Personne agée
Caluire (France) : Réseau OMERIS, [2021], 16 p.
En ligne : www.capgeris.com[...]
"Dans le cadre de la deuxième Semaine Nationale de la Dénutrition qui se tient du 12 au 20 novembre 2021, le réseau d'EHPAD et de maintien à domicile OMERIS se mobilise pour lutter contre la dénutrition des personnes âgées.
En partenariat avec Nutrisens, le réseau met en place des actions concrètes pour sensibiliser les seniors aux bienfaits d'une alimentation équilibrée afin de prévenir le risque de dénutrition."Isolement social des aînés (2021)
Paris (France) : Ministère chargé de l'autonomie, 2021, 8 p.
"La crise sanitaire et les confinements successifs ont mis en lumière la situation des personnes âgées, parfois en situation d’isolement social c’est-à-dire la situation dans laquelle se trouve une personne qui, du fait de relations durablement insuffisantes dans leur nombre ou leur qualité, est en situation de souffrance et de danger. Dans le cadre de la feuille de route nationale de lutte contre l’isolement des personnes âgées, lancée en début d’année, le Ministère chargé de l’Autonomie a réalisé un kit de repérage, afin de diffuser les bons réflexes, méthodes et numéros de téléphones d’urgence auprès des acteurs de terrain, des professionnels de santé et du grand public et leur permettre d’agir."
de Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Grand Est
Metz : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Grand Est, 2021, 8'10"
En ligne : youtu.be[...]
"La participation des seniors à la vie citoyenne, la mise en place d'une dynamique territoriale autour des personnes de plus de 55 ans ou la mobilisation des acteurs sont autant de leviers pour répondre aux défis du vieillissement de la population. Face à ces enjeux, l'Ireps Grand Est mène un projet en faveur du lien social chez les seniors, en s’appuyant sur une démarche participative, positive et globale, développée étroitement avec les acteurs du territoire.
Joao, Micheline et Vincent témoignent de leur engagement dans cette démarche participative au service du lien social des personnes de plus de 55 ans."Avis relatif à la révision des repères alimentaires pour les personnes âgées (2021)
Paris : Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP), 2021, 27 p.
Le HCSP actualise les repères alimentaires du Programme national nutrition santé pour les personnes âgées. Ces nouveaux repères alimentaires vont servir de support pour l’élaboration des messages et la communication destinée au grand public élaborés par Santé publique France. Cet avis est ciblé pour les personnes âgées de plus de 75 ans, considérant les risques nutritionnels principaux à partir de cet âge que sont la dénutrition et la sarcopénie (déclin de la force et de la masse musculaire). Les repères nutritionnels ont donc pour objectif de prévenir ces risques, en soulignant l’importance de maintenir le plaisir de manger pour guider les choix, améliorer l’appétit et assurer une stabilité pondérale. L’ensemble de l’alimentation doit être suffisante en qualité et en quantité, en respectant des repas réguliers. L’activité physique régulière, la réalisation d’exercices adaptés deux fois par semaine et la limitation de la sédentarité sont aussi des éléments essentiels à la santé. Pour les personnes de moins de 75 ans, ainsi que pour les femmes à partir de la ménopause, les enjeux nutritionnels sont similaires à ceux de la population générale adulte et les repères nutritionnels pour les adultes sont valables.Mobilités résidentielles des seniors et aménagements des territoires (2021)
Paris (France) : HCFEA (Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge), 2021, 55 p.
En ligne : www.strategie.gouv.fr[...]
De nombreux travaux existent sur les mobilités résidentielles des seniors. Si ces derniers sont moins mobiles que la moyenne des Français, certaines périodes de la vie sont néanmoins propices à d’intenses reconfigurations, en particulier après le passage à la retraite, à la suite d’un veuvage ou encore avec l’avancée en âge et l’apparition de nouveaux besoins pour compenser les pertes de fonctionnalité et préserver des formes d’autonomie. On peut alors déménager dans un domicile dans lequel on pourra se « maintenir » par la suite, au fil de l’avancée en âge. L’accès à un logement adapté permet alors de demeurer dans un logement ordinaire plus longtemps.COVID-19: wider impacts on people aged 65 and over (2021)
2021
En ligne : www.gov.uk[...]
This report looks at how the wider impacts of COVID-19 have affected older people (65 years and over), with a focus upon deconditioning and falls. Estimates of these impacts on physical activity levels and rates of falls in older people are provided. The report also summarises recommendations aimed at mitigating these impacts and to improve older adult mental and physical health.
Charleroi (Belgique) : Agence pour une Vie de Qualité, 2021, 13 p.
En ligne : www.aviq.be[...]
Ce numéro est composé de:
4-5 QUOI DE NEUF À L'AVIQ ?
6-7 ÇA SE PASSE DANS NOS SERVICES. La vaccination contre la COVID-19 : une mobilisation sans précédent!
8 L'AVIQ, C'EST QUI? Le Conseil général de l'AVIQ se renouvelle
10 BON À SAVOIR! Vous n'êtes pas satisfait.e d'une décision, de la qualité d'une prestation, d'un service ou d'un contact avec l'administration ?
11-14 DOSSIER ÉTABLISSEMENTS POUR AÎNÉS: les enseignements positifs de la crise sanitaire
15 CLIQUEZ MALIN!
16-17 BONNES PRATIQUES Une plateforme d'e-learning pour les professionnel.le.s en contact avec les personnes à double diagnostic
18-19 TÉMOIGNAGE Emploi & Handicap : l'histoire d'un mécanicien passionné!
20-21 LES PAGES DU PARTENAIRE Dites «STOP» à la cigarette!
22-23 LA SÉLECTION DU CENTRE DE DOCUMENTATION
de Cinthia Maheu, Pascale Bergeron
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2021, 19 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Pour éviter une détérioration de la santé physique, mentale et de la fonction cognitive qui pourrait nuire à l’autonomie et à l’indépendance des personnes de 65 ans et plus, il est important qu’elles adoptent un mode de vie physiquement actif. Pour mitiger l’impact des mesures sanitaires sur la pratique d’activités physiques, plusieurs stratégies complémentaires sont proposées au réseau de santé publique, à ses partenaires et aux municipalités (Canada)
Pour le réseau de santé publique et ses partenaires :
Sensibiliser à l’importance d’être actif à la maison et promouvoir la pratique d’activités physiques régulière pour le bien-être, la qualité de vie, rester indépendant (1–7) et aussi, pour conserver une bonne santé mentale (8) (ex. : campagnes de promotion de l’activité physique auprès de populations ciblées, promotion de la pratique d’activités physiques tout au long de l’année) ; Promouvoir la réduction des comportements sédentaires prolongés et de leur durée totale (ex. : pauses actives, marche, activités ménagères) ; Soutenir la pratique régulière d’exercices simples, sécuritaires et agréables (ex. : exercices à la maison).
Pour les municipalités :
Favoriser les déplacements actifs des personnes aînées par des aménagements sécuritaires et confortables, faisant plus de place aux piétons ; Soutenir l’activité physique des personnes aînées dans les parcs et espaces verts en s’assurant d’un accès universel à des infrastructures attrayantes, et ce, conformément aux consignes sanitaires ; Offrir, en collaboration avec les organismes sportifs et de loisirs, une programmation d’activités adaptées aux personnes aînées et au contexte de pandémie.
Les grands-parents d'aujourd'hui, de nouveaux héros ? (2021)
de Pascale Gruber
Bruxelles (Belgique) : Question Santé, 2021, 21 p.
En ligne : questionsante.org[...]
L’équipe Education permanente de l’asbl Question Santé s’est tournée vers les nouveaux grands-parents pour écouter leurs histoires. Aujourd’hui, 60% des plus de 50 ans auraient le statut de « grands-parents ». Les grands-parents d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier et d’avant hier. Ils ont changé d’image, changé de rôle, changé de modèle, changé de position au sein de la société… Qui sont-ils ? Que leur demande-t-on ? Quels sont leurs espoirs, leurs attentes, leurs tristesses ? Comment conçoivent-ils leur rôle ? La perspective de devenir grands-parents, n’est-ce toujours « que du bonheur » ? Qu’apportent les grands-parents à notre société et aux familles ? La nouvelle brochure d'éducation permanente « Les grands-parents d'aujourd'hui, de nouveaux héros ? » de Question Santé s’interroge au travers de très nombreux témoignages de grands-parents.Éthique du grand âge et de la dépendance (2020)
de Roger-Pol Droit, Dominique Monneron
Paris : Presses universitaires de France- PUF, 2020, 382 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
La pandémie de 2020 a soumis à de rudes épreuves les résidents des EHPAD et des institutions médico-sociales, leurs familles ainsi que tout le personnel soignant et administratif. Cette crise a mis en lumière à la fois les forces du dévouement et les faiblesses des systèmes. Fondation d’utilité publique à but non lucratif, Partage et Vie, qui gère une centaine d’EHPAD et privilégie l’éthique et sa mise en œuvre, conduit une réflexion de fond dont ce volume est un premier jalon. Rassemblant les compétences d’experts, qui dialoguent avec celles et ceux qui travaillent chaque jour dans l’accompagnement, ce recueil examine les problèmes éthiques et pratiques soulevés notamment par le surconfinement des personnes âgées et dépendantes durant la pandémie, les risques de « glissement » suscités par les mesures de protection sanitaire, la restriction ou l’interdiction du toucher lors des visites, les modifications du regard porté sur le grand âge. Dans la mesure du possible, il propose des solutions pratiques. Les textes sont issus des travaux de la Fondation Partage et VieDossier bibliographique : vieillir avec le VIH (2020)
de Charlotte Pezeril, Delphine Metten
Bruxelles : Observatoire du Sida et des Sexualités, 2020, 30 p.
En ligne : www.observatoire-sidasexualites.be[...]
Grâce aux traitements antirétroviraux, l’espérance de vie des personnes vivant avec le VIH s’est nettement allongée et la proportion de patient·es de plus de 50 ans est aujourd’hui de 41% environ. Cette évolution pose des enjeux nouveaux, notamment en termes de qualité de vie et de santé sexuelle des séniors vivant avec le VIH, mais aussi d’accompagnement et de prise en charge globale par les professionnel·les de santé (comorbidités, continuité des soins, etc.) et les structures d’accueil et d’accompagnement des personnes âgées. Le dossier bibliographique rassemble des recherches et des réflexions (articles, études, rapports) pour analyser l’ampleur de ces questions, mieux comprendre ce que représente vieillir avec le VIH et quels sont les besoins en terme d’accompagnement.Le vieillissement des personnes porteuses d’une déficience intellectuelle
de Cindy Lecoq
2020, pp. 40-43
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Aujourd’hui, les personnes déficientes intellectuelles voient leur espérance de vie considérablement augmenter. Quelle(s) possibilité(s) d’accueil et d’accompagnement pouvons-nous offrir à ces personnes qui, l’âge avançant, ne correspondent plus vraiment au public-cible des services pour personnes handicapées mentales sans pour autant correspondre au public-cible des maisons de repos ? Un nouveau service AViQ tente de faire le point sur la problématique.Inégalités de santé & vieillissement
de Anouck Billiet, Annick Vandenhooft
2020, pp. 15-18
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Les inégalités sociales ne disparaissent pas avec l’avancée en âge, que du contraire, elles se renforcent et se marquent à différents niveaux : dans la durée de vie, dans l’apparition de problèmes de santé, dans la façon de faire face à un même problème de santé. Ces disparités sont le reflet de la distribution inégale des déterminants sociaux de la santé tout au long de la vie. Pour permettre à chacun de vieillir dans la dignité, il faut s’atteler à corriger ces inégalités tout au long de la vie et dans les différentes sphères : sociales, financières, culturelles, environnementales.
Comment mieux lutter contre la maltraitance des personnes âgées en Belgique ? (2020)
de Céline Ricour
Bruxelles (Belgique) : Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE), 2020, 97 p.
En ligne : kce.fgov.be[...]
La maltraitance des personnes âgées concernerait une personne sur six de 60 ans ou plus dans le monde. Mais seul un cas sur 24 serait signalé. Dans notre pays, le Centre fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE) a tenté d’y voir plus clair dans les obstacles qui freinent la détection des situations problématiques et dans les possibilités d’améliorer leur prise en charge. Il publie aujourd’hui un rapport détaillé qui propose, entre autres pistes d’amélioration, un ‘plan par étapes’ qui devrait être mis à la disposition de tous les intervenants potentiels auprès de personnes âgées, pour les guider dans les questions à se poser et les attitudes à adopter face à toute suspicion de maltraitance.
de Marion Torres, ET AL.
France : Santé Publique France (SPF), 2020, 139 p.
En ligne : www.santepubliquefrance.fr[...]
