Milieu de travail
N°19 - juin 2022 - La santé au travail (Bulletin de Les cahiers de la recherche)
Paris (France) : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), 2022, 51 p.
En ligne : www.anses.fr[...]
"Au cours de ces deux dernières années, l’épidémie de Covid-19 a redessiné nos modes de vie, transformant le milieu et l’organisation du travail. Elle a mis de facto les questions de santé publique au cœur des préoccupations, encourageant une approche partagée de la santé : une seule santé (« One Health ») recouvrant la santé humaine, animale, végétale et environnementale.
Ainsi, le 4ème plan santé au travail (2021-2025) converge avec les orientations du 4ème plan national santé environnement (PNSE) « rappelant que l’environnement et le milieu de vie sont des déterminants de l’état de santé des individus ». De fait, il repose sur l’idée que les travailleurs sont concernés par des risques ou des pathologies, qui relèvent de multiples facteurs à l’interface de la santé au travail, santé publique et environnementale. S’appuyant sur le concept d’exposome, qui intègre sur la vie entière l’ensemble des expositions (physiques, chimiques, biologiques, sociales…) qui peuvent influencer la santé humaine, il préconise une meilleure compréhension des enjeux communs.
Cette compréhension passe par une meilleure connaissance des expositions aux risques professionnels, mais aussi des expositions relevant de la sphère publique ou privée. Elle rend plus que jamais nécessaire le développement de passerelles (ou une coordination renforcée) entre médecine de ville et de travail. Précisément, la santé et la sécurité au travail constituent un axe majeur d’activité pour l’Agence qui contribue, depuis sa création, à l’amélioration des connaissances sur les risques professionnels en appui aux politiques publiques. Suite aux travaux de recherche et d’expertise sur les fibres d’amiante, elle a favorisé non seulement la réforme du dispositif de « cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante », mais a fourni aussi des recommandations pour l’élaboration du Décret No 2012-639 portant sur l’obligation des repérages de l’amiante avant travaux.
Outre le cas emblématique de l’amiante, le risque chimique figure dans le PST 4 parmi les risques « considérés comme prioritaires ». Pour réduire ses effets négatifs sur la santé des personnes, l’Anses s’est mobilisée d’une part sur l’évaluation du risque chimique (dans le cadre, par exemple, de situations spécifiques : travailleurs agricoles, égoutiers, professionnels du soin et de la décoration des ongles…) et d’autre part, sur la substitution des produits cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques (CMR) par des substances moins nocives. Or, les cancers professionnels apparaissent souvent de manière différée, bien après le départ à la retraite. Il reste difficile, voire délicat, de les mettre en relation avec une substance (ou un produit) ou une activité professionnelle passée : d’où une sous-reconnaissance des maladies professionnelles.
La connaissance des expositions et des effets doit se développer d’autant plus que les facteurs de risques peuvent coexister et leurs effets se combiner (polyexposition). Tandis que la nature des facteurs de risques professionnels est en évolution permanente (technologies émergentes, nouvelles formes d’organisation du travail…), l’Anses encourage la recherche en pilotant chaque année le programme national de recherche environnement-santé-travail (PNR EST) avec le soutien financier des ministères en charge du travail et de l’environnement pour « construire un avenir du travail meilleur »."Travailler avec une maladie chronique (2022)
de Hélène Tréhard, Marie Delenne
Marseille (France) : Comité Régional d'Éducation pour la Santé Provence-Alpes-Côte d'Azur - CRES-PACA, 2022, 6 p.
En ligne : www.cres-paca.org[...]
"Cette fiche aborde l’impact des maladies chroniques sur le travail et l’emploi, les ressources externes disponibles, les reconnaissances, aides et dispositifs, ou encore le moment et les façons d’aborder ces sujets dans un programme d’ETP."Surveillance des suicides en lien potentiel avec le travail (2021)
de Valérie Gigonzac, Khireddine-Medouni Imane, Christine Chan-Chee, et al.
France : Santé Publique France (SPF), 2021, 38 p.
En ligne : www.santepubliquefrance.fr[...]
Contexte : L’épidémiologie des suicides en lien avec le travail demeure mal connue en France, malgré une importance grandissante de la problématique dans le débat public. Une étude exploratoire avait montré la richesse potentielle et unique des données des rapports des instituts de médecine légale (IML) pour l’identification des suicides en lien potentiel avec le travail. Les objectifs de la présente étude étaient de : i) proposer une définition des suicides en lien potentiel avec le travail, ii) tester la faisabilité de développer un système de surveillance épidémiologique de ces suicides à partir des données des IML et iii) estimer la part de ces suicides parmi l’ensemble des suicides examinés dans les IML. [...]
de Isabell Koinig, Sandra Diehl
2021, 20 p.
En ligne : www.mdpi.com[...]
Background: Increasing stress levels at the workplace constitute a concerning organizational trend, challenging not only employees but also organizations alike, as it is in most instances associated with increasing workloads. In consequence, employees have started to demand that organizations begin to accept responsibility for their health and well-being. The present contribution seeks to investigate, to which extent individuals are able to deal with stress and whether their employers and respective supervisors (leaders) accept responsibility for their health, for instance, by leading by example. In addition, the existence and support generated by the organization in form of Workplace Health Promotion (WPHP) is inquired.
Methods: Semi-structured qualitative interviews with 40 (full and part-time) employees from two European countries were conducted.
Results: The study with employees from Austria and Germany (n = 40) confirmed that employees have started to recognize the potential of the workplace as an environment, where individual health can be enhanced. Yet, the results showed that only a few companies have already put some WPHP measures into practice. Likewise, the implementation of healthy leadership is rather limited to date.
Conclusions: At present, companies are still more likely to delegate responsibility for employee health and well-being to their staff, having not fully realized the potential of healthy leadership and organizational health promotion. There is great potential to increase WPHP measures on the employer side, through both healthy leadership and supporting WPHP measures.Le télétravail en questions, ses atouts, ses failles... Et après ? (2021)
de Carine Simon, Pascale Gruber
Bruxelles (Belgique) : Question Santé, 2021, 19 p.
En ligne : questionsante.org[...]
La nouvelle brochure d'éducation permanente s'est penchée sur les avantages, les inconvénients mais aussi les questionnements qu'amène le télétravail. Le télétravail s’est imposé à un bon nombre de travailleurs avec la pandémie de la Covid-19. Un an plus tard, quel bilan en tirer ? Il faut bien avouer que le télétravail obligatoire a chamboulé nos habitudes au point de modifier également notre vision des choses. Nos valeurs. Notre lien aux autres. Notre perception de nous-même. Et, disons-le tout net, notre conception du travail. Quel est le besoin ou l’envie des travailleurs de reprendre le rythme « d’avant » lorsqu’il s’avère qu’il est possible de réinventer, de chez soi, son travail et s’en trouver bien, tout comme son employeur ? Sous quelles conditions le télétravail peut-il amener à améliorer la qualité de vie des travailleurs ? Le traditionnel “métro-boulot-dodo” n’a-t-il pas assez vécu ? Pour beaucoup, en tout cas, cette nouvelle organisation du travail, manifestement appelée à perdurer et à se développer, a été à la source d’une série de questionnements... Sur leur travail. Sur les conditions dans lesquelles ils l’exercent. Sur le sens de leur métier. Sur le bien-être qu’il leur procure… ou pas. C'est ce que démontre la nouvelle brochure Le télétravail en question, ses atouts, ses failles… Et après ? au travers de ses différents témoignages. Et si l’aventure du télétravail débouchait sur d‘autres changements ?DOSSIER : Quel bilan dresser, après une année de télétravail imposé ?
de Anoutcha Lualaba Lekede
Bruxelles (Belgique) : Question Santé, 2021
En ligne : questionsante.org[...]
La crise sanitaire qui a démarré au printemps 2020 aura été l’occasion d’expérimenter à grande échelle le télétravail. Une expérience plutôt positive, à en croire certaines entreprises qui, dès les mois de mai-juin derniers, parlaient de basculer à 100% en télétravail parce que « ce serait plus facile et mieux qu’avant ». Cependant, tout aussi vite, face au retour des télétravailleurs, il a quelque peu fallu tempérer cet « optimisme » et admettre que le bilan s’annonçait plus contrasté.
de Thierry Berthet, ET AL.
Paris : Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire-INJEP, 2021, 124 p.
En ligne : injep.fr[...]
