Environnement
de Martine Delanoy, Laetitia Lempereur, Gaëlle Vandermeulen
Bruxelles : SPF Santé publique, 2021, 49 p.
En ligne : www.health.belgium.be[...]
"La résistance aux antimicrobiens est l'une des principales menaces pour la santé publique actuelle et future. Le plan d'action national belge est basé sur les trois piliers de la santé (santé humaine, santé animale et santé environnementale) et propose des actions concrètes pour lutter contre l’AMR de manière globale et coordonnée."
de Hung Nguyen-Viet, Steven Lam, Huong Nguyen-Mai
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2022, 6 p.
En ligne : doi.org[...]
"Since facing outbreaks of severe acute respiratory syndrome and avian influenza A in 2003, Vietnam has increasingly applied a One Health approach to address emerging infectious diseases of animal origin. Here, we reflect on the challenges and opportunities of One Health in the context of zoonoses, food safety, and antimicrobial resistance, drawing on a stocktake of One Health training, policy, and research in Vietnam. We also report on the results of a virtual consultation workshop held on July 2021 with representatives from 32 institutions in Vietnam to explore future One Health directions. As Vietnam approaches nearly two decades of disease preparedness and response, we hope our experiences can provide practical insights to support countries in developing coordination mechanisms and moving the One Health agenda forward toward better public health outcomes."Note sur les principales connaissances disponibles en santé environnementale (2021)
de OBSERVATOIRE REGIONAL DE LA SANTE PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR
Marseille (France) : Agence régionale de santé Provence-Alpes Côte d'Azur, 2021, 11 p.
En ligne : stms.ac-versailles.fr[...]
"L’ORS PACA propose une synthèse de connaissances dans le cadre du 3e plan régional santé environnement, qui s’adresse principalement aux collectivités locales. La synthèse revient sur le cadre d’action national, montre l’engagement déjà existant dans les territoires et énonce les principes clés pour y développer des actions en santé environnement."Les déplacements des femmes dans l'espace public
de CARDELLI R.
2021, pp. 102-121
"Le dernier article revient sur les inégalités d’accès à l’espace public entre les femmes selon les ressources dont elles disposent, ainsi que sur les stratégies qu’elles mettent en place pour accéder à l’espace public."Rappels à l'ordre sexué dans l'espace public
de Julien Debonneville, Marylène Lieber
2021, pp. 83-101
"L’article suivant prolonge la réflexion sur les expériences et le ressenti des femmes dans la ville en étudiant les manifestations de violence dans l’espace public. L’approche intersectionnelle privilégiée dans cet article permet de montrer, outre le genre, que d’autres critères comme la race, la classe sociale, l’orientation sexuelle ou religieuse sont également déterminants dans l’analyse des formes de violence dans l’espace public."
de Arnaud Alessandrin, Johanna Dagorn
2021, pp. 63-82
"Le troisième article, à partir d’un ensemble de données d’enquêtes quantitatives et qualitatives, propose une analyse comparée des rapports de genre dans des espaces géographiques différents afin de vérifier les facteurs d’influence du « climat urbain », c’est-à-dire de l’inclusion matérielle et des expériences subjectives dans l’espace urbain."
de ZEILINGER I., Laura Chaumont
2021, pp. 41-62
"Le deuxième article présente également une expérience de démocratie participative dans le cadre de politique d’aménagement du territoire. Les auteures reviennent sur l’expérience de marches exploratoires réalisées dans trois quartiers à Namur."Les espaces publics sont-ils neutres ?
de Corinne Luxembourg, Camille Noûs
2021, pp. 12-40
"Dans le premier article, les auteures questionnent d’emblée le mythe de l’espace public comme lieu démocratique et ce, au niveau de sa conception et de son accès. Elles s’appuient sur un travail d’historicisation, pour aborder l’espace public sous l’angle des rapports sociaux de genre, et procèdent ainsi à une recontextualisation, à la fois sur un plan méthodologique et politique, de l’approche genrée dans les espaces publics."Espace public et inégalités de genre
de CARDELLI R.
2021, pp. 5-11
L'article introduit la série d'article sur les inégalités de genre créées par l'aménagement de l'espace public.Résumés des communications orales et affichées du réseau de la FNES (2021)
de Fédération nationale d'Education et de Promotion de la santé
Saint-Denis (France) : Fédération nationale d'Education et de Promotion de la santé (FNES), 2021, 34 p.
En ligne : www.ireps-grandest.fr[...]The Origins and Lineage of One Health, Part II (2021)
de Justin Ancheta, Raad Fadaak, Michele Anholt
2021, 3 p.
En ligne : pubmed.ncbi.nlm.nih.gov[...]
L'article est la suite d'un autre qui fait l'histoire du concept de One Health du 18e siècle à la première moitié du 20e. L'article ici présent continue l'histoire dès la seconde moitié du 20e siècle et fait un état des lieux du concept tel qu'il est aujourd'hui.Association between human coronaviruses’ epidemic and environmental factors on a global scale (2021)
de Yan Xiangyu, Wang Zekun, Wang Xuechun
New York : Springer Publishing Company, 2021, 15 p.
En ligne : doi.org[...]
"Environmental factors could influence the epidemic of virus in human; however, the association remains intricate, and the evidence is still not clear in human coronaviruses (HCoVs). We aimed to explore and compare the associations between HCoVs' epidemic and environmental factors globally. Four common HCoVs' data were collected by a systematic literature review, and data of MERS, SARS, and COVID-19 were collected from the World Health Organization's reports. Monthly positive rates of common HCoVs and incidence rates of MERS, SARS, and COVID-19 were calculated. Geographical coordinates were used to link virus data and environmental data. Generalized additive models (GAMs) were used to quantitatively estimate the association of environmental factors with HCoVs' epidemic. We found that there are wide associations between HCoVs and environmental factors on a global scale, and some of the associations were nonlinear. In addition, COVID-19 has the most similarities in associations' direction with common HCoVs, especially for HCoV-HKU1 in four environmental factors including the significantly negative associations with average temperature, precipitation, vegetation coverage (pBrain Health, One Health, and COVID-19 (2021)
de David O. Wiebers, Valery L. Feigin, Andrea Sylvia Winkler
Bâle : Karger, 2021, 2 p.
En ligne : doi.org[...]
La santé du cerveau détermine la santé de l'entourage, l'environnement et les compétences psycho-sociales. Le COVID a des morbidités qui peuvent avoir un impact à long terme au niveau neurologique. Ce qui est bon pour l'environnement et la biodiversité bénéficie également aux humains, malgré les contradictions avec notre fonctionnement économique actuel. Il est nécessaire d'engager une réflexion sur l'élevage industriel et la marchandisation de la vie sauvage en cherchant de nouvelles sources de protéines.
de Delphine Destoumieux-Garzón, Franziska Matthies-Wiesler, Nicolas Bierne
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2022, 12 p.
En ligne : doi.org[...]
"The implementation of One Health/EcoHealth/Planetary Health approaches has been identified as key (i) to address the strong interconnections between risk for pandemics, climate change and biodiversity loss and (ii) to develop and implement solutions to these interlinked crises. As a response to the multiple calls from scientists on that subject, we have here proposed seven long-term research questions regarding COVID-19 and emerging infectious diseases (EIDs) that are based on effective integration of environmental, ecological, evolutionary, and social sciences to better anticipate and mitigate EIDs. Research needs cover the social ecology of infectious disease agents, their evolution, the determinants of susceptibility of humans and animals to infections, and the human and ecological factors accelerating infectious disease emergence. For comprehensive investigation, they include the development of nature-based solutions to interlinked global planetary crises, addressing ethical and philosophical questions regarding the relationship of humans to nature and regarding transformative changes to safeguard the environment and human health. In support of this research, we propose the implementation of innovative multidisciplinary facilities embedded in social ecosystems locally: ecological health observatories and living laboratories. This work was carried out in the frame of the European Community project HERA (www.HERAresearchEU.eu), which aims to set priorities for an environment, climate and health research agenda in the European Union by adopting a systemic approach in the face of global environmental change."Sélection de ressources : « One Health », une approche systémique de la santé
de Océane Le Boulengé
Woluwe-Saint-Lambert : Service Universitaire de Promotion de la Santé (RESO), 21 p.
En ligne : uclouvain.be[...]
Cette sélection de ressources, réalisée pour le numéro d'octobre 2021 de la revue Éducation Santé, propose une liste de ressources sur la thématique de « One Health » ou santé unique, une approche systémique qui unifie la santé publique, la santé environnementale et la santé animale. Des documents en lien avec le concept général « One Health », la santé à l’épreuve des changements climatiques et environnementaux, et la santé animale sont présentés.
Sélection-ressources_One-Health.pdfAdobe Acrobat PDF
de Ségolène Malengreaux, Dominique Doumont
Woluwe-Saint-Lambert : Service Universitaire de Promotion de la Santé (RESO), 2021, 6 p.
En ligne : uclouvain.be[...]
Dans ce Lu Pour Vous, le RESO synthétise trois articles scientifiques, publiés entre 2012 et 2020, dans lesquels différents auteurs dressent une analyse critique de la réponse du secteur de promotion de la santé aux enjeux soulevés par les changements climatiques et dégagent des pistes pour stimuler une réponse plus adéquate.
Comment le secteur de promotion de la santé peut-il contribuer aux enjeux soulevés par les changements climatiques et l’urbanisation ?Adobe Acrobat PDF
de Emmanuelle Bouchard-Bastien, Katerine Girard, Mégane Audet
2021
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Le 16 décembre 2020, le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques a mandaté le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement pour tenir une enquête et une audience publique sur l’état des lieux et la gestion des résidus ultimes au Québec. Le mandat de la commission d’enquête a commencé le 8 mars 2021 et se terminera le 22 décembre 2021 avec le dépôt du rapport au ministre. Dans le cadre de cette enquête, le ministère de la Santé et des Services sociaux a sollicité l’Institut national de santé publique du Québec afin de documenter les effets sur la santé des divers modes d’élimination des matières résiduelles et les conditions favorables à l’acceptabilité sociale des différentes options analysées.
Ce document expose les résultats d’une revue rapide de la littérature menée sur les sujets de l’aménagement du territoire et des dimensions sociales et psychologiques associés à la planification, à l’exploitation et à la fermeture des sites d’élimination des résidus ultimes.
Les principaux résultats sont les suivants :
L’étude de la localisation optimale et durable des lieux d’élimination doit retenir des critères en fonction des particularités du site, telles que la distance des zones urbaines, de la route, des plans d’eau, etc.;
La concertation de chaque partie prenante et affectée permet d’assurer la compatibilité de l’utilisation du sol de part et d’autre et l’instauration du principe de réciprocité;
La mesure de l’exposition des usages sensibles doit s’effectuer au-delà de la distance linéaire. Elle doit combiner d’autres méthodes d’analyse telles que les modèles de dispersion de la pollution et les variables socioéconomiques et environnementales du milieu d’accueil;
Le niveau d’acceptation sociale, c’est-à-dire le consentement de la population, peut varier au sein d’une même collectivité dès l’annonce d’un projet de lieux d’enfouissement ou d’incinérateur. Les principaux facteurs qui modulent l’acceptation sont : le contexte (historique, économique, sociopolitique) de la collectivité, le processus d’implantation du site, l’attitude de l’entreprise concernant la communication et la gestion des risques, les risques environnementaux (pollution et eau potable) et les risques pour la santé.
Dès l’annonce d’un projet, des impacts sociaux et psychologiques sont vécus en lien avec l’anticipation des impacts associés aux nuisances et au changement de mode de vie, ainsi qu’au processus d’implantation de l’entreprise.
Durant l’exploitation, des impacts sociaux et psychologiques sont vécus en lien avec les nuisances olfactives et les risques environnementaux.
Le respect des principes directeurs de la gestion des risques en santé publique (équité, ouverture, transparence, appropriation des pouvoirs, rigueur scientifique, prudence et primauté de la protection de la santé) permet d’éviter des impacts négatifs sur la santé sociale et psychologique de même que sur le bien-être des individus et des collectivités.
Canada : Centre de collaboration nationale des déterminants de la santé (CCNCD), 2021, 15 p.
En ligne : nccdh.ca[...]
Le présent mémoire vise à montrer que notre expérience collective de la pandémie de COVID-19 fait ressortir l’urgence pour la santé publique d’agir et d’adapter sa démarche pour lutter contre le changement climatique. L’auteure fait état de certaines approches fondées sur l’équité pour lutter contre le changement climatique et bâtir des collectivités justes, durables et résilientes. Elle examine plus en profondeur quelques exemples concrets dans la suite intitulée : Résilience face aux changements climatiques – deuxième partie : rôles et démarches de la santé publique.
Canada : Centre de collaboration nationale des déterminants de la santé (CCNCD), 2021, 13 p.
En ligne : nccdh.ca[...]
Le présent document est le second de deux mémoires visant à faire valoir l’urgence de mettre en place, en santé publique, des mesures d’urgence axées sur l’équité pour lutter contre la crise climatique. Certaines approches utilisées à cet effet et fondées sur l’équité avaient été abordées dans le premier mémoire intitulé Résilience face aux changements climatiques — première partie : la COVID-19 fait ressortir la nécessité de mettre un terme à l’iniquité et de modifier les systèmes. Le deuxième mémoire porte sur la santé planétaire de manière plus globale. Il fait état des recommandations émises à ce jour et des rôles et des mesures qui concernent la santé publique pour assurer un avenir juste et durable où tout le monde a la possibilité de vivre une vie bien remplie.Conséquences des changements climatiques sur le système de santé en Belgique (2021)
de Karen Van de Vel, Désirée Vandenberghe, Nicolas Bruffaerts, et al.
Bruxelles : SPF Santé publique, 2021
En ligne : www.health.belgium.be[...]
Le 9 septembre 2021, le SPF Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement a publié les résultats d'une étude sur les conséquences des changements climatiques sur le système de santé en Belgique.
L'étude comprend un inventaire et une évaluation des mesures (actuelles et prévues) qui visent à améliorer la résilience des systèmes de soins de santé en Belgique. L'accent est mis sur l'évaluation de leur efficacité, leur état d'avancement et leurs limitations. Elle identifie également les risques actuels et futurs liés aux changements climatiques sur le système de santé.
Ces résultats ont permis de proposer 61 recommandations de mesures d'adaptation visant à atténuer ou à éviter les effets négatifs des changements climatiques. Elles ont trait à la disponibilité des données, la mise en place de systèmes de surveillance, la législation, la communication, les mesures de gestion, l'aménagement du territoire, la recherche, etc. Ces recommendations s'adressent principalement aux décideurs et aux acteurs du secteur de la santé.
Elles couvrent divers sujets tels que :
les effets de la chaleur sur la santé
les maladies à transmission vectorielle, hydrique ou alimentaire
les allergies et les maladies respiratoires
la santé mentale
le personnel et les infrastructures de santé
la gestion de crise et des risquesOne Planet, One Health, One Future: the environmental perspective (2021)
de Vincenzo Naddeo
2021
En ligne : pubmed.ncbi.nlm.nih.gov[...]
The final goal of the “One Health” is the control of the global health of our planet with a multidisciplinary approach that involves knowledge for different disciplines. In the near future, we could see in the same team veterinarians, doctors, and environmental experts work together to guarantee the health of our planet and one sustainable future for all.Santé et environnement : comprendre les différences entre les femmes et les hommes (2021)
Paris (France) : Institut national de la santé et de la recherche médicale-Inserm, 2021
En ligne : www.inserm.fr[...]
La situation sanitaire des femmes face à la crise de la Covid-19 a montré des spécificités, mais aussi des vulnérabilités qui s’étendent bien au-delà de la pandémie. Les nuisances de l’environnement – polluants physiques, chimiques et microbiologiques – ou encore les expositions liées aux activités professionnelles et domestiques ont des répercussions différentes sur la santé des femmes et celle des hommes. Leur étude nécessite donc de tenir compte du genre des individus : un enjeu fondamental pour lequel l’Inserm souhaite prendre le rôle de leader.
de John Kotcher, FELDMAN L.
2021
En ligne : www.sciencedirect.com[...]