Les chutes sont à l'origine d'une morbidité et d'une mortalité importantes, représentant ainsi un problème de santé publique majeur. ChuPADom est une enquête prospective multicentrique composée de deux volets. Le volet " Hospitalisation " avait pour objectifs de décrire les caractéristiques et les circonstances des chutes à domicile chez les personnes âgées de 65 ans et plus hospitalisées et d'identifier des profils de chuteurs. Après une description de l'échantillon, des profils de chuteurs ont été identifiés à partir d'une ACM et d'une classification ascendante hiérarchique. L'échantillon est composé de 1467 patients dont 69% de femmes. L'âge moyen est 84,5 ans. Près de 80% des patients ont chuté durant la journée. Les activités réalisées au moment de la chute les plus fréquemment citées étaient l'hygiène/la toilette (15%) et la marche (14%) ; le lieu de survenue de la chute était pour 20% la chambre et la chute était pour 43% des cas de leur hauteur ou de faible hauteur. Plus de la moitié des patients avaient déjà été victimes d'une chute lors des 12 mois précédent l'enquête. Près de 45% des patients de l'échantillon souffraient d'une fracture à la suite de la chute et 26% présentait une plaie. Environ 16% ont eu un traumatisme crânien, 14% présentaient une rhabdomyolyse et seulement 4% un syndrome post-chute. Cinq profils de chuteurs ont été identifiés : séniors jeunes prenant des risques chutant de grande hauteur ; séniors vivant dans une maison chutant dans les escaliers ; personnes âgées autonomes chutant lors d'une perte d'équilibre ou de leur hauteur ; personnes âgées dépendantes chutant lors d'activité à faible intensité ; et personnes très âgées, limitées dans les activités de la vie quotidienne dont les informations déclarées sont souvent manquantes. Ces résultats pourront contribuer à la mise en place d'action de prévention ciblée et seront enrichis par le volet " Séquelles " qui consistera à décrire les conséquences un an après la chute en fonction des profils.Social enterprises’ impact on older people’s health and wellbeing: exploring Scottish experiences
de Fiona Henderson, ET AL.
2020, pp. 1074–1084
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
The global aging demographic is putting pressure on state-delivered health and social care services. As the austerity agenda in the UK cuts state-funded service provision for older people despite increasing demand, social enterprise has become a politically and economically attractive model for the sustainable delivery of some public services. Yet little is known about the impact of social enterprise on the health and wellbeing of older people. In this paper we address this gap in understanding and consider social enterprise activities as complex public health-promoting interventions. Our study aimed to understand what impact social enterprise activities had on the health and wellbeing of participants aged over 50, and also how that impact was created. To achieve this, we conducted qualitative semi-structured interviews with a sample (n = 43) of staff, volunteers, clients and carers aged over 50 who were involved in activities delivered by three social enterprises. Using a thematic analysis to explore manifest and latent themes, two antecedents of subjective younger age emerged explaining how benefit was created, namely downward social comparison and identity. The social enterprise activities we studied benefited participants' health and wellbeing, impacting positively on participants' sense of purpose, social support, connectedness and inclusion. These health and wellbeing benefits can be considered as outcomes of complex public health interventions for older people, and we relate these outcomes to beneficial conditions within the intermediary social determinants of health. We conclude by discussing the future impact of social enterprise activities and current UK policy on the structural determinants of healthn° 104 - Octobre 2020 - Vulnérabilités & avancée en âge (Bulletin de L'observatoire)
2020
En ligne : www.revueobservatoire.be[...]
L’avancée en âge s’accompagne inévitablement d’incapacités, de fragilités physiques et parfois mentales, de dépendances. Certains sont cependant plus vulnérables que d’autres face au vieillissement en raison de leur parcours de vie ou de facteurs variés et parfois combinés tels que la pauvreté, le handicap, les troubles psychiques, l’isolement, l’incarcération, l’immigration…Perceptions et comportements de personnes âgées de 60 ans et plus par rapport à la COVID-19 (2020)
de Benjamin Malo
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2020, 44 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Ce rapport présente les résultats d’entrevues individuelles téléphoniques réalisées quelques jours après le déconfinement entamé le 4 mai 2020 auprès de personnes âgées de 60 ans et plus (n = 15) au sujet de leurs perceptions et comportements par rapport à la maladie à coronavirus (COVID-19). Des données ont été recueillies entre autres sur la perception du risque de contracter la COVID-19 pour les répondants ou leurs proches, la perception quant au respect des mesures de santé publique recommandées par le gouvernement (par eux-mêmes et leur entourage), la perception des conséquences de mesures de prévention de la COVID-19 sur les activités quotidiennes, la perception du déconfinement, la perception de la gestion de la crise par le gouvernement ainsi que la perception de l’information disponible sur la COVID-19. Parmi les principaux constats tirés des entrevues, notons que :
-Les participants étaient davantage préoccupés par les conséquences économiques et sociales de la crise (comme le fait de ne pas pouvoir côtoyer leurs proches) que par la maladie en soi;
-Bien que la crainte de contracter la COVID-19 était présente chez certains, pour soi et surtout pour ses proches, tous ne la partageaient pas. Plusieurs participants ne se considéraient en effet pas à risque de complications s’ils contractaient l’infection;
-Près de l’intégralité des participants avait peur qu’un de leurs proches contracte la COVID-19;
-La majorité des participants adhérait aux mesures recommandées par la santé publique, notamment le lavage des mains et la distanciation physique, bien que le port du masque demeurait marginal au moment des entrevues, et ce, même s’il était fortement recommandé mais non obligatoire au moment des entrevues;
-Près des deux tiers des participants n’auraient peu ou pas de difficultés à maintenir les pratiques recommandées par la santé publique pendant plusieurs mois, mais pensaient que ce serait plus difficile pour leurs proches;
-La moitié des participants était inquiète face au « déconfinement » amorcé progressivement à partir du 4 mai 2020;
-La majorité estimait que le gouvernement du Québec et la santé publique géraient bien la pandémie de COVID-19;
-Les points de presse quotidiens du gouvernement demeuraient la source principale d’information utilisée et celle à laquelle les participants faisaient le plus confiance.
de A.A. Zulfiqar, ET AL.
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2020, pp. 282-287
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction
La fragilité est un état transitoire et réversible pouvant entraîner une morbi-mortalité importante et une perte d’autonomie. Elle est au cœur des enjeux de santé publique et de la prévention de la dépendance. L’activité physique est souvent décrite comme un facteur protecteur de la dépendance et comme un facteur limitant la fragilité. Notre objectif est d’analyser la relation entre activité physique et fragilité chez la personne âgée.
Méthodes
Une étude observationnelle transversale a été réalisée dans trois cabinets de médecine générale situés dans le département de l’Eure. Les patients âgés de 65 ans et plus ont été inclus au décours d’une consultation avec leur médecin généraliste. Les patients dépendants aux termes de l’échelle ADL ont été exclus. Le niveau d’activité physique a été apprécié par le questionnaire de Ricci et Gagnon, qui définit un profil actif pour un score ≥ 18 points. La fragilité a été recherchée par l’échelle de Fried et la grille modifiée SEGA volet A. Une analyse multivariée a été réalisée pour ajuster les scores de fragilité à l’âge, au sexe et au niveau d’activité physique.
Résultats
Parmi les 70 patients inclus, 36 étaient actifs (51 %) et 34 inactifs (49 %). La prédominance était féminine avec 47 femmes (67 %). L’âge moyen était de 75,3 ans. Douze patients avaient été diagnostiqués comme fragiles (17 %) avec l’échelle de Fried et 24 (34 %) avec la grille SEGA A. L’analyse bivariée mettait en évidence une fragilité plus importante selon les critères de Fried chez les patients inactifs que chez les patients actifs (Fried moyen des patients actifs 0,56 IC95 [0,31 ; 0,80], contre 1,76 [1,21 ; 2,32] chez les inactifs, p
Conclusion
L’activité physique semble avoir une action positive sur la fragilité. Il serait intéressant de proposer un dépistage systématique de la fragilité en médecine générale, pour mettre en place des mesures préventives, dont l’activité physique. Les initiatives encourageant et favorisant l’activité physique des seniors sont à renforcer.Dossier documentaire : EHPAD et confinement - quels enseignements ? (2020)
de Anne Sizaret
Dijon (France) : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Bourgogne Franche-Comté, 2020, 22 p.
En ligne : ireps-bfc.org[...]
Ce dossier a été réalisé à la demande de la CRSA Bourgogne-Franche-Comté et de la Commission médicosociale. Il a pour objet de dresser un état des lieux à partir d'études menées dans les EHPAD suite à la crise sanitaire de la Covid-19, sur les conséquences du confinement et du déconfinement, que ce soit auprès des résidents que des professionnels intervenant dans les établissements.
Le dossier est structuré en 4 grandes parties :
- Des éléments de contexte s'appuyant sur les données épidémiologiques publiées par Santé publique France
- Des doctrines et des instructions mises à disposition sur le site internet du Ministère des solidarités et de la santé
- Des recommandations de sociétés savantes : les rapports de Jérôme Guedj et les avis émis par le Haut conseil de la santé publique
- Et enfin des études et retours d'expériences menées en EHPAD, soit au niveau des personnes hébergées, soit au niveau des professionnels intervenant en EHPAD. Sont mentionnées également dans cette partie les études en cours, dont les résultats ne sont pas encore publiés.Mesures de prévention – La consommation d’alcool chez les personnes aînées au Québec (2020)
de Caroline D. Bergeron, ET AL.
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2020, 14 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Les mesures de prévention pour diminuer les risques associés à la consommation d’alcool ont été peu étudiées chez les personnes de 65 ans et plus. Une approche reconnue efficace pour la population générale consiste à questionner les personnes sur leur consommation d’alcool, à offrir des interventions brèves aux buveurs à risque et à orienter les personnes qui ont des problèmes de consommation vers des services spécialisés. Malgré l’insuffisance d’études chez les personnes âgées, l’importance de l’alcool comme facteur de risque milite en faveur de ce type d’intervention de prévention dans ce groupe d’âge comme dans les autres.Un tour du monde des innovations en faveur des personnes âgées (2020)
de Sandra Bertezene
Paris : Le Manuscrit, 2020, 178 p
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Le vieillissement de la population, phénomène démographique d'envergure en ce début de xxie siècle, touche l'ensemble des pays développés. Cet enjeu majeur à la fois économique, socio-culturel, technologique et réglementaire nous pousse à proposer des combinaisons inédites de pratiques sociales permettant de répondre aux attentes des personnes âgées et de leurs proches. Les initiatives foisonnent en France et à l'étranger où des femmes et des hommes de conviction permettent ce dynamisme. Cet ouvrage livre différents exemples de projets inédits conduits par des chercheurs et des praticiens soucieux de (re) donner aux personnes âgées une place centrale au sein de nos sociétés modernes. Les problématiques ici analysées permettent de mieux appréhender les conséquences de nos représentations en termes de pratiques sociales et de construction de normes au sein des entreprises et des organisations qui œuvrent en faveur des personnes âgées et de leurs proches.Vieillir en étant bien informé.e (2020)
de Isa Van Dorsselaer, Viriginie De Potter
Bruxelles : Fondation Roi Baudouin, 2020, 68 p.
En ligne : www.kbs-frb.be[...]
Avec l’âge, nos attentes et besoins évoluent, dans tous les domaines de notre vie et du quotidien. Et, le temps passant, nous nous posons une série de questions. Notre maison sera-t-elle toujours adaptée si notre mobilité diminue? Aurons-nous envie de continuer à travailler après 65 ans, d’arrondir nos fins de mois, de faire du bénévolat ou de profiter pleinement de nos temps libres ?
Qu’en est-il de notre vie affective ? Comment protéger notre conjoint, notre partenaire ? Et si un divorce advient, une rencontre, un remariage … quelles en sont les conséquences et comment les anticiper ? Avons-nous des droits à l’égard de nos petits-enfants ? Que pouvons-nous leur léguer ? Comment préparer notre succession ? Et puis… comment anticiper les soins de santé que nous voudrons ou ne voudrons plus recevoir à partir d’un certain moment ? Que se passera-t-il si nous ne sommes plus en mesure d’exprimer nos souhaits ? Qui pourra nous assister ?
Ce guide pratique, un partenariat de la Fondation Roi Baudouin et de la Fédération du notariat, vous offre des pistes pour aborder ces questions et bien d’autres. Elaboré en grande partie avant la crise du coronavirus, il nous semble encore plus d’actualité aujourd’hui.
Il n’est évidemment pas possible de tout prévoir et penser que nous pourrons éliminer tous les risques est une illusion. Cependant, anticiper une série de scénarios et mettre en place les réponses les plus adéquates permet certainement d’être mieux préparé-e et plus serein-e.
Nous espérons que la lecture de cette publication vous sera utile et intéressante !
de Carmen de la Cuesta-Benjumea, ET AL.
2020, pp. 1913–1923
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
The prevention of falls is an integral part of the safety culture of health institutions with mandatory fall prevention programs set within health care facilities. Care providers are key in identifying the risks of falls and in implementing strategic actions to prevent them. With the aim to better understand practices of fall prevention, we conducted a synthesis of qualitative evidence on care providers’ practices to prevent older people from falling in health care facilities. This synthesis is part of an integrative review of the role of care providers in fall prevention of adults aged 65 years and above. Primary studies were synthesized with the emerging core category of “a complex decision” and described by four emerging conditions that make that decision complex: (a) permanent threat of a fall, (b) continuous flow of information, (c) lack of control, and (d) ethical dilemmas and moral issues over the course of action. The present synthesis shows that before implementing preventive actions, care providers consider the conditions in which they are immersed, in this way situating their preventive actions in a clinical and a moral context.
de Julii Brainard, ET AL.