Quel rapport les jeunes en situation de vulnérabilité entretiennent-ils avec le travail ? C’est à cette large question que cette étude franco-québécoise entend apporter quelques éléments de réponse. Elle est le fruit d’une recherche conduite de manière conjointe par des chercheurs du Laboratoire d’économie et de sociologie du travail (LEST), de l’Institut national de recherche scientifique (INRS) et de la chaire-réseau de recherche sur la jeunesse du Québec.Basé sur une enquête empirique qualitative conduite auprès de plus de 80 jeunes et de plus de 30 intervenants auprès de ces jeunes, ce rapport vise à mettre en lumière le rapport au travail des jeunes en situation de vulnérabilité à partir de trois angles d’analyse. Tout d’abord celui des séquences de vulnérabilité ressentie et de son revers, les moments où les jeunes ont le sentiment d’être en contrôle de leur parcours. En second lieu, c’est le rapport au travail entretenu par les jeunes sur la base de leurs expériences qui est mis en lumière. Enfin, dans une troisième partie de ce rapport, c’est le point de vue des agents de l’action publique sur leur intervention qui est convoqué. Chacun de ces trois niveaux d’analyse est à son tour éclairé à un triple niveau, :celui des dynamiques sociétales, des expériences individuelles des jeunes et des opérateurs de l’action publique chargés de les accompagner.Parmi les principaux constats qui émergent de cette étude, on soulignera que les vulnérabilités apparaissent séquentielles et circonscrites davantage à une ou des phase(s) de la vie et à une série de facteurs qu’à un état stable dans le temps. La notion d’agentivité se dégage ainsi comme une dynamique réparatrice autour de trois champs de force que représentent l’autoréflexivité, l’accumulation d’expériences positives et le regard des autres. Au chapitre du rapport au travail, sa centralité pour les jeunes apparaît fortement marquée mais imprégnée d’une vision ambivalente, car souvent vécue comme exogène et relevant d’une obligation instrumentale autant que morale. À l’opposé, l’inactivité apparaît majoritairement subie et rejetée. Enfin, concernant l’action publique en direction des jeunes, ce sont clairement la bienveillance et l’approche globale des jeunes qui demeurent cardinales. Il faut également rappeler que l’action des conseillers est encadrée et évaluée, quand elle n’est pas minutée. Émerge alors avec force la question de la marge de manœuvre que ces derniers peuvent s’aménager dans cet univers managérial. Ils tendent à y jouer le rôle de boussoles prescriptives dans un contexte où la formulation des normes et des instruments d’action publique leur échappe tout comme aux jeunes français et québécois.Concilier bonheur et performance au travail : Les clés systémiques et organisationnelles (2020)
de Marie-Pierre Demon-Feuvrier
Territorial Editions : Voiron, 2020, 152 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Le bonheur et le bonheur au travail font l'objet, depuis quelques années, d'études scientifiques dont les résultats sont traduits en démarches concrètes et applicables. Il apparaît ainsi que des facteurs qui améliorent le bonheur ou bien-être des salariés améliorent également la performance d'une organisation. Cet ouvrage a pour vocation d'éclairer sur les freins et les leviers qui permettent à une organisation de concilier un fonctionnement humain harmonieux et épanouissant (bonheur), avec une qualité du service public rendu (performance). Il permet de comprendre ce qu'est réellement le bonheur au travail, grâce à une approche à la fois scientifique et pragmatique. Le sujet est large et concerne aussi bien la gouvernance, le management, les représentants syndicaux que les ressources humaines. Les clés délivrées sont éprouvées au quotidien par l'auteur, auprès des hommes et des organisations qu'elle accompagne, et le lecteur découvrira à la fois des connaissances pratiques, des témoignages et des analyses pour appréhender les situations. Une partie du bonheur au travail dépend de l'individu, une autre partie, de l'organisation. Cet ouvrage fait donc suite au premier tome, Concilier bonheur et performance au travail - Les clés individuelles du mieux-être, qui propose des exercices pour améliorer cette partie du bonheur qui dépend de tout un chacun. Le lecteur peut débuter par l'un ou l'autre des deux tomes qui sont complémentaires.Mental Health and Wellbeing in the Workplace: A Practical Guide for Employers and Employees (2020)
de Gill Hasson, Donna Butler
Chichester : John Wiley & Sons Ltd, 2020, 256 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
The importance of good mental health and wellbeing in the workplace is a subject of increased public awareness and governmental attention. The Department of Health advises that one in four people will experience a mental health issue at some point in their lives. Although a number of recent developments and initiatives have raised the profile of this crucial issue, employers are experiencing challenges in promoting the mental health and wellbeing of their employees. Mental Health & Wellbeing in the Workplace contains expert guidance for improving mental health and supporting those experiencing mental ill health.
This comprehensive book addresses the range of issues surrounding mental health and wellbeing in work environments – providing all involved with informative and practical assistance. Authors Gill Hasson and Donna Butler examine changing workplace environment for improved wellbeing, shifting employer and employee attitudes on mental health, possible solutions to current and future challenges and more. Detailed, real-world case studies illustrate a variety of associated concerns from both employer and employee perspectives. This important guide:
- Explains why understanding mental health important and its impact on businesses and employees
- Discusses why and how to promote mental health in the workplace and the importance of having an effective ‘wellbeing strategy’
- Provides guidance on managing staff experiencing mental ill health
- Addresses dealing with employee stress and anxiety
-Features resources for further support if experiencing mental health issues
Mental Health & Wellbeing in the Workplace is a valuable resource for those in the workplace wanting to look after their physical and mental wellbeing, and those looking for guidance in managing staff with mental health issues.Disparate exposure to physically demanding working conditions in France
de N. Havet, FOURNIER J.
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2020, pp. 327-336
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Position du problème
L’objectif de cette étude était d’examiner les disparités d’exposition aux facteurs de pénibilité physiques en France, afin d’identifier quels types de salariés et d’emplois nécessitent des actions de prévention prioritaires.
Méthodes
Ce travail repose sur l’exploitation de l’édition 2017 de l’enquête Surveillance médicale des expositions aux risques professionnels (SUMER), représentative de l’ensemble de la population salariée française. Les prévalences d’exposition à différentes conditions de travail physiques pénibles (manutention répétée de charges, postures pénibles, vibrations, nuisances sonores et thermiques) ont été calculées. Des régressions logistiques multivariées ont été réalisées pour examiner les associations potentielles de ces facteurs de pénibilité avec des caractéristiques individuelles, d’emploi et d’entreprise.
Résultats
Au total, 48 % des salariés en France métropolitaine (11,3 millions de salariés) étaient exposés à au moins un facteur de pénibilité physique en 2017 et 24,8 % étaient exposés à plusieurs d’entre eux. Les cadres et les professions intellectuelles étaient relativement moins exposés aux contraintes physiques, alors que les ouvriers présentaient les fréquences d’exposition les plus élevées. L’influence de la taille de l’entreprise dépendait du facteur de pénibilité considéré, même si les salariés des grandes entreprises semblaient en général moins exposés. Comme attendu, les salariés dans le secteur de la construction étaient les plus exposés aux contraintes physiques. Mais nos résultats montrent que des activités de services (telles que les soins aux personnes, les activités de services administratifs et de soutien) étaient aussi significativement plus concernées par certaines conditions de travail physiques pénibles.
Conclusion
Malgré la mise en place de Plans de Santé au Travail axés sur la prévention des risques professionnels, les expositions aux facteurs de pénibilité sont encore relativement importantes aujourd’hui en France. Ils sont surtout toujours inégalement répartis entre les différentes catégories socioprofessionnelles et contribuent ainsi fortement aux inégalités sociales de santé. Nos résultats permettent d’identifier les publics à viser par des actions de prévention prioritaires afin de réduire les effets néfastes des conditions de travail physiques pénibles et les troubles musculosquelettiques associés.Coronavirus SARS-CoV-2 : femmes enceintes et activité professionnelle (2020)
Paris : Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP), 2020, 23 p.
En ligne : www.hcsp.fr[...]
Les données relatives à l’infection à SARS-COV-2 chez les femmes enceintes sont encore très limitées. Par analogie avec d’autres virus respiratoires, il est considéré que la grossesse pourrait constituer un facteur de risque de forme grave, en particulier au 3e trimestre ou quel que soit le terme de la grossesse en cas de comorbidités. En conséquence pour la femme enceinte exerçant une activité professionnelle, le HCSP recommande:
Quel que soit le terme de la grossesse :
- la sensibilisation aux mesures barrières et leur application stricte sur le lieu de travail ;
-la poursuite possible, voire souhaitable, de l’activité professionnelle lorsque les conditions de travail et de transport permettent l’application correcte et stricte des mesures barrières ;
-le maintien du suivi de la grossesse selon calendrier habituel ;
-la promotion de la vaccination antigrippale au cours de la grossesse et sa réalisation en période de campagne de vaccination antigrippale.
Pour les femmes au 3e trimestre, ou en cas de comorbidité quel que soit le terme de la grossesse :
- l’application stricte des mesures barrières à l’instar de ce qui est recommandé pour les personnes à risque de formes grave de Covid-19, y compris dans les lieux fréquentés à l’occasion de l’activité professionnelle (restaurant d’entreprise par exemple) ;
- une évaluation par le médecin du travail de la compatibilité du maintien de l’exercice professionnelle avec la protection de l’état de santé de la femme enceinte ;
- le télétravail chaque fois qu’il est possible ; le travail en présentiel ne sera envisagé que si les conditions de travail le permettent (respect de la distanciation physique ou bureau individuel, adaptation des horaires de travail, mesures d’hygiène …The relationship between resourceful working conditions, work-related and general sense of coherence
de Sylvia Broetje
2020, pp. 1168–1179
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Sense of coherence (SoC) has been identified as an important health resource and is associated with various health-related outcomes, especially perceived health and mental health. SoC has also been found to be relevant in the work context. Our study examined whether job resources, such as autonomy or social support, can contribute to the development of SoC. We also examined the role of the setting-specific work-related sense of coherence (Work-SoC) as well as reciprocal relationships between the three variables. Participants (941) from Germany, Switzerland and Austria completed our questionnaires at three waves of data collection. Structural equation modeling was used to identify the best fitting model and interpret the relationships between variables. Our first hypothesis that job resources predict Work-SoC and that Work-SoC predicts SoC was confirmed. We also found support for our second hypothesis that SoC predicts Work-SoC and that Work-SoC predicts job resources. The indirect effects through Work-SoC were only marginally significant in both directions. Our findings illustrate complex and multidirectional relationships between the variables. Job resources seem to contribute to the strengthening of Work-SoC, which seems to set in motion a gain cycle of improved job resources, which again contribute to a higher Work-SoC. Over time, this might contribute to strengthening general SoC. However, our findings showed that SoC was highly stable over the observed 3-month interval, limiting the effect any other variable could exert on it. Future research should further examine the mechanisms and timeframes over which a setting-specific SoC contributes to the development of overall SoC.Veiller à la santé psychique des travailleurs
de Nathalie Cobbaut
Bruxelles (Belgique) : Question Santé, 2020
En ligne : questionsante.org[...]
