique avant et après l’initiation de l’insulinothérapie permet d’appréhender les raisons de cette situation.Méthode : Une analyse des données de l’Échantillon généraliste de bénéficiaires de l’Assurance maladie a identifié les patients DT2 ayant bénéficié de l’initiation d’un traitement par insuline en 2011 et 2012. Les consommations de soins ont été évaluées et comparées sur trois années avant et une année après cette initiation.Résultats : L’analyse a porté sur 1 233 patients DT2 du régime général. Le passage à l’insuline s’accompagne d’une augmentation du montant moyen annuel de soins présentés au remboursement, d’environ 3 650 € pour atteindre 11 000 €/an (schéma avec insuline basale seule). Trois postes représentent 86 % de l’augmentation observée (hospitalisations 29 %, soins infirmiers 44 %, dispositifs médicaux 13 %). L’augmentation est surtout importante chez les patients bénéficiant de soins infirmiers réguliers sur une longue durée (> 90 jours) après l’initiation et dans une moindre mesure chez les patients hospitalisés.Conclusion : L’augmentation des coûts ne peut pas être imputée uniquement à la prescription d’insuline. On peut penser que toute initiative visant à favoriser l’acquisition de l’autonomie du patient pourrait réduire les coûts observés après le passage à l’insuline si elle est adaptée à la nature de la demande, au profil médico-social du patient, à son parcours et aux ressources médicales qui l’entourentMaladie chronique et qualité de vie : enjeux, définition et mesure
de Cédric Baumann, Serge Briançon
2010, pp. 19-21
La prise en compte du point de vue du patient est depuis toujours un élément de la pratique médicale mais sa formalisation, sa mesure et sa quantification sont des phénomènes récents qui se sont particulièrement développés avec les instruments de mesure de qualité de vie liée à la santé. La nécessité de nouveaux instruments d'appréciation des résultats des stratégies thérapeutiques, au-delà du point de vue des professionnels de santé, est apparue dans les années 70 aux USA pour répondre à une volonté croissante d'améliorer le système de santé et fournir des soins de qualité adapté à la demande.