2020, pp. 871–880
Objectives
Opportunities for older adults to do physical activity may depend on other commitments. We wanted to see if reported physical activity was higher or lower among older adults depending on work status: full-time, part-time work or retired.
Methods
This is a secondary analysis of The Active Lives Survey 2016/17 in England. The dataset was used to see how active people were depending on employment or retirement status. Types of physical activity (PA) considered were: leisure, gardening, active travel and combined total, adjusted for age, sex, BMI, disability, rurality and deprivation in models using hurdle regression. Analysis was divided into mostly working age (under 65) or mostly retired (age 65 +) to have sensitivity to the likely transition point.
Results
Total PA was significantly greater for retired persons compared to both full- and part-time workers age 55–64, while being retired or working part-time at age 65–74 meant more PA. People did more leisure or gardening with less work, but active travel decreased with fewer work hours, at all ages. Retirement meant more leisure and gardening PA but less active travel.
Conclusions
Demand for opportunities to engage in leisure and gardening PA appears to be high among retired people. Greater promotion of active travel in this cohort may be possible.ZOOM : Le modèle Tubbe, une inspiration pour nos maisons de repos et de soins (2020)
Bruxelles : Fondation Roi Baudouin, 2020, 4 p.
En ligne : www.kbs-frb.be[...]
Quelle vie proposer, dans notre pays, aux personnes âgées fragilisées? La question est depuis longtemps d’actualité, mais le coronavirus l’a propulsée en haut de l’agenda. Les modèles inspirants sont les bienvenus. Et ils ne manquent pas. Dans ce ZOOM, nous vous en présentons un : le modèle d’organisation Tubbe, appliqué notamment dans la maison de repos Tubberödshus, sur l’île suédoise de Tjörn, et depuis 2020 dans environ 80 maisons de repos et de soins belges.Tubbe veut faire des maisons de repos et de soins des lieux attractifs, où il fait bon vivre et travailler. Avec des soins basés sur la relation et la participation active de tous les intéressés. Tubbe ne mise pas sur des recettes toutes faites, mais sur un accompagnement personnalisé, développé progressivement sur le terrain et adapté à chaque organisation.COVID-19 : Pandémie et conséquences pour les personnes âgées de 60 ans et plus (2020)
de Maude Dionne, Denis Hamel
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2020, 6 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
« La pandémie de la COVID-19 a touché particulièrement les personnes âgées de 60 ans et plus. En effet, les 70 ans et plus ont reçu plus d’hospitalisations aux soins intensifs à cause de la COVID-19 au Québec. Plus particulièrement, les 80 ans et plus représentent le groupe d’âge où la majorité des décès liés à la COVID-19 sont survenus au Québec. Puisqu’ils courent un risque plus grand de voir leur état de santé s’aggraver, s’ils contractent le virus, les aînés ont aussi été davantage ciblés par les mesures de prévention. La majorité des personnes âgées de 60 ans et plus adhèrent aux mesures recommandées depuis le mois de mars. Plus de 60 % des aînés sont inquiets par rapport à la COVID-19, bien qu’une tendance à la baisse du niveau d’inquiétude ait été observée lors de la dernière enquête. »
de Allison Eady, Bianca Dreyer
Ottawa : Gouvernement du Canada, 2020, pp. 239-340
En ligne : www.canada.ca[...]
Background. Les changements climatiques mondiaux entraînent des vagues de chaleur qui ont une incidence disproportionnée sur les personnes âgées et divers autres groupes socialement vulnérables. Afin d’atténuer les risques associés aux épisodes de chaleur extrême, il est essentiel d’élaborer et de promouvoir des ressources permettant de faire face à ces épisodes. Une meilleure compréhension du rôle de la perception des risques et des facteurs qui les influencent permettra d’améliorer les réactions du public aux événements menaçants, en particulier chez les personnes âgées.
Méthodologie. Cette étude à méthodologie mixte visait à examiner la perception des risques et les pratiques d’adaptation des personnes âgées en effectuant des entrevues qualitatives (n = 15) et une enquête (n = 244) auprès de personnes âgées de la région de Waterloo (Ontario).
Résultats. Les personnes âgées ont fait preuve d’une connaissance relativement précise des risques, comme l’indique le lien entre les mesures du risque réel et la perception de leur risque personnel. Alors que l’on associe souvent la vulnérabilité à la chaleur à une perception inexacte du risque, dans notre échantillon, cette vulnérabilité semble plus fortement liée à la situation sociale et à l’accès aux ressources. Les participants ont cité les liens sociaux comme des ressources importantes pour la résilience et ont mentionné la stigmatisation entourant la vulnérabilité ainsi que d’autres normes sociales comme des obstacles à la recherche de soutien.
Conclusion. L’une de nos constatations importantes est la relation positive entre la perception des risques par les participants et le risque réel de subir les conséquences négatives d’une chaleur extrême, alors que les problèmes de préparation aux situations d’urgence et de réduction des risques sont souvent présentés comme des questions de sensibilisation aux risques plutôt que de situation sociale et d’inégalité. Outre l’augmentation des ressources publiques pour composer avec la chaleur extrême, la communication sur les ressources, la promotion des liens sociaux et la réduction de la stigmatisation peuvent s’avérer des aspects cruciaux dans l’augmentation de la résilience des personnes âgées face aux vagues de chaleur.Lutter contre l’isolement social et la solitude des personnes aînées en contexte de pandémie (2020)
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2020, 21 p.
En ligne : inspq.qc.ca[...]
Les personnes aînées ont besoin d’interactions sociales et de réseaux de soutien social pour être en santé et ressentir du bien-être et une satisfaction par rapport à la vie. L’isolement et la solitude des personnes aînées sont des phénomènes fréquents qui ont des conséquences néfastes sur leur santé physique et mentale. Plusieurs facteurs de risque d’isolement social sont exacerbés en contexte de pandémie. L’approche systémique en partenariat avec les secteurs publics, privés, communautaires des niveaux provincial, régional et local est à privilégier pour lutter contre l’isolement social et la solitude. Cette approche doit impliquer les citoyens, dont les personnes aînées et leurs proches.
de Marie-Claude Paquette, Laurie Plamondon
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2020, 8 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Les mesures mises en place pour éviter la transmission du coronavirus peuvent avoir un impact préjudiciable sur l’alimentation de la population, notamment chez les personnes aînées.La présente analyse porte sur l’alimentation des personnes aînées qui ne sont pas hébergées dans les établissements publics ou privés dans le contexte de la pandémie actuelle. Peu d’organismes de santé ont émis des directives, avis ou recommandations spécifiques à ce sujet, mais certains soulignent que manger sainement est encore plus important pour les aînés en contexte de pandémie.Selon le guide alimentaire canadien, manger sainement signifie de manger des légumes et des fruits en abondance, des aliments à grains entiers, des aliments protéinés, de limiter les aliments hautement transformés et de boire de l’eau plutôt que des boissons sucrées.La consigne de rester à la maison et les mesures de distanciation physique peuvent rendre l’accessibilité (physique et économique) aux aliments sains plus difficile pour les aînés. Leur alimentation peut aussi être influencée par l’isolement social, le stress et l’anxiété associés à la pandémie.Les auteurs d’un article scientifique recommandent de créer un système de soutien structuré et fiable pour garantir que les aliments de base sont accessibles physiquement et financièrement pour tous les membres de la communauté, incluant les aînés.Les mesures mises en œuvre à l’échelle locale et régionale pour remédier aux enjeux en matière d’alimentation chez les aînés devraient être consolidées tout en impliquant les différents partenaires concernés.Important oral care needs of older French people: A cross-sectional study
de R.W. Rosa, J. Samot
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2020, pp. 83-90
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Position du problème
Les personnes âgées constituent une proportion croissante de la population européenne mais leur profil épidémiologique bucco-dentaire est mal documenté. Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer l’état bucco-dentaire des personnes âgées de 90 ans et plus en France, de comparer leurs besoins en soins bucco-dentaires perçus et observés, et d’identifier les problèmes bucco-dentaires associés à une faible qualité de vie liée à la santé bucco-dentaire (QdVSBD).
Méthodes
Une étude transversale bucco-dentaire a été réalisée lors du 25e suivi d’une cohorte de personnes âgées en Gironde et en Dordogne. Les indices bucco-dentaires ont été recueillis lors d’examens cliniques effectués au domicile des participants. L’accord entre les besoins perçus et observés a été évalué avec le coefficient de Kappa de Cohen. Les problèmes bucco-dentaires associés à une faible QdVSBD ont été identifiés par régression logistique.
Résultats
Les données de 90 personnes ont été analysées (76% de femmes ; âge médian=93 ans ; 20% vivant en institution). La plaque et le tartre étaient présents chez respectivement 93% et 58% des 74 participants dentés. Le nombre moyen de dents cariées, manquantes et obturées était de 26,5 (±5,3) ; 66% des participants avaient au moins une dent cariée non traitée. Parmi les 85 participants avec édentement non compensé par prothèse fixée, deux tiers avaient une prothèse amovible ; 84% de ces prothèses étaient considérées comme inadaptées. Consulter un dentiste présentait des obstacles pour 43% des participants, citant le plus souvent le manque de moyens de transport. Bien que 88% des participants aient eu besoin de soins bucco-dentaires, seuls 26% le percevaient (Kappa=0,06). L’absence d’occlusion postérieure (odds ratio [OR]=7,15 ; intervalle de confiance [IC] à 95%=1,53–33,35 ; p=0,012), la sensation de bouche sèche (OR=11,94 ; IC 95%=3,21–44,39 ; p=0,0002) et une douleur orale (OR=9,06 ; IC 95%=1,91–69,00 ; p=0,033) étaient associées à une faible QdVSBD.
Conclusion
Les personnes de 90 ans et plus ont d’importants besoins bucco-dentaires préventifs et curatifs qui ont un impact sur leur qualité de vie, mais elles sont rarement au courant et manquent de moyens de transport. NCT04065828.Fiche Lisa n°6: La littératie en santé et les personnes âgées (2020)
Bruxelles (Belgique) : Cultures&Santé, 2020, 4 p.
En ligne : www.cultures-sante.be[...]
En vieillissant, les personnes sont plus souvent confrontées à des événements pouvant impacter la santé (maladies, déménagement, isolement…) et pourtant, elles présentent en moyenne un niveau de littératie en santé moins élevé que le reste de la population. Dans cette Fiche Lisa, nous avons voulu nous pencher sur les enjeux spécifiques liés à ce public et proposer des pistes d’actions pour renforcer l’exercice de la littératie en santé des personnes âgées. Vous travaillez avec des personnes âgées, vous menez des projets avec elles ou vous les accompagnez dans leur quotidien et vous êtes amené·es à leur transmettre des informations en lien avec la santé. Vous trouverez dans la Fiche Lisa n°6 un éclairage sur les enjeux spécifiques liés aux compétences en littératie en santé des personnes âgées, et quelques recommandations pour les renforcer. L'objectif de cette Fiche Lisa est de sensibiliser et soutenir les professionnels du social et de la santé aux particularités que rencontrent les personnes âgées. Elle propose également des pistes d'actions qui valorisent l'approche collective et participative.
Fiche_Lisa_6.pdfAdobe Acrobat PDFLes inégalités sociales dans la pratique de l’activité physique au prisme de l’âge et du genre
de Claude Renard, Carine Bourmorck
Bruxelles : Education Santé, 2020, pp. 3-11
En ligne : educationsante.be[...]
« Depuis plusieurs décennies, l’épidémie de surpoids et d’obésité s’amplifie dans les pays industrialisés. Cette épidémie est associée à de nombreuses comorbidités, pour certaines responsables d’une mortalité prématurée. La sédentarité et l’inactivité physique sont identifiées comme étant les principaux facteurs de risque en association avec une alimentation parfois peu équilibrée. Pour enrayer cette pandémie, l’OMS a émis des recommandations précises en matière de pratique de l’activité physique pour chaque tranche d’âge. La littérature scientifique souligne que ces recommandations sont loin d’être rencontrées par la majorité de la population et que de grandes variations existent selon les classes sociales. »
de Grace Warner, Tanya L. Packer
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2019, pp. 2162-2182
En ligne : www.sciencedirect.com[...]
Objective
To identify whether community-based Self-Management Programs (SMPs) actively engaged, or taught, individuals patient-oriented strategies; and whether having these attributes led to significant differences in outcomes.
Methods
This systematic review included randomized controlled trials (RCTs)and cluster RCTs reporting on community-based SMPs with a group component for older adults with chronic conditions. The ways SMPS actively engaged participants and whether they taught patient-oriented strategies were analyzed. All study outcomes were reported.