La charge psycho-sociale que les travailleurs de terrain encaissent depuis le début de la crise Covid n’est pas sans conséquences. Le point dans une série de services soumis à rude épreuve.Occupational exposure and the risk of airway obstruction and mortality
de Alexandra Strassmann
2020, pp. pages823–833
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objectives
To identify occupational groups at high risk of airway obstruction (AO) and mortality and potential interactions with smoking.
Methods
Lung function data from the LuftiBus project were enriched with occupational and follow-up information from the Swiss National Cohort, resulting in a cohort of 10582 adults between 2000 and 2015. We assigned professions to occupational groups and estimated the risk of AO and mortality using adjusted logistic and Cox regression model. Additionally, we assessed multiplicative and additive interactions between occupational exposure and smoking.
Results
Chimney sweeps and male workers from the agriculture, construction and food industries had an increased risk of AO (odds ratios ranging from 1.43 to 2.21). The risk of mortality was increased among male workers from the food industry (hazard ratio 1.57, 95% CI 1.10–2.23). Interactions with smoking were present in most associations, but smoking had no effect on the increased risk of mortality in the food industry.
Conclusions
Some occupational groups have a considerable risk of AO and mortality. The identification of the most affected occupations is of great importance enabling targeted risk reduction strategies.
de Susan Stock, Nathalie Jauvin
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2020, 15 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Le contexte de pandémie a transformé de façon brusque et inattendue le monde du travail. L’une de ces grandes transformations réside dans le recours élargi et accéléré au télétravail. Pour certains, le fait de passer en mode « télétravail » procure de nombreux avantages alors que, pour d’autres, les défis sont plus grands. Quels sont, justement, les principaux avantages, mais aussi les principaux défis rencontrés par ceux qui sont passés, en contexte d’urgence, en mode télétravail? Et que pourrait-on envisager pour faciliter le télétravail qui risque de demeurer très présent dans les mois, voire les années à venir?
de Meagan C. Brown
2020, pp. 614–621
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Purpose:
To construct a wellness committee (WC) implementation index and determine whether this index was associated with evidence-based intervention implementation in a workplace health promotion program.
Design:
Secondary data analysis of the HealthLinks randomized controlled trial.
Setting:
Small businesses assigned to the HealthLinks plus WC study arm.
Sample:
Small businesses (20-200 employees, n = 23) from 6 low-wage industries in King County, Washington.
Measures:
Wellness committee implementation index (0%-100%) and evidence-based intervention implementation (0%-100%).
Analysis:
We used descriptive and bivariate statistics to describe worksites’ organizational characteristics. For the primary analyses, we used generalized estimating equations with robust standard errors to assess the association between WC implementation index and evidence-based intervention implementation over time.
Results:
Average WC implementation index scores were 60% at 15 months and 38% at 24 months. Evidence-based intervention scores among worksites with WCs were 27% points higher at 15 months (64% vs 37%, P
Conclusion:
Wellness committees may play an essential role in supporting evidence-based intervention implementation among small businesses. Furthermore, the degree to which these WCs are engaged and have leadership support, a set plan or goals, and multilevel participation may influence evidence-based intervention implementation and maintenance over time.Ten Modifiable Health Risk Factors and Employees’ Medical Costs—An Update
de Ron Z. Goetzel
2020, pp. 490–499
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Purpose:
To estimate the relationship between employees’ health risks and health-care costs to inform health promotion program design.
Design:
An observational study of person-level health-care claims and health risk assessment (HRA) data that used regression models to estimate the relationship between 10 modifiable risk factors and subsequent year 1 health-care costs.
Setting:
United States.
Participants:
The sample included active, full-time, adult employees continuously enrolled in employer-sponsored health insurance plans contributing to IBM MarketScan Research Databases who completed an HRA. Study criteria were met by 135 219 employees from 11 employers.
Measures:
Ten modifiable risk factors and individual sociodemographic and health characteristics were included in the models as independent variables. Five settings of health-care costs were outcomes in addition to total expenditures.
Analysis:
After building the analytic file, we estimated generalized linear models and conducted postestimation bootstrapping.
Results:
Health-care costs were significantly higher for employees at higher risk for blood glucose, obesity, stress, depression, and physical inactivity (all at P
Conclusion:
Employers may achieve cost savings in the short run by implementing comprehensive health promotion programs that focus on decreasing multiple health risks.
de Richard Martin, Pauline Fortier
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2020, 14 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Actuellement, il n’y a aucune preuve scientifique permettant de déterminer une valeur limite d’exposition au bruit qui tiendrait compte de l’atténuation des protecteurs auditifs individuels (serre-tête, bouchons d’oreilles), principalement en raison de l’absence de moyen valide pour évaluer l’exposition des travailleurs au bruit dans pareille situation. La recension des écrits et des pratiques sur l’évaluation de l’exposition des travailleurs au bruit montre qu’aucun indicateur ou outil n’est présentement disponible pour mesurer avec exactitude l’exposition résiduelle au bruit sous le protecteur auditif tel que porté et lorsque porté par le travailleur à son poste de travail. Les études rapportent que l’atténuation du bruit par les protecteurs peut varier de façon significative d’un travailleur à l’autre et, chez un même travailleur, elle peut fluctuer dans le temps et dans l’espace et même d’une oreille à l’autre. Cette atténuation est aussi tributaire de plusieurs facteurs touchant l’ajustement du protecteur, tels son usure, son déplacement en plus de la variation des niveaux de bruit et du spectre sonore (contenu fréquentiel). Ces facteurs augmentent la difficulté d’obtenir une mesure de l’exposition valide. Quant aux systèmes de mesure personnalisée de l’atténuation fournie par les protecteurs auditifs (« fit-test system ») actuellement commercialisés, ils montrent une utilité dans la formation des travailleurs. Cependant, ces systèmes ne peuvent refléter de manière fiable ni l’atténuation, ni l’exposition résiduelle au bruit sous le protecteur en situation réelle de travail. Ainsi, la détermination d’une valeur limite d’exposition au bruit qui tiendrait compte de l’atténuation fournie par les protecteurs auditifs individuels, par exemple dans une norme réglementaire, ne peut être réalisée de façon valide, même si la réglementation européenne (directive 2003/CE/10, article 3, paragraphe 2) stipule que « Pour l’application des valeurs limites d’exposition, la détermination de l’exposition effective du travailleur au bruit tient compte de l’atténuation assurée par les protecteurs auditifs individuels portés par le travailleur ». De plus, aucune preuve scientifique ne permet d’estimer la pertinence d’une telle pratique pour la prévention de la surdité professionnelle.
de I. Guseva Canu, M. François
2020, pp. 111–120
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objectives
To assess the state of Swiss occupational health (OH) research over the period 2008–2017.
Methods
Two types of indicators were constructed, focused, respectively, on resources available for OH research and its output. Data for their assessment were gathered from specialized research institutions, professional associations, and the Swiss Federal Statistical Office.
Results
Thirty-two of 317 Ph.D./M.D.–Ph.D. theses delivered were in the field of OH. The number of OH physicians progressed substantially, but the density of OH professionals per number of active workers showed important variations between OH disciplines and geographical regions. The number of yearly peer-reviewed publications increased substantially but represented 6% of publications in public health in 2017. Psychological and respiratory health conditions were the most studied topics, while papers on cancers accounted for only 10%.
Conclusions
This study suggests a limited place of OH research in the Swiss public health landscape and the need for a national research effort in OH. This requires an improved collaboration between regional and federal authorities and communication/coordination between public health authorities and OH executive institutions belonging to the economic sector.Moteurs d'engagement: 365 actions pour mieux travailler ensemble (2019)
de Alexia de Bernardy
Vanves : Edition Marabout, 2019, 412 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
A travers 12 leviers et 365 bonnes pratiques de cohésion d'équipe, ce livre propose de mettre fin au travail en silo avec des actions concrètes accessibles à tous : Des petites actions du quotidien, très simples, des actions qui nécessitent un peu plus d'organisation et de réflexion, des initiatives peu courantes et originales avec à chaque fois des aides pour passer à l'acte !La méthode est inspirée du management agile, du management bienveillant et des méthodes d'intelligence collective, pour booster l'engagement de tous les acteurs de l'entreprise et la reconnaissance.
de J. Klingelschmidt, Jean-François Chastang
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2020, pp. 1-8
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Position du problème
Le travail et ses expositions sont susceptibles de jouer un rôle dans le suicide et la littérature suggère des associations entre certains facteurs professionnels et le suicide. L’identification de facteurs de risque professionnels de la mortalité par suicide des salariés affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA), population peu étudiée, apparaît importante. L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs professionnels associés à la mortalité par suicide au sein de la population de salariés affiliés à la MSA en activité entre 2007 et 2013.