Previous research has shown that providing information about the health consequences of climate change can increase climate change issue engagement and support for mitigation policies. Here, we extend that research by testing the motivational value of three categories of climate information (termed information categories): health consequences of climate change; health benefits of climate solutions; and calls-to-action intended to motivate people to engage in political advocacy for climate solutions. The use of choice-based conjoint analysis enabled us to determine the effectiveness of each information category, as well the effectiveness of specific types of information within each category. Research participants were adults quota-sampled to represent the U.S. population (n=7,596). We found that each of these categories–consequences, solutions, and a call-to-action–enhanced the overall motivational value of the message, with solution information being the most influential. Of the 360 message combinations tested, the most compelling first described the negative impacts of climate change on air quality, then explained how transitioning to clean energy will benefit people's health, and ended by explaining that most Americans support this solution, and many are taking action to advocate for it. These findings are consistent with a large body of risk communication theory, and provide practical insights to health professionals and others seeking to build public and political will for actions that reduce the health threats posed by climate change.Améliorer la qualité de l'air aux abords des écoles : des repères méthodologiques (2021)
de Cécile Cayre, Nathalie Chandioux
Metz : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Grand Est, 2021, 22 p.
En ligne : www.ireps-grandest.fr[...]
Plus de trois enfants sur quatre respirent un air toxique en France selon l’Organisation mondiale de la santé. Si la pollution de l’air a des impacts sur la santé de tous et de toutes, les enfants y sont particulièrement vulnérables en raison de l’immaturité de leur organisme et de leur fréquence respiratoire plus élevée. Face à ces enjeux, les responsables locaux ont un rôle à jouer pour agir sur la qualité de l'air, notamment par la mise en place d'actions au sein des communes et aux abords des écoles. Ces repères s'adressent aux équipes des établissements scolaires et aux élu·es et agents des collectivités, en vue de leur permettre de mener un projet visant à améliorer la qualité de l’air extérieur aux abords des établissements scolaires. Il présente la méthodologie de projets permettant de décliner des actions visant l'amélioration de la qualité de l'air aux abords des écoles. Il a été réalisé grâce au soutien de l'Agence régionale de santé Grand Est et de l'Eurométropole de Strasbourg.Santé et environnement : les ondes électromagnétiques en question(s) (2021)
de Marie-Hélène Larrieu
Bordeaux : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Nouvelle-Aquitaine -, 2021, 9 p.
En ligne : irepsna.org[...]
Cette sélection de ressources documentaires sert de support informatif complémentaire au contenu de la conférence et de l’atelier d’échanges à Poitiers : « Ondes électromagnétiques, risque émergent en santé environnementale ».Nature, biodiversity and health: an overview of interconnections (2021)
Genève (Suisse) : Organisation mondiale de la santé (OMS), 2021, 32 p.
En ligne : www.euro.who.int[...]
Urbanization, land use, global trade and industrialization have led to profound and negative impacts on nature, biodiversity and ecosystems across the world. The ongoing depletion of natural resources not only affects environmental conditions but also has an enormous impact on the well-being and security of societies.This report provides an overview of the impacts of the natural environment on human health. It presents the ways nature and ecosystems can support and protect health and well-being, and describes how nature degradation and loss of biodiversity can threaten human health. It is targeted at readers who do not have extensive experience with the links between nature and health. While the overview report aims primarily to inform professionals and decision-makers in the health and environment sectors, it will also be of relevance for other sectors involved with the protection, management and use of nature and biodiversity.
de Hervé Strilka
Rennes (Bretagne) : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Bretagne, 2021, 38 p.
En ligne : irepsbretagne.fr[...]
Dans le cadre du Plan Régional Santé Environnement Bretagne 2017-2021, les collectivités sont encouragées à déployer une démarche santé-environnement dans leur politique territoriale. Pour les aider, un guide méthodologique a été réalisé ; il explique les étapes d’une démarche locale en santé environnement, les facteurs de réussite, les points de vigilance, et précise les ressources pouvant être mobilisées pour faciliter leur mise en œuvre. Il s’adresse aux élus et aux chargés de mission compétents en charge des questions de santé et/ou d’environnement. Il a été réalisé par un collectif constitué de l’IREPS Bretagne, du Centre Permanent d’Initiatives en Environnement de Brocéliande, et de l’Observatoire Régional de la Santé, soutenus par l’Etat, l’Agence Régionale de Santé et la Région Bretagne.
de Mathilde Pascal
France : Santé Publique France (SPF), 2021, 67 p.
En ligne : www.santepubliquefrance.fr[...]
Les impacts sanitaires du changement climatique couvrent tous les champs de la santé publique. Pourtant, ils sont encore peu pris en compte dans les politiques d'adaptation au changement climatique. Le développement d'indicateurs appropriés pourrait faciliter la prise en compte de la santé dans l'identification et à la priorisation des besoins d'adaptation. La création d'indicateurs présuppose des données, des connaissances et leur structuration. Elle peut constituer une démarche intéressante pour amener des professionnels de l'environnement, de l'aménagement, de l'urbanisme et des professionnels de santé publique à collaborer, et à terme, contribuer à l'intégration de la santé dans toutes les politiques. Ce document présente les conclusions de la réflexion menée à Santé publique France pour produire des indicateurs de danger, d'exposition, de vulnérabilité, d'impact et d'intervention. Ces indicateurs doivent fournir des informations quantitatives, synthétiques, pour des enjeux sanitaires susceptibles d'être influencés directement ou indirectement par les évolutions climatiques passées, en cours ou à venir, et permettre d'analyser des tendances spatiales, temporelles ou sociodémographiques. Le présent rapport propose une grille d'analyse des qualités scientifiques, métrologiques, pédagogiques et décisionnelles devant être associées à un indicateur. Ces éléments y sont discutés de manière générale, afin d'être transposables pour tous les thèmes de santé publique potentiellement affectés par le changement climatique, l'adaptation ou l'atténuation de ses effets, et ce pour toutes les échelles géographiques.
de François Fuchs
Bordeaux : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Nouvelle-Aquitaine -, 2021, 6 p.
En ligne : irepsna.org[...]
Le nouveau contexte créé par la pandémie et la gestion de la crise sanitaire avec les épisodes de confinement font évoluer les approches en santé environnementale. Des liens nombreux entre environnement et santé apparaissent plus clairement et nous assistons à une prise de conscience résumée dans l’expression “une seule santé”. C’est une période charnière pour la promotion de la santé qui a la possibilité de s’investir davantage dans la prise en considération des sujets environnementaux et les dynamiques de transition socio-écologique.Effects on general health associated with beach proximity in Barcelona (Spain)
de Mario Ballesteros-Olza, ET AL.
2021, pp. 1406–1414
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Health benefits of blue spaces have been less studied compared with other urban natural environments. As a type of blue space, beaches are also affected by this lack of evidence, despite their cultural and economic importance in lots of coastal regions all over the world. Based on secondary health data from 3192 participants of the Health Survey of Barcelona 2016, we conducted a logit regression analysis to explore the relationship between people’s general health and beach proximity from their dwelling place, controlling for several health determinants. Our main results suggested that having good general health was less likely for a 1-km increase in the linear distance to the closest beach from people’s dwelling places (OR: 0.93; 95% CI: 0.87, 1.00). Moreover, the probability of having good general health was 45% higher for people living in the first 2 km from the beach (OR: 1.45; 95% CI: 1.01, 2.09), relative to those living >5–10 km from it. Also, these health effects were stronger for people with a low family income. These findings contribute to grow the currently small body of research related to health benefits of beach spaces. Likewise, they encourage fostering the use of these spaces for health promotion in cities, as well as protecting them and improving their accessibility and safety. Further research should lean towards the underlying causes of these health benefits linked to people’s exposure to beach spaces
Val de Loire (France) : FRAPS Centre, 2021, 40 p.
En ligne : frapscentre.org[...]
« L’environnement constitue un déterminant important de la santé et contribue fortement au fardeau des maladies. Changement climatique, pollution atmosphérique, glyphosate ou néonicotinoïde, ondes électromagnétiques, les sujets de préoccupation sont nombreux et font souvent la une des médias et réseaux sociaux. La pandémie de Covid19, elle également, nous rappelle l’acuité des interactions entre la sphère humaine, celle des autres espèces animales (transgression de la « barrière inter espèces » ) et leurs écosystèmes. Le lien entre environnement et santé n’est pas toujours facile à établir et a profondément évolué au cours du temps, à la fois dans la nature des dangers et des risques pour la santé (ex. : exposition à des produits chimiques), dans sa dimension spatiale (du local au global), dans son impact sanitaire (d’une toxicité aigüe à une toxicité chronique) et dans sa perception par la population et par chacun d’entre nous. Plusieurs enjeux peuvent être ici soulignés :
• Une approche intégrée, systémique et unifiée de la santé publique, animale et environnementale est à privilégier tant au niveau local, national que planétaire. L’initiative « One Health » en est une illustration. Cette approche globale permet à la fois de compléter une approche par risque environnemental qui a montré ses limites et de mettre l’accent sur l’importance d’une approche populationnelle en favorisant des environnements sains. Elle implique d’insérer la santé dans toutes les politiques publiques et de faciliter les dynamiques intersectorielles.
• La lutte contre les inégalités environnementales de santé (environmental health inequities) doit également constituer un objectif prioritaire des politiques publiques nationales et régionales et se décliner au travers du Plan National et des Plans Régionaux Santé Environnement. Elle nécessite à la fois des initiatives nationales fortes et une territorialisation des politiques publiques au plus proche des situations vécues par les populations. Les Contrats Locaux de Santé ont ici toute leur place.
• La définition de priorités en matière de politique nationale ou régionale en Santé Environnement doit se faire avec plus de démocratie sanitaire, de participation citoyenne et en associant les acteurs de terrain et de la société civile. Cela implique le renforcement d'une culture en " Santé Environnement " partagée entre habitants, professionnels, élus, experts et décideurs et des dispositifs de formation initiale et continue dans ce domaine.
C’est l’ambition de ce nouveau numéro de Force de Fraps que de contribuer à ces enjeux et à s’inscrire dans les dynamiques existantes portées par l’Agence Régionale de Santé et les services déconcentrés de l’Etat, l’ensemble des collectivités territoriales et notamment le Conseil régional, ou encore les acteurs associatifs. »
Périnatalité et Santé environnementale - dossier documentaire (2020)
de Émilie Bec
Toulouse : CREAI-ORS Occitanie, 2020, 118 p.
En ligne : creaiors-occitanie.fr[...]
Ce dossier présente les différentes expositions environnementales et leurs impacts sur la fertilité, la grossesse et la santé du jeune enfant. ll propose aussi des leviers limitant l’impact de ces expositions et termine en valorisant des exemples d’actions prometteuses et d’initiatives innovantes.Dossier documentaire "Faire le tour de la santé environnement en 180mn" (2020)
de Marion Defaut
Dijon (France) : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Bourgogne Franche-Comté, 2020, 64 p.
En ligne : ireps-bfc.org[...]
Découvrez le nouveau dossier documentaire de la série "Faire le tour de ... en 180mn" sur le thème "Santé environnement". Il s’ancre dans un contexte sociétal particulier (mobilisation de la jeunesse en faveur de l'environnement, zoonoses et pandémie de Covid-19, etc.), et accompagne le dispositif du service sanitaire en Bourgogne-Franche-Comté.Gestion intégrée du bruit environnemental (2020)
Quebec : Vivre en Ville - la voie des collectivités viables, 2020, 30 p.
En ligne : vivreenville.org[...]
Le bruit environnemental n’est pas qu’une simple nuisance ponctuelle. Il constitue un important enjeu de santé publique et de qualité de vie, ayant de fortes répercussions socioéconomiques sur les milieux exposés. Pour guider les collectivités soucieuses d’agir sur les nuisances sonores, Vivre en Ville propose dans cette trousse des éléments de connaissance et des pistes d’action pour élaborer puis engager une démarche à l’échelle de leur territoire. Cinq fiches et deux outils pratiques, prenant la forme de modèles, ont été élaborés pour favoriser une meilleure prise en considération du bruit environnemental aux différentes échelles du territoire (bâtiment, rue, quartier, ville).
Copenhague : Agence européenne pour l'environnement, 2020
En ligne : www.eea.europa.eu[...]
La pollution atmosphérique et sonore, les conséquences du changement climatique, notamment les vagues de chaleur et l’exposition à des produits chimiques dangereux sont à l’origine de problèmes de santé en Europe. Selon une importante étude sur la santé et l’environnement publiée récemment par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), la mauvaise qualité des environnements contribue à 13 % des décès. L’amélioration de la santé et du bien-être des citoyens européens est plus importante que jamais, la priorité actuelle étant de lutter contre la pandémie de COVID-19. Cette pandémie offre un exemple frappant des liens complexes qui relient l’environnement, nos systèmes sociaux et notre santé. Le rapport souligne qu’il convient d’adopter une approche intégrée des politiques de l’environnement et de la santé pour faire face aux risques environnementaux, protéger les plus vulnérables et profiter pleinement des bienfaits de la nature en matière de santé et de bien-être.Espaces verts urbains : promouvoir l’équité et la santé (2020)
France : Réseau français des Villes-Santé de l’Organisation mondiale de la santé, 2020, 79 p.
En ligne : www.villes-sante.com[...]
Ce nouvel ouvrage réalisé dans le cadre du projet de recherche interventionnelle GREENH-City est dédié aux espaces verts, une composante majeure de l’urbanisme favorable à la santé et véritable levier d’intervention pour les collectivités. Cette production collective illustre l’importance de la création d’environnements favorables à la santé et à l’équité pour les populations métropolitainesLa ville, actrice de la santé (2020)
de Pierre Breton, Quentin Paillé
Boulogne-Billancourt : Berger-Levrault, 2020, 155 p.
Les problématiques de santé sont en lien étroit avec les municipalités. Pour répondre aux enjeux démographiques de santé, il est nécessaire de s'organiser en parcours de santé, amenant tous les professionnels à coordonner leurs actions, ce qui inclut les municipalités. Plus encore, les Français ont un besoin de proximité en matière de soin. La prévention devient un enjeu majeur et doit mobiliser le plus d'acteurs possible. Donc, la ville, au contact direct des citoyens, doit à ce titre faciliter la coordination, la proximité, et la prévention en santé pour ses habitants. C'est cette notion de transversalité de la ville en santé que l'ouvrage se propose d'étudier. L'objectif de cet ouvrage est double. Dans un premier temps, décrire les acteurs de la santé au niveau municipal, et faire le point sur les compétences de la ville dans ce domaine. Cela doit permettre à tous les élus municipaux de connaître les dispositifs qui sont à leur disposition, et de savoir comment les appréhender. Dans un second temps, les reportages réalisés dans plusieurs communes ont vocation à inspirer ces élus, conseillers, ou associations avec des dispositifs et initiatives à l'œuvre ou en cours de développement dans d'autres municipalités.
de Pascale Krzywkowski, Lucie Pelosse
Clermont-Ferrand (France) : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Auvergne-Rhône-Alpes, 2020, 42 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
L’environnement extérieur est un enjeu spécifique car il ne concerne pas un public en particulier mais l’ensemble de la population et constitue un déterminant de la santé très important. À l’origine de conséquences délétères pour la santé mais aussi élément central du bien-être, l’environnement extérieur est ainsi un thème majeur des problématiques de santé environnement, conduisant les pouvoirs publics à prioriser des actions de santé publique ou de préservation de l’environnement.Ce dossier de connaissances a pour objectif de dresser un panorama des données probantes disponibles sur le thème de l’environnement extérieur et des enjeux en santé-environnement.
connaissances_env_ext_v19.pdfAdobe Acrobat PDFÉconomie écologique et santé publique : une entrevue avec le Dr Trevor Hancock (2020)
de Trevor Hancock
Québec (Canada) : Centre de collaboration nationale sur les politiques publiques et la santé (CCNPPS), 2020, 39 p.
En ligne : www.ccnpps.ca[...]
En 2019, nous avons contacté le Dr Hancock pour explorer comment présenter les idées fondamentales de l'économie écologique aux praticiens et aux décideurs en santé publique. Ces discussions ont finalement pris la forme d'une entrevue que le CCNPPS publie dans ce document. Le thème général abordé est celui du respect des limites écologiques et de la nécessité de focaliser l'attention des politiques et de la santé publique sur le bien-être pour tous. Dans le contexte où de nombreux gouvernements, notamment le gouvernement fédéral canadien, réfléchissent à des moyens d'aller au-delà d'un focus étroit sur la croissance économique pour aller vers la mise en œuvre de « budgets de bien-être » ou « budgets durables », les idées présentées dans ce document permettent d'informer ces réflexions.
de Dalia M. Munoz-Pizza
2020, pp. 649–660
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objectives
Air pollution is a leading environmental risk, and socioeconomic status (SES) is postulated as an effect modifier, especially in children. There is a growing interest in exploring this modifier. The present manuscript reviews SES as an effect modifier in children’s respiratory health.