Results
The 31 included studies demonstrated community-based SMP programs actively engaged participants and provided strategies to improve health behaviour or care of their condition. Few included strategies to help manage the impact of conditions on their everyday lives. Seventy-nine percent of studies reported significant differences; variations in sample sizes and outcomes made it difficult to conclude whether having these attributes led to significant differences.
Conclusion
SMPs are not supporting older adults to use strategies to address the impact of conditions on their everyday lives, addressing the needs of older adults with multiple conditions, nor assessing outcomes that align with the strategies taught.
Practice implications
Health-care providers delivering SMPs to older adults need to tailor programs to the needs of older adults and assess whether participants are using strategies being proposed.
de S. Arlotto, S. Bonin-Guillaume
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2019, pp. 403-412
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Position du problème
L’augmentation de l’espérance de vie et le vieillissement de la population a un impact important sur les soins informels délivrés par les proches aidants. La prévention d’un fardeau excessif pour cette population est devenue une priorité en matière de santé publique. La majorité des études sur les aidants ne ciblent que ceux de personnes âgées dépendantes. L’objectif de cet article est de décrire les caractéristiques des aidants de personnes âgées non dépendantes, leurs difficultés et le niveau de fardeau.
Méthodes
Une étude transversale a été conduite auprès de 876 dyades (personne âgée de plus de 70 ans, autonome, vivant à domicile, ayant fait une demande d’aide auprès de la Carsat Sud-Est et son aidant). Deux questionnaires ont été administrés : un pour la personne âgée (incluant la grille « Frailty Groupe Iso-Ressource Evaluation ») et un pour l’aidant (incluant le mini-Zarit). Une analyse en composantes multiples et une régression logistique ont été réalisées.
Résultats
Les personnes âgées sont des femmes (77,6 %) avec un âge moyen de 82,2±5,8 ans, et sont fragiles (94,7 %). Les aidants sont le plus souvent des femmes (64,5 %) âgées en moyenne de 62,7±13,7 ans. Pour l’analyse à composantes multiples, trois catégories d’aidants ont été définies : les conjoints, les enfants et une catégorie « autres ». Les conjoints réalisent le plus de tâches (4,8±2,6) et ont un fardeau élevé. Les autres sont ceux ayant le moins de fardeau et sont les moins impactés dans leur vie quotidienne. Les enfants sont divisés en deux sous-groupes : un dont les spécificités se rapprochent des aidants « autres » et l’autre groupe des aidants conjoints. Les variables associées à un fardeau modéré ou sévère sont l’impact sur la vie quotidienne, la qualité de la relation avec la personne âgée et le fait d’éprouver de plus en plus de difficultés à remplir son rôle d’aidant.
Conclusion
Cette étude confirme et affine la grande hétérogénéité des profils d’aidants et montre que les aidants des personnes âgées autonomes fragiles sont assez similaires dans leurs caractéristiques et sur le niveau de fardeau ressenti des aidants de personnes âgées dépendantes.
de Mathieu Gagné, Sonia Jean
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2019, 26 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Chez les aînés, les chutes sont fréquentes et représentent la principale cause d’hospitalisations reliées aux traumatismes non intentionnels au Québec. Cette étude détaille l’évolution temporelle des hospitalisations attribuables aux chutes dans la population québécoise âgée de 65 ans et plus au cours de la période allant de 1991 à 2016 selon le sexe, l’âge et le type de lésions traumatiques subies. Les variations de la durée moyenne d’un séjour hospitalier et de la mortalité intrahospitalière sont également examinées. Le nombre annuel d’hospitalisations attribuables aux chutes a presque triplé dans la population québécoise âgée de 65 ans et plus au cours de la période étudiée, passant de 6 893 en 1991 à 19 087 en 2016. Le taux d’hospitalisations attribuables aux chutes a augmenté en moyenne de 0,7 % par année chez les femmes âgées de 65 ans et plus, et de 1,0 % par année chez les hommes de ce groupe d’âge. Cette hausse est essentiellement apparente chez les individus âgés de 85 ans et plus (1,4 % pour les femmes et 1,5 % pour les hommes). Au cours de cette période, le taux annuel d’hospitalisations liées à une fracture de la hanche attribuable à une chute s’est amoindri, tandis qu’il a augmenté pour les autres types de lésions traumatiques, et ce, tant chez les hommes que chez les femmes. Les taux d’hospitalisations associées à des lésions craniocérébrales ont quadruplé de 1991 à 2016, et ce, tant pour les femmes que pour les hommes. L’augmentation annuelle moyenne était de 6,7 % chez les femmes et de 5,6 % chez les hommes. La durée moyenne d’un séjour hospitalier attribuable à une chute a diminué de moitié chez les femmes, passant de 30,8 jours en 1991 à 16,8 jours en 2016, ce qui correspond à une réduction moyenne de 2,0 % par année. Chez les hommes, la durée moyenne d’un séjour hospitalier attribuable à une chute est passée de 24,2 à 17,4 jours, ce qui correspond à une réduction moyenne de 1,3 % par année. La mortalité intrahospitalière attribuable aux chutes a diminué en moyenne de 1,1 % par année pour les femmes et de 1,5 % par année pour les hommes. Au regard du nombre grandissant d’aînés dans la population québécoise et de l’augmentation du taux d’hospitalisations attribuables aux chutes, les mesures visant la réduction du risque de chute et la prévention des lésions traumatiques qui en résultent devraient être renforcées. Une attention particulière devrait être apportée aux aînés très âgés.
de Leen Heylen, Cesar Meuris
Bruxelles : Fondation Roi Baudouin, 2019, 112 p.
En ligne : www.kbs-frb.be[...]
Le modèle Tubbe est un modèle de gestion et d’organisation des maisons de repos et de soins en Suède. La participation et les relations y tiennent une place centrale. Depuis 2017, 6 maisons de repos (et de soins) ont entamé la démarche en Belgique. L’expérience est positive pour les résidents, le personnel, les bénévoles et la direction. Les personnes âgées éprouvent une plus grande satisfaction, se sentent plus impliquées et nouent davantage de liens entre eux et avec les professionnels. Ce sentiment positif est également partagé par une grande partie du personnel. Ce rapport présente les résultats de l’évaluation liés à l’implémentation du modèle Tubbe au sein des différents sites pilotes belges, après un an et demi de mise en place du projet. L’objectif de cette évaluation était non seulement de découvrir si le modèle Tubbe permettait de mettre en place des soins de meilleure qualité, adaptés aux besoins et volontés des personnes âgées vivant en MR/MRS, mais aussi d’identifier comment et pourquoi.
2019_POD_Vers_un_nouveau_modele_de_cogestion_base_sur_le_relationnel_en_maison_de_repos_et_de_soins.pdfAdobe Acrobat PDFPromotion de l’intégration sociale des personnes âgées dans les communes (2019)
de Hilde Schäffler
Berne : Promotion Santé Suisse, 2019, 23 p.
En ligne : promotionsante.ch[...]
« Le présent guide de planification regroupe les principales données sur la mise en œuvre de la thématique « Promotion de l’intégration sociale » dans les communes. Des mesures concrètes sont développées et un réseau axé sur la promotion de l’intégration sociale est constitué, sur la base d’un processus participatif, dans lequel sont impliqués tant les personnes âgées que les acteurs et prestataires principaux dans le secteur de la vieillesse. Le guide de planification décrit, à partir d’exemples, des mesures possibles (p. ex. une formation des multiplicateur-trice-s pour les professionnel-le-s des services à domicile) et aborde d’autres champs thématiques et approches pour renforcer l’intégration sociale des personnes âgées. Le processus a pour objectif non seulement la mise en œuvre de mesures concrètes et la constitution d’un réseau, mais surtout l’ancrage du thème dans la commune de la manière la plus durable possible. Si la commune se doit de piloter ce processus, l’expérience montre que l’intervention de professionnel-le-s externes (fourniture de conseils et soutien) facilite le lancement et la mise en œuvre de la thématique »
de Claudia Kessler, Flavia Bürgi
Berne : Promotion Santé Suisse, 2019, 25 p.
En ligne : promotionsante.ch[...]
« Les hommes vieillissent différemment des femmes. Et leur comportement individuel en matière de santé diffère aussi de celui des femmes à âge égal. Par exemple, les hommes de plus de 65 ans sont sous-représentés dans de nombreux cours axés sur la promotion de la santé des personnes âgées. Il faut cependant se garder de toute généralisation dans ce domaine complexe. Les hommes de plus de 65 ans constituent un groupe extrêmement hétérogène ayant des besoins, des intérêts et des ressources diverses. De nombreux facteurs influencent leur comportement individuel en matière de santé et leurs risques de développer une pathologie, les différences étant particulièrement marquées entre les hommes de la génération du baby-boom et celle précédant la Seconde Guerre mondiale. L’expérience montre qu’en adaptant les offres aux besoins de chaque groupe cible, on peut souvent atteindre un taux supérieur de participation des hommes. De plus, les hommes très âgés et les hommes limités dans leur motricité sont plus ouverts aux offres telles que par exemple des conseils de santé à domicile. Afin de développer des offres de promotion de la santé attrayantes pour les hommes de plus de 65 ans, il est primordial de savoir quels hommes doivent être ciblés. »Les vieux sont-ils toujours fragiles et vulnérables ? : Les nouvelles catégories de l'âge (2019)
de Colette Eynard
Toulouse : Editions Eres, 2019, 317 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
La personne vulnérable a besoin d'être protégée, mais aussi d'être activée dans ses capacités pour aller vers le maintien voire la restauration de sa capacité d'agir. Comment ce mouvement pourrait-il avoir lieu si la société croit que la vieillesse EST vulnérable par nature ? L'identité d'une personne n'est pas plus réductible à son âge qu'à son handicap ou sa place dans la société. De fait, l'avancée en âge, pour ne pas dire la vieillesse, à force d'être rejetée et exclue souffrirait paradoxalement d'être surnommée. En effet, si nous ne parlons plus des vieillards ou des vieux au profit de termes plus neutres réputés moins stigmatisants, ceux-ci contribuent à créer des distinctions elles-mêmes génératrices de nouvelles ségrégations. A force de ne voir que les déficiences, et donc la vulnérabilité, des personnes âgées, ne sommes-nous pas enclins à surjouer la vulnérabilité et la fragilité et ainsi à déclencher des mécanismes de surprotection, entraînant la médicalisation et par voie de conséquence la stigmatisation puis l'exclusion ? La vulnérabilité, tout comme la fragilité, doit être mise en question pour mieux comprendre les postures d'accompagnement et permettre de les ajuster pour la prendre en compte, sans la cristalliser ou la potentialiser.Enquête de santé 2018 (Belgique) : Santé et qualité de vie (2019)
de Rana Charafeddine, Johan Van der Heyden
Bruxelles : Sciensano, 2019, 50 p.
En ligne : his.wiv-isp.be[...]
« En 2018, une sixième enquête de santé a été réalisée en Belgique à la demande de tous les ministres responsables de la santé publique (aux niveaux fédéral, régional et communautaire). Les enquêtes précédentes ont été réalisées en 1997, 2001, 2004, 2008 et 2013. Pour cette sixième édition, l’organisation de l’enquête de santé a de nouveau été confiée à Sciensano, l’institut belge de santé, et le travail de terrain a été réalisé en collaboration avec Statbel, l’office belge de statistique. Une enquête de santé est un instrument qui contribue directement à la politique de santé publique. L’état de santé est examiné sous deux angles importants : la perception subjective de la santé et la présence de maladies chroniques. Pour la première fois, l’enquête de santé recueille également des informations sur la « fragilité » des personnes âgées, un concept qui correspond à un manque de réserve physiologique qui fragilise les personnes âgées et les empêche de faire face à des problèmes éventuels comme une chute accidentelle ou un séjour à l’hôpital. Afin de jauger l’impact de l’état de santé sur la vie quotidienne, l’enquête a examiné : 1) les incapacités de longue durée chez les personnes âgées, 2) la qualité de vie liée à la santé, 3) la douleur physique et 4) l’absentéisme au travail pour cause de maladie »
de Anja Frei, Kaba Dalla Lana
2019, pp. 669–678
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objectives
The aims of this study were to implement a novel, community-based physical activity (PA) intervention in a Swiss town with active participation of elderly participants and to evaluate its effectiveness, feasibility, acceptability and sustainability.
Methods
The CAPACITY intervention combined important determinants of PA, used smartphone apps to provide feedback/facilitate interaction, and followed a citizen science approach to enable participants to organize walking groups. We targeted persons > 60 years from Wetzikon. Assessments took place at baseline and after 6 months, during this intervention period, and 11 months after step-wise withdrawal of the study team.
Results
Twenty-nine persons were included in the study; 25 conducted 6-month follow-up. They had a significant increase in moderate-to-vigorous PA (p = 0.046) but not in daily steps (p = 0.331). After the intervention period, key participants took over organization, independently organized monthly get-togethers, added new walking routes and continuously recruit new participants. Eleven months after withdrawal of the study team, 61 people regularly walk in groups together.
