LGBTQI+
Rapport sur les LGBTIphobies 2021
En ligne : www.sos-homophobie.org[...]
"La crise sanitaire a aussi eu des conséquences sur l’avancée des droits des personnes LGBTI. En effet, la loi de bio-éthique ouvrant l’accès à la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires se voit encore reportée au détriment de celles qui souffrent de cette attente interminable, laissant la place aux opposant·es à cette égalité des droits. De plus, cette loi est loin d’être satisfaisante et de répondre à une égalité des droits entre les citoyen·nes, car elle refuse toujours aux personnes trans d’exercer leurs droits reproductifs et crée une filiation discriminatoire pour les couples de femmes. Ces débats et refus d’égalité, soutenus par une vision hétéronormée et patriarcale, entretiennent une hiérarchie des familles, des désirs et des genres qui peut faire naître des violences et des discriminations à l’en- contre des personnes LGBTI."
France : Santé Publique France (SPF), 2021, 13 p.
En ligne : www.santepubliquefrance.fr[...]
En 2019, 35 % des LGBT ont déclaré avoir fait l’expérience d’au moins une forme de discrimination au cours de leur vie en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre.Les lesbiennes, les gays et les bisexuel·les sont 2 à 3 fois plus souvent exposé·e·s à des violences psychologiques, verbales, physiques ou sexuelles que les personnes hétérosexuelles ; le phénomène est encore plus fréquent pour les personnes trans.Les discriminations et les violences subies ont des répercussions délétères et durables sur la santé des personnes, se traduisant par des indicateurs de santé mentale et de santé sexuelle dégradés, et des phénomènes de renoncements aux soins.Les politiques publiques visant à réduire structurellement les discriminations et les violences à l'encontre des LGBT ont un impact significatif sur la santé mentale et le bien-être de ces populations.Si les constats établis à partir des données françaises sont clairs et concordants avec les données internationales, ils reposent, pour certains d’entre eux, sur des données anciennes et/ou parcellaires qui traduisent un manque de recherche sur ces questions.Prévenir la solitude des jeunes adultes en contexte de pandémie (2021)
de Annie Gauthier, Julie Lévesque
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2021, 22 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Les jeunes adultes seraient plus nombreux en proportion que leurs aînés à ressentir de la solitude depuis le début de la pandémie. Cette situation risque d’affecter le bien-être et la santé de ce groupe de la population. Les étudiants et les jeunes adultes provenant de milieux socioéconomiques plus défavorisés seraient particulièrement touchés. Pour prévenir et atténuer la solitude des jeunes adultes, il est important d’adopter une approche écologique intégrant diverses interventions aussi bien individuelles que collectives, et ce, en les rejoignant dans leurs milieux de vie. Il s’agit en priorité de : diffuser des messages favorables à la cohésion sociale et sensibles à la diversité des expériences des jeunes adultes, renforcer les actions favorables au soutien social, à l’entraide et à la résilience des jeunes adultes dans les établissements postsecondaires, renforcer les actions favorables au soutien social des futurs et nouveaux parents, renforcer les actions pour des environnements physiques et bâtis favorables aux interactions sociales, lorsque la situation épidémiologique et les mesures sanitaires le permettent, documenter et étudier le phénomène de la solitude chez les jeunes adultes.
de Adrian Buttazzoni
2021, pp. 82–92
En ligne : journals.sagepub.com[...]
Background/Aims
Adolescents who identify as nonbinary gender or as not heterosexual report higher levels of mental illness than their counterparts. Cannabis use is a commonly employed strategy to cope with mental illness symptoms among adolescents; however, cannabis use can have many deleterious health consequences for youth. Within the frame of minority stress theory, this study investigates the relationships between gender identity and sexual orientation, internalizing disorder symptoms, and cannabis use among adolescents.
Method
A national cross-sectional survey of a generalizable sample of high school students in Canada from the 2017 wave (N = 15,191) of the Cancer Risk Assessment in Youth Survey was analyzed in spring 2019. Mediation analyses were completed to examine risk of internalizing disorder symptoms as a potential mediator of the association between (1) gender identity and (2) sexual orientation, and cannabis use.
Results
Indirect effects in all models show significantly higher levels of reported internalizing disorder symptoms for female (OR = 3.44, 95% CI [2.84, 4.18]) and nonbinary gender (OR = 3.75, 95% CI [2.16, 6.51]) compared with male students. Sexual minority adolescents had higher odds of internalizing disorder risk relative to non–sexual minority adolescents (OR = 3.13, 95% CI [2.63, 3.74]). Students who reported higher rates of internalizing disorder symptoms were more likely to have ever used cannabis. Patterns of partial mediation are also present among all groups.