Methods
A search in the PubMed and SCOPUS databases was conducted in September 2017 to identify studies with the inclusion criteria of being centred on children, respiratory outcomes, air pollutants and SES measurement.
Results
A total of 17 studies were included. Twelve used single SES variables, and the remaining studies included composite SES indices. Household income (9) and parental education (8) were frequently evaluated. The significance of the effect modifier was found in nine studies that demonstrated a higher risk for individuals living in a lower SES. Sources of heterogeneity included SES measurement, health outcomes and geographical aggregation.
Conclusions
The results suggest a higher modification in the effect of SES, generally indicating greater risk for children in lower SES. Children’s characteristics need to be more carefully theorized and measured in this area, including the use of transdisciplinary approachesn° 366 - Mai 2020 - L'environnement et la promotion de la santé (Bulletin de Education santé)
Bruxelles : Education Santé, 2020, 24 p.
En ligne : educationsante.be[...]
Ce numéro est composé de :
-Précarité et environnement, enjeux croisés
-Déclaration pour une santé planétaire
-Environnement et santé publique, plus liés que jamais dans “toxique planète : le scandale invisible des maladies chroniques”
-Perturbateurs endocriniens et principe de précaution : où en sommes-nous ?
-Vers une Forest en santé

es_366_br.pdfAdobe Acrobat PDFLe Domiscore, caractérisation d’un habitat selon son impact sur la santé (2020)
Paris : Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP), 2020
En ligne : www.hcsp.fr[...]
L’habitat définit le milieu de vie d’un individu, comprenant le logement en lui-même ainsi que son environnement proche. Il constitue un déterminant de santé majeur qui connait d’importantes inégalités sociales. Un habitat dégradé ou au contraire favorable à la santé impactera différemment la santé physique, mentale et sociale de ses occupants. Dans le cadre de la loi ELAN de novembre 2018, le ministère des Solidarités et de la Santé a demandé au HCSP de réfléchir à l’élaboration d’un outil afin de caractériser un habitat vis-à-vis des impacts positifs et négatifs qu’il peut porter sur la santé et le bien-être de ses habitants. Ainsi, le HCSP a produit l’outil Domiscore, permettant à la fois de caractériser un habitat selon différents facteurs connus pour impacter la santé de ses occupants, et d’obtenir un score global renseignant sur l’impact général de l’habitat sur la santé.Se voulant complémentaire aux outils existants, le Domiscore a été conçu dans une démarche de promotion de la santé et de repérage, constituant un outil de dialogue dans une logique d’amélioration continue de l’habitat. Il peut être renseigné par des évaluateurs aux profils variés : professionnels de l’immobilier, travailleurs sociaux, services de l’État ou associations de lutte contre l’habitat indigne par exemple.Ce rapport présente l’outil Domiscore et ses possibles utilisations, et expose la méthode d’élaboration de l’outil conduite par le HCSP.
de Alberto Castro, Thomas Götschi
2020, pp. 139–148
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objectives
Ambient particulate matter (PM) is regulated with science-based air quality standards, whereas carcinogens are regulated with a number of “acceptable” cases. Given that PM is also carcinogenic, we identify differences between approaches.
Methods
We assessed the lung cancer deaths for Switzerland attributable to exposure to PM up to 10 µm (PM10) and to five particle-bound carcinogens. For PM10, we used an epidemiological approach based on relative risks with four exposure scenarios compared to two counterfactual concentrations. For carcinogens, we used a toxicological approach based on unit risks with four exposure scenarios.
Results
The lung cancer burden using concentrations from 2010 was 10–14 times larger for PM10 than for the five carcinogens. However, the burden depends on the underlying exposure scenarios, counterfactual concentrations and number of carcinogens. All scenarios of the toxicological approach for five carcinogens result in a lower burden than the epidemiological approach for PM10.
Conclusions
Air quality standards—promoted so far by the WHO Air Quality Guidelines—provide a more appealing framework to guide health risk-oriented clean air policymaking than frameworks based on a number of “acceptable” cases.Blue care: a systematic review of blue space interventions for health and wellbeing
de Easkey Britton, Gesche Kindermann
2020, pp. 50-69
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
There is increasing interest in the potential use of outdoor water environments, or blue space, in the promotion of human health and wellbeing. However, therapeutic nature-based practices are currently outpacing policy and the evidence base for health or wellbeing benefits of therapeutic interventions within blue space has not been systematically assessed. This systematic review aims to address the gap in understanding the impacts of blue space within existing interventions for targeted individuals. A systematic review was carried out, searching Google Scholar, SCOPUS, PubMed, etc. through to August 2017. Only blue space interventions were included that were specifically designed and structured with a therapeutic purpose for individuals with a defined need and did not include nature-based promotion projects or casual recreation in the outdoors. Thirty-three studies met the inclusion criteria and were assessed. Overall, the studies suggest that blue care can have direct benefit for health, especially mental health and psycho-social wellbeing. The majority of papers found a positive or weak association between blue care and health and wellbeing indicators. There was also some evidence for greater social connectedness during and after interventions, but results were inconsistent and mixed across studies with very few findings for physical health. This is the first systematic review of the literature on blue care. In summary, it has been shown that mental health, especially psycho-social wellbeing, can be improved with investment in blue spaces. Key areas for future research include improving understanding of the mechanisms through which blue care can improve public health promotion.
de Myriam Blanchard, Sabine Host
France : Santé Publique France (SPF), 2019, 96 p.
En ligne : www.santepubliquefrance.fr[...]
Ce document est un guide pratique à l'intention de professionnels de collectivités, services de l'État, organismes publics, associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA), observatoires régionaux de santé (ORS), bureaux d'étude..., souhaitant réaliser des EQIS de la pollution atmosphérique extérieure en respectant le cadre général recommandé par l'OMS et les outils utilisés dans le cadre du Psas (programme de surveillance air et santé) de Santé publique France. Ce guide est décliné en 3 versions selon les objectifs que l'on se fixe et des données d'exposition à la pollution atmosphérique dont on dispose.
de Mathilde Pascal, Jean-Marc Yvon
France : Santé Publique France (SPF), 2019, 92 p.
En ligne : www.santepubliquefrance.fr[...]
Ce document est un guide pratique à l'intention de professionnels de collectivités, services de l'État, organismes publics, associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA), observatoires régionaux de santé (ORS), bureaux d'étude..., souhaitant réaliser des EQIS de la pollution atmosphérique extérieure en respectant le cadre général recommandé par l'OMS et les outils utilisés dans le cadre du Psas (programme de surveillance air et santé) de Santé publique France. Ce guide est décliné en 3 versions selon les objectifs que l'on se fixe et des données d'exposition à la pollution atmosphérique dont on dispose.
de Magali Corso, Robin Lagarrigue
France : Santé Publique France (SPF), 2019, 88 p.
En ligne : www.santepubliquefrance.fr[...]
Ce document est un guide pratique à l'intention de professionnels de collectivités, services de l'État, organismes publics, associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA), observatoires régionaux de santé (ORS), bureaux d'étude..., souhaitant réaliser des EQIS de la pollution atmosphérique extérieure en respectant le cadre général recommandé par l'OMS et les outils utilisés dans le cadre du Psas (programme de surveillance air et santé) de Santé publique France. Ce guide est décliné en 3 versions selon les objectifs que l'on se fixe et des données d'exposition à la pollution atmosphérique dont on dispose.Effets sanitaires induits par le changement climatique sur la santé des travailleurs
de Rémi Poirier, Aurélie Niaudet
2019, pp. 65-73
En ligne : www.cairn.info[...]
Le changement climatique est susceptible d’affecter la santé humaine, avec des effets spécifiques ou aggravés pour les professionnels. Les travaux de l’Anses visaient à identifier les risques professionnels susceptibles d’être impactés par le changement climatique. Ce travail a été réalisé en s’appuyant sur un groupe de travail multidisciplinaire. Dans le cadre d’une démarche d’anticipation prospective, les effets sanitaires liés aux changements climatiques prévisibles d’ici à cinq ans et à 2050 ont été étudiés. Sur le base des changements climatiques et environnementaux déjà observés et des scénarios d’évolution les plus probables, les interactions entre climat, environnement et santé au travail ont été caractérisées. Ces travaux montrent qu’à l’exception des risques liés au bruit et aux rayonnements artificiels, tous les risques professionnels sont et seront affectés par le changement climatique. Des exemples de circonstances d’expositions professionnelles ont été associés à chaque risque professionnel potentiellement accru par les modifications climatiques. Trois principales modifications climatiques et environnementales en sont à l’origine : hausse des températures, évolution de l’environnement biologique et chimique, modification de la fréquence et de l’intensité de certains aléas climatiques. Les travaux de l’Anses mettent également en évidence la pertinence d’une approche dite par « circonstances d’exposition », qui permet de regrouper les professionnels en fonction de leurs expositions réelles et non pas en fonction de leurs métiers.OMS et changement climatique : vers une urgence de santé publique de portée internationale ?
de Florian Kastler
2019, pp. 53-64
En ligne : www.cairn.info[...]
En 2018, le Lancet a publié un rapport qui estime que le changement climatique est la plus grande menace pour la santé. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), entre 2030 et 2050, le changement climatique entraînera près de 250 000 décès supplémentaires par an. Toutefois, dès l’origine, l’OMS n’avait pas vocation à traiter des enjeux liés au changement au regard de son mandat constitutionnel. Toutefois, face à l’ampleur des conséquences du changement climatique sur la santé et l’évolution du périmètre de la santé mondiale, l’OMS a vu son rôle, en termes d’expertise scientifique et institutionnelle, renforcé afin de développer une approche collective et multidisciplinaire sur ces deux enjeux intrinsèquement liés. Cette évolution interroge sur le rôle que l’OMS est en capacité, théorique et pratique, de jouer dans la lutte contre le changement climatique au regard de sa compétence juridique et, en particulier, dans l’application du règlement sanitaire international.
de Liévin Chemin
2019, pp. 10-13
En ligne : www.grandirabruxelles.be[...]
Ces dernières années, la problématique de la pollution de l’air semble enfin prendre de la visibilité tant auprès des élus que de la population. Des citoyens se mobilisent et des mesures politiques sont enfin prises. Le BRAL souhaite ici rappeler les éléments-clés de cette prise de conscience et s’interroger sur la manière dont les institutions bruxelloises peuvent continuer à agir pour améliorer la qualité de l’air que nos enfants respirent
2019, 24 p.
En ligne : www.grandirabruxelles.be[...]
Ce numéro est composé de :
1/Contre les inégalités.
2/Bruxelles toujours dans le gaz ? L’émergence de la lutte contre l’exposition des enfants à la pollution atmosphérique
3/L’auto-évaluation est-elle faite pour vous ?
4/ Le Site Web : tousdehors.be
5/ Relais Enfants-Parents : Maintenir le lien par-delà les barreaux
Marseille : Observatoire régional de la santé (ORS) Provence-Alpes-Côte d'Azur, 2019, 60 p.
En ligne : www.orspaca.org[...]
La Ville de Marseille, en partenariat avec la Métropole Aix-Marseille-Provence, la Dreal et l’ARS Provence-Alpes-Côte d’Azur, a souhaité mettre en œuvre une évaluation d’impact sur la santé (EIS) sur le quartier prioritaire d’Air Bel à Marseille, en amont de la finalisation du Projet de renouvellement urbain (PRU). En effet, ce projet constituait une opportunité d’améliorer la santé et le bien-être de la population résidant à Air Bel, de développer un environnement favorable à la santé et de lutter contre les inégalités de santé dans ce quartier, en agissant sur de multiples déterminants de la santé. En amont, l'ORS Provence-Alpes-Côte d'Azur, missionné pour cette EIS, a réalisé une recherche bibliographique permettant d'asseoir ses recommandations sur des données probantes. Dix fiches thématiques ont été réalisées suite à cette recherche sur les thèmes suivants : mobilités actives et activité physique ; relations sociales, mixité sociale et intergénérationnelle ; accès aux équipements et activités économiques ; cadre de vie, espaces verts ; accidents de la route ; tranquillité publique, délinquance ; allergies respiratoires ; pollution atmosphérique ; bruit ; ilots de chaleur urbain. Ces fiches font l'objet de ce document, complémentaire d'un rapport d'observation et de diagnostic sur le quartier d'Air Bel.En route vers des environnements bâtis favorables à la mobilité durable (2019)
de Gabrielle Rancourt
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2019, 55 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Les Journées annuelles de santé publique (JASP) sont une opportunité de réunir un ensemble d’acteurs engagés collectivement autour d’une volonté d’améliorer la santé et le bien-être des populations. Les 22es JASP se sont déroulées les 4 et 5 décembre 2018, sous le thème « Dessiner demain », qui proposait d’aborder de façon proactive le contexte actuel caractérisé par de nombreux changements sociaux, environnementaux et technologiques. Le présent document se concentre sur l’une de ces journées thématiques tenues le 4 décembre, intitulée « En route vers des environnements bâtis favorables à la mobilité durable ». L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) définit les environnements bâtis comme l’ensemble des éléments de l’environnement physique qui sont construits ou aménagés par les individus (INSPQ, s.d.). Au Québec, la Loi sur le développement durable stipule que le développement qui répond au besoin actuel ne doit pas nuire aux possibilités des générations futures de répondre à leurs besoins (Gouvernement du Québec, 2019a). Il implique donc de considérer conjointement les enjeux environnementaux, sociaux et économiques associés au développement. La mobilité durable vise donc à répondre aux besoins actuels de mobilité tout en appliquant les principes du développement durable. La Politique de mobilité durable et la Politique gouvernementale de prévention en santé du gouvernement du Québec stipulent que, d’ici 2030, la mobilité devra être plus équitable et compatible avec les besoins de tous les usagers. Elle doit donc favoriser la santé et le bien-être de l’ensemble de la population. Pour atteindre ces objectifs, des stratégies et des mesures visant à modifier l’environnement bâti doivent être mises en place. Parmi celles-ci, l’aménagement du territoire et les caractéristiques de l’environnement bâti influencent les décisions relatives au choix des modes de transport et la mobilité. L’aménagement du territoire, la configuration du réseau routier et les flux de trafic qu’ils engendrent, lorsqu’ils sont planifiés de manière durable, peuvent encourager les transports actif et collectif sécuritaires, de même que réduire les risques d’accident impliquant des matières dangereuses, le bruit, les îlots de chaleur et les émissions de polluants atmosphériques. Cette journée, destinée principalement aux intervenants en santé publique ainsi qu’aux décideurs, professionnels et intervenants des milieux municipaux et du transport, visait à permettre aux participants de distinguer les pratiques permettant de développer des environnements bâtis inclusifs et favorables à la mobilité durable. Elle a rassemblé des intervenants en santé publique (professionnels, médecins et gestionnaires) des milieux municipal, communautaire et des transports, des professionnels, des étudiants et des décideurs.Réalisation d’un diagnostic local en santé environnement en Normandie. Guide méthodologique (2019)
de Nathalie Lucas, Jean-Luc Fossard
Caen : Agence régionale de santé (ARS) Normandie, 2019, 191 p.
En ligne : orscreainormandie.org[...]
L’observation est l’une des clés pour définir des actions adaptées au contexte, aux besoins d’un territoire et des populations, plus efficaces et faire évoluer les pratiques et les modes de vie. En effet, la connaissance précise du territoire mais également le partage de cette connaissance avec les acteurs locaux et la population permet d’agir dans les territoires sur les facteurs environnementaux susceptibles d’impacter l’état de santé et promouvoir un environnement favorable à la santé.Afin de définir les données d’observation pertinentes en santé environnement à l’échelle locale et en faciliter l’accès, les membres du groupe de travail ayant mené l’état des lieux préalable au PRSE3, ont poursuivi leurs travaux afin de proposer un guide méthodologique pour la mise en œuvre d’un diagnostic local en santé environnement. Ce guide a donc pour objectif d’accompagner tout acteur ou décideur local souhaitant réaliser un diagnostic local en santé environnement (DLSE) et notamment d’aider aux choix des indicateurs nécessaires ce qui en représente une étape importante. Par contre, il n’a pas pour objectif de détailler toute la démarche de diagnostic local qui est rapidement présentée dans la partie méthode du présent guidePrévenir l’exposition aux perturbateurs endocriniens en périnatalité (2019)
de Christophe Malvault, Laurence Ramblière
Saint-Denis (France) : Fédération nationale d'Education et de Promotion de la santé (FNES), 2019, 28 p.