Conclusions
The novel CAPACITY intervention was successfully implemented, transferred to participants and is now self-sustainable for almost 1 year in the community.
de Anne Sizaret
Dijon (France) : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Bourgogne Franche-Comté, 2019, 51 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Cette bibliographie présente une sélection de références importantes dans la thématique du module MENTAL "Santé mentale et vieillissement : mythes et réalités, autres regards sur l'âge avancé". Ont été retenus, dans un premier temps, des documents récents, voire très récents, accessibles en ligne et/ou consultables au Centre de documentation de l'Instance régionale en éducation et promotion de la santé Bourgogne Franche-Comté.
La bibliographie est structurée en 5 grandes rubriques :
• la première propose des définitions (p. 5) sourcées de concepts importants entrant dans la problématique de la santé mentale et du vieillissement, sous l'angle de la promotion de la santé (Santé, santé publique, promotion de la santé, santé mentale, addiction, déterminants de la santé, empowerment, inégalités sociales de santé, âgisme). Les définitions peuvent être complétées par des ressources graphiques et des références bibliographiques complémentaires.
• la deuxième rubrique est centrée sur la problématique du vieillissement et de la santé (p. 28). Elle propose des documents généraux, mentionne les grandes lignes des politiques et des plans de santé s'y référant, et s'attarde sur la dynamique Vieillissement et santé mentale.
• la troisième partie est consacrée au suicide et à la prévention du suicide chez le sujet âgé (p. 37) avec des données épidémiologiques, des résultats d'enquête, et des recommandations
• la quatrième partie mentionne quelques références sur les addictions et l'avancée en âge (p. 41). Ce sont surtout des données statistiques relatives à la consommation de susbstances psychoactives ; la littérature francophone semblant assez pauvre sur cette thématique.
• Enfin, la cinquième partie de la bibliographie met en exergue quelques référentiels de bonnes pratiques et outils pédagogiques (p. 44) pour aider les professionnels à légitimer un projet, ou à mettre en place des actions.
Les notices sont présentées par ordre ante-chronologique ; les pages internet citées ont été consultées pour la dernière fois le 14 juin 2019.

2019-uete-bibliomental.pdfAdobe Acrobat PDFFaisabilité de l’évaluation de la fragilité chez les patients de 65 ans et plus en médecine générale
de A. Martin-Kleisch, M. Drame
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2019, pp. 169-174
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction
La fragilité est un concept complexe évaluée par des grilles comme le SEGA ou l’échelle de Fried. Son évaluation a souvent été mise en œuvre en milieu hospitalier. Cependant, la médecine générale doit être en première ligne dans l’évaluation et la prévention du syndrome de fragilité. L’objectif de l’étude était de tester la faisabilité et la concordance de deux outils de fragilité et d’évaluer la concordance entre l’avis subjectif d’un médecin généraliste par rapport aux différents outils.
Méthodes
Nous avons réalisé une étude transversale descriptive et analytique à Reims sur deux mois. Les patients inclus étaient âgés de 65 ans ou plus lors de la consultation de médecine générale ; étaient exclus les patients ayant déjà consulté afin de n’avoir qu’un dossier par patient. Nous avons recueilli les scores de SEGA et de Fried des patients ainsi que l’avis du médecin et de l’interne sur la présence de fragilité et la présence ou non d’aide à domicile.
Résultats
Il existe un accord excellent entre l’avis du médecin et le score de SEGA (Kappa=0,89) et modéré avec l’échelle de Fried (Kappa=0,46) contre respectivement 0,95 et 0,50 lorsde l’évaluation par l’interne. L’adéquation entre l’avis de l’interne et du médecin est excellente (Kappa=0,95). L’adéquation entre la fragilité et les aides montrent que lorsque les patients étaient fragiles les aides étaient absentes dans 69,6 % des cas, mais envisagées dans 82,6 %.
Conclusion
Aucun score ne fait référence dans le cadre de la médecine générale. Or le score de SEGA est un score d’utilisation aisé et reproductible. Il pourrait être un score de référence dans l’évaluation et le suivi des patients âgés.Soins en HAD : aspects cliniques, complexité et modalités d’intervention des soignants
de M. Gentin, Odile Marquestaut
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2019, pp. 269-276
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : Le nombre de patients âgés suivi en hospitalisation à domicile (HAD) est en forte augmentation en France. Notre objectif est de décrire les caractéristiques cliniques, les modalités d’interventions et la complexité des soins de patients âgés en HAD.
Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale sur un échantillon de 50 patients âgés de 75 ans et plus vivant à domicile et suivis à l’HAD de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris en 2016. Le recueil des données a utilisé l’outil d’évaluation multidimensionnel interRAI-CA (Resident Assessment Instrument - Contact Assessment).
Résultats : L’âge moyen était de 84 ans avec 48 % de femmes, 26 % vivait seul et 96 % avait un aidant qui présentait des difficultés dans 1/3 des cas. Les patients étaient poly-pathologiques, avaient des difficultés cognitives dans 68 % des cas et des incapacités fonctionnelles fréquentes. Une large majorité se déclarait douloureux et 52 % présentait une situation clinique instable. Les modalités d’interventions étaient polyvalentes (pansements complexes, soins de support et soins palliatifs) avec des soins techniques et la mobilisation de plus de 3 professionnels dans 80 % des cas. Enfin, les soins avaient un haut niveau de complexité pour 74 % des patients.
Conclusion : Les patients âgés suivis en HAD présentaient une complexité médico-psycho-sociale avec des soins polyvalents et techniques nécessitant une coordination des intervenants et le soutien des aidants. Le développement de l’HAD permet le transfert d’une partie des soins gériatriques de l’hospitalisation conventionnelle vers le domicile et permet de structurer l’expertise gérontologique auprès de l’offre de service de proximité.
de Marie-Françoise Dispa
Bruxelles : Fondation Roi Baudouin, 2019, 68 p.
En ligne : www.kbs-frb.be[...]
Tubbe est un modèle d’organisation et de gestion appliqué par différentes maisons de repos et de soins dans une commune rurale de l’ouest de la Suède.Qu’est-ce qui est proposé ? Un endroit attractif, agréable et fonctionnel où les personnes âgées peuvent vivre pleinement leur vie, bien plus qu’un simple lieu de travail, c’est un lieu plaisant et motivant pour le personnel et un environnement qui encourage chacun à redoubler d’énergie et valoriser leurs capacités afin de donner davantage de sens à leur vie.
Le mode d’emploi du modèle Tubbe dans votre maison, c’est à vous de l’inventer, en étroite collaboration avec les autres membres du personnel, la direction et, bien entendu, les résidents et leurs familles. Cependant, il y a des orientations à prendre et des tournants à négocier. Cette brochure est une source d’inspiration basée sur les récits des fondatrices du modèle et les expériences des maisons de repos (et de soins) pionnières.

Des_maisons_où_il_fait_bon_vivre_et_travailler.pdfAdobe Acrobat PDFBruxelles, capitale tout aîné admis ?
de Marinn Trefois, Yamina Seghrouchni
Bruxelles (Belgique) : Question Santé, 2019, pp. 7-13
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Le vieillissement est certes un processus biologique universel, les représentations qui y sont liées, de même que la façon dont il est vécu, sont quant à elles intrinsèquement culturelles et sociales . Elles sont le reflet d’un héritage sociétal et de l’intériorisation de jugements et de valeurs véhiculés par l’environnement socio-culturel. Bruxelles, du fait de sa population hautement multiculturelle, se doit de composer avec différentes manières de vivre et de percevoir la vieillesse. Par là même, elle se doit d’envisager des pistes d’intégration et de prise en charge des personnes âgées en accord avec cette diversité de représentations.
de Noémie Ferré, Antoine Noël Racine
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2019, pp. 53-60
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : La pratique régulière d’une activité physique (AP) est aujourd’hui reconnue comme un des éléments clés du bien vieillir. Cependant, en France, le niveau d’AP diminue avec l’âge. L’objectif de cette étude était d’étudier la mise en œuvre et l’impact d’un programme d’activité physique destinés aux plus de 60 ans insuffisamment actifs, coconstruit avec les acteurs locaux sur plusieurs communes.
Méthodologie : Le programme « Prévention active senior » (PAS), coordonné par un centre de ressources, consistait en la conception et la mise en œuvre d’un programme d’AP structuré, pour des personnes de plus de 60 ans. Pour chaque commune, le programme était conduit par un éducateur sportif « implanté » localement en partenariat avec un agent de la collectivité concernée. Il était composé de trois séances d’AP hebdomadaires (deux encadrées et une en autonomie) pendant trois mois. Les données ont été recueillies grâce aux outils développés pour l’évaluation.
Résultats : Le programme a été conduit dans 27 communes. Il a réuni 586 participants inscrits et 439 ont réalisé l’évaluation finale. Celui-ci a permis une amélioration significative des trois principales qualités physiques (endurance, force musculaire et équilibre) chez les pratiquants. À l’issue du programme, plus de la moitié des communes ont mis en place ou soutenu une offre d’AP pérenne.
Discussion : Cette étude a permis de souligner la nécessité d’adapter ce type d’intervention au contexte territorial. Elle confirme l’intérêt de combiner une approche individuelle et populationnelle ainsi qu’un travail intersectoriel pour créer des conditions favorables à la pratique de l’activité physiqueLes seniors, dans l'ombre de la communauté
de Mélanie Gerrebos
Bruxelles : Fédération des Maisons Médicales et des Collectifs de santé francophones-Fmmcsf, 2019, pp. 41-42
En ligne : www.maisonmedicale.org[...]
La communauté LGBT est composée de personnes de tous âges et de tous les horizons, qu’ils soient sociaux, culturels, ethniques, etc. Il n’y a pas une seule manière de vivre sa sexualité. Malgré cette composition hétéroclite, il y a un groupe qui vit dans l’ombre : les seniors LGBT.
Charleroi (Belgique) : Agence pour une Vie de Qualité, 2019, 13 p.
En ligne : www.aviq.be[...]
009.pdfAdobe Acrobat PDFDéterminants de la qualité de vie des sujets âgés présentant une déficience auditive
de Sébastien Lazzarotto, Karine Baumstarck
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2019, pp. 811-820
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objectif : L’objectif de cet article est d’étudier le poids des déterminants psychocomportementaux sur la qualité de vie de sujets âgés présentant une déficience auditive globale venant consulter dans le cadre d’un examen de santé.
Méthodologie : Il s’agit d’une étude transversale conduite à l’institut régional d’information et de prévention de la sénescence à Marseille, centre de prévention des risques liés à l’avancée en âge. Les sujets inclus consultaient dans le cadre d’un bilan de santé, présentaient une déficience auditive bilatérale légère à modérément sévère. Les données collectées comprenaient : i) des données sociodémographiques : sexe, âge, statut marital, enfants, niveau d’éducation, activité professionnelle ; ii) des éléments de santé : maladie chronique, déficit visuel, bourdonnements ou vertiges, aide auditive ; iii) des éléments psychocomportementaux : qualité de vie (Hearing Handicap Inventory for the Elderly et World Health Organization Quality of Life) ; état émotionnel (anxiété et humeur) ; intelligence émotionnelle (Trait Emotional Intelligence Questionnaire Short Form) ; stratégies d’adaptation (Brief Coping Orientation to Problems Experienced Scale).
Résultats : Comparativement aux normes françaises, le score social de qualité de vie de l’échantillon est significativement dégradé alors que les scores physique et psychologique ne sont pas différents. Concernant les déterminants de la qualité de vie, le rôle des déterminants cliniques est peu important au regard des déterminants dits psychocomportementaux et même au regard des déterminants sociodémographiques.
Conclusion : Si l’état émotionnel des individus, les stratégies de gestion des émotions et de capacités d’adaptation qu’ils utilisent influencent leur qualité de vie, des actions ciblées centrées sur des approches psychocomportementales pourraient être mises en œuvre par les équipes soignantes en charge de ces personnes et pourraient être insérées dans les politiques de santé centrées sur ces populations.Évaluation d’un jeu éducatif en ligne pour améliorer la qualité de vie des aînés
de Lise Renaud, Louise Sauvé
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2019, pp. 799-810
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Cet article décrit et évalue le jeu éducatif en ligne Pour bien vivre, vivons sainement ! qui vise l’augmentation des connaissances sur l’état physique (nutrition, activités physiques, sommeil et fatigue), la réduction des situations à risque, l’identification de l’importance des interactions sociales avec les amis et les membres de la famille et l’accroissement du bien-être émotionnel du joueur. Dans cette étude exploratoire, l’impact du jeu sur la qualité de vie est mesuré auprès de 56 joueurs âgés de 50 et 90 ans ayant rempli des questionnaires validés pré/post. Les résultats témoignent d’une amélioration marquée de la perception sur l’état physique, sur l’environnement social ainsi que sur l’aspect psychologique. Le fait de jouer est bénéfique autant pour les hommes que pour les femmes. Peu importe l’âge, le jeu numérique bonifie leur perception de la qualité de vie. De surcroît, plus on est âgé, plus on considère que le jeu en ligne enrichit les liens sociaux. Enfin, les joueurs plus expérimentés dans l’utilisation des technologies perçoivent davantage de bienfaits à jouer en ligne.
de Emmanuelle Cambois
Paris : Editions Edk, 2019, 4 p.