Méthodes
La population d’étude était composée de l’ensemble des salariés affiliés à la MSA entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2013 soit 1 699 929 hommes et 1 201 017 femmes. Les facteurs professionnels étudiés comportaient : le secteur d’activité, le statut employé/cadre et le contrat de travail. Des analyses de survie (modèle de Cox), stratifiées sur le genre, ont été réalisées en utilisant l’âge comme échelle de temps et la région et l’année du contrat de travail comme variables d’ajustement.
Résultats
Pour les hommes, les facteurs associés à une augmentation du risque de mortalité par suicide étaient les activités dans les secteurs « travaux forestiers », « cultures et élevages », « entreprises de travaux », et « coopération », le statut d’employé et le fait de travailler en Bretagne, Bourgogne-Franche-Comté, Pays de la Loire, Normandie, Grand Est et Centre-Val-de-Loire. Aucune association n’était observée pour les femmes.
Conclusion
Ces résultats suggèrent que le secteur d’activité et le statut d’employé peuvent être associés au suicide chez les hommes de la population salariée MSA et sont susceptibles de contribuer à la définition de mesures de prévention. D’autres études semblent nécessaires toutefois pour confirmer et mieux comprendre ces associations.
de Ariane Leroyer, Marie Murcia
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2020, pp. 645-655.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objectifs : L’objectif principal de cette étude était de décrire la méthodologie de redressement utilisée dans le cadre de l’observatoire « Évolution et relations en santé au travail » (Évrest). Les objectifs secondaires étaient, d’une part, d’apprécier l’ampleur des écarts entre les estimations brutes et pondérées et, d’autre part, de vérifier que le décalage de deux années dans la disponibilité des données de référence utilisées n’impactait pas substantiellement les estimations produites.
Méthodes : L’étude a porté sur les données recueillies en 2013 et 2014 (n = 26 227). Le redressement a comporté deux étapes : 1) la prise en compte de la probabilité de participation de chaque salarié ; 2) le calage sur marges pour corriger les éventuelles distorsions de l’échantillon par rapport au champ de l’enquête, les données de référence utilisées provenant des déclarations annuelles de données sociales (DADS) des années 2014 et 2012. L’impact du redressement a été analysé sur les 60 variables du questionnaire par l’étude des écarts entre les pourcentages bruts et pondérés.
Résultats : Au total, 90 % des écarts observés entre estimations brutes et pondérées étaient compris entre – 2,0 % et + 2,0 % avec les DADS 2014, 83 % avec les DADS 2012. L’estimation brute la plus surestimée concernait le travail à temps plein et celle la plus sous-estimée, le contact avec le public. L’impact d’un décalage de deux années des données de référence était faible, quelle que soit la variable étudiée.
Conclusion : Une méthodologie de redressement pour l’observatoire Évrest a été définie et mise en œuvre, permettant d’extrapoler les résultats à l’ensemble des salariés du champ de l’enquête.Travailler à l’hôpital durant la grossesse : une étude descriptive nationale rétrospective en France
de Jean-Bernard, Henrotin, Hélène Béringuier
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2020, pp. 611-621
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objectif : L’objectif de l’article est de décrire le déroulement des grossesses au travail (parcours, absentéisme, prévention) et les expositions professionnelles potentiellement à risque pour l’évolution d’une grossesse.
Méthode : Une étude épidémiologique descriptive transversale a été menée du 1er avril 2017 au 31 octobre 2017 dans les services de santé au travail des hôpitaux français. Les salariées reçues après leur accouchement par le médecin du travail (MT) dans le cadre des visites de reprise de travail réglementairement définies répondaient à un autoquestionnaire ciblé sur le recueil d’informations sociodémographiques. L’exposition aux dangers pour la grossesse, rencontrés en milieu professionnel, était évaluée par le MT. Le poids de naissance de l’enfant, l’âge gestationnel, la santé de l’enfant et les absences au travail étaient recueillies auprès de la salariée ou obtenues à partir des informations présentes dans le dossier médical du travail.
Résultats : Les MT ont recruté 1 165 salariées enceintes. Parmi celles-ci, 51,8 % étaient exposées à plus de cinq risques professionnels. Les risques biologiques et physiques étaient les risques les plus fréquents au poste de travail. Notons que 9,5 % des salariées étaient amenées à porter des charges ≥ 15 kg. Elles ont été seulement 20,1 % à avoir abordé spécifiquement la question du travail dans le déroulement de la grossesse ; 26,8 % ont bénéficié d’un aménagement de poste. Concernant les arrêts de travail, 86,7 % des salariées auront bénéficié d’« au moins un arrêt de travail » avant la prise de congés pour une grossesse pathologique ou de congés légaux.
Conclusion : Nos données suggèrent que les salariées enceintes en milieu hospitalier se doivent d’être rigoureusement surveillées.
de France Tissot, Susan Stock
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2020, 42 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Ce portrait de santé au travail des hommes et des femmes en emploi au Québec est basé sur les données de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP) 2014-2015. Cette édition de l’enquête s’est enrichie de nouveaux indicateurs liés à la santé au travail qui permettent une analyse plus précise des troubles musculo-squelettiques (TMS) d’origine non traumatique liés au travail, en les distinguant des TMS dus à des traumatismes accidentels. Ce portrait présente les liens entre ces TMS et diverses expositions professionnelles en tenant compte des facteurs sociodémographiques et personnels pouvant influencer leur apparition. En raison des réalités différentes que vivent les hommes et les femmes sur le marché du travail, un portrait différencié selon le sexe est présenté. Les analyses font ressortir les constats suivants Près d’un million de personnes en emploi au Québec souffrent de TMS d’origine non traumatique liés au travail, soit un travailleur sur quatre. Les travailleuses sont plus touchées : 31 % d’entre elles ont rapporté en souffrir comparativement à 20 % des hommes. Parmi les travailleurs les plus touchés par ces TMS, peu importe le sexe, on retrouve : Les travailleurs appartenant aux catégories professionnelles « ouvriers qualifiés » et « personnels et ouvriers non qualifiés et manœuvres »; Les travailleurs de 45 ans et plus; Les travailleurs qui se perçoivent financièrement pauvres. L’étude met en évidence une association très forte entre les TMS d’origine non traumatique liés au travail et l’exposition à un niveau élevé de contraintes physiques du travail (ex. : manutention de charges, autres efforts, gestes répétitifs, postures contraignantes).Les résultats démontrent que les personnes exposées aux contraintes organisationnelles et psychosociales du travail telles que des exigences psychologiques élevées (charge de travail élevée), une faible reconnaissance au travail ou le harcèlement psychologique ont une probabilité plus élevée de souffrir de TMS d’origine non traumatique liés au travail. La probabilité de souffrir de tels TMS est encore plus importante lorsqu’une personne est exposée à la fois à des contraintes physiques et des exigences psychologiques élevées. Les TMS d’origine non traumatique liés au travail sont fortement associés à la détresse psychologique liée au travail.
de Nathalie Jauvin, Mariève Pelletier
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2020, 68 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Ce rapport présente les résultats de l’analyse des données issues d’une étude descriptive visant à documenter la perception qu’ont les femmes à l’égard des mesures de conciliation travail-vie personnelle en place dans leur milieu de travail, l’organisation du travail et leur état de santé mentale. Voici, de façon synthétique, ce que les analyses nous apprennent sur l’expérience de conciliation du travail et de la vie personnelle des participantes. Concilier c’est surtout être en mesure d’organiser son temps et son énergie en tricotant pour trouver un équilibre entre le travail et la vie personnelle, principalement la famille, en tentant de respecter du mieux possible ses valeurs et ses priorités. La conciliation travail-vie personnelle interpelle avant tout la portion « famille » et, plus particulièrement, la question des soins et des responsabilités liées aux enfants. Cette conciliation travail-famille repose encore avant tout sur les épaules des femmes. Elles aspirent, en amont, à un partage plus important de la conciliation avec les hommes, une situation qui leur permettrait de trouver un meilleur équilibre dans leur propre vie et, ainsi, aspirer à une meilleure santé mentale. Pour les femmes, certains contextes de travail sont plus favorables à la conciliation travail-vie personnelle et, incidemment, à la santé mentale. Ils sont notamment caractérisés par :la présence de soutien social, plus particulièrement celui du gestionnaire; la reconnaissance par la gestion des défis pour les travailleuses qui doivent tenter de concilier le travail et la vie personnelle; la mise en place de mesures de conciliation accessibles à tous. Des conditions sont moins favorables, notamment : une charge de travail élevée; une faible autonomie décisionnelle; une faible reconnaissance au travail. Il s’avère important de tenir compte des risques psychosociaux du travail, notamment la charge de travail, pour favoriser une meilleure conciliation travail-vie personnelle de même qu’une meilleure santé mentale. Au travail, la conciliation est perçue comme étant avant tout la responsabilité de l’employeur, mais elle repose beaucoup, concrètement, sur les épaules des supérieurs immédiats qui, selon les cas, la facilitent ou non. Lorsque la conciliation est difficile, les travailleuses en subissent les effets, notamment : une charge mentale élevée, de la détresse psychologique, de l’épuisement. Certaines sont encore plus touchées : celles qui ont de jeunes enfants et, plus encore, celles dont les enfants ont des besoins particuliers. Les femmes qui ont de la difficulté à concilier et qui sont exposées à des risques psychosociaux du travail sont davantage touchées par la détresse psychologique que celles qui évaluent, de leur côté, avoir de la facilité à concilier. Les organisations peuvent aussi être touchées par les impacts de la difficulté à concilier : roulement du personnel, désengagement de certaines, présentéisme. Le fait d’avoir accès à des mesures de conciliation travail-vie personnelle favorise le maintien d’une bonne santé mentale. L’accès à une plus grande flexibilité dans l’utilisation de ces mesures constitue un enjeu particulièrement crucial puisque celle-ci permet une plus grande souplesse dans l’utilisation des mesures en fonction des réalités de chacun. Il importe de viser une plus grande équité pour l’accès aux mesures, sans toutefois nuire à la flexibilité d’application et d’ajustement des mesures en fonction des diverses réalités familiales et personnelles.