En ligne : www.fnes.fr[...]
Prévenir l’exposition aux perturbateurs endocriniens en périnatalité est un dossier de connaissances appartenant à la collection D-CoDé Santé. Il a été réalisé dans une perspective d’aide à la décision en santé publique et en promotion de la santé.
« Des substances chimiques peu ou mal connues du grand public font partie, depuis un demi-siècle, de la vie quotidienne de chacun d’entre nous : les perturbateurs endocriniens. La littérature scientifique montre que ces substances peuvent se révéler dangereuses pour la santé. Les perturbateurs endocriniens sont présents partout dans notre environnement : à la maison, au jardin, sur nos lieux de travail, dans les rues, les espaces publics… Leur présence interroge et inquiète une part croissante de la population. De nombreuses études produisent des résultats confortant cette inquiétude, les preuves scientifiques s’accumulent sur les liens entre l’exposition aux perturbateurs endocriniens et l’augmentation de maladies métaboliques, de cancers, de troubles de la reproduction et troubles du comportement. Aujourd’hui, les conséquences de l’exposition aux produits chimiques, notamment aux perturbateurs endocriniens, sont considérées comme un problème majeur de santé publique, en particulier chez les femmes enceintes. En effet, une exposition pendant la grossesse peut avoir des impacts durant toute la vie d’une femme et même peser sur plusieurs générations. L’existence d’une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens depuis 2014 révèle l’importance de la problématique pour les pouvoirs publics. (…) »
Introduction, p. 6
Améliorer la qualité de l’air extérieur en milieu urbain (2019)
de Aurélie Gisbert, Pascale Krzywkowski
Saint-Denis (France) : Fédération nationale d'Education et de Promotion de la santé (FNES), 2019, 32 p.
En ligne : www.fnes.fr[...]
Améliorer la qualité de l’air extérieur en milieu urbain est un dossier de connaissances appartenant à la collection D-CoDé Santé. Il a été réalisé dans une perspective d’aide à la décision en santé publique et en promotion de la santé.
« Passer du temps à l’extérieur a de nombreux bénéfices sur la santé et la qualité de vie. La qualité de l’air extérieur est toutefois une dimension à prendre en compte, la pollution à laquelle les populations sont exposées ayant des impacts importants sur la santé et l’environnement. Parmi les questions environnementales, la qualité de l’air extérieur constitue la principale préoccupation des Français. La loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (couramment appelée loi LAURE, 30 décembre 1996) inclut le droit de chaque individu à respirer un air sain. Dans cette optique, des études ont été réalisées depuis le début des années 2000, tant au niveau international, qu’européen ou national, pour mieux caractériser les polluants et les activités les générant. Ces connaissances ont étayé de nombreuses mesures adoptées pour limiter la pollution de l’air et ses impacts sur la santé, en particulier en milieu urbain. La nature de la pollution atmosphérique a beaucoup évolué ces 30 dernières années. Principalement due à l’industrie dans les années 70, la pollution est aujourd’hui liée à la circulation routière, au chauffage, aux activités agricoles, etc. Elle est majoritairement issue des activités humaines, même si certains événements naturels (éruptions volcaniques, incendies de forêt) peuvent également être à l’origine d’une dégradation de la qualité de l’air extérieur ; ces événements ne seront pas considérés dans la suite du document. Le présent dossier se concentre sur des interventions pour réduire les impacts sanitaires de la pollution de l’air mises en place en milieu urbain. (…)»
Introduction, p. 6
de Firmino Machado, Matthias Braubach
Copenhague (Danemark) : Bureau régional de l'Europe-Organisation mondiale de la santé (OMS), 2019, 68 p.
En ligne : www.euro.who.int[...]
Environmental determinants are a major contributor to health and well-being but are not distributed equally. In most countries, disadvantaged population groups tend to be significantly more exposed to environmental risks. Major assessment reports published in 2012 and 2019 reviewed the status of environmental health inequalities within countries in the WHO European Region. This report is a supplement to the second assessment report and presents country profiles on environmental health inequalities related to housing conditions, basic services, urban environments and transport, work settings and injuries. The profiles provide information on the changes between the first and the second assessment reports, giving quick and effective insight into the inequality increases or reductions over time for many indicators. Knowledge of national inequality features can support environmental and intersectoral action to identify and protect those who carry a disproportionate environmental burden, thereby contributing to a reduction in health inequalities.
de Lærke Mygind, Eva Kjeldsted
2019, 36 p.
En ligne : www.frontiersin.org[...]
In this systematic review, we summarized and evaluated the evidence for effects of, and associations between, immersive nature-experience on mental, physical, and social health promotion outcomes. Immersive nature-experience was operationalized as non-competitive activities, both sedentary and active, occurring in natural environments removed from everyday environments. We defined health according to the World Health Organization's holistic and positive definition of health and included steady-state, intermediate, and health promotion outcomes. An electronic search was performed for Danish, English, German, Norwegian, and Swedish articles published between January 2004 and May 2017. Manual approaches, e.g., bibliographies from experts, supplemented the literature search. Data were extracted from 461 publications that met the inclusion criteria. To assess the status and quality of the evidence for health promotion effects of immersive nature-experience, we focused on the subset of studies based on controlled designs (n = 133). Outcome level quality of the evidence was assessed narratively. Interventions most often involved adventure-based activities, short-termed walking, and seated relaxation in natural environments. We found positive effects on a range of health promotion outcomes grouped under psychological wellbeing (n = 97; ≈55% positive; ≈13% mixed; ≈29% non-significant; 2% negative); psychosocial function (n = 67; ≈61% positive; ≈9% mixed; ≈30% non-significant); psychophysiological stress response (n = 50; ≈58% positive; ≈18% mixed; ≈24% non-significant), and cognitive performance (n = 36; ≈58% positive; ≈6% mixed; ≈33% non-significant; 3% negative); and social skills and relationships (n = 34; ≈70% positive; ≈7% mixed; ≈22% non-significant). Findings related to outcomes categorized under physical health, e.g., risk of cardiovascular disease, were less consistent (n = 51; ≈37% positive; ≈28% mixed; ≈35% non-significant). Across the types of interventions and outcomes, the quality of the evidence was deemed low and occasionally moderate. In the review, we identify, discuss, and present possible solutions to four core methodological challenges associated with investigating immersive nature-experience and health outcomes: (1) intervention and program complexity; (2) feasibility and desirability of randomization; (3) blinding of participants and researchers; and (4) transferability and generalizability. The results of the review have been published as a popular-scientific report and a scientific research overview, both in Danish language.
de R. F. Hunter, C. Cleland
2019, 20 p.
En ligne : www.sciencedirect.com[...]
Background
As populations become increasingly urbanised, the preservation of urban green space (UGS) becomes paramount. UGS is not just dedicated recreational space such as public parks, but other types of informal green space are important, for example, street trees and roof gardens. Despite the potential from cross-sectional evidence, we know little about how to design new, or improve or promote existing UGS for health, wellbeing, social and environmental benefits, or known influencing factors such as physical activity.
Objectives
To perform a meta-narrative review of the evidence regarding the health, wellbeing, social, environmental and equity effects, or known influencing factors of these outcomes, of UGS interventions.
Data sources
Eight electronic databases were searched ((Medline, PsycINFO, Web of Science (Science and Social Science Citation Indices), PADDI (Planning Architecture Design Database Ireland), Zetoc, Scopus, Greenfiles, SIGLE (System for Information on Grey Literature in Europe)), and reference lists of included studies and relevant reviews were hand searched for further relevant studies.
Study eligibility criteria, participants, and interventions
Eligibility criteria included: (i) evaluation of an UGS intervention; and (ii) health, wellbeing, social or environmental outcome(s), or known influencing factors of these outcomes, measured. Interventions involving any age group were included. Interventions must have involved: (a) physical change to green space in an urban-context including improvements to existing UGS or development of new UGS, or (b) combination of physical change to UGS supplemented by a specific UGS awareness, marketing or promotion programme to encourage use of UGS.
Study appraisal and synthesis methods
Following a meta-narrative approach, evidence was synthesised by main intervention approach, including: (i) park-based; (ii) greenways/trails; (iii) urban greening; (iv) large green built projects for environmental purposes. Outcomes such as economic (e.g. cost effectiveness and cost–benefit analyses), adverse effects and unintended consequences were also extracted. Evidence was synthesised following the RAMESES guidelines and publication standards, the PROGRESS-plus tool was used to explore equity impact, and risk of bias/study quality was assessed. The findings from the evidence review were presented at an expert panel representing various disciplines in a workshop and these discussions framed the findings of the review and provide recommendations that are relevant to policy, practice and research.
Results
Of the 6997 studies identified, 38 were included. There was strong evidence to support park-based (7/7 studies) and greenway/trail (3/3 studies) interventions employing a dual-approach (i.e. a physical change to the UGS and promotion/marketing programmes) particularly for park use and physical activity; strong evidence for the greening of vacant lots (4/4 studies) for health, wellbeing (e.g. reduction in stress) and social (e.g. reduction in crime, increased perceptions of safety) outcomes; strong evidence for the provision of urban street trees (3/4 studies) and green built interventions for storm water management (6/7 studies) for environmental outcomes (e.g. increased biodiversity, reduction in illegal dumping). Park-based or greenway/trail interventions that did not employ a dual-approach were largely ineffective (7/12 studies showed no significant intervention effect). Overall, the included studies have inherent biases owing to the largely non-randomized study designs employed. There was too little evidence to draw firm conclusions regarding the impact of UGS interventions on a range of equity indicators.
Limitations; conclusions and implications of key findings
UGS has an important role to play in creating a culture of health and wellbeing. Results from this study provide supportive evidence regarding the use of certain UGS interventions for health, social and environmental benefits. These findings should be interpreted in light of the heterogeneous nature of the evidence base, including diverging methods, target populations, settings and outcomes. We could draw little conclusions regarding the equity impact of UGS interventions. However, the true potential of UGS has not been realised as studies have typically under-evaluated UGS interventions by not taking account of the multifunctional nature of UGS. The findings have implications for policymakers, practitioners and researchers. For example, for policymakers the trajectory of evidence is generally towards a positive association between UGS and health, wellbeing, social and environmental outcomes, but any intervention must ensure that negative consequences of gentrification and unequal access are minimised.Environmental health inequalities in Europe (2019)
Copenhague (Danemark) : Bureau régional de l'Europe-Organisation mondiale de la santé (OMS), 2019, 164 p.
En ligne : www.euro.who.int[...]
Les conditions environnementales sont un déterminant majeur de la santé et du bien-être, mais elles ne sont pas identiques pour toute la population. Le niveau de risque environnemental est souvent plus élevé dans les sous-groupes défavorisés de la population. Ce rapport d’évaluation étudie la répartition des risques environnementaux et des traumatismes dus à l’environnement au sein des pays et montre que l’inégalité des conditions environnementales, des expositions au risque et des résultats sanitaires qui leur sont liés affecte quotidiennement les citoyens dans tous les milieux où ils vivent, travaillent et passent du temps.
Le rapport met en évidence l’ampleur des inégalités en matière d’environnement et de santé au sein des pays, au moyen de 19 indicateurs d’inégalité décrivant les conditions d’urbanisme, de logement et de travail, les services de base et les traumatismes. Tous les pays de la Région européenne de l’OMS connaissent des inégalités en matière de risques et de résultats sanitaires, et les dernières données scientifiques confirment que les sous-groupes de population socialement défavorisés sont les plus touchés par les risques environnementaux, qui provoquent des décès évitables et contribuent aux inégalités de santé.Les résultats du rapport plaident en faveur d’un renforcement de l’action environnementale et intersectorielle afin de détecter et de protéger ceux qui supportent déjà un fardeau environnemental disproportionné. La lutte contre les inégalités en matière de risque environnemental aidera à atténuer les inégalités de santé et contribuera à l’avènement de sociétés plus justes et socialement plus homogènes.
9789289054157-eng.pdfAdobe Acrobat PDFLes perturbateurs endocriniens : Comment les cerner pour s'en protéger ? (2019)
de Jean-Pierre Bourguignon, R. Thomas Zoeller
Bruxelles : Editions Mardaga, 2019, 174 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Les perturbateurs endocriniens inquiètent, car ils sont nombreux et insaisissables. Leurs effets sur la santé sont, en outre, multiples. L'ambition de ce livre est de nous aider à saisir ces perturbateurs, c'est-à-dire à les repérer et à s'en prémunir. Où se trouvent-ils ? En quoi sont-ils dangereux, et à quels moments de la vie particulièrement ? Les auteurs, plutôt que d'apporter des réponses toutes faites, nous invitent à les construire avec eux. Le lecteur est ainsi sollicité tout au long de l'ouvrage pour atteindre les objectifs qui lui sont proposés chapitre par chapitre. Cet ouvrage s'adresse à nous, citoyens, qui faisons face à la présence de produits chimiques dans notre environnement. Peut-être sommes-nous juste curieux, avides de comprendre les défis qui en découlent afin de pouvoir les gérer. Mais peut-être aussi que nous souhaitons transmettre les informations que nous aurons recueillies à ce sujet, même si nous ne sommes pas des professionnels de la santé ou de l'éducation. Notre rôle de relai, nécessaire à la société, consiste alors à interpeller, à inviter tout un chacun à se poser les bonnes questions pour qu'ensemble, nous puissions y répondre de la meilleure façon possible.Pour chaque enfant, un air pur. Les effets de la pollution de l’air en ville sur les enfants. (2019)
de Lorelei Limousin, Jocelyne Just
Paris : Unicef France, 2019, 36 p.
En ligne : fr.calameo.com[...]
Plus de trois enfants sur quatre respirent un air toxique en France selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette exposition à la pollution de l’air a des effets délétères et durables sur la santé des enfants car leur organisme n’est pas encore mature. Alors que les études scientifiques attestant de la nocivité de la pollution de l’air se multiplient et que l’on découvre régulièrement que des pathologies sont provoquées ou amplifiées par l’exposition aux polluants atmosphériques, UNICEF France interpelle le Gouvernement et les collectivités, pour qu’ils prennent les décisions qui préserveront la santé des enfants.Perturbateurs endocriniens. Effets sur la santé et leviers d'action en région Ile-de-France (2019)
France : Observatoire régional de santé (ORS) Île de France, 2019, 20 p.
En ligne : www.ors-idf.org[...]