En ligne : www.iresp.net[...]
Avec l’allongement de l’espérance de vie, la population âgée s’est densifiée. L’augmentation du nombre de personnes âgées constitue un enjeu de santé publique important, alors que les risques pour la santé s’accroissent avec l’âge. L’enjeu est aussi important parce que les situations de santé de cette population ont beaucoup évolué au cours du temps; et avec elles les besoins en matière de soins et de prise en charge. En effet, la population âgée s’est diversifiée sous l’effet des dynamiques démographiques et de l’évolution des parcours de vie au fil des générations (études, carrière, famille… ). Les problèmes de santé des personnes âgées d’aujourd’hui résultent des facteurs de risques auxquels elles ont été exposées durant ces parcours renouvelés. À cet égard, les différences de santé entre femmes et hommes méritent une attention particulière: les femmes vivent plus longtemps que les hommes, mais leurs années de vie supplémentaires sont majoritairement vécues en mauvaise santé. Femmes et hommes se distinguent par les maladies déclarées, et se caractérisent par des parcours de vie notoirement différents et en évolution. On se propose de décrire leurs situations de santé, puis la manière dont elles peuvent être reliées à leurs parcours.
QSP36_IReSP-n°36.Web_-1.pdfAdobe Acrobat PDFVieillir en bonne santé : revue des interventions efficaces
de Béatrice Lamboy, Nadine Cotton
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2019, pp. 4-7
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Une revue internationale de littérature menée par Santé publique France en partenariat avec les caisses de retraite interrégime a permis d’identifier les interventions de prévention et de promotion de la santé validées – c’est-à-dire efficaces – et prometteuses chez les plus de 55 ans. Synthèse.
de Anne Quéniart, Line Chamberland
Montréal : Université du Quebec à Montréal-UQAM, 2018, 80 p.
En ligne : reqef.uqam.ca[...]
« Ce rapport présente les résultats d’un volet d’une recherche portant sur l’expérience quotidienne des personnes âgées de 65 ans et plus qui vivent seules, intitulée « Vieillir et vivre seul-e ». Comprendre la diversité des expériences et repenser les pratiques » (Charpentier, M., Quéniart, A., Roy, S., Chamberland, L., Rose, R. et R. Hurtubise)1 , financée par le Ministère de la famille et le Secrétariat aux aînés du Québec (2016- 2019). Notre volet porte plus spécifiquement sur les femmes. L’habitat en solo est un phénomène contemporain complexe qui croît avec l’avancement en âge. En cela, il constitue un enjeu majeur pour les sociétés vieillissantes comme le Québec et le Canada. Si nous savons que les femmes, de par leur espérance de vie plus élevée que celle des hommes, sont particulièrement concernées par ce phénomène, nous en ignorons encore beaucoup d’aspects. Ainsi, les objectifs de notre recherche étaient de mettre à jour l’expérience quotidienne du vieillissement en solo (occupations, sorties et rencontres, implications, moyens de locomotion, etc.) et les stratégies déployées par ces aînées malgré ou au-delà des obstacles que plusieurs d’entre elles peuvent rencontrer — pauvreté, solitude, maladie/limites, isolement géographique ou exclusion sociale —, pour mener ce mode de vie. Nous avons voulu dans ce volet, dans la continuité des objectifs généraux de la recherche, privilégier une diversité de situations de vie en solo. Nous avons ainsi choisi de rencontrer des femmes vivant à Montréal, mais aussi en région (Outaouais, Estrie), dans un contexte semi-urbain ou rural, et ayant des parcours de vie variés en regard des conditions socio-économiques et des contextes familiaux/conjugaux : femmes ayant eu 1 Cette recherche dirigée par Michèle Charpentier, professeure titulaire à l’école de travail social et titulaire de la Chaire de recherche sur le vieillissement et la diversité citoyenne, est réalisée en partenariat avec Les Petits Frères : La grande famille des personnes âgées seules (Caroline Sauriol, directrice générale) et en collaboration avec Le réseau FADOQ : Fédération de l’âge d’or du Québec. 4 ou non des enfants, femmes mariées devenues veuves, femmes divorcées, femmes ayant toujours été célibataires, femmes lesbiennes ayant vécu en couple et ayant toujours vécu seules. Nous reviendrons sur la pertinence de ces facteurs ou éléments de diversification dans le premier chapitre de ce rapport consacré à notre démarche méthodologique. Le second chapitre, quant à lui, sera entièrement consacré à l’analyse thématique de nos données, c’est-à-dire au découpage organisé en catégories et sous-catégories de ce que nos répondantes nous ont raconté de leur vie et de leurs pratiques quotidiennes. Plus précisément, après avoir abordé la question de « l’urgence de vivre », que toutes les femmes rencontrées ont exprimée, nous explorerons, tour à tour, leurs stratégies pour favoriser le bien-être à court, moyen et long terme, la vie en solo et la fin de vie »
de Hermina Harnagea
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2018, pp. 383-388
Le vieillissement accéléré de la population entraîne une augmentation du nombre de personnes en perte d’autonomie. Même chez les personnes âgées en bonne santé, les déficits d’auto-soins sont liés à la diminution de la mobilité, de l’endurance et à la perte sensorielle. Dans les centres d’hébergement, les résidents dépendent des soignants pour la majorité des activités de la vie quotidienne. En général, l’offre de service dentaire pour les personnes en perte d’autonomie demeure insuffisante. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation dont l’absence de directives gouvernementales et le manque de formation initiale et continue du personnel autant dentaire que non dentaire. Issues d’une revue des publications parues entre 1970-2016, quatre stratégies se démarquent : valoriser, soutenir et formaliser la collaboration interprofessionnelle, bâtir une vision commune autour de la santé buccodentaire, développer des compétences professionnelles et relationnelles complémentaires et partagées, redéfinir les rôles et responsabilités des intervenants en soins primaires. Ces stratégies pourraient être considérées dans le processus de mise en œuvre d’une offre de services buccodentaires adapté aux besoins de ce groupe de populationLa sexualité n’a pas de date de péremption, les IST non plus ! (2018)
de Julia Menichetti, Guendalina Graffigna
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2018, pp. 995-1005
Objective
To describe the contents of interventions reported in RCTs focusing on patient engagement of older adults.
Methods
A systematic literature review based on a search for “patient engagement/activation/empowerment/involvement/participation”. Interventions were classified according to: (i) specific components (micro level), (ii) single/multiple dimensions (educational, behavioral, affective) (meso level), and (iii) the studies’ main educational, behavioral or affective dimension (macro level).
Results
After screening 2749 articles, 35 were included. 20 unique components were identified, mostly behavioral or educational (45.5% each) (e.g., goal setting or written informational materials). Most interventions with a single-focus were classified as educational (31%), one was solely affective (3%). Half of the interventions covered more than one dimension, with four (11%) combining all three dimensions. Studies mainly focusing on the affective dimension included older participants (72 vs. 67 years), had a higher proportion of females (71% vs. 44%), and included other dimensions more frequently (67% vs. 31%) than did studies with a main focus on the educational dimension.
Conclusion
The contents of the interventions that focused on patient engagement of older adults tend to focus more on behavioral and educational dimensions than the affective dimension.
Practice implications
The possibility of adding the affective dimension into behavioral and/or educational interventions should be explored
de Benjamin Larras, Corinne Praznoczy
Clermont-Ferrand : Observatoire Nationale de l'Activité physique et de la Sédentarité (Onaps), 2018, 100 p.
L’Onaps a pour mission de recenser et analyser les données sur l’activité physique et sportive et la sédentarité. Chaque année un tableau de bord sera publié comprenant des données générales sur les thématiques en lien avec l’activité physique et la sédentarité, illustrées par des graphiques, cartes et tableaux et avec une attention particulière portée aux inégalités sociales. L'édition 2018 dresse un état des lieux en France sur les niveaux d’activité physique des personnes avançant en âge au regard des recommandations en vigueur, sur leurs niveaux de sédentarité, leurs déplacements en transports actifs, leur pratique sportive et sur la surcharge pondérale, dont les comportements sédentaires et l’activité physique sont des déterminants importants. Ainsi, environ 1/3 des seniors n’atteignent pas les recommandations en matière d’activité physique, le temps passé assis ou allongé diminuant quant à lui par rapport aux adultes tous âges confondus.
Onaps_TABPA_pdf.pdfAdobe Acrobat PDFAssurance autonomie - Test d'impact pauvreté (2018)
de Gille Feyaerts
Bruxelles : Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles-Capitale, 2018, 72 p.
En ligne : www.ccc-ggc.brussels[...]
Dans le cadre de sa politique en matière de personnes âgées, le Collège réuni de la Commission communautaire commune envisage d’élaborer une assurance autonomie bruxelloise.Via cette assurance autonomie, le Collège réuni souhaite apporter une réponse au risque de dépendance de longue durée lié au vieillissement. L’assurance autonomie doit offrir aux personnes qui ont un besoin d’aide ou de soins les moyens de maintenir leur indépendance physique et psychique, principalement par le financement de services d’aide familiale et d’aide à domicile devant permettre aux personnes bénéficiaires de vivre de manière digne et la plus indépendante possible dans le lieu de vie souhaité. L’Observatoire de la Santé et du Social a été chargé d’appliquer un test d’impact pauvreté sur le projet d’assurance autonomie. Le test d’impact pauvreté permet d’évaluer les effets potentiels d’une assurance autonomie sur la pauvreté et les inégalités sociales et d’examiner de quelle manière celle-ci peut contribuer à lutter contre ces dernières. L’objectif final de ce test d’impact pauvreté est de contribuer à l’élaboration d’une assurance autonomie qui aura un impact positif en matière de lutte contre la pauvreté ou qui, à tout le moins, ne contribuera pas à la création ou à l’accroissement des inégalités sociales.
armoedetoets_zorgverzekering_fr.pdfAdobe Acrobat PDFComment améliorer l’organisation des soins de santé mentale pour les personnes âgées ? (2018)
de Jef Adriaenssens, Maria-Isabel Farfan-Portet
Bruxelles (Belgique) : Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE), 2018, 49 p.
En ligne : kce.fgov.be[...]
Les enfants et les adultes ont leurs réseaux spécifiques de soins de santé mentale, mais qu’en est-il des personnes âgées ? Faut-il organiser leurs soins en un réseau séparé ou peut-on les intégrer dans le système de soins des « adultes » ? À cette question, le Centre fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE) répond que l’âge chronologique ne doit pas servir de critère décisif car les « personnes âgées » constituent un groupe de population très hétérogène, avec des individus en pleine forme et d’autres très fragiles. Il est également d’avis qu’il faut maintenir leurs contacts privilégiés avec leur médecin généraliste, tant pour leurs problèmes somatiques que psychiques. Toutefois, certains problèmes de santé mentale nécessitent des connaissances spécifiques. Le KCE plaide donc pour une extension des différentes offres de soins de santé mentale des « adultes » aux personnes âgées, tout en prévoyant de les renforcer par des spécialistes (à former) en santé mentale de la personne âgée et en mettant l’accent sur les interventions dans les lieux de vie et sur la collaboration entre tous les intervenants d’aide et de soin.
KCE_301B_Organisation_soins_de_sante_personnes_agees_synthese.pdfAdobe Acrobat PDFQuels soins de santé mentale pour les personnes âgées ?
de KCE - Centre fédéral d'expertise des soins de santé
Bruxelles : Education Santé, 2018, pp. 12-14
Les enfants et les adultes ont leurs réseaux spécifiques de soins de santé mentale, mais qu’en est-il des personnes âgées ? Faut-il organiser leurs soins en un réseau séparé ou peut-on les intégrer dans le système de soins des « adultes » ?
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2018
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
sante-action-443.pdfAdobe Acrobat PDFChutes et facteurs associés chez les aînés québécois vivant à domicile (2018)
de Mathieu Gagné, Carole Blanchet
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2018, 25 p.