de Susan Stock, Nektaria Nicolakakis
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2020, 36 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Au moment de son adoption en 1979, la Loi québécoise sur la santé et la sécurité du travail (LSST) visait à éliminer à la source les risques pour la santé et la sécurité des travailleurs et travailleuses. Pour soutenir les milieux de travail dans l’atteinte de cet objectif, le législateur avait prévu la mise en place de quatre mécanismes de prévention. Deux d’entre eux, le Programme de prévention et le Programme de santé spécifique à l’établissement visaient l’identification des risques et l’implantation de mesures préventives et leur suivi; deux autres, l’implantation de comité de santé et de sécurité et la reconnaissance d’un représentant à la prévention visaient la participation représentative des travailleurs. Six groupes « prioritaires » formés à partir de 32 regroupements de secteurs avaient été établis par la Commission de la santé et de la sécurité du travail, aujourd’hui la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), selon une détermination du degré de risque. Dans un premier temps, ces quatre dispositions étaient appliquées aux groupes 1 et 2; le Programme de prévention et le Programme de santé spécifique à l’établissement ont également été appliqués au groupe 3. Il a été prévu qu’éventuellement ces quatre dispositions de prévention seraient déployées à l’ensemble des secteurs et que tous les travailleurs couverts par la LSST auraient accès à ces mécanismes de prévention. Or, quarante ans plus tard, ces dispositions de la LSST ne s’appliquent qu’aux groupes 1, 2 et partiellement au groupe 3. Dans la présente étude, nous référons aux groupes 1, 2 et 3 comme groupes « désignés prioritaires » et aux groupes 4, 5 et 6 comme groupes « désignés non prioritaires » ou groupes « non priorisés ». Selon les données du recensement canadien de 2006, 75 % des salariés québécois sont répartis dans les groupes 4, 5 et 6. Chez les femmes, c’est 85 % des salariées qui se trouvent dans les groupes 4, 5 et 6. Près de 60 % des troubles musculo-squelettiques d’origine non traumatique indemnisés annuellement de 1998 à 2007 au Québec provenaient des groupes 4, 5 et 6. Selon les données de l’Enquête québécoise sur des conditions de travail, d’emploi et de santé et de sécurité du travail de 2007-08, la prévalence des troubles musculo-squelettiques et d’autres problèmes de santé liés au travail était aussi importante au sein des groupes 4, 5 et 6 qu’au sein des groupes 1, 2 et 3. Ces statistiques d’avant 2008 remettaient déjà en question le manque de couverture des groupes 4, 5 et 6 par les mécanismes de prévention prévus par la LSST. Les maladies professionnelles, et particulièrement les troubles musculo-squelettiques, représentent un fardeau économique et humain important, dont plusieurs des conséquences pourraient être évitées par des mesures de prévention
de Guillaume Tirtiaux
Liège : Edipro, 2019, 179 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Dans les années 70, les crashes d'avions se succèdent au point que les compagnies font face à une crise majeure. Une étude de la NASA révèle alors l'incapacité des pilotes à collaborer en équipe. Face à ce constat, le CrewResource Management (CRM) est développé pour apprendre au personnel navigant à mieux fonctionner ensemble. Et les résultats suivent tout de suite, rendant ainsi les formations au CRM obligatoires. Dans de nombreux secteurs d'activité autres que l'aviation civile (médical, énergie, etc.), les pertes liées à une communication inefficace ou à un leadership inapproprié se chiffrent aussi en vies humaines. Toutefois, quelle que soit l'entreprise et même s'ils sont moins flagrants, de tels dysfonctionnements demeurent tout aussi pernicieux : perte de la performance, dégradation du bien-être, burnout... ; et in fine très coûteux. De la performance individuelle (gestion du stress, de la fatigue, de l'attention...) à la performance collective (communication, travail en équipe, prise de décision...), cet ouvrage fourmillant d'exemples vous fait découvrir les bonnes pratiques du CRM des pilotes de ligne en les étendant à toutes les professions, donc la vôtre. Vous et votre groupe y gagnerez en capacité à rebondir dans l'adversité et à continuer d'avancer.Effets sanitaires induits par le changement climatique sur la santé des travailleurs
de Rémi Poirier, Aurélie Niaudet
2019, pp. 65-73
En ligne : www.cairn.info[...]
Le changement climatique est susceptible d’affecter la santé humaine, avec des effets spécifiques ou aggravés pour les professionnels. Les travaux de l’Anses visaient à identifier les risques professionnels susceptibles d’être impactés par le changement climatique. Ce travail a été réalisé en s’appuyant sur un groupe de travail multidisciplinaire. Dans le cadre d’une démarche d’anticipation prospective, les effets sanitaires liés aux changements climatiques prévisibles d’ici à cinq ans et à 2050 ont été étudiés. Sur le base des changements climatiques et environnementaux déjà observés et des scénarios d’évolution les plus probables, les interactions entre climat, environnement et santé au travail ont été caractérisées. Ces travaux montrent qu’à l’exception des risques liés au bruit et aux rayonnements artificiels, tous les risques professionnels sont et seront affectés par le changement climatique. Des exemples de circonstances d’expositions professionnelles ont été associés à chaque risque professionnel potentiellement accru par les modifications climatiques. Trois principales modifications climatiques et environnementales en sont à l’origine : hausse des températures, évolution de l’environnement biologique et chimique, modification de la fréquence et de l’intensité de certains aléas climatiques. Les travaux de l’Anses mettent également en évidence la pertinence d’une approche dite par « circonstances d’exposition », qui permet de regrouper les professionnels en fonction de leurs expositions réelles et non pas en fonction de leurs métiers.
de Junko Kaji, Blythe Hurley
Canada : Deloitte, 2019, 36 p.
En ligne : www2.deloitte.com[...]
Les problèmes de santé mentale des employés entraînent d’importants coûts pour les employeurs canadiens. Malgré cela, des barrières à l’investissement dans la santé mentale en milieu de travail persistent, dont une méconnaissance des meilleures pratiques, ainsi que l’absence de preuves qu’un tel investissement peut avoir une incidence positive sur le résultat net. Ce rapport présente une analyse des données historiques de 7 sociétés canadiennes qui en sont à diverses étapes de la réalisation de leur programme d’investissement dans la santé mentale ainsi que des entrevues avec des experts en santé mentale et des leaders de 10 sociétés, afin de mieux comprendre les embûches courantes et les facteurs qui favorisent la réussite de tels programmes. Voici les principaux points à retenir : L’investissement dans les programmes de santé mentale en milieu de travail peut atténuer la hausse des coûts qui découlent de l’inaction. L’investissement dans des domaines à forte incidence pour mieux appuyer les employés peut rehausser le RCI. L’évaluation du rendement, souvent occultée, est un élément critique de la mise en œuvre. Il n’est pas nécessaire de partir de zéro pour mettre sur pied un programme de santé mentale.Peu importe la taille de l’entreprise et le secteur dans lequel elle évolue, les employeurs peuvent prendre des mesures pour cerner les sphères qui requièrent une plus grande attention, tirer parti des activités existantes et suivre les résultats du programme pour bâtir de solides assises en vue de favoriser la santé mentale des employés.
de Alain Bergeron, Karine Richard
Québec : Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Direction du sport, du loisir et de l’activité physique, 2019, 88 p.
En ligne : www.education.gouv.qc.ca[...]
« L’avis du Comité scientifique de Kino-Québec, L’activité physique au travail : des bienfaits pour tous, fait état des données actuelles qui précisent les effets bénéfiques de la pratique régulière d’activités physiques pour les organisations et leur personnel. Il apporte aux spécialistes, aux employés et aux décideurs en milieu de travail un éclairage actualisé sur les interventions possibles en matière de promotion de la pratique régulière d’activités physiques. Cet avis se veut un guide pour sensibiliser, motiver et outiller les entreprises qui souhaitent bonifier ou mettre en place une démarche structurée qui tient compte de leurs enjeux, de leur réalité et des besoins de leur personnel. Il met en lumière le rôle que peuvent joueur les entreprises en vue d’améliorer la qualité de vie au travail et expose diverses initiatives prises par de petites, de moyennes et de grandes entreprises qui ont fait la promotion de l’activité physique auprès de leur personnel. Employés et employeurs sont sollicités pour faire de leur milieu de travail un endroit propice à la pratique d’activités physiques. Il est maintenant temps de se mettre au travail. »Le bien-être au travail. Ré-engager les salariés ? (2019)
de Marine Keresztes
Belgique : Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation-CPCP, 2019, 24 p.
En ligne : www.cpcp.be[...]