Le 20 mars 2019, la Région Île-de-France signe la charte Villes et territoires « sans perturbateurs endocriniens » et devient ainsi la première région française à s’engager contre ces substances délétères pour la santé. Les collectivités locales, bénéficiaires d’aides régionales relatives aux équipements scolaires, sportifs ou à la petite enfance, et la Région devront respecter des engagements de principe en faveur de l'environnement et de la santé des Franciliens. Parmi les résultats marquants : Les perturbateurs endocriniens sont suspectés de perturber la fonction de reproduction, mais ils peuvent aussi être à l’origine de troubles métaboliques (diabète, obésité) et favoriser le développement de cancers hormono-dépendants. Les connaissances et les « niveaux de preuve » sont variables selon les substances. Aucune conclusion générale n’est donc possible pour l’ensemble des perturbateurs endocriniens et, globalement, les données scientifiques sur l’homme restent malheureusement faibles. Cependant, pour certaines substances ou pour certaines fenêtres d’exposition, le faisceau de probabilité d’effets sur la reproduction et sur la cancérogénèse se renforce progressivement. Les actions du Conseil régional Île-de-France dans ce domaine sont anciennes. Dès 2013, la Région avait décidé de faire de la lutte contre les perturbateurs endocriniens l’une de ses priorités, et décrété le sujet « grande cause régionale ». La Région avait lancé ainsi un programme d’actions visant à renforcer la prévention et la sensibilisation des franciliens aux effets des perturbateurs endocriniens sur la santé. Aujourd’hui, la Région poursuit son action avec la signature de la charte « Pour des villes et territoires sans perturbateurs endocriniens ». L’action de l’Etat en région est aussi à signaler notamment au travers du troisième Plan régional santé environnement
FOCUS_perturbateurs_endocriniens_.pdfAdobe Acrobat PDFDes actions pour une utilisation et une conception optimales des espaces verts (2019)
de Mélanie Beaudoin, Maud Emmanuelle Labesse
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2019, 10 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Le premier numéro de la collection Opus est dédié aux espaces verts urbain. La disponibilité des espaces verts et leur niveau d’accès sont des caractéristiques de l’environnement bâti pouvant favoriser ou non la santé et le bien-être de la population. Non seulement les espaces verdis, comme les parcs, sont bénéfiques à la santé humaine, mais les arbres plantés en bordure de terrains et dans les emprises municipales, soit l’espace compris entre la limite d’une propriété et le bord de la rue ou du trottoir, ont également des retombées sanitaires intéressantes. Ce numéro fait une large place aux bénéfices que les espaces verts procurent en milieu urbain. De plus, il fournit des pistes sur les façons de verdir les villes et d’accroître la popularité des espaces verts.L’environnement bâti se définit comme tout élément de l’environnement physique construit ou aménagé par l’être humain. Un environnement bâti propice à la santé favorise le développement de la communauté, l’épanouissement des individus et le développement durable, en plus d’avoir le potentiel de réduire les inégalités sociales de santé. Les prochains numéros de la collection porteront sur l’environnement entourant les écoles, le logement de qualité, l’aménagement des rues, les politiques du logement et les résidences pour les personnes âgées.
de Marie-Eve Couture Ménard, Josiane Rioux Collin
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2019, 18 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Cette fiche thématique vise à présenter le cadre légal entourant l’action des municipalités dans la création d’environnements favorables à la saine alimentation et au mode de vie physiquement actif. Le document examine les domaines de compétence et les différents types de pouvoirs les plus pertinents attribués aux municipalités par la loi de même que des exemples de pouvoirs exercés par des municipalités pour créer des environnements favorables à la saine alimentation et à un mode de vie physiquement actif. On y discute aussi des enjeux légaux auxquels peuvent faire face les municipalités. Les municipalités n’ont pas de compétences explicites en matière de saine alimentation et de mode vie physiquement actif, mais plusieurs de leurs champs de compétence sont hautement pertinents pour leur permettre d’intervenir à cet égard (ex. : loisirs, parcs, développement économique local, transport, bien-être général, aménagement du territoire et urbanisme, développement durable).Les lois octroient aux municipalités un éventail de pouvoirs pour agir dans leurs domaines de compétences, par exemple la possibilité d’adopter des règlements, d’octroyer des permis, de mettre sur pied des services, de prélever des taxes, d’adopter des politiques, des cadres de référence ou des chartes. Ces pouvoirs peuvent être utilisés de manière créative pour influencer l’offre alimentaire et la pratique d’activités physiques. Les MRC et les communautés métropolitaines peuvent exercer un leadership dans la prise d’actions au niveau municipal visant à favoriser la saine alimentation et un mode de vie physiquement actif. Malgré la latitude dont elles bénéficient, les municipalités doivent se soucier de respecter le partage des compétences avec les paliers provincial et fédéral. Le cadre légal en place favorise la souplesse dans l’intervention municipale, afin que les besoins divers et évolutifs des citoyens puissent être comblés. Cette latitude devrait être un moteur d’innovation.Protecting health in Europe from climate change: 2017 update (2017)
Copenhague (Danemark) : Bureau régional de l'Europe-Organisation mondiale de la santé (OMS), 2017, 76 p.
En ligne : www.euro.who.int[...]
Le changement climatique est en marche et les preuves à ce sujet sont accablantes. On observe actuellement l’impact du changement et de la variabilité climatique sous la forme de vagues de chaleur, d’incendies et d’inondations plus intenses, et d’une prévalence accrue des maladies d’origine alimentaire, hydrique et vectorielle. Le changement climatique exercera des contraintes sur les déterminants de l’environnement et de la santé, comme la sécurité sanitaire des aliments, la pollution de l’air ainsi que la quantité et la qualité de l’eau. Il s’avère fondamental de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de préparer un avenir résilient au climat. La limitation du réchauffement climatique à moins de 2 °C nécessite des changements technologiques, institutionnels, politiques et comportementaux de grande ampleur, dont les fondements sont d’ailleurs établis dans l’Accord de Paris de décembre 2015. Le secteur de la santé peut montrer l’exemple en adoptant des pratiques respectueuses de l’environnement et en réduisant autant que possible ses émissions de carbone. La construction d’un avenir résilient au climat dépendra de plus en plus de la gestion et de la réduction des risques liés au changement climatique en vue de protéger la santé. La prise en compte de ce problème dans les programmes nationaux de santé et la mise en place de systèmes de santé résilients au climat peuvent, à court terme, constituer des avancées en ce sens
France : Fabrique Territoires Santé, 2019, 83 p. et 64 p.
En ligne : www.fabrique-territoires-sante.org[...]
Fabrique Territoires Santé a réalisé un nouveau Dossier ressources sur les inégalités environnementales de santé. À partir d’une analyse documentaire et d’une capitalisation d’actions locales, ce Dossier propose un état des lieux des enjeux et politiques publiques en santé-environnement, ainsi que des pistes d'actions. L’état de santé des populations est fortement influencé par des facteurs environnementaux : pollution des sols et de l’air, cadre de vie dégradé, précarité énergétique, bruit, etc. C’est pourquoi la création et la préservation de milieux de vie favorables à la santé constituent une des stratégies fondamentales de la promotion de la santé. Les personnes en situation de précarité sont plus fortement exposées aux pollutions de l’air, de l’eau, des sols, aux nuisances sonores, esthétiques, etc. ; et ont un accès moindre à un cadre de vie de qualité bénéfique pour la santé (espaces verts, mobilités douces, etc.) ; à niveau d'exposition identique, elles sont aussi plus vulnérables que les catégories sociales favorisées. Cela constitue des inégalités environnementales. Cependant, la dimension “environnementale” des inégalités de santé reste peu documentée et traitée ; pourtant, cela est impératif pour contribuer à une meilleure justice environnementale et sociale.
Elaboré à partir d’une analyse documentaire et d’une capitalisation d’actions (à partir d’un appel à contributions diffusé courant 2018 auprès des porteurs et partenaires de démarches territoriales de santé), le Dossier ressources propose un état des lieux des enjeux et des politiques publiques.
La capitalisation d'actions a montré que des territoires commencent à s'emparer de la question des inégalités environnementales de santé et à décloisonner les différentes thématiques relevant de la santé-environnement. Le Dossier présente une vingtaine d'actions locales.
dr_envir_vf.pdfAdobe Acrobat PDFPerturbateurs endocriniens : état des lieux et perspectives en promotion de la santé
de Marie Mazzoni
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2019, pp. 46-48
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Compte-tenu des connaissances actuelles sur l’impact des perturbateurs humains sur la santé humaine, une approche prudente passant par la promotion d’environnements favorables à la santé et l’accès des individus à une information dont ils puissent se saisir pour faire leurs propres choix est à soutenir.Pollution de l'air et santé de l'enfant : prescrire un air sain (2018)
de Organisation Mondiale de la Santé-OMS
Genève (Suisse) : Organisation mondiale de la santé (OMS), 2018, 19 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Chaque jour, près de 93 % des enfants de moins de 15 ans dans le monde (soit 1,8 milliard d’enfants) respirent un air si pollué que leur santé et leur développement sont gravement mis en danger. Nombreux sont ceux qui vont en mourir: l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu’en 2016, 600 000 enfants sont décédés d’infections aiguës des voies respiratoires inférieures dues à la pollution de l’air. Ce rapport récapitule les données scientifiques les plus récentes sur les liens entre l’exposition à la pollution de l’air et les effets nocifs sur la santé des enfants. Il a pour but d’informer, mais aussi d’encourager les actions individuelles et les actions collectives que peuvent entreprendre les professionnels de santé pour prévenir la dégradation de la santé des enfants due à l’exposition à la pollution de l’air. La pollution de l’air est une menace environnementale majeure pour la santé. L’exposition aux particules fines, à la fois dans l’environnement ambiant et dans les habitations, provoque environ sept millions de décès prématurés chaque année. La pollution de l’air ambiant entraîne à elle seule d’énormes coûts pour l’économie mondiale, avec des pertes de bien-être ayant atteint au total plus de cinq billions d’USD en 2013.
WHO-CED-PHE-18.01-fre.pdfAdobe Acrobat PDF
de Richard Martin, Mathieu Gauthier
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2018, 96 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
• Les sources de bruit sont nombreuses, ce qui augmente les difficultés d’en atténuer les effets. Le bruit de la circulation routière et aérienne, de même que le bruit ferroviaire, d’installations portuaires et des chantiers de construction, en sont quelques exemples. L’aménagement et la gestion du territoire comptent parmi les mesures efficaces et primordiales de contrôle et d’atténuation du bruit. Ces mesures sont planifiées et mises en place par les municipalités régionales de comté (MRC), les municipalités et les promoteurs. Les meilleures pratiques d’atténuation du bruit environnemental sont variées, allant du transport actif au design des rues, en passant par l’orientation des édifices et des pièces intérieures, sans oublier les écrans antibruit et l’ajout de végétaux disposés de manière optimisée. Bien que l’efficacité de plusieurs de ces mesures soit quantifiée, elles restent mal connues. Comme le bruit environnemental a des effets nuisibles sur la santé physique, psychosociale et sur la qualité de vie de la population, l’application de ces solutions permettra de protéger adéquatement du bruit les espaces sensibles (résidences, garderies, écoles, hôpitaux, parcs, etc.), mais aussi les activités industrielles, commerciales, de loisir et les espaces dédiés aux infrastructures de transport. En effet, les effets du bruit ne se limitent pas aux problèmes d’audition, car ils influent également sur le sommeil, les maladies cardiovasculaires, l’apprentissage en milieu scolaire et l’acceptation sociale d’activités ou de projetsUn levier innovant de promotion de la santé et de réduction des inégalités sociales de santé
de Lucie Anzivino, Carole Martin de Champs
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2018, pp. 63-67.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : La ville de Villeurbanne, ville santé OMS, a fait le choix politique de réduire les ISS. Le service santé-environnement à travers son contrat local de santé s’est engagé à la réalisation d’une EIS documentant les liens entre urbanisme et santé. L’attention s’est portée sur un quartier de 6 000 habitants qui fait l’objet d’un plan de rénovation urbaine. Le bouleversement provoqué par cette opération de rénovation doit permettre d’évaluer les impacts potentiels sur la santé des habitants. Quartier montrant une certaine précarité, le taux d’adultes sous traitement antidiabétique est élevé. La médecine scolaire a de plus noté une forte proportion d’enfants en surpoids dans les écoles du quartier, plus important que dans l’ensemble des écoles de la ville. L’objectif de cette EIS est donc d’identifier l’influence potentielle du projet de rénovation sur la mobilité des enfants et d’émettre des recommandations afin de lutter contre leur sédentarité en favorisant la pratique spontanée d’activité physique. Elle doit également servir de levier de promotion de la santé et de réduction des ISS.
Méthodes : Les déterminants retenus ont été regroupés sous quatre catégories : environnement extérieur, usages des espaces verts, offres sportives/dispositifs adaptés, voiries.
L’évaluation s’est faite à travers l’analyse de documents d’urbanisme, de rapports d’analyses environnementales, d’enquêtes ad hoc, d’entretiens individuels auprès de différents partenaires et acteurs cibles. Une revue bibliographique a permis de confirmer les impacts positifs ou négatifs identifiés des différents aspects du projet sur la santé.
Résultats : Même si certains aspects du projet montrent un impact positif sur la santé des habitants, d’autres ont un impact négatif sur la mobilité des enfants, le bien-être et le capital social des habitants. Au final, une trentaine de recommandations ont été co-construites et priorisées en fonction de leur portage politique et de leur faisabilité technico-économique et temporelle.
Discussion : L’EIS a créé une dynamique de travail transversale entre des secteurs autres que ceux de la santé et donné l’occasion de sensibiliser et d’informer les acteurs impliqués sur différents concepts et sur leurs rôles pour promouvoir les comportements favorables à la santé. L’EIS, comme levier de promotion de la santé, permet de mettre en œuvre des stratégies qui visent à transformer les conditions de vie à l’origine des inégalités sociales de santé.Modes de vie et pratiques environnementales des Français (2018)
France : Commissariat général au développement durable, 2018, 100 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Depuis la création d’un ministère chargé de cette question au début des années 1970, la protection de l’environnement s’est progressivement imposée dans l’espace public. Partant de ce constat, plusieurs questions se posent : dans quelle mesure la société française a-t-elle changé son rapport à l’environnement ? Comment cela s’est-il traduit concrètement ? La préoccupation des Français à l’égard de l’environnement influe-t-elle sur leurs actes quotidiens ? Parallèlement à la mise en œuvre de politiques publiques et de réglementations encadrant les activités polluantes, les ménages s’impliquent-ils à leur échelle pour limiter leur impact sur l’environnement ? Quelle place pour la sobriété des usages dans une société de consommation ? Les citoyens disposent-ils tous des mêmes capacités à agir pour protéger l’environnement ?
thema-03-modes-vie-pratiques-environnementales-francais-b.pdfAdobe Acrobat PDFAngers : une politique locale pour une alimentation saine
de Gérard Boussin
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2018, pp. 20-21
La ville d’Angers s’est donné pour priorité une alimentation de qualité accessible à l’ensemble de la population. Jardins familiaux, accès à la cantine, qualité des repas servis, production locale, soutien aux associations, éducation alimentaire : la ville d’Angers a mis en place une politique globale favorisant l’accès à une alimentation équilibrée pour l’ensemble de la population.Environnements favorables à une alimentation saine : état des lieux et recommandations
de Corinne Delamaire
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2018, pp. 10-12
Comprendre comment les différents types d’environnements agissent sur le comportement alimentaire. L’environnement joue un rôle majeur sur nos choix alimentaires, incitatif ou dissuasif. Ainsi, aux Etats-Unis, l’interdiction de sodas dans les écoles a permis de faire reculer leur consommation. Les chercheurs québécois ont proposé une vision et une analyse des environnements favorables à une alimentation saine. Il est possible d’agir sur différents types d’environnement (physique, politique…) de manière à faciliter les choix alimentaires sains et rendre plus difficiles les choix moins sainsFostering Resilience Among Urban Youth Exposed to Violence
de Sonia Jain, Alison K. Cohen
2013, pp. 651-662
Most studies to date have examined negative effects of exposure to community violence, in line with the deficit-based perspective. However, given that most youth exposed to community violence demonstrate positive adaptation or resilience over time, we suggest a shift in perspective, practices, and policies across systems toward identifying and building individual, family, and community assets and strengths that may more effectively support youth who have been exposed to community violence and related risks into competent, caring, and thriving adults. In this article, we review how resilience has been conceptualized and operationalized within the context of community violence, highlight gaps in literature, and offer directions for future public health research and practice. We illustrate this review with practice-based examples from public health work in the San Francisco Bay Area. Future multidisciplinary longitudinal studies that identify protective processes and successful trajectories and rigorous evaluations of strength-based policies, programs, and protective processes are needed.
de Pascale Despres, Annabelle Yon
France : Observatoire régional de la Santé-Normandie (ORS-Normandie), 2018, 28 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Les constats posés en matière de santé des Normands ont conduit la Région Normandie à définir une stratégie régionale dans ce domaine afin de contribuer dans ses champs de compétences à l’amélioration de la situation régionale. La Région Normandie intervient ainsi sur différents champs en faveur de la santé et du bien-être des Normands au travers d’un ensemble de politiques régionales. Elle est également partenaire d’autres politiques publiques, et notamment la politique de la ville pour laquelle un service dédié a été mis en place. Dans un contexte de recherche de convergence des politiques publiques et de leur déclinaison locale en direction des populations les plus vulnérables, la Région Normandie a donné mission à l’Observatoire régional de la santé de conduire une étude visant à repérer les démarches santé ville au bénéfice des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), avec un double objectif : Décrire et valoriser les actions de prévention et de promotion de la santé mises en œuvre en direction des publics des quartiers prioritaires, Identifier les freins et les leviers à leur mise en place. Les travaux d’analyses documentaires et d’entretiens auprès des partenaires régionaux ont permis le repérage d’actions inspirantes et des thématiques les plus traitées. Ces travaux ont également permis de repérer les partenariats en place ou à développer, les principaux freins aux actions santé en direction des habitants des quartiers prioritaires et à l’inverse les leviers activables.