Au Québec, les chutes constituent la principale cause de blessures chez les aînés1 Elles peuvent avoir de lourdes conséquences sur leur qualité de vie et imposer un fardeau important sur le système de soins de santé. Chez les aînés, les facteurs de risque de chute sont nombreux. Pourtant, à notre connaissance, aucune étude n’a récemment examiné les facteurs de risque associés aux chutes chez les aînés québécois vivant à domicile. Cette étude a pour objectif d’identifier des facteurs de risque et de protection pouvant être associés aux chutes chez les aînés québécois vivant à domicile et de vérifier les liens entre la survenue des chutes, les problèmes de santé chroniques et le cumul de facteurs de vulnérabilité. Elle se base sur les données de l’enquête Vieillissement en santé réalisée par Statistique Canada en 2008-2009. Au Québec, près d’un aîné sur cinq vivant à domicile a rapporté avoir fait une chute au cours des 12 mois précédant l’enquête. Cette proportion augmentait avec l’âge et était plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Parmi les aînés qui ont rapporté avoir chuté, le tiers avait reçu des soins de santé à la suite de cet événement. L’adoption de comportements favorables à la santé constitue une piste de prévention intéressante pour contribuer à réduire les chutes chez les aînés québécois. Nos résultats indiquent que la présence de certains facteurs favorables à la santé semble associée à une diminution de la prévalence des chutes. Cependant, cette association doit être interprétée avec réserve, car elle n’était pas significative d’un point de vue statistique avec l’échantillon québécois2. La proportion des aînés québécois vivant à domicile ayant rapporté une chute a augmenté avec la présence de certains problèmes de santé physiques chroniques. Les aînés qui étaient affectés par l’arthrite, le diabète, une maladie cardiaque ou qui avaient subi un accident vasculaire cérébral ont été proportionnellement plus nombreux à rapporter avoir chuté au cours des 12 mois précédant l’enquête. D’ailleurs, l’accumulation de problèmes de santé chroniques était associée à une hausse des chutes chez les aînés. En effet, 10 % des aînés n’ayant pas rapporté de problème de santé chronique avaient chuté comparativement à 26 % des aînés ayant rapporté 3 problèmes ou plus. La présence de facteurs de vulnérabilité était associée à une hausse des chutes chez les aînés québécois vivant à domicile. Éprouver des problèmes de mobilité, des douleurs, des difficultés à accomplir ses activités quotidiennes, percevoir sa santé comme mauvaise ou signaler un changement de son état de santé, souffrir d’incontinence urinaire, présenter un risque nutritionnel élevé, prendre quotidiennement quatre médicaments ou plus, être affecté par au moins trois maladies chroniques et déclarer avoir des conditions de vie précaires constituaient des facteurs associés aux chutes rapportées chez les aînés québécois vivant à domicile. D’ailleurs, plus du tiers des aînés qui cumulaient 5 facteurs de vulnérabilité ou plus ont rapporté avoir chuté, alors que cette proportion était de 12 % chez ceux qui ne présentaient aucun ou un seul facteur de vulnérabilité.Les chutes chez les aînés québécois vivant à domicile sont fréquentes et elles sont associées à un certain nombre de facteurs de risque, que ce soit des problèmes de santé chroniques ou des facteurs de vulnérabilité. Plusieurs de ces facteurs font déjà l’objet d’interventions particulières par les professionnels de la santé œuvrant dans ce domaine. Les stratégies multifactorielles tenant compte de ces facteurs sont à encourager.
Charleroi (Belgique) : Agence pour une Vie de Qualité, 2018, 24 p.
En ligne : www.aviq.be[...]
2018, UNE ANNÉE CHARNIÈRE POUR L’AVIQ ! L’AVIQ est entrée dans la dernière ligne droite. En effet, un peu plus de neuf mois nous séparent du 1er janvier 2019, date à laquelle l’Administration aura finalisé l’arrivée des matières transférées. Grâce au travail de chacun, nous avançons vers nos objectifs. L'occasion pour nous de souligner le travail de nos agents dans l'accompagnement au changement, de remercier celles et ceux qui, en interne, s'engagent pour l'évolution de l'AVIQ. Car les compétences sont nombreuses avec, entre autres, la gestion des allocations familiales. À ce propos, le nom de la nouvelle caisse publique wallonne d’allocations familiales est désormais connu, c'est FAMIWAL . L’AVIQ était chargée de trouver un bâtiment pour cette nouvelle caisse. Un accord a été conclu entre les gestionnaires du bâtiment SOLÉO, qui abrite notamment IGRETEC et ETHIAS et qui se trouve à quelques pas des sites Rivelaine et Mayence. Le bâtiment SOLÉO deviendra le siège de la caisse publique et accueillera donc nos collègues chargés des allocations familiales. Pour bien comprendre ce qui change dès 2019, un spot vidéo sous-titré est disponible sur notre chaîne Youtube «AVIQ». Il s’intitule: «Le nouveau modèle des allocations familiales en Wallonie». Un autre grand défi attend l’AVIQ: le financement des maisons de repos, des maisons de repos et de soins et des centres de soins de jour (MR/MRS/CSJ). Ces établissements méritent toute notre attention et notre professionnalisme. Ce nouveau numéro de notre trimestriel consacre un large dossier aux MR/MRS qui développent des projets porteurs de sens pour leurs résidents. Des initiatives innovantes y sont présentées. Parmi celles-ci, citons la méthode Montessori qui est adaptée aux seniors. Parce que bien vieillir, c’est aussi regagner du contrôle sur sa vie. L’AVIQ, ce sont aussi 65 services de santé mentale qui couvrent l’entièreté du territoire wallon. Parce que nous ne sommes pas tous armés de la même manière pour faire face à une mauvaise passe, une rupture amoureuse, un décès, un licenciement, etc. Près de 950 professionnels (des médecins, des psychologues, des assistants sociaux, etc.) garantissent une prise en charge globale de la santé mentale d’une personne en recherche d’une aide psychologique. À la veille de ce printemps 2018, il est également utile d’insister sur la préparation des grandes vacances. L’offre de loisirs adaptés, surtout pour les enfants, est insuffisante et ne peut répondre à toutes les demandes. Dès lors, il est important de s’y préparer dès à présent. Nous vous souhaitons une agréable lecture de toutes les rubriques de cette nouvelle édition. C’est l’AVIQ !, c’est votre magazine, notre lien !Une coopération au service du parcours des personnes âgées
de Élise Proult, Marine Guezennec
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2017, pp. 28-30
La complexité des situations vécues par les personnes âgées, sur le plan médical et social, a conduit les pouvoirs publics à concevoir un projet visant à faciliter et fluidifier les parcours des personnes âgées en risque de perte d’autonomie. Intersectoriel et pluri-professionnel, il mobilise de nombreux acteurs dans les territoires et induit de multiples actions positives.n° 401 - Mai-Juin 2009 - Promouvoir la santé des personnes âgées (Bulletin de La santé en action)
Colloque 2018- Vieillir en santé - 16 janvier à Dijon (2018)
de Patricia Dargent-Molina, Nicolas Merle
Clermont-Ferrand : Observatoire Nationale de l'Activité physique et de la Sédentarité (Onaps), 2018
Les actes du Colloque Vieillir en santé - 16 janvier 2018 à Dijon. Voici les différents documents des intervenants:
-Activité physique et prévention des chutes chez les séniors de la recherche à l’action en santé publique (Patricia Dargent-Molina)
-Vieillir en santé, Favoriser la mobilité active des seniors (Nicolas Merle)
-Activité physique et sédentarité chez les personnes avançant en âge (Corinne Praznoczy, Benjamin Larras)
-Conférence des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie (CNSA)
-Lectures et références bibliographiques

bibliographie-colloque-2018.pdfAdobe Acrobat PDF
Colloque-2018_Conference-des-financeurs-CNSA.pdfAdobe Acrobat PDF
Colloque-2018_Dargent-Molina.pdfAdobe Acrobat PDF
Colloque-2018_Merle.pdfAdobe Acrobat PDF
Colloque-2018_Praznoczy.pdfAdobe Acrobat PDF
de Stéphanie Regat, Lucette Barthélémy
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2012, 6 p.
Dans le cadre d’une convention avec la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), l’Inpes a mené, en 2011, une étude auprès des organismes de formation continue à destination des aides à domicile. Cette étude répondait à deux objectifs : produire un état des lieux national des ressources en formation continue pour les aides à domicile et mesurer la connaissance des outils de l’Inpes par les responsables pédagogiques de ces organismes. L’étude a permis d’apporter une vision plus précise de l’offre de formation continue dans chacune des régions françaises. Elle montre que les professionnels de l’aide à domicile accèdent à un titre ou à un diplôme principalement via la formation continue, c’est-à-dire par la reprise d’études ou bien par un processus de validation des acquis. Cette formation continue est en plein développement : la demande est de plus en plus forte, tant en nombre de professionnels qu’en termes de qualité de service rendu.

Evolutions-27.pdfAdobe Acrobat PDF
de Province de Namur, Administration de la Santé publique, de l’action sociale et culturelle
Bruxelles : Education Santé, 2018, pp. 12-15
Il est de bon ton de commencer un article sur un sujet qui concerne les aînés par quelques données sur le vieillissement de la population. Est-il cependant nécessaire de rappeler que les plus de 65 ans sont et seront de plus en plus nombreux au sein de nos communautés ? Insister sur ces données, c’est souvent mettre en évidence le poids économique et social que représente ce phénomène inéluctable... Et si on abordait la question sous un angle plus optimiste ? Par exemple, en observant ce qui se fait déjà avec succès avec et pour les aînés, et pourrait être intensifié.Comment vont les personnes de 80 ans et plus ? (2017)
Bruxelles : Mutualité Socialiste-Solidaris, 2017, 152 p.
En ligne : www.institut-solidaris.be[...]
Pour son 10e volet, le Thermomètre Solidaris a souhaité se pencher sur les « 80 ans et plus » en interrogeant près de 450 personnes en face à face. A ce jour, rares encore sont les études portant sur cette population du 3e et 4e âge. Jamais le nombre de personnes âgées de 80 ans et plus n’a été aussi élevé dans la société. En un peu moins de 25 ans, cette population a même doublé passant de 155.721 personnes en 1990 à 235.077 en 2013. Paradoxalement, alors que ces adultes du 3e et 4e âge sont de plus en plus nombreux, la société, empreinte d’un culte de la jeunesse, pas toujours pleinement assumé, porte rarement un regard positif sur le vieillissement, et cela, tant sur le plan social – l’assimilant à la maladie, au handicap, à la dépendance, à la démence, … – que sur le plan économique – lié aux financements des systèmes de retraite et de soins – .L’allongement de l’espérance de vie a, indéniablement, fini par modifier la vision de la vieillesse. Ce contexte s’accompagne d’une multitude de clichés que l’on a tendance à associer à cette tranche de la population, à commencer par celui qui laisse supposer que les plus âgés n’ont plus le moral. Il s’agit d’une première idée reçue car 40% des « 80 ans et plus » ne sont jamais anxieux, angoissés ou en dépression, par rapport à la population totale (14%).un autre cliché à démonter est celui de leur dépendance. Pas question de quitter son chez soi. 42% jugent inenvisageable d’aller vivre en maison de repos, on passe à 68% s’il s’agit d’aller vivre chez un proche. Ils réclament simplement le droit de vivre chez eux, en étant aidé ! Actuellement Ils sont 43% à avoir besoin un soutien pour la gestion de leur logement et seulement 17% à faire appel à quelqu’un pour eux-mêmes. N’est-il pas enfin temps d’en découdre avec cette vision stéréotypée des adultes âgés

Solidaris-2017-Les80AnsEtPlus1.pdfAdobe Acrobat PDFConstruire un réseau local pour les seniors (2017)
de Claudia Kessler, Hilde Schäffler
Berne : Promotion Santé Suisse, 2017, 12 p.
En ligne : promotionsante.ch[...]
Une brochure pour promouvoir la santé et la qualité de vie des personne âgées dans les communesAvoir un cancer après 75 ans: le refus de la fatalité (2017)
France : Ligue Nationale Contre le Cancer, 2017, 142 p.
En ligne : www.ligue-cancer.net[...]
Le 6ème rapport de l’Observatoire sociétal des cancers, publié par Ligue contre le cancer, met en lumière la vie des seniors de 75 ans et plus confrontés à un cancer. Aujourd’hui, plus d’un nouveau cas de cancer sur trois touche les personnes de 75 ans et plus. Un million de Français âgés de 75 ans et plus ont ou ont eu un cancer au cours de leur vie, et près de 700 000 d’entre eux sont actuellement en traitement ou suivis pour cette affection. Cette étude met en lumière des aspects positifs : 81% des personnes âgées de 75 ans et plus profitent de chaque instant de la vie ; 75% estiment avoir pleinement leur place dans la société. Elle révèle également que les Français ont une vision bienveillante et humaniste des personnes âgées atteintes d’un cancer. Le rapport pointe cependant de vraies difficultés comme le manque d’essais thérapeutiques dédiés à cette population, un retard au diagnostic qui hypothèque les chances de guérison et le grand désarroi des personnes malades les plus isolées géographiquement ou socialement.
osc_2016_avoir_un_cancer_apres_75_ans_le_refus_de_la_fatalite_v_07_06_2017.pdfAdobe Acrobat PDF
de Christine Martin, Annick Penso
Lyon : ARS Auvergne Rhône-Alpes, 2016, 70 p.
Ce référentiel est un recueil structuré d'activités et de compétences. Il a pour point de départ le résultat d'une enquête réalisée auprès de professionnels, toutes catégories confondues, au sein d'établissements et de services du secteur des personnes âgées et des personnes handicapées.