A priori, nous cherchons tous à être heureux. Or, il s’avère que nous passons actuellement la majorité du temps sur notre lieu de travail. Dès lors, pourquoi ne pas chercher une part de bien-être dans notre activité professionnelle ? Pourquoi ne pas envisager de se pencher sur notre qualité de vie au travail à l’image de celle que nous poursuivons au quotidien ? Les risques psychosociaux liés au travail sont de plus en plus présents aujourd’hui et conduisent régulièrement à des situations extrêmes telles que le burnout. Ce syndrome est de plus en plus répandu au sein de la population et a des conséquences tant sur la santé que sur l’économie. L’absentéisme et le stress au travail engendrent une perte de productivité pour les entreprises et représentent un coût non négligeable pour la sécurité sociale. Selon l’Agence européenne pour la Santé et la Sécurité au travail, celui-ci s’élèverait à 25,4 milliards d’euros, uniquement dans l’Union européenne. Un chiffre qui donne le tournis… Au regard de telles conséquences, il faut se demander s’il n’est pas possible d’agir en amont, au sein même de l’entreprise, pour mettre en place les conditions optimales garantes du bien-être au travail ?Soulèvement de charges au travail et grossesse (2019)
de Agathe Croteau
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2019, 230 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Outre les facteurs personnels pouvant affecter le bon déroulement de la grossesse, l’accumulation de contraintes professionnelles, incluant les efforts physiques, est associée à certaines issues défavorables de la grossesse L’effet spécifique du soulèvement de charges sera examiné ici. Il est fréquent que les travailleuses enceintes doivent soulever des charges. Selon les sources consultées et les définitions utilisées, on peut estimer que 12 % à 28 % des travailleuses enceintes sont exposées au soulèvement de charges. D’où l’importance de comprendre les effets du soulèvement de charges sur la grossesse selon le poids et la fréquence des soulèvements, lorsque des recommandations sont faites dans le cadre du programme Pour une maternité sans danger. Ce travail fait la synthèse systématique des connaissances scientifiques disponibles concernant les effets de l’exposition au soulèvement de charges au travail sur la grossesse.
de D. Servant, E. Drumez
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2019, pp. 303-309
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Position du problème
Le bien-être au travail est aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique. Il comprend, entre autres, l’absence de symptômes psychologiques (anxiodépressifs), des conditions de travail positives perçues (environnement et organisation), le bonheur et une bonne qualité de vie au travail. De nombreuses études ont montré que le soutien social et le contrôle au travail protègent la santé mentale alors que les exigences élevées et le déséquilibre effort-récompense sont des facteurs de risque d’anxiété et de dépression. Il n’existe actuellement aucun indicateur global permettant de mesurer à la fois l’état de santé mentale et les conditions de travail. L’objectif de cette étude est de construire puis d’étudier les qualités psychométriques d’une échelle de bien-être au travail, l’échelle Serenat, dans le but de sa validation.
Méthodes
L’échelle Serenat est un auto-questionnaire composé de 20 items évalués selon une échelle de Likert de 0 à 3 pour un score total allant de 0 à 60. Les items ont été construits à partir des données de la littérature et d’une évaluation qualitative préalable auprès de salariés. De janvier 2014 à mai 2017, 193 sujets vus en médecine du travail ont été inclus dans cette étude transversale. La validation comprend un diagnostic de qualité des items et de structure des données, la consistance interne, la reproductibilité intra-observateur et la consistance externe.
Résultats
L’échelle Serenat a montré une très bonne qualité des items, avec un taux de non-réponse maximal de 0,01 % par item, et aucun effet plateau mis en évidence. L’analyse factorielle permet de conclure à l’unidimensionnalité de l’échelle. Le coefficient α de Cronbach mesurant la consistance interne était de 0,89. Le coefficient de corrélation intra-classe pour la reproductibilité intra-observateur était de 0,89. L’échelle Serenat était corrélée aux scores HADS (r=−0,54 ; p
Conclusion
L’échelle de bien-être au travail Serenat montre de bonnes propriétés psychométriques en vue de sa validation définitive. Elle pourrait être utile aux médecins du travail dans le dépistage individuel et collectiHealth promotion and prevention in occupational health systems in Europe (2019)
de Piotr Sakowski, Andrzej Marcinkiewicz
2019, 9 p.
En ligne : ijomeh.eu[...]
Objectives: In the contemporary Western culture, working population health issues, stressed in various publications, have been perceived as a crucial part of public health. To deal with occupational health issues properly, occupational health services (OHS), aiming at the protection of the workers’ health, are organized in many countries. The survey was to find the differences in occupational health systems that the European Economic Area countries use in order to execute prophylactic activities focused on diseases of affluence and how the OHS are used for health promotion actions. Material and Methods: The survey was conducted with the use of an on-line expert questionnaire. No deep statistical analysis was performed as for the designed aims of the study simple statistics were sufficient. Results: All the reviewed countries have organized OHS. The funding mechanisms are based mainly on the financial involvement of employers. In the majority of countries, the main goal of the OHS is certification of the ability to work. Workplace surveillance aiming at the occupational risk assessment and health promotion activities that focus on work-related and/or occupational diseases are the most popular services provided within national systems. Conclusions: Occupational health professionals are well placed to perform actions directed at health promotion and prophylactics of a wide range of diseases – not only occupational/work-related, but also non-communicable, particularly life-style-related diseases of affluence. The engagement of the occupational medical services (OMS) in prevention of the non-work-related health issues would be valuable. However, it would be inevitable for employers to finance a wider range of services to a greater extentL’exposition professionnelle aux facteurs de risque biomécaniques : impact de l’ordonnance de 2017
de Mélanie Bertin, Émilie Chazelle
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2019, pp. 71-82.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objectif : Cette étude vise à évaluer le nombre, la prévalence et les caractéristiques socioprofessionnelles des salariés en capacité d’acquérir des droits au titre d’une exposition à un facteur de risque professionnel de trouble musculo-squelettique (TMS) avant et après la réforme du dispositif de prévention de la pénibilité par l’ordonnance n° 2017-1389.
Méthodes : Les analyses ont été réalisées à partir de l’enquête Surveillance médicale des expositions aux risques professionnels (Sumer 2010). Près de 48 000 salariés représentatifs de la population française ont répondu. Les expositions aux quatre contraintes biomécaniques initialement présentes dans le dispositif et associées à un seuil minimal d’exposition étaient évaluées pendant l’interview du salarié par le médecin.
Résultats : Avant la réforme, 31,2 % des hommes et 23,6 % des femmes salariés étaient susceptibles d’acquérir des droits au titre d’une exposition à une contrainte biomécanique. Suite à la réforme, seuls 11,6 % des hommes et 13,7 % des femmes salariés sont toujours en mesure de bénéficier du dispositif de prévention de la pénibilité au titre d’une exposition à une contrainte biomécanique, soit une baisse globale de 3,3 millions de bénéficiaires, soit une baisse de 3,3 millions de bénéficiaires. Les hommes salariés du secteur de la construction et les femmes du secteur de la santé humaine et action sociale sont les plus concernés.
Conclusions : Modifier la prise en compte des facteurs de risque professionnels biomécaniques de TMS n’est pas sans conséquence sur le nombre de bénéficiaires de prestations du dispositif de prévention de la pénibilité alors que les TMS restent la première cause de reconnaissance en maladie professionnelle.
de Jo-Hanna Planchard, Laurent Bailly
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2018, pp. 169-176
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : L’objectif de ce travail était d’identifier les processus collaboratifs opérant autour d’un projet de promotion de l’activité physique en entreprise, mené par approche participative dans le cadre d’un partenariat intersectoriel, et d’en estimer les premiers effets sur les salariés en termes de santé.
Méthodes : Une recherche-action a été menée dans une entreprise industrielle de 240 salariés durant deux ans. La recherche a porté sur quatre critères : une description du réseau d’acteurs, les opportunités et les freins du projet, la mise en place d’activités physiques, la participation des salariés aux activités proposées, les impacts observés (après trois mois d’activités) sur les paramètres physiques et la qualité de vie.
Résultats : Six réunions du groupe de travail ont permis de sélectionner deux d’activités : renforcement musculaire et Tai-chi. Nous avons évalué l’activité de renforcement musculaire. Le taux de participation à l’activité était de 16 %. Un âge plus élevé, le sexe féminin et le fait d’être cadre ou employé plutôt qu’ouvrier étaient associés significativement à la participation. On observe une tendance à l’augmentation des scores physique et mental du SF12. Nous avons fait émerger deux freins majeurs qui étaient de nature logistique et communicationnelle.
Conclusion : L’approche participative, basée sur un partenariat intersectoriel, s’avère l’élément déterminant de la réussite du projet mené dans un contexte d’opportunités locales. Pour pérenniser cette dynamique et améliorer le dispositif deux leviers peuvent être identifiés : une rationalisation de la structuration de l’offre de service et le renforcement des moyens, notamment financiers.
de Jennifer Smith, Birinder Praneet Purewal
Ottawa : Gouvernement du Canada, 2018, pp. 217-227
En ligne : www.canada.ca[...]