Actions-sante-QPV_synthese-travaux.pdfAdobe Acrobat PDFCircé : cancer, inégalités régionales, cantonales et environnement (2018)
de Maylis Telle-Lamberton, Valérie Féron
France : Observatoire régional de santé (ORS) Île de France, 2018, 84 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Conduit dans cinq régions françaises, le projet CIRCÉ vise à caractériser les inégalités territoriales environnementales, sociales et sanitaires. L’ORS Île-de-France publie les résultats obtenus pour la région. Pour la période 2002-2011, l’étude présente la mortalité par cancer, sur 17 localisations, dans les cantons de la région. Elle analyse les associations entre la mortalité et des indicateurs sociaux et environnementaux (défaveur sociale, expositions aux particules PM10 et expositions au cadmium, au plomb, au nickel et au chrome). Parmi les résultats marquants : Aucune corrélation statistique n’est observée entre les expositions chimiques et les taux de mortalité ; Une corrélation entre le niveau socio-économique (estimé par un indice spatial de défaveur sociale) et le risque de décès par cancer du poumon chez les hommes est observée ; L’association entre la défaveur sociale et le cancer du poumon chez l’homme est forte au sein de deux zones : une zone nord-ouest / sud-est centrée sur le sud de Paris et deux cantons au sud de la région ; au sein de ces zones, huit points « chauds » ont été identifiés ainsi que 29 points « froids ».
circe_rapport_complet.pdfAdobe Acrobat PDF
de Marie Gaille
Paris : Presses universitaires de France- PUF, 2018, 159 p.
La relation entre santé, maladie et environnement constitue aujourd’hui la source de nombreuses inquiétudes contemporaines. La philosophie de la médecine peut apporter une contribution significative pour clarifier ces termes. L’un des points d’ancrage majeurs pour appréhender cette relation est la conception de la santé comme absence de maladie. Un premier élément de clarification est ainsi identifié et peut être associé à la place occupée dans l’histoire de la pensée médicale par la recherche d’une cause extérieure au corps humain pour rendre compte des pathologies. Cependant, une perspective proprement philosophique, élaborée au XXe siècle dans les travaux de K. Goldstein, G. Canguilhem et M. Merleau-Ponty, fait émerger une conception de la santé et de la maladie comme relative à un milieu, et à la capacité de « se tailler » un environnement de vie approprié. Cette perspective recentre le propos sur l’expérience subjective de l’individu malade ou bien portant et nous invite à envisager santé et maladie comme des formes de rapport au monde. Le présent ouvrage expose ces deux lignes d’enquête et argumente en faveur de leur complémentarité. Il est enfin attentif à ce qui semble se jouer à l’époque contemporaine : l’émergence possible d’une troisième forme de relation entre santé, maladie et environnement, qui lie la santé des êtres humains à la « santé de la terre ».Les perturbateurs endocriniens (2016)
Liège : Province de Liège, 2016, 49 p.
Les perturbateurs endocriniens se trouvent dans nos produits de soins, dans nos meubles, dans nos ordinateurs, dans nos aliments, dans nos vêtements, dans les jouets d’enfants… Ils ont pour nom « parabènes », « phtalates », « téflon », « pesticides », « retardateurs de flammes » … Ils ont été intégrés dans notre vie pour l’améliorer. Cependant, ils sont aujourd’hui soupçonnés par de nombreux scientifiques de perturber notre système endocrinien. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, plus de 800 produits sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens. Ils miment, bloquent ou modifient les vraies hormones dont ils détraquent complètement le fonctionnement. La liste des dégâts qu’ils engendreraient est stupéfiante. Ils sont peut-être la cause d’allergies, de troubles de la fertilité, de cancers, de problèmes neurologiques, d’anomalies génétiques, de diabète, d’obésité…Il n’existe aucune preuve qui permette d’affirmer que, chez l’Homme, la hausse du taux d’infertilité, du nombre de cancers ou d’anomalies génétiques est incontestablement due à ces perturbateurs endocriniens. Mais dans le monde entier, des chercheurs détectent des faisceaux d’indices inquiétants : des populations animales qui changent de sexe en présence d’un de ces composés, des espèces qui ont disparu au contact d’un autre polluant… Alors, dans le doute, que faire ? S’informer ! C’est ce que le Département Santé de la Province de Liège vous propose, en collaboration avec le Service de Toxicologie du CHU de Liège, au travers de cette brochure. Elle vous présente le « pédigrée » d’une dizaine de ces substances qui méritent la méfiance. Si vous souhaitez y échapper, suivez les trucs, astuces et conseils qui vous sont délivrés
2016-Brochure_Perturbateurs_Endocriniens.pdfAdobe Acrobat PDF
Bruxelles (Belgique) : Question Santé, 2018, 7 p.
En ligne : questionsante.org[...]
Wi-Fi or not Wi-Fi à l'école ? La percée des nouvelles technologies de l'information et de la communication à l'école doit prendre en compte les inconnues concernant les risques d'exposition aux ondes des enfants. Pour y voir plus clair, un groupe de travail mis sur pied par l'ONE a tracé des pistes
E-Journal_PSE_N64_-_Février_2018.pdfAdobe Acrobat PDF
de Patrick Levallois, Elhadji Anassour-Laouan Sidi
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2018, 27 p.
Le diabète de type 2 est une maladie fréquente dont les conséquences sont importantes, tant sur le plan individuel que populationnel. Un lien avec l’exposition à l’arsenic a déjà été observé dans d’autres études, mais les résultats disponibles sont encore limités; il est ainsi trop tôt pour affirmer qu’il s’agit bien d’un lien causal. L’analyse préalable des données du cycle 1 de l’Enquête canadienne sur les mesures de santé (ECMS), tenue en 2007-2009, a démontré une association entre l’exposition à l’arsenic et la prévalence du diabète de type 2 et du prédiabète. Cette évaluation utilisait la concentration de l’arsenic total urinaire comme mesure d’exposition à l’arsenic. Une nouvelle évaluation de cette possible association a été réalisée auprès d’un souséchantillon de participants du cycle 2 de l’ECMS, tenue en 2009-2011. Les concentrations urinaires d’arsenic inorganique et ses métabolites ont été utilisées comme indicateur d’exposition à l’arsenic puisqu’elles représentent un meilleur indicateur de la toxicité de l’arsenic. De plus, l’association observée dans le cycle 1 avec l’arsenic total a été réévaluée pour les participants du cycle 2 et l’ensemble des participants des deux premiers cycles. L’association entre l’exposition à l’arsenic et le diabète de type 2 n’a pas été confirmée, autant en utilisant comme indicateur l’arsenic total que l’arsenic inorganique et ses métabolites. Toutefois, la petite taille de l’échantillon ayant eu des analyses d’arsenic inorganique limite la puissance statistique de l’étude de l’effet de cet indicateur. La différence de résultats entre les cycles 1 et 2 concernant l’association entre l’exposition à l’arsenic total et la prévalence du diabète reste inexpliquée.
La sécurité des emballages alimentaires en question
de Olivier Vitrac
2018, pp. 30-33
Le prêt-à-manger et l’alimentation déstructurée ont imposé l’usage généralisé des emballages alimentaires. La toxicité des substances n’est pas la seule à être mise en cause dans les risques de contamination chimique que font courir les matériaux des emballages. Notre connaissance des phénomènes qui conduisent à la contamination des aliments est également impliquée.
de Marie-Eve Levasseur, Louise De Guire
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2018, 66 p.
Le présent document passe en revue les législations environnementales de différentes juridictions pour déterminer si l’amiante y est qualifié de matière dangereuse et en quoi ces législations se comparent à celles du Québec. Les législations étudiées incluent celles du gouvernement fédéral et de toutes les provinces et territoires du Canada, celles du gouvernement fédéral et de quatre États américains, soit la Californie, le Maine, le Montana et le Vermont, ainsi que celles de l’Union européenne. Au Canada, les législations fédérales et celles de trois provinces considèrent l’amiante comme une matière dangereuse, un polluant, un contaminant ou une substance toxique. Au Québec, l’amiante est nommément exclu du Règlement sur les matières dangereuses. Aux États-Unis, les lois fédérales ainsi que celles des quatre États américains étudiés reconnaissent l’amiante comme une matière dangereuse, à l’instar de l’Union européenne. D’autres notions ont été recherchées dans les législations pour cerner les dangers associés à ce contaminant comme celles de déchet dangereux, de normes d’émission ou de critères de qualité de l’air ambiant, etc. Au Canada, moins de la moitié des législations étudiées considèrent que les déchets d’amiante sont des déchets dangereux ou spéciaux. Aux États-Unis, les législations des quatre États étudiés, mais non celles du niveau fédéral, le font. L’Union européenne considère aussi ces déchets comme dangereux. Tous les territoires étudiés considèrent les déchets d’amiante transportés entre les provinces, les États et entre pays, comme étant dangereux. Un peu plus du quart des législations du Canada, celles du niveau fédéral des États-Unis et des quatre États étudiés, ainsi que celles de l’Union européenne comportent des normes, critères ou standards d’émissions concernant les fibres d’amiante dans l’air ambiant (ou air extérieur). Un peu plus de la moitié des législations canadiennes et presque toutes les législations américaines étudiées ainsi que celles de l’Union européenne prévoient des mesures pour prévenir les émissions d’amiante dans l’air ambiant lors de diverses activités (transport, enfouissement, etc.). Ce survol de la législation permet de constater que les législations canadiennes abordent moins souvent les notions concernant l’amiante que les législations des États américains étudiés ou de l’Union européenne. Quelques hypothèses peuvent expliquer ces différences, comme une sensibilisation potentiellement plus grande de certains gouvernements ayant déjà banni l’amiante et les intérêts économiques associés au statut de producteur d’amiante. Le survol montre aussi que la législation québécoise est la seule qui exclut nommément l’amiante des matières dangereuses. Cette exclusion pourrait s’expliquer par les considérations économiques et de gestion des résidus miniers accumulés en grande quantité autour des mines d’amiante. Il serait pertinent de s’interroger sur les impacts sur la santé humaine qu’entraînerait un changement de cette classification.Épidémie d’intoxications oxycarbonées lors de la crue de la Seine au printemps 2016
de Laurène Dufayet, Chantal Médernach
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2018, pp. 803-809
Introduction : De fortes précipitations en mai 2016 ont provoqué une crue de grande ampleur de la Seine et de ses affluents. L’analyse de cet évènement exceptionnel a montré qu’il est susceptible de se reproduire et à plus grande échelle. Les conséquences sanitaires ont été moins abordées notamment la survenue d’intoxications collectives accidentelles par le monoxyde de carbone (CO) dues à une source inhabituelle : l’utilisation de pompes de drainage à moteur thermique.
Méthodes : Les affaires d’intoxication collective par le CO dues à l’utilisation de pompes de drainage au printemps-été 2016 ont été recherchées rétrospectivement dans la base de données du système régional de surveillance des intoxications oxycarbonées en Île-de-France.
Résultats : Cinq affaires ont été identifiées. Au total, on dénombrait 45 personnes exposées dont 34 intoxiquées, cinq non intoxiquées et six personnes pour lesquelles les données ne permettaient pas de conclure. Trois personnes ont présenté des signes de gravité et deux ont bénéficié d’une oxygénothérapie hyperbare. Les autres intoxiqués ont été pris en charge en milieu hospitalier et traités par oxygénothérapie au masque. Tous ont guéri.
Discussion : Lors d’inondations, les intoxications collectives par le CO sont des évènements sanitaires fréquents et potentiellement graves, qui peuvent survenir pendant l’évènement ou dans les jours qui suivent. Une meilleure sensibilisation des professionnels, ainsi qu’une meilleure information, voire l’usage de détecteurs de CO lors de la location d’appareils à moteur thermique à des particuliers, permettraient de prévenir ces intoxications lors de futures catastrophes climatiques.Colloque 2018- Vieillir en santé - 16 janvier à Dijon (2018)
de Patricia Dargent-Molina, Nicolas Merle
Clermont-Ferrand : Observatoire Nationale de l'Activité physique et de la Sédentarité (Onaps), 2018
Les actes du Colloque Vieillir en santé - 16 janvier 2018 à Dijon. Voici les différents documents des intervenants:
-Activité physique et prévention des chutes chez les séniors de la recherche à l’action en santé publique (Patricia Dargent-Molina)
-Vieillir en santé, Favoriser la mobilité active des seniors (Nicolas Merle)
-Activité physique et sédentarité chez les personnes avançant en âge (Corinne Praznoczy, Benjamin Larras)
-Conférence des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie (CNSA)
-Lectures et références bibliographiques

bibliographie-colloque-2018.pdfAdobe Acrobat PDF
Colloque-2018_Conference-des-financeurs-CNSA.pdfAdobe Acrobat PDF
Colloque-2018_Dargent-Molina.pdfAdobe Acrobat PDF
Colloque-2018_Merle.pdfAdobe Acrobat PDF
Colloque-2018_Praznoczy.pdfAdobe Acrobat PDFn° 26 - Avril 2012 - Médecins généralistes et santé environnement (Bulletin de Evolutions)
de Colette Ménard, Christophe Leon
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2012, 6 p.
En complément du Baromètre santé environnement 2007 (enquête en population générale) et du Baromètre médecin 2010, l'Inpes a effectué une enquête sur les opinions et pratiques des médecins généralistes en matière de santé environnementale. Les médecins généralistes sont en effet de plus en plus confrontés aux problèmes de santé environnementale. Mais comment appréhendent-ils ces questions ? Et comment sont-ils questionnés sur ces sujets par leurs patients ? L'enquête a été menée par téléphone auprès d'un échantillon représentatif de 752 médecins généralistes. Les résultats de l'étude plaident pour une formation des médecins généralistes en santé environnement, une meilleure articulation des producteurs de données ainsi qu'une réflexion en profondeur sur l'information scientifique et médicale à diffuser auprès des praticiens : transfert de connaissances, données probantes, documents de synthèse.

Evolutions_26.pdfAdobe Acrobat PDF
de Magdalena Sourimant
Rennes (Bretagne) : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Bretagne, 2012, 12 p.
En référence à la notion globale et positive de santé environnementale, telle qu’entendue au sens de l’OMS, ce numéro propose d’explorer les concepts et les manières d’agir développés dans ce domaine. Sorte de réceptacle de pensées, d’idées et de bonnes pratiques, il accueille la parole des acteurs de terrain, des chercheurs, des décideurs, pour faire partager leur expertise à travers de récits d’actions, d’articles d’opinion ou d’éclairages théoriques.
hp-numero23.pdfAdobe Acrobat PDFSanté mentale et politique de la ville (2017)
Lille (France) : Centre de ressources politique de la ville en Nord - Pas de Calais (IREV), 2017, 25 p.
L’enjeu de la santé mentale et du bien-être dans les quartiers prioritaires de la Politique de la ville se révèle aujourd’hui fondamental. En effet, ce sujet apparaît comme une préoccupation majeure des habitants des quartiers dans les diagnostics santé mobilisant la parole des citoyens. Par ailleurs, l’instruction en date du 30 septembre 2016 préconise la consolidation et la généralisation des Conseils Locaux de Santé Mentale, en particulier dans le cadre des contrats de ville. Enfin, plusieurs autres dispositifs (Ateliers Santé Ville, Contrats Locaux de Santé, Adultes Relais Médiateurs Santé…), émargeant ou non à la politique de la ville, se sont saisis de cette thématique et proposent des actions, à l'échelle de la commune ou du quartier. Dans ce cadre et afin de décrypter pourquoi et comment agir de manière concertée sur la santé mentale dans les quartiers, le Centre Collaborateur de l’OMS (centre national de ressources et d'appui aux Conseils Locaux de Santé Mentale), la Fabrique Territoires Santé et l’IREV, avec la participation de l’ARS et de l’État, ont organisé une rencontre régionale Hauts-de-France « Santé mentale dans les quartiers prioritaires : enjeux et leviers », qui s'est déroulé à Amiens le jeudi 9 novembre 2017 et a réuni une centaine de personnes.
synthese_sante_mentale_2017_1.pdfAdobe Acrobat PDFOutil pour éduquer en Santé-Environnement (2014)
de Floriane Banton, ET AL.
France : Graine-Réseau Régional d'Education à l’Environnement, 2014, 138 p.
Un outil pour faire le lien entre vos actions éducatives et le champ santé-environnement, pour enrichir vos pratiques, pour explorer de nouveaux champs thématiques, pour diversifier vos publics, pour développer de nouveaux partenariats et pour vous décomplexer.
OSER.pdfAdobe Acrobat PDFn° 291 - Juillet-août 2013 - Inégaux devant les caprices du climat (Bulletin de Education santé)
Déchets d’activités de soins à risques infectieux (2017)
Paris (France) : ARS Ile-de-France, 2017, 8 p.