La méthode utilisée s'appuie sur l'expérience quotidienne des acteurs face à l'évolution des publics accueillis. Le référentiel contribue à la mise en oeuvre des recommandations de l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) et de la Haute autorité de santé (HAS). Il définit un socle d'activités partagées à partir de l'activité professionnelle des personnels et du vécu des usagers. Il déduit et projette des compétences interdisciplinaires pour l'accompagnement de l'usager à différentes étapes de son parcours de vie.
20161114_referentiel_metiers.pdfAdobe Acrobat PDFn° 33 - Août 2017 - C’est quoi un « vieux » ? (Bulletin de Horizon pluriel)
n° 44 - Mars 2005 - Vieillesse dépendance lieux de vie (Bulletin de L'observatoire)
2005
2007n° 61 - Juin 2009 - Vieillesse et migration (Bulletin de L'observatoire)
2009n° 75 - Mars 2013 - Le vieillissement actif: à quelles conditions? (Bulletin de L'observatoire)
2013
Bruxelles (Belgique) : Question Santé, 2017, pp. 15-16
Sur scène, une douzaine de personnes âgées, ainsi que quelques membres du personnel de la résidence où elles vivent. De l'impro, des souvenirs, de la poésie, un défilé, une danse... et une "particularité" : les acteurs les plus âgés souffrent tous de problèmes de mémoire et, pour certains, de "désorientation"n° 5 - 2014 - Les services pour personnes âgées en Wallonie. (Bulletin de Wallonie Santé)
Soutenir les personnes âgées fragilisées chez elles. (2017)
de Peter Raeymaekers, Alain Denis
Bruxelles : Fondation Roi Baudouin, 2017, 108 p.
Dans ce rapport, la Fondation Roi Baudouin présente les observations d'une étude exploratoire des forces et des tendances visant à renforcer l'autonomie individuelle et collective des personnes âgées fragilisées vivant chez elles. L'accent de cette exploration est mis sur le rôle potentiel du ‘quartier’ en tant que complément ou pont dans la triade personne âgée, aidants proches et intervenant professionnel.
Les résultats sont basés sur des entretiens avec 30 personnes directement concernées. D'autres points de vue ont été recueillis lors d'une journée d'échange et d'apprentissage organisée par la Fondation en octobre 2016, à laquelle 120 personnes avaient participé (professionnels des soins et du bien-être, volontaires, aidants proches et personnes âgées)
2017_FRB_3469_PersonnesAgees.pdfAdobe Acrobat PDFDe quoi rêve-t-on pour ses vieux jours ?
de Laurence Côte
Bruxelles : Education Santé, 2017, pp.13
Le plus souvent, lorsqu’on évoque le lieu de vie des personnes âgées, on oppose domicile et maison de repos. Cette représentation binaire de l’évolution des phases de vie et des lieux de vie – la vie active et celle en perte d’autonomie – est remise en question par les professionnels de la santé et du vieillissement qui rappellent la diversité des attentes et des besoins des personnesVaccination des personnes âgées (2016)
2016, 99 p.
Selon les projections démographiques, la part des 60 ans ou plus dans la population française devrait significativement augmenter jusqu’en 2035 passant de 21,7 % à 31 %. Les plus de 75 ans, qui constituaient 8,9 % de la population en 2007, représenteront 16,2 % de la population en 2060. Quant aux plus de 85 ans, leur nombre passera de 1,3 à 5,4 millions, soit quatre fois plus qu’aujourd’hui. Le risque infectieux et plus encore le risque d’infections graves augmente avec l’âge. Les personnes âgées fragiles ou dépendantes sont non seulement plus à risque de contracter une infection que les personnes âgées vigoureuses, mais aussi plus à risque de présenter des complications graves en cas d’infection. Ces éléments justifient de mettre à disposition des professionnels de santé un document pratique spécifiquement dédié à la vaccination des personnes âgées qui a pour principaux objectifs :de faire la synthèse des données épidémiologiques et immunologiques disponibles à ce jour concernant cette population ;de rappeler les recommandations vaccinales qui existent pour les personnes âgées non seulement en routine mais également dans des contextes particuliers (voyages, entrée en institution, existence de co-morbidités...) ;de faire des propositions de communication pour améliorer la couverture vaccinale chez les personnes âgées, de leur entourage et des professionnels de santé qui les prennent en charge.

HCSP2016_vaccinationpersonnesagees.pdfAdobe Acrobat PDFLivret d'accompagnement de la web série "Agence des réponses Bien vieillir" (2016)
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2016, 64 p.
Le site www.pourbienvieillir.fr, conçu par Santé publique France en partenariat avec l'ensemble des régimes de retraite, comporte une web série de 15 vidéos sur le bien vieillir. Cette dernière est accompagnée par un livret élaboré par Santé publique France avec les mêmes partenaires. Le livret explique comment intégrer des épisodes de la web série dans les actions individuelles et collectives «Bien vieillir» qui contribuent à l'autonomie et au bien-être des seniors. Les organisations et associations engagées dans la prévention y trouveront des conseils pour dynamiser leurs échanges avec les seniors autour de huit thématiques : alimentation, activité physique, activité cérébrale, vie affective et sociale, prévention santé, participation et engagement social, rythmes et sommeil, bien-être et estime de soi. Le livret réunit également des repères théoriques pour la pratique professionnelle. Dans une approche globale et positive, il soutient les professionnels du Bien vieillir dans la promotion des comportements protecteurs de santé auprès des seniors.
INPES-2016-Bien_vieillir_le_livret_d_accompagnement.pdfAdobe Acrobat PDFLa promotion de la santé des personnes âgées (2014)
Berne : Promotion Santé Suisse, 2014, p. 9
En ligne : promotionsante.ch[...]
Promotion de la santé des aînés en Suisse.
France : Cnsa, 2016, 66 p.
Le référentiel d’évaluation multidimensionnelle de la situation et des besoins de la personne âgée et de ses proches aidants comporte douze dimensions :
· identité de la personne ;
· éléments concernant l’organisation de l’évaluation ;
· circonstances de la demande ;
· expression de la personne ;
· environnement social ;
· situation administrative et budgétaire ;
· aides actuelles ;
· environnement physique ;
· réalisation des actes de la vie quotidienne : grille AGGIR et état de santé ;
· volet de synthèse de la situation de la personne évaluée ;
· situation et besoins du (des) proche(s) aidant(s) ;
· élaboration du plan d’aide.
Les chapitres ci-dessous apportent des éléments de compréhension de chacune de ces douze dimensions,
relatives à l’arrêté du 5 décembre 2016 fixant le référentiel d'évaluation multidimensionnelle de la situation et des besoins des personnes âgées et de leurs proches aidants, prévu par l'article L. 232-6 du code de l'action sociale et des familles.L’analyse des dimensions qui suit peut être réalisée sur la base d’observations directes, d’une rencontre/entretien/visite à domicile et/ou d’informations recueillies ou transmises par la personne âgée, ses proches aidants ou encore par les partenaires qui les accompagnent ou interviennent auprès d’eux (médecin traitant, CLIC, gestionnaires de cas des MAIA...).
CNSA-2016-guide_dutilisation_du_referentiel_ems_apa.pdfAdobe Acrobat PDFLes sessions de préparation à la retraite (2011)
de Hélène Bourdessol, Olivier Dupont
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2011, 150 p. (Santé en Action)
Cet ouvrage s'adresse directement aux formateurs, aux personnels impliqués dans la retraite et aux professionnels des ressources humaines. Il propose des repères théoriques et des outils pratiques pour construire des sessions de préparation à la retraite avec le prisme "approche globale du vieillissement" et dans le soucis du "bien vieillir", conformément au plan national 2007-2009.
1374.pdfAdobe Acrobat PDFActions collectives "Bien vieillir". Repères théoriques, méthodologiques et pratiques. (2014)
de Lucette Barthélémy, Julie Bodard
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2014, 112 p. (Santé en Action)
Les actions collectives de prévention constituent un axe majeur du Bien vieillir, car elles renforcent les comportements protecteurs de santé. Ce guide d’aide à l’action, issu d’un partenariat avec les régimes de retraite, s’appuie sur une approche globale et positive de la santé et livre des éclairages relatifs aux concepts de promotion de la santé appliqués au « Bien vieillir ». Il réunit des repères méthodologiques sur le cycle d’une action et livre, en six modules, des outils pratiques pour organiser, mettre en ½uvre et évaluer le processus et les résultats des actions collectives
1548.pdfAdobe Acrobat PDFLes comportements de santé des 55-85 ans.
de Christophe Leon, François Beck
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 194 p.
Cet ouvrage analyse les données de l’enquête Baromètre 2010 pour faire le point sur les comportements, attitudes et connaissances en santé des personnes âgées de 55 à 85 ans. Il aborde les thèmes de la dépression, des pratiques addictives, des accidents de la vie courante, de la consommation de soins et de la nutrition chez les personnes âgées. Cet outil de travail s’adresse à l’ensemble des acteurs en lien avec les populations âgées - élus, décideurs, professionnels de santé, aidants proches ou bénévoles.
1549.pdfAdobe Acrobat PDFInterventions de prévention et promotion de la santé pour les aînés : modèle écologique.
de Lucie Richard, Lucette Barthélémy
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 112 p.
Ce guide d’aide à l’action cherche à faire mieux connaître l’approche écologique de promotion de la santé. Cette dernière s’appuie sur une vision large des déterminants de santé qui met l’accent sur les interactions complexes entre l’individu et son environnement. Appliquée à la santé des aînés pour prévenir leurs problèmes de santé et favoriser une avancée en âge réussie, l’approche écologique tient compte d’une constellation de facteurs, tant individuels que sociaux et environnementaux. Cet ouvrage fournit des pistes concrètes pour la mettre en ½uvre, planifier des interventions ou évaluer des programmes inspirés de ce modèle. Il propose ainsi des exemples de stratégies de prévention et de promotion de la santé aux professionnels désireux de mener des interventions dites écologiques, mais aussi, plus largement, à tous les intervenants de terrain qui refusent de considérer la perte d’autonomie des aînés comme une fatalité.
1417.pdfAdobe Acrobat PDFSynergies en santé 2. Cahier Bien vieillir, préserver l’autonomie (2014)
de Sébastien Brunet, Frédéric Delcor
Bruxelles : Fédération Wallonie-Bruxelles, 2014, pp.60
Ce cahier consacré au vieillissement ambitionne de dresser, sur les territoires wallon et bruxellois, un portrait du vieillissement : ses déterminants, ses composantes de santé et leurs conséquences sur l’autonomie. Le vieillissement désigne un processus, qui débute très tôt (dès la fin de la croissance, selon les physiologistes 1 ), et auquel les sciences sociales s’intéressent sous l’angle de l’évolution du rapport au monde. Quant à la vieillesse, elle constitue une période de la vie, dont les frontières diffèrent selon le thème d’étude et sur lesquelles aucun consensus n’existe. Pour ce cahier, nous avons fait le choix opérationnel de prendre en considération les tranches d’âge qui apparaissent les plus pertinentes selon chaque thème décrit. Après une première fiche consacrée au cadrage démographique, trois thèmes principaux sont étudiés et déclinés chacun en plusieurs fiches. Le premier thème, consacré aux déterminants de santé, regroupe les fiches 2, 3 et 4. La fiche 2 traite des comportements favorables à la santé, tandis que les fiches 3 et 4 prennent respectivement en compte l’insertion sociale et associative et l’insertion socio-affective. Le deuxième thème traite de la santé. Les fiches 5 et 6 sont ainsi respectivement consacrées à la santé physique et à la santé mentale et cognitive. Le troisième thème, regroupant les fiches 7 à 10, aborde la question de l’autonomie, via les besoins d’aides et de soins. La fiche 7 traite de la consommation en soins de santé, la fiche 8 de l’aide informelle, la fiche 9 de l’aide formelle et la fiche 10 de l’hébergement. Enfin, deux fiches complémentaires clôturent ce cahier : la fiche 11 aborde le sujet de la maltraitance chez les personnes de 70 ans et plus, tandis que la fiche 12 analyse la vieillesse en situation de pauvreté
2014-synergie-bien_veillir.pdfAdobe Acrobat PDFActivité physique et prévention des chutes chez les personnes âgées. (2015)
Paris (France) : Institut national de la santé et de la recherche médicale-Inserm, 2015, 508 p. (Expertise collective)
Les chutes chez les personnes âgées sont fréquentes : près d'une personne de plus de 65 ans sur trois et une personne de plus de 80 ans sur deux chutent chaque année. L'état de santé, les capacités fonctionnelles, les facteurs comportementaux ou les caractéristiques de l'environnement constituent autant de facteurs de risque. Au-delà des traumatismes physiques et psychologiques tels que la peur de tomber qui en résultent, les chutes peuvent entraîner des limitations fonctionnelles, une diminution de la qualité de vie, une perte d'autonomie voire une entrée en institution. Cette expertise collective fait le point sur les connaissance actuelles sur les conditions d'efficacité de l'activité physique dans la prévention des chutes. Des pistes d'actions sont proposées pour les personnes âges, les aidants, les professionnels concernés.