Introduction. Malgré la protection juridique dont les jeunes travailleurs au Canada font l’objet, les jeunes de 15 à 24 ans sont exposés à un risque élevé de blessures traumatiques au travail. Étant donné que de nombreuses initiatives de prévention des blessures ciblant les jeunes travailleurs existent, les défenseurs des droits des jeunes et les employeurs doivent relever le défi de choisir quels aspects de la prévention vont être les plus efficaces afin d’y consacrer leurs efforts. Une analyse de la littérature universitaire et de la littérature grise a été entreprise afin de compiler les paramètres (indicateurs évalués et méthodes de mesure) couramment utilisés pour évaluer les programmes de prévention des blessures auprès des jeunes travailleurs. Les paramètres constituent des références de mesure permettant d’évaluer l’efficacité, le rendement, le progrès ou la qualité d’un projet, d’un procédé ou d’un produit. Méthodologie. Nous avons utilisé le modèle PICO (population, intervention, comparaison, résultat) pour définir les termes de recherche. Des recherches ont été effectuées dans Medline, PubMed, OVID, EMBASE, CCOHS, PsychINFO, CINAHL, NIOSHTIC, Google Scholar et dans la littérature grise afin de trouver des articles en anglais publiés entre 1975 et 2015. Deux lecteurs critiques indépendants ont examiné la liste des articles et ont classé les paramètres en trois catégories de prévention des blessures : l’éducation, l’environnement et l’application de règlements. Résultats. Sur les 174 articles ayant répondu aux critères d’inclusion, 21 décrivaient et évaluaient une intervention. Parmi ceux-ci, la moitié (n=11) étaient à caractère éducatif. Les paramètres couramment évalués étaient : les connaissances, les perceptions, les comportements ou les intentions autodéclarées, l’exposition aux dangers, les demandes d’indemnisation pour blessures et le taux d’accidents de travail. Une étude présentait une méthode destinée à élaborer des paramètres permettant de prédire les taux de blessure. Conclusion. Des paramètres spécifiques à l’évaluation des programmes de prévention des blessures chez les jeunes travailleurs sont nécessaires, car les paramètres actuels sont insuffisants pour prévoir la diminution du nombre de blessures en lien avec la mise en place de programmes. De notre analyse ressort une étude apte à constituer un modèle pertinent pour les recherches futures visant à élaborer des paramètres de base valides destinés aux jeunes travailleurs, afin de les appliquer ensuite aux programmes de prévention des blessures chez les jeunesEffectiveness of workplace diabetes prevention programs: A systematic review of the evidence
de Sharon A. Brown, Alexandra A. García
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2018, pp. 1036-1050
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Purpose
The primary purpose is to review diabetes workplace interventions and the degree to which they improve diabetes-related outcomes in employees diagnosed with or at risk for T2DM.
Methods
Three electronic databases and ancestry searches were used to identify peer reviewed articles published in English from 2000 to June 2017.
Results
The number of participants represented by the 22 selected studies, excluding one large outlier, was 4243. On average, the samples were 57% female and ethnically diverse. Interventions—healthy eating behaviors, physical activity, and/or monitoring and self-managing diabetes and cardiovascular risk factors—were delivered in group sessions of fewer than 20 employees. Programs involved 1-h weekly sessions held during lunch hour or at other times during the workday for 12 to 24 weeks. Study outcomes, commonly measured at 6 and/or 12 months, were consistently positive.
Conclusion
The literature search uncovered beginning evidence that workplace interventions hold promise for preventing diabetes and/or its complications. More rigorous, creatively designed, workplace studies, are needed for employees at high-risk for developing diabetes.
Practice implications
Implications include the need for employer education about the benefits of employer support for such programs and attention to motivational strategies so employees will take full advantage of programs that are offered.Droit de la santé et de la sécurité au travail (2018)
de Maryse Badel, Alexandre Charbonneau
Issy-les-Moulineaux : lextenso, 2018, 152 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
L’ouvrage présente l’originalité de réaliser la synthèse des règles de droit du travail et de droit de la sécurité sociale applicables au droit de la santé et de la sécurité au travail. Il aborde la prévention à partir de ses sources, des acteurs impliqués et de ses modalités de mise en œuvre. Il traite également de la réparation des atteintes à la santé des travailleurs en identifiant les risques professionnels et en clarifiant les régimes de responsabilité qui peuvent être mobilisés au soutien de l’indemnisation des victimes. L’ouvrage intègre les textes législatifs et réglementaires les plus récents et la jurisprudence en vigueur. Par sa présentation méthodique, accessible et dynamique, l’ouvrage est destiné à un public d’étudiants et de professionnels. Il permet de maîtriser les règles essentielles à la compréhension du droit de la santé et de la sécurité au travail et de saisir leurs principaux enjeux.
de Thomas Barnay, Florence Jusot
Paris : Les Presses de Sciences Po, 2018, 116 p.
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Si la pénibilité du travail contribue à dégrader la santé, les études montrent aussi que l'emploi la préserve en favorisant notamment l'accès aux soins. Les relations entre état de santé des individus et marché du travail ont fait l’objet de nombreux débats et d’une abondante législation. Les dispositions actuelles, fondées sur une logique de compensation et de réparation, ne prennent pas assez en compte la complexité de ces interactions, encore accrue par le vieillissement de la population, l’allongement et la précarisation des trajectoires professionnelles. Face au risque santé s’impose la nécessité de plus de prévention et de sécurisation des parcours.Accidents du travail et de trajet des salariés seniors en France (2018)
de Julien Brière, Yannick Schwaab
France : Santé Publique France (SPF), 2018, 55 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
En France, le nombre de travailleurs de 50 ans et plus a fortement progressé ces dernières années du fait des évolutions démographiques et de la progression du taux d’emploi des seniors. D’après les projections de l’Insee, le nombre de seniors devrait encore s’accroître dans les années à venir. Pour autant, très peu d’études sont disponibles pour décrire les risques professionnels auxquels ils sont confrontés. L’objectif de cette étude était de calculer des indicateurs nationaux descriptifs des accidents du travail et de trajet survenant chez les seniors et de les comparer aux mêmes indicateurs pour l’ensemble des salariés, en utilisant les données de réparation des accidents du travail enregistrées par deux des principaux régimes de sécurité sociale (régime général et régime des salariés agricoles) pour les années 2011 et 2012. L’étude a confirmé que la fréquence des accidents du travail était plus faible chez les seniors que chez l’ensemble des salariés des deux régimes considérés, mais que les accidents des seniors étaient plus graves. Elle a révélé que, alors que chez les hommes le différentiel de fréquence des accidents du travail et de trajet entre seniors et ensemble des salariés était élevé, il était beaucoup plus limité chez les femmes. L’étude a mis en évidence que chez les femmes, pour les accidents du travail, les accidents de plain-pied et les chutes de hauteur étaient plus fréquents chez les seniors. Concernant les accidents de trajet chez les femmes, les accidents de plain-pied étaient plus fréquents chez les seniors. Une analyse plus fine (par secteur d’activité notamment) et répétée dans le temps (permettant de confirmer les résultats) des accidents de plain-pied et des chutes de hauteur pourrait permettre d’orienter les futures campagnes d’information et de réfléchir à de nouvelles actions de prévention.
rapport-accidents-travail-trajet-salaries-seniors-france.PDFAdobe Acrobat PDF
de Mariève Pelletier, Marie-Michèle Mantha-Bélisle
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2018, 36 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
En réponse au grand nombre de demandes d’obtenir de l’information simple et précise sur les risques psychosociaux du travail (RPS), ce recueil de fiches se veut un outil pratique destiné à tous les intervenants en santé au travail. Ces fiches ont été élaborées par les experts de l’équipe Prévention des risques psychosociaux du travail et promotion de la santé des travailleurs de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), avec la collaboration du Groupe scientifique sur l’impact des conditions et de l’organisation du travail sur la santé, composé de chercheurs et d’intervenants spécialisés dans le domaine. Plus précisément, ces fiches s’avèrent complémentaires à une démarche d’identification des RPS à l’aide de la Grille d’identification de risques psychosociaux du travail, laquelle requiert, pour son utilisation, une formation complète développée également par l’INSPQ.Directeur des soins et qualité de vie au travail
de Laurence Laignel
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2017, pp. 39-40
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Le directeur des soins est le premier garant de la qualité de vie au travail de ses équipes. En ce sens, du fait de son rôle et de ses responsabilités, il constitue un rouage fondateur tant en établissement qu’en institut. Créer du collectif, permettre l’expression et l’action sans inquiétudes, rendre les organisations apprenantes, conduire le changement sont, pour lui, autant de défis au quotidien
de Géraldine Magnier, Vincent Lenhardt
Paris : Enrick B., 2018, 142 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Chaque année, des centaines de milliers de personnes en France sont atteintes d'une maladie grave (cancer, AVC, crise cardiaque, ...) qui vient interrompre brutalement leur trajectoire professionnelle. - Quels sont les enjeux et les problématiques qui surgissent lors du retour au travail et du maintien en emploi après la maladie ? - Comment anticiper, préparer et pérenniser sa reprise d'activité ? - Quels sont les sésames pour reprendre sa trajectoire professionnelle ou une nouvelle trajectoire, de façon durable ? Ce livre s'adresse aux malades en rémission, qui se questionnent sur la reprise du travail après la maladie. Ce livre, à travers les mots des malades eux-mêmes, apporte une analyse des problématiques et des enjeux, sans angélisme ni apitoiement ; il propose des idées pragmatiques, des conseils simples et utiles, ainsi que des aides au cheminement pour reprendre sereinement une activité professionnelle.Santé travail enjeux & actions (2018)
France : Assurance Maladie - Risques professionnels, 2018, 20 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Le nouveau rapport « Santé travail : enjeux & actions » de l’Assurance Maladie - Risques professionnels apporte un éclairage inédit sur les affections psychiques liées au travail prises en charge au titre des accidents du travail, de trajet et des maladies professionnelles. Les victimes sont majoritairement des femmes, employées dans le secteur médico-social, le commerce de détail et les transports. Les nombreuses actions de prévention menées par la branche AT/MP sont appelées à se renforcer dans les années à venir, avec une réflexion de fond sur l’accompagnement des victimes.