En ligne : solidarites-sante.gouv.fr[...]
Les déchets d’activités de soins sont « les déchets issus des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif, dans les domaines de la médecine humaine et vétérinaire ». Ils peuvent présenter divers risques (infectieux, chimique et toxique, radioactif, mécanique) qu’il convient de réduire
DASRI-2017-DECHET.pdfAdobe Acrobat PDFPolitique de la ville et ESS (2016)
de Rtes
Lille : Rtes, 2016, 112 p.
En ligne : www.avise.org[...]
Fruit d’un an de travail, le Réseau des collectivités territoriales pour une économie solidaire (RTES) publie, avec le soutien du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), un guide sur la politique de la ville et l’économie sociale et solidaire (ESS). Composé d'outils méthodologiques, d'éclairages et d'un panorama d’initiatives, il vise notamment à accompagner les acteurs engagés dans un contrat de ville ou une stratégie de développement économique dans leurs actions de soutien aux garages solidaires, aux restaurants d’insertion et plus globalement, aux projets concourant à la création d’emploi dans les quartiers prioritaires.Ce guide délivre également un certain nombre de recommandations, notamment en matière de financements mobilisables ou de structuration de filières. Dans ce cadre, il incite à se saisir de la commande publique comme « levier à la disposition des collectivités pour contribuer à structurer des filières économiques locales ». L’exemple du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, qui a, à travers ses appels d’offre, incité les structures d’insertion à se regrouper sur le territoire est ainsi exploré.
RTES-2016-Politique_de_la_ville_et_ESS.pdfAdobe Acrobat PDFCapitalisation des démarches Ateliers santé ville (2016)
de Clémentine Motard, Catherine Bernard
France : Fabrique Territoires Santé, 2016, 131 p.
15 ans après leur création, l’enjeu pour les Ateliers santé ville est de rendre lisibles et visibles leurs méthodes, expériences et effets. Pour y répondre, la Plateforme nationale de ressources des Ateliers santé ville (ASV) a réalisé une capitalisation des expériences des ASV. 50 Ateliers santé ville ont participé à ce travail en 2015. Les plus-values des Ateliers santé ville s’observent à trois échelles : auprès des habitants, des professionnels et sur les politiques publiques. Les Ateliers santé ville coordonnent de multiples acteurs dont l’action influence les déterminants de santé et améliore la santé des populations les plus précaires. Ils visent à rendre les habitants acteurs de leur santé et tentent de mobiliser le droit commun au bénéfice des quartiers les plus en difficultés. Le rapport issu de cette capitalisation présente la place des Ateliers santé ville dans les politiques de santé et la politique de la ville et illustre la diversité des expériences locales. Il détaille également la méthodologie de la capitalisation. Enfin, le rapport comprend les 10 premières fiches « Récit d’expérience », publiées par la Plateforme nationale de ressources
pnrasv_capitalisation_vf_compresse-asv.pdfAdobe Acrobat PDFLa convergence entre santé humaine et santé environnementale : le toxaphène dans le lac Supérieur
de Nancy Langston
2016, pp. 103 - 123
Les substances chimiques perturbatrices du système endocrinien peuvent se retrouver dans des espaces fort éloignés des sites de leur production et de leur consommation. Comme elles passent dans l’eau, elles sont accumulées par les poissons qui les transmettent ensuite aux humains qui les consomment. Cet article traite d’une seule substance chimique, le toxaphène, une étude de cas qui cherche à explorer deux questions étroitement liées. Premièrement, comment les chercheurs ont-ils conceptualisé le passage des substances chimiques perturbatrices du système endocrinien dans l’eau et de là dans les poissons et les humains ? Deuxièmement, quelles sont les réponses des organismes de règlementation et des collectivités à l’évidente augmentation de poissons contaminés par des substances toxiques ? L’article discute en particulier la façon dont les avis relatifs à la consommation de poisson tendent à se substituer à l’encadrement des activités des industries responsables de la pollution et participent ainsi d’une nouvelle manière de gérer les risques qui passe moins par la réduction des dangers que par la définition de normes permettant de « vivre avec ».
de Dayna Nadine Scott
2016, pp. 77 - 101
À partir de l’exemple du déséquilibre du sex-ratio des membres de la communauté indienne des Aamjiwnaang, une des Premières Nations du Canada qui aient été exposées à une pollution chimique chronique, cet article analyse les possibilités, au niveau individuel comme collectif, que le droit canadien relatif aux délits civils peut offrir en matière de préjudices résultant d’un phénomène de perturbation endocrinienne. Ce cas d’école montre à quel point il est difficile de démontrer l’existence d’un dommage ou d’un préjudice juridique dans des situations d’exposition chronique massive à des polluants ayant des effets de perturbations endocriniennes sur plusieurs générations. Ces difficultés tiennent non seulement à la nature probabiliste des liens entre substances et effets, à l’échelle et à la durée du phénomène, à la légalité des pollutions à faibles doses mais aussi et surtout au fait que le droit des délits est imprégné par la notion de sujet individuel et par une vision des corps centrée sur la personne. L’article interroge la propension du mouvement pour la justice environnementale à concevoir les dommages à partir d’hypothèses implicites et fortement discutables sur ce que signifient le naturel et le normal en matière de biologie des hormones. Il propose une lecture critique des catégories utilisables dans le cadre d’actions en justice (coups et blessures, nuisance, négligence...), lecture fondée sur la théorie féministe et la notion de communauté, laquelle est inséparable du contexte social et politique des expositions et aussi, dans le cas des premières nations amérindiennes, de leur histoire coloniale.Concevoir et mettre en oeuvre le SUIVI-ÉVALUATION des projets eau et assainissement (2011)
de Cécile Gallian, Aurélie Radde
[S.l.] : F3E, 2011, 35 p.
Un guide méthodologique destiné aux ONG impliquées dans des actions visant à améliorer l'accès à l'eau et à l'assainissement dans les pays en développement - pour que l'évaluation devienne un réel outil d'aide au pilotage Le F3E, le pS-Eau et l'ARENe Ile-de-France ont animé en 2009-2010 un groupe de travail sur le thème du suivi-évaluation des projets dans le secteur de l'eau et de l'assainissement. Ce guide est le fruit de ces travaux collectifs et contribue à: Outiller les acteurs non gouvernementaux pour le pilotage de leurs projets sur l'eau et l'assainissement; S'inscrire dans les engagements sur l'efficacité de l'aide et l'efficacité du développement; Amener les acteurs à envisager ces projets dans une optique d'accompagnement à la mise en place d'un service public de l'eau ou de l'assainissement. La 1ère partie de l'ouvrage explique l'intérêt et ce qu'est le suivi-évaluation. L'outil vise un public peu familiarisé avec le suivi-évaluation: de nombreux concepts ont été volontairement simplifiés, utile pour ceux qui débutent avec cette étape clé du cycle de projet! La 2e partie fournit un support méthodologique pour construire pas à pas un dispositif de suivi-évaluation "sur mesure" dans le cadre d'un projet et non d'un processus (comme le processus de renforcement de capacités par exemple)
pseau-f3e-guide-suivi-evaluation.pdfAdobe Acrobat PDFAgir pour un urbanisme favorable à la santé (2014)
de Anne Roué-Le Gall, Judith Le Gall
Rennes (France) : École des hautes études en santé publique - EHESP, 2014, 192 p.
En ligne : www.ehesp.fr[...]
Suite aux récentes réformes règlementaires en matière d’évaluation environnementale, les Agences régionales de santé (ARS) sont de plus en plus sollicitées par l’Autorité environnementale (Ae) pour avis sanitaire sur les projets d’aménagement et documents d’urbanisme. Ne disposant pas de cadre méthodologique permettant de guider ces avis sanitaires, la Direction générale de la santé (DGS) a sollicité L’EHESP pour développer un outil d’analyse des impacts sur la santé des projets d’urbanisme à destination des ARS et initier un travail de recherche et d’expertise sur les leviers de promotion de la santé dans le champ de l’urbanisme. C’est dans ce contexte qu’un groupe de travail multidisciplinaire regroupant des chercheurs et des professionnels du monde de la santé publique, de l’environnement et de l’urbanisme a été constitué en 2012. Les regards croisés de chacun ont permis de mener une large réflexion autour des enjeux de santé publique en milieu urbain et d’identifier des pistes pour agir pour un urbanisme favorable à la santé.
guide-agir-urbanisme-sante-2014-v2-opt.pdfAdobe Acrobat PDFAgir pour un urbanisme favorable à la santé (2016)
de Nina Lemaire
Rennes (France) : École des hautes études en santé publique - EHESP, 2016, 87 p.
En ligne : www.ehesp.fr[...]
Ce nouveau document constitue un 3e bloc sur le thème « Agir pour un urbanisme favorable à la santé ». En effet, le 1er guide comprend 2 parties : l’une dédiée à la clarification des concepts et l’autre à un outil d’analyse des projet d’aménagement de type ZAC. Le complément vient prolonger le guide sous la forme d’un outil d’aide à l’analyse des Plans locaux d’urbanisme au regard des enjeux de santé. Il est en particulier dédié aux ARS dans le cadre de leur contribution à l’évaluation environnementale mais est susceptible d’intéresser l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus d’élaboration des Plans locaux d’urbanisme.
EHESP-DGS-Outil-aide-analyse-des-PLU-enjeux-de-sante.pdfAdobe Acrobat PDFImpacts sanitaires de la stratégie d'adaptation au changement climatique (2015)
de Jean-François Toussaint
Paris : La documentation française, 2015, 136 p. (Avis et rapports)
Le changement climatique a des impacts directs sur notre santé. Au-delà d'une température extérieure optimale comprise entre 20 et 25 °C, la morbi-mortalité augmente partout en France. Cela concerne particulièrement les populations vulnérables, sujets précaires ou personnes âgées, durant les phénomènes climatiques extrêmes, dont les vagues de chaleur sont parmi les plus marquants. Le nombre de régions affectées par les sécheresses augmente, la hausse des températures s'accompagne aussi d'un risque accru d'incendie et d'un déplacement des vecteurs pathogènes. Or le changement climatique a aussi des effets sanitaires indirects, en modifiant la biodiversité, la végétation ou la production agricole. Les récentes canicules en France, en Russie ou aux Etats-Unis ont à chaque fois entraîné une chute importante des productions céréalières, provoquant de sérieux problèmes d'approvisionnement et de fortes hausses des cours mondiaux. Afin de nous préparer à ces bouleversements et d'atténuer les effets du changement climatique, la réflexion doit intégrer deux paramètres : le long terme et la complexité. Il est essentiel désormais d'interpréter les interactions climat-énergie-économie-biodiversité-santé dans le cadre d'une écologie globale de la santé afin de mieux anticiper nos marges d'adaptation en situation de contraintes croissantes. L'enjeu est clair : si les températures de surface augmentent de 4 à 6 °C d'ici à la fin du siècle, il se peut que l'enchaînement des événements ne soit plus contrôlable.n° 79 - Avril 2014 - Le quartier comme territoire d’action sociale (Bulletin de L'observatoire)
2014
de Catherine Chevallier
Genève (Suisse) : Organisation mondiale de la santé (OMS), 2017, 49 p.
En ligne : www.villes-sante.com
a question de la qualité de l’air intérieur fait l’objet d’une réglementation. Celle-ci impose aux collectivités de réaliser, avant le 1er janvier 2018, une surveillance obligatoire de la QAI dans les lieux qui accueillent des enfants de moins de 6 ans et les écoles élémentaires dont elles ont la charge. Plusieurs Villes-Santé qui se sont emparées de la réglementation – Aix-les-Bains, Besançon, Grenoble, La Rochelle, Lyon, Marseille, Paris et Rennes – ont depuis janvier dernier formé un groupe de travail et échangé sur leurs stratégies de mise en œuvre de la surveillance de la QAI. Les Villes-Santé ont souhaité témoigner de leurs expériences et vous proposer un éclairage sur les choix opérés dans la production commune intitulée : « Accompagnement à l’entrée en vigueur de la surveillance de la Qualité de l’Air Intérieur dans les ERP recevant des enfants – Retours d’expériences de Villes-Santé ». Ce rapport apporte des éléments concrets et pratiques pour la définition d’une stratégie communale.
Rapport_surveillance_QAI_juin2017.pdfAdobe Acrobat PDFLes services de santé/santé publique (2017)
de Eva Vidales, Zoë Héritage
Genève (Suisse) : Organisation mondiale de la santé (OMS), 2017, 20 p.
En ligne : www.plateforme-asv.org[...]
Le constat des Villes-Santé est quasi unanime sur le manque de reconnaissance du niveau local, malgré l’amplitude et l’importance de l’action des collectivités en matière de santé. De ce manque de reconnaissance découle des difficultés de certaines Villes à conserver leur service municipal de santé publique (manque de moyens financiers). Sensible à ces problèmes, le conseil d’administration du Réseau français des Villes-Santé de l’OMS a souhaité faire un état des lieux de l’organisation et des missions des services municipaux et intercommunaux de santé.
RFVS_Services-Sante-rapport-2017.pdfAdobe Acrobat PDF
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2015
L’urbanisme et l’aménagement des territoires sont des déterminants majeurs de la santé des populations. Ce numéro rassemble une synthèse des connaissances scientifiques puis donne la parole aux acteurs de terrain. Ce sont eux qui conçoivent cet urbanisme pour qu’il participe au bien-être et à la qualité de vie des habitants. Réduire la pollution, faciliter la marche et toute autre activité physique, organiser des transports collectifs écologiques et accessibles à tous, penser un bâti agréable à vivre, réduire les inégalités, tels sont quelques-uns des grands enjeux traités dans ce dossier central.
sante-action-434.pdfAdobe Acrobat PDF
de Sophie Paquin, Martine Laurin
Montreal (Canada) : Direction régionale de santé publique du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, 2016, 146 p.
L’environnement bâti et les saines habitudes de vies : La première partie de ce guide sensibilise les intervenants en santé publique, ainsi que les acteurs du milieu municipal et communautaire, à l’impact de l’environnement bâti sur l’activité physique et l’alimentation. La seconde partie s’attarde aux stratégies efficaces et aux outils qui permettent de soutenir les acteurs municipaux dans leurs démarches de transformation de l’environnement bâti, afin de favoriser les SHV.Les données présentées s’appuient sur des pratiques éprouvées ou prometteuses.
guide-shv-vf.pdfAdobe Acrobat PDFAlcool, Ville et Vie nocturne (2017)
de Camille Jannel
Paris (France) : EFUS (European Forum for Urban Security), 2017, 89 p.
Lancé par le Forum Européen pour la Sécurité Urbaine (EFUS) en partenariat avec la MILDECA le projet « Alcool, Ville et Vie nocturne » porte sur l’observation et l’évaluation des dispositifs visant à prévenir et agir sur les Alcoolisations Ponctuelles Importantes (API) des jeunes dans l’espace public. Un rapport publié en mai 2017 propose des analyses et des recommandations. Entre 2015 et 2016, des experts de la prévention des conduites à risques liées à l’alcool et de l’évaluation des politiques publiques se sont déplacés dans huit villes volontaires françaises pour observer, analyser et évaluer les actions et les programmes mis en place au niveau local pour lutter contre le phénomène des API appelé aussi « binge drinking ».Les résultats ont donné lieu à un rapport présentant les axes de travail incontournables pour mettre en place une politique de prévention et de réduction des risques en matière de consommation d’alcool la nuit.
European-Alcool-et-ville2017.pdfAdobe Acrobat PDF
de Valérie Deschamps, Benoit Salanave
2017, 43 p.
Le Programme national nutrition santé (PNNS) a été mis en place en 2001 par le ministère de la santé avec pour objectif général d’améliorer la santé de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs, à savoir la nutrition. Programmé initialement sur une durée de 5 ans (PNNS 1
2001-2005), il a été prolongé en 2006 (PNNS 2 2006-2010), puis en 2011 (PNNS 3 2011-2015). Cette troisième édition du PNNS avait inscrit dans ses objectifs la reconduction de l’Étude nationale nutrition santé (ENNS) afin de disposer de données fiables d’évolution de la situation en matière de surveillance nutritionnelle. C’est dans ce cadre que Santé publique France a mis en place l’Étude de SanTé sur l’Environnement, la Biosurveillance, l’Activité physique et la Nutrition (étude Esteban) pourrépondre à des objectifs de biosurveillance, de surveillance des maladies chroniques et de surveillance nutritionnelle (alimentation, activité physique et marqueur de l’état nutritionnel). L’Esen
(Equipe de surveillance et d’épidémiologie nutritionnelle) a été chargée de l’analyse du volet Nutrition
de cette étude et de sa mise en perspective avec les résultats de l’étude ENNS. Esteban a été réalisée sur un échantillon d’enfants de 6 à 17 ans et d’adultes de 18 à 74 ans résidant en France métropolitaine. Suite à un tirage au sort selon un plan de sondage a 3 degrés, l’inclusion des sujets s’est déroulée d’avril 2014 à mars 2016 pour tenir compte de la saisonnalité de l’alimentation et des expositions éventuelles. L’ensemble des participants a été pesé et mesuré avec du matériel spécifique dédié et selon des procédures standardisées, par des professionnels de santé formés. Ces mesures ont été effectuées dans le cadre d’un examen de santé réalisé à domicile par un Infirmier diplômé d’état (IDE) ou dans un centre d’examen de santé (CES) de l’Assurance maladie. Chez les adultes de 18 à 74 ans, en 2015, 54 % des hommes et 44 % des femmes étaient en surpoids ou obèses (IMC ≥ 25). Cette prévalence augmentait avec l’âge. La prévalence de l’obésité (IMC ≥ 30) était estimée à 17 %, sans distinction entre hommes et femmes. En termes d’évolution entre les données d’ENNS-2006 et d’Esteban-2015, la prévalence du surpoids (obésité incluse) des adultes est restée stable, de l’ordre de 49 % et celle spécifique de l’obésité s’est maintenue à 17 % pour l’ensemble de la population adulte. La prévalence du surpoids (obésité incluse) est par ailleurs restée supérieure chez les personnes les moins diplômées. Chez les enfants de 6 à 17 ans, en 2015, la prévalence du surpoids (obésité incluse) était estimée à 17 %, dont 4 % d’obèses. La prévalence du surpoids (obésité incluse) diminuait quand le niveau de diplôme de la personne de référence du ménage augmentait. La prévalence de la maigreur était estimée à 13 % globalement et atteignait 19 % chez les filles de 11-14 ans. Entre 2006 et 2015, la prévalence du surpoids (obésité incluse) des enfants est restée stable. Néanmoins, la prévalence de la maigreur a significativement augmenté passant de 8 % à 13 %, cette augmentation touchant principalement les filles de 11-14 ans. La prévalence du surpoids (obésité incluse) est restée supérieure chez les enfants dont les personnes de référence du ménage étaient les moins diplômées. Bien que tous les objectifs fixés par le HCSP dans le cadre du PNNS 3 n’aient pas été atteints (notamment les objectifs visant une diminution de la prévalence du surpoids et de l’obésité), la comparaison des résultats des enquêtes Esteban et ENNS réalisées à 10 ans d’intervalle indiquent une stabilisation du surpoids et de l’obésité chez l’enfant et l’adulte. La France a été l’un des prem iers pays au monde à montrer une tendance à la stabilisation de l’évolution du surpoids et de l’obésité chez les enfants, il apparaît que la situation se stabilise également chez les adultes. Cependant, l’influence du niveau scolaire persiste en matière de corpulence. Ces résultats confirment donc la nécessité de prendre en compte les inégalités sociales de santé dans la définition et la mise en place des politiques de santé publique.

SANTE-PUBLIQUEFRANCE-2017rapport_etude_sante_environnement_biosurveillance_activite_physique_nutrition.pdfAdobe Acrobat PDFLes villes "respire" de demain (2016)
de Lorelei Limousin
Montreuil : Réseau action climat, 2016, 56 p.
Donner aux collectivités locales le déclic pour réguler le trafic routier et agir sur la pollution de l’air et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, telle est l’ambition de ce nouveau guide du réseau action climat. Destiné en particulier aux élus locaux, il s’adresse à la multitude d’acteurs impliqués, ou souhaitant s’investir, dans la construction d’une politique de mobilité plus soutenable, dans le projet de bâtir des « villes qui respirent » avec une approche transversale et multimodale. En plus de dresser un constat des problématiques liées aux impacts des transports sur la santé et les changements climatiques, cette publication présente les nouveaux leviers d’actions qui existent et sont à disposition des collectivités locales pour mieux réguler l’usage des véhicules motorisés et polluants qui causent de nombreuses nuisances en ville et privilégier les mobilités alternatives. LEVIER 1 - Interdire ou limiter de manière permanente ou temporaire la circulation de certains véhicules selon leur niveau de pollution atmosphérique comme le permet la récente loi de transition énergétique.
LEVIER 2 - Les maires peuvent désormais réduire la vitesse de circulation en dessous des limites prévues par le code de la route sur tout ou partie des voies de l’agglomération. La limitation des vitesses peut donc baisser sur les rocades et la limite de 30 km/h peut devenir la règle et non plus l’exception en ville. LEVIER 3 - À l’instar de nombreuses villes italiennes qui ont mis en œuvre des zones à trafic limité, les petites, moyennes et grandes agglomérations françaises peuvent créer des zones à circulation apaisée pour mieux partager l’espace public et favoriser la mixité entre les modes.
LEVIER 4 - Une meilleure gestion du stationnement pour rééquilibrer le partage de la voirie. La décentralisation et la dépénalisation du stationnement permet aux communes, aux groupements de communes et aux syndicats mixtes compétents pour l’organisation de la mobilité d’introduire dès 2018 une redevance pour non acquittement du paiement du stationnement sur voirie, les recettes devant être affectées à la mobilité durable. Le Réseau Action Climat insiste sur les conditions de réussite de ce type de mesures : d’une part, les actions de promotion des transports en commun, des mobilités partagées, des solutions de logistiques plus respectueuses de l’environnement, du vélo et de la marche à pied doivent chacune être considérées à part entière, et d’autre part, des efforts particuliers doivent être déployés pour tenir compte des difficultés de certains et accompagner le changement de comportement de tous. Les nombreux exemples contenus dans la publication montrent que les collectivités innovent pour emporter le soutien de la population locale ! Les bénéfices à tirer d’une action ferme et ambitieuse en la matière sont multiples, tangibles et dépassent la sphère environnementale. À travers les retombées économiques locales, la baisse des nuisances sonores et visuelles et de la morbidité due à la pollution de l’air, l’amélioration de la sécurité routière et de la fluidité de circulation, c’est la qualité de vie dans son ensemble qui sortira renforcée de la mise en œuvre volontariste de l’éventail d’actions suggéré dans ce guide, comme l’illustrent les expériences en France et à l’étranger.

RESEAU_ACTION_CLIMAT-2016-Les_villes_respire.pdfAdobe Acrobat PDF10 leviers pour créer du lien avec les jeunes de nos quartiers (2016)
[S.l.] : Cera, 2016, 17 p.
En automne 2014, la coopérative Cera lançait l’appel à projets ‘Quartiers Libres’ afin de stimuler la rencontre locale des jeunes en Fédération Wallonie-Bruxelles. Cet appel inédit avait pour but de renforcer et valoriser une série de projets visant à créer du lien social par la rencontre dans nos villages ruraux
et quartiers urbains. Il visait à soutenir des activités de sport, de jeu, de détente,d’échange ou autres, pourvu que la rencontre soit au coeur du projet.Les enfants et jeunes – également plus vulnérables – trouveraient dans ces espaces l’opportunité d’expérimenter la convivialité et le plaisir d’être ensemble,
et ce en harmonie avec l’entourage. La priorité était donnée aux initiatives durables, exploitant des infrastructures existantes, bénéficiant d’une large assise sociale, ayant un effet de levier pour le quartier, pouvant inspirer d’autres projets et impliquant des volontaires.
C’est ainsi que le 7 janvier 2015, un jury d’experts a sélectionné 8 lauréats (sur123 candidats), leur attribuant à chacun entre 3.000 et 7.500 €. Deux matinées d’intervision ont également été organisées afin de permettre aux lauréats d’échanger sur leurs pratiques.Le foisonnement de projets introduits témoigne de l’effervescence positive qui anime nos quartiers, et du dynamisme du tissu associatif qui se mobilise pour
élaborer des actions qui font mouche. Aujourd’hui, vous tenez entre les mains la publication diffusée
à l’occasion du colloque de clôture. Puisse-t-elle permettre à un public plus large de se laisser inspirer par les enseignements de la belle aventure de ‘Quartiers Libres’ !
CERA-2016-10_leviers_pour_créer_du_lien.pdfAdobe Acrobat PDFExiste-t-il des chaînes de causalité qui lient bien-être et urbanisme ? (2016-12)
de Antoine Boutaud
Lyon : Métropole de Lyon, 2016-12, 9 p.
Ce travail s’inscrit dans la continuité d’un précédent rapport qui abordait la question de la mesure du bien-être à l’échelle d’un projet urbain. Il vise à explorer la possibilité d’une modélisation du bien-être en lien avec les enjeux d’aménagement d’un quartier ou d’une ville. Plus particulièrement, il essaie d’identifier les déterminants du bien-être qui relèvent de l’aménagement du territoire, en proposant quelques chaînes de causalité assez simples qui pourraient permettre d’envisager une modélisation.
BOUTAUD-2016-Causal-bien-etre.pdfAdobe Acrobat PDFL'air de rien, changeons d'air! (Accueil de la petite enfance) (2013)
de Office de la naissance et de l'enfance (ONE)
Bruxelles : Office de la naissance et de l'enfance (ONE), 2013, 18 fiches et outils
Les 18 outils qui composent ce coffret ont comme objectif de proposer une démarche volontaire pour améliorer la qualité de l’air intérieur dans les milieux d’accueil de la petite enfance. Pour une bonne compréhension de la thématique et de la démarche de sensibilisation et d'appropriation, il est conseillé de prendre connaissance de l'intégralité du coffret. Celui-ci est mis à disposition de chaque structure d'accueil collective.
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ONE-2016-air-amiante_ONE.pdfAdobe Acrobat PDF
ONE-2016-air-coffret_changeons_air_ONE.pdfAdobe Acrobat PDF
ONE-2016-air-composes_organiques_volatils_ONE_2017.pdfAdobe Acrobat PDF
ONE-2016-air-formaldehyde_ONE_2017.pdfAdobe Acrobat PDF
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ONE-2016-air-grille_auto_evalution_ONE.pdfAdobe Acrobat PDF
ONE-2016-air-humidite_moisissures_ONE.pdfAdobe Acrobat PDF
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ONE-2016-air-monoxyde_carbone_ONE.pdfAdobe Acrobat PDF
ONE-2016-air-nettoyage_milieu_acuueil_ONE.pdfAdobe Acrobat PDF
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ONE-2016-air-plan_action_ONE.pdfAdobe Acrobat PDF
ONE-2016-air-plomb_ONE.pdfAdobe Acrobat PDF
ONE-2016-air-radon_ONE.pdfAdobe Acrobat PDF
ONE-2016-air-renouvelement_air_milieu_accueil_ONE.pdfAdobe Acrobat PDF
ONE-2016-air-table_matiere_ONE.pdfAdobe Acrobat PDF
ONE-2016-air-trucs_astuces_service_relais_ONE.pdfAdobe Acrobat PDFL'air de rien, changeons d'air! (Accueil Temps Libre) (2013)
de Office de la naissance et de l'enfance (ONE)
Bruxelles : Office de la naissance et de l'enfance (ONE), 2013, 60 p.
Cette brochure destinée aux professionnels de l'Accueil Temps Libre propose, sous forme de fiches pratiques, des informations précises et surtout des conseils utiles et souvent faciles à réaliser afin de garantir une bonne qualité de l'air intérieur dans les espaces collectifs.
ONE-2013-Brochure-accueil-temps-libre-Qualite-air-WEB-ONE.pdfAdobe Acrobat PDFPromotion de la santé environnementale et réduction des inégalités sociales de santé
de Elise Valliet, Gabriel Rousseau, Mohamed Boussouar
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2016, pp.741 - 746
Objectif : Le projet « Éco Appart’ » des Hauts de Chambéry est un projet de développement de la santé environnementale et de réduction des inégalités sociales de santé à destination des habitants d’un quartier politique de la ville de Chambéry.Méthode : Ce projet s’inscrit dans une démarche de promotion de la santé, telle que définie par la Charte d’Ottawa. Il vise à permettre le dialogue avec les pouvoirs publics. Ce dernier permet la prise en compte de la santé et de l’habitat dans les décisions politiques afin de faciliter la mise en place d’environnements favorables. Il envisage la création d’un collectif de gestion ouvert à tous pour renforcer la participation. Le développement des aptitudes individuelles passe par la mise en place d’ateliers.Résultat : La dynamique des différents acteurs a permis de développer des actions et de créer du lien entre les structures du quartier. Des ateliers se sont déroulés tous les mois, et la participation du bailleur et de la ville de Chambéry montre leur intérêt pour le lien entre l’habitat et la santé.Conclusion : Le projet s’inscrit dans une démarche de promotion de la santé. Cependant, les axes autour de l’action communautaire et la mise en place de politiques et environnements favorables devront être renforcés.Les démarches Ateliers santé ville
de Clémentine Motard, Sébastien Tessier
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2016, pp.729 - 733
La démarche Atelier santé ville (Asv), fondée en 2000 à l’interface entre la politique de la ville et la santé publique, se déploie aujourd’hui sur plus de 250 territoires. Après quinze années de développement, il est apparu utile de capitaliser les expériences et d’analyser leurs effets.Menée en 2015 par la Plateforme nationale de ressources des Asv, cette enquête démontre la plus-value des Asv qui ont permis la création de dynamiques territoriales favorables à la santé et de stratégies locales de réduction des inégalités sociales et territoriales de santé. Cinquante et un coordonnateurs Asv ont participé à l’étude, 30 en répondant à un questionnaire, 28 (dont sept qui avaient déjà répondu) à travers un entretien semi-directif. La grande flexibilité de la démarche, indispensable pour s’adapter à une réalité protéiforme, justifie une analyse qualitative.Cette capitalisation de leurs expériences a permis de tirer les principaux enseignements de la mise en œuvre de la démarche Asv et d’identifier les « bonnes pratiques » mises en œuvre dans les projets, dans une perspective de valorisation et de diffusion des savoirs. Les principales retombées observées sont la mise en mouvement des acteurs du territoire, la mobilisation d’une pluralité d’acteurs et la remontée des besoins des habitants auprès des décideurs et élus. Globalement, la promotion de la santé irrigue les expériences recueillies : les Asv déclinent une démarche inspirée et guidée par les cinq axes de la Charte d’Ottawa.Par ailleurs, la majorité des Contrats Locaux de Santé et Conseils locaux de santé mentale se sont greffés sur un Asv préexistant, marqueur indiquant l’efficacité mobilisatrice de la démarche.
de Charles Girard, DANTEC T., BOUDON T.
PARIS : Archibooks, 2016, pp.204
"Depuis des siècles, il est communément admis que l'on vit mieux à la campagne et dans les villes petites ou moyennes que dans les centres denses des métropoles. Moins de ""stress"", de pollutions, de risques de contagion par voie d'épidémies, et moins de promiscuité auraient pour conséquence un ""mieux-être"" général – condition sine qua non, dans un monde en voie d'urbanisation généralisée, d'un cadre de vie ""durable"". Or, paradoxalement, les statistiques récentes font apparaître que c'est aujourd'hui dans les hyper-centres (Paris intra-muros, Manhattan, etc.) des métropoles modernes (Paris, New York, Londres, Tokyo, Singapour, Hong Kong et même Shanghai) que l'on vit le plus longtemps. Bien entendu, la longévité des habitants n'est pas le seul indicateur du ""bien vivre"". Bien entendu ce constat s'inverse (plus ou moins) dans les mégapoles du quart-monde ou des pays émergents. Et bien entendu aussi, dans les métropoles modernes, ce privilège des hyper-centres denses a peut-être pour prix la dégradation des conditions du bien-être dans les périphéries diffuses. Reste qu'il y a là un paradoxe qui mérite d'être interrogé : quelles sont en effet, par-delà les évidences portant sur les niveaux de vies différents et la qualité des services, les causes d'un tel phénomène qui bouscule bien des idées reçues ? Et quelles sont surtout les conséquences qu'il convient d'en tirer en matière d'urbanisme durable ? C'est à l'analyse de cette configuration inédite du bien vivre urbain contemporain, condition essentielle d'une ville durable, qu'est consacré ce travail de recherche dans le cadre de la Fondation d'entreprise AIA."