Enjeux_et_actions_2018_affections_psychiques_travail.pdfAdobe Acrobat PDFCellule Santé et bien-être au travail (2017)
Bruxelles : Promo Santé & Médecine Générale asbl - SSMG, 2017
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
La cellule santé et bien-être au travail ( SSMG) vous propose : des fiches thématiques rédigées par ses soins, ciblant différentes problématiques liées à l’incapacité de travail et sa règlementation, décrivant les droits et obligations du patient et de l’employeur, définissant les rôles des médecins traitants, médecins-conseils, médecins du travail… et leurs interactions selon les situations.
Sont actuellement à votre disposition :
Fiche 1: La reprise partielle du travail
Fiche 2 : L'aménagement du poste de travail
Fiche 3 : La législation de base sur l'incapacité de travail (IT)
Fiche 4 : Préparer la convocation chez le médecin-conseil de la mutualité
Fiche 5 : Préparer l’entrevue avec le médecin du travail (MT)
Fiche 6 : La médecine de contrôle lors d'une incapacité de travail
Fiche 7 : Le plan de réintégration (en production)
Fiche 8 : Le C4 pour force majeure médicale
Fiche 9 : Congé de maternité, allaitement et écartement du travail de la femme enceinte ou allaitante
Addictions en milieu professionnel (2017)
de Jean-Pierre Goulle, Françoise Morel
Paris (France) : Académie nationale de médecine, 2017, 15 p.
En ligne : www.academie-medecine.fr[...]
Les conduites addictives constituent un problème de santé publique préoccupant. Elles sont susceptibles d’avoir un impact sur la vie professionnelle et d’engager la responsabilité de l’entreprise en cas d’accident. Elles peuvent menacer la sécurité des usagers, notamment lorsque les agents occupent des postes de sûreté et de sécurité. Les prévalences d’usage des substances psychoactives en population générale sont rappelées. Selon l’enquête du « baromètre santé 2014 », les consommations des substances psychoactives chez les actifs occupés étaient plus faibles que celles des demandeurs d'emploi tant pour les drogues licites (alcool p
2017-addiction-en_milieu-professionnelle.pdfAdobe Acrobat PDFRéintégrer le travail après une incapacité/invalidité (2017)
de Michel Teller, Peter Raeymaekers
Bruxelles : Fondation Roi Baudouin, 2017, 58 p.
En ligne : www.kbs-frb.be[...]
L’INAMI a mandaté la Fondation Roi Baudouin pour organiser un dialogue entre, d’une part, des représentants d’employeurs et, d’autre part, des médecins. Ces échanges avaient pour but de mettre en évidence les éléments qui freinent ou qui pourraient au contraire favoriser la réinsertion professionnelle des travailleurs en congé de maladie de longue durée ainsi que les responsabilités des différents intervenants dans la gestion de l’incapacité de travail et de l’invalidité. Le public-cible de cette mission a été défini par l’INAMI de la manière suivante : le groupe ‘employeurs’ réunissait des patrons ou des responsables RH et le groupe ‘médecins’ était composé de généralistes, de psychiatres et de rhumatologues de terrain. Concrètement, la Fondation Roi Baudouin a mis en place un parcours pour permettre à des employeurs et des médecins d'exprimer leurs points de vue, leurs expériences, leurs craintes, leurs questions,… autour des questions du maintien et du retour au travail, en toute confidentialité et sans jugement
2017-FONDATIONRB-Reprendre-le-travail.pdfAdobe Acrobat PDFAvis concernant les effets de la charge globale de travail sur la grossesse (2017)
de Danièle Donaldson, Stéphane Caron
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2017, 24 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Plusieurs emplois occupés par des travailleuses enceintes impliquent une exposition à des contraintes du travail, par exemple, la station debout prolongée, l’horaire et la durée du quart de travail, le soulèvement de charges ou la dépense énergétique engendrée par l’exécution des tâches. Les contraintes du travail, lorsque juxtaposées dans le cadre d’un même emploi, renvoient à la notion générale de charge globale. Cet avis scientifique résulte de l’analyse des connaissances scientifiques et des pratiques médicales entourant la charge globale de travail et son impact sur la grossesse. Il intègre également l’opinion de médecins désignés au Programme pour une maternité sans danger (PSMD), colligée en juin 2016 lors d’une formation et d’un exercice délibératif quant aux recommandations sur le sujet. Les résultats d’analyse suggèrent que :
L’accumulation des contraintes du travail et l’intensité de la charge de travail peuvent entraîner un accroissement de certaines issues défavorables de grossesse, plus particulièrement l’accouchement avant terme et l’insuffisance de poids pour l’âge gestationnel;
Les connaissances scientifiques disponibles ne permettent pas d’offrir une indication précise pour ce qui est de soustraire la travailleuse enceinte de l’exposition à la charge globale de travail en vue de diminuer les risques d’accouchement avant terme, d’insuffisance de poids pour l’âge gestationnel ou d’autres issues défavorables de grossesse;
Les résultats observés peuvent cependant justifier une attitude prudente. Le médecin désigné au PMSD pourrait recommander l’allègement d’une tâche qui se situe à la limite des recommandations actuelles, en particulier lorsque plusieurs contraintes associées aux risques d’accouchement avant terme ou d’insuffisance de poids pour l’âge gestationnel sont présentes.
Afin de progresser dans la compréhension des effets de la charge globale de travail sur la grossesse, plusieurs pistes de recherche ont également été dégagées par les participants lors d’une formation et d’un exercice de délibération :
Documenter l’impact de la charge mentale et des contraintes posturales avant leur inclusion éventuelle dans un cumul de contrainte du travail;
Explorer davantage la dépense énergétique pour son rôle possible au risque d’insuffisance de poids pour l’âge gestationnel (IPAG), mais aussi comme méthode d’évaluation de certains autres agresseurs (ex. : le travail en ambiance froide, les contraintes posturales);
Documenter les caractéristiques d’exposition des travailleuses encore exposées à un cumul de contraintes après l’application des guides de pratique existants afin d’orienter les travaux sur le cumul de contraintes du travail déterminées.Baromètre de la prévention des risques professionnels (2017)
2008n° 78 - Janvier 2014 - Travail - famille: une question d’équilibre ? (Bulletin de L'observatoire)
2014Guide du bien-être au travail (2017/03)
de Association Bruxelloise pour le Bien-Être au Travail (ABBET)
Bruxelles (1000) : Association Bruxelloise pour le Bien-Être au Travail, 2017/03, 53 p.
"Nous avons dès lors pensé à la réalisation d’un outil plus synthétique, une sorte de b.a.-ba du bien-être au travail. Un outil simple et concret qui met en avant l’essentiel des obligations et propose des documents prêts à l’emploi: « Le Guide du bien-être au travail »." (Introduction)
Le Guide du bien-être au travail est un outil simple et concret qui met en avant l’essentiel des obligations en matière de bien-être au travail et propose des documents prêts à l’emploi.
Il a pour objectif d’aider les associations face aux actions à mener pour le bien-être des travailleurs.
Ce guide comprend :
Une première partie qui recense les obligations légales et qui est présentée en deux temps : Les « Premiers Pas » et ensuite « Pour aller plus loin. »
La deuxième partie reprend les documents types prêts à l’emploi et les fiches informatives
ABBET-2017-guide_bien_etre_au_travail_vf_.pdfAdobe Acrobat PDFAllez hop les malades, au boulot ! (2016)
Bruxelles (Belgique) : Question Santé, 2016, p. 28
C’est une tendance qui, depuis des années, ne faiblit pas : le nombre de personnes en invalidité, tout comme celles en incapacité de travail, ne cesse d’augmenter. Et fortement. Parmi les salariés, les ouvriers ont été les plus concernés par cette hausse. Froidement considérés, ces chiffres trouvent leur origine dans un ensemble de facteurs. La démographie y joue un rôle (en raison du nombre de travailleurs du «baby-boom»). Mais, aussi, l’augmentation de l’âge moyen des personnes présentes sur le marché de l’emploi, et la féminisation du travail (avec l’alignement de l’âge de la retraite des femmes sur celui des hommes).
Allez_hop_les_malades_au_boulot.pdfAdobe Acrobat PDFPhotolangage Travail et relations humaines (2013-01-01)
de Claire Bélisle
Lyon : Chronique Sociale, 2013-01-01, pp.63 (Savoir communiquer)
"C’est par l’action, mais aussi par la pensée et la parole que le travail s’humanise. Le dossier Photolangage Travail et relations humaines est un outil d’animation et de formation à utiliser avec des groupes d’adultes pour les aider à penser leur situation dans l’entreprise, leur relation au travail et leur épanouissement personnel. Il s’agit d’explorer en profondeur avec eux des questions liées à leur travail et à la place des relations humaines dans ce qu’ils vivent quotidiennement sur leur lieu de travail. Cet outil est basé sur des activités en groupe au cours desquelles les participants sont appelés, après une réflexion et un choix personnel de photographies, à se positionner par la parole, en lien avec la photographie choisie, dans un groupe par rapport à une question posée en fonction d’une problématique ou d’un thème les concernant. Le but de ces échanges est de permettre à chacun de prendre conscience de ses représentations et de ses attitudes afin de se construire des repères pour penser son rapport au travail et aux autres. Par exemple, ""Choisissez la photographie qui exprime au mieux ce qui est actuellement le plus important pour vous dans vos relations professionnelles ?"". Ou encore, ""Qu’est-ce que vous changeriez en premier dans votre travail si vous en aviez la possibilité ? Dites-le avec une ou deux photographies""."