Discussion/Conclusions
Findings can be used to better inform mental health interventions for adolescents. Future study should explore specific mental health stressors of vulnerable adolescent groups with respect to cannabis use as a coping mechanism.
de Jack Andrzejewski, ET AL.
2021, pp. 74–81
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Transgender youth are more likely than cisgender youth to report health risks related to violence victimization, substance use, mental health, and sexual health. Parental support may help foster resilience and better health outcomes among this population. However, limited research has characterized parental support among transgender youth. To address this gap, we conducted a thematic analysis of 33 in-depth interviews with transgender youth. We coded interviews using the dimensions of the social support framework (i.e., emotional, instrumental, appraisal, and informational) as well as inductive codes to identify emergent themes. Almost all participants described some form of general parental support (e.g., expressions of love, housing, advice, and affirmation). Parental support specific to gender identity was also noted (e.g., emotional support for coming out as transgender and chosen name and pronoun use) but was more limited. Parents may benefit from resources and programming to promote acceptance and gender-affirming behaviors.Prostitution étudiante, chemsex dans le cadre d’une prestation sexuelle tarifée et crise sanitaire
de Sophie D'aubreby
Bruxelles : Education Santé, 2021, pp. 3-9
En ligne : educationsante.be[...]
L’asbl Alias accompagne les travailleur·ses du sexe (TDS) HsH et trans* de la région bruxelloise depuis 10 ans, grâce à une offre psycho-médico-sociale spécifique et de qualité. Au cours de l’année 2019, nous avons mené deux enquêtes exploratoires auprès de publics aussi spécifiques que difficiles d’accès : les étudiant·es HsH et trans* qui pratiquent le travail du sexe, et les travailleurs du sexe HsH et trans* qui pratiquent le chemsex. Cet article explorera d’abord les éléments liés à la santé de ces deux publics peu connus. Ensuite, il abordera la santé du public-cible d’Alias sous l’angle de la pandémie. Depuis le début de la crise sanitaire de 2020, l’asbl maintient son off re auprès des TDS de manière plus large et observe les conséquences de la pandémie et des mesures prises par le gouvernement pour l’endiguer sur leur vie et leur santé. Neuf mois après les premières mesures, les conséquences sont nombreuses
de Daniel Grace, ET AL.
2020, pp. 2234-2247
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Blood donation policies governing men who have sex with men have shifted significantly over time in Canada—from an initial lifetime ban in the wake of the AIDS crisis to successive phases of time-based deferment requiring periods of sexual abstinence (5 years to 1 year to 3 months). We interviewed 39 HIV-negative gay, bisexual, queer, and other sexual minority men (GBM) in Vancouver, Toronto, and Montreal to understand their willingness to donate blood if eligible. Transcripts were coded following inductive thematic analysis. We found interrelated and competing expressions of biological and sexual citizenship. Most participants said they were “safe”/“low risk” and “willing” donors and would gain satisfaction and civic pride from donation. Conversely, a smaller group neither prioritized the collectivizing biological citizenship goals associated with expanding blood donation access nor saw this as part of sexual citizenship priorities. Considerable repair work is required by Canada’s blood operators to build trust with diverse GBM communities.La santé mentale des personnes LGBT (2020)
Clermont-Ferrand (France) : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Auvergne-Rhône-Alpes, 2020, 8 p.
En ligne : ireps-ara.org[...]
En France, la santé mentale des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT) apparaît moins bonne qu'en population générale. Héritage d'une longue histoire, cette situation favorise tant leur (sur)exposition au VIH que, pour les plus jeunes notamment, aux pensées et comportements suicidaires. Cette fiche propose un état de la question et l'exploration de pistes d'action aux niveaux individuel et collectif.Sexual Minority Women’s Sexual and Reproductive Health Literacy: A Qualitative Descriptive Study
de Margaret M. Paschen-Wolff, Madelyne Z. Greene
2020, pp. 728–739
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Although sexual minority women (SMW) are at risk for cervical cancer and sexually transmitted infections (STIs), they may not seek preventative sexual and reproductive health care at the same rates as their heterosexual peers. We conducted a qualitative descriptive study of 22 adult SMW, a subsample of participants enrolled in the Chicago Health and Life Experiences of Women study. The aim was to describe the sexual and reproductive health literacy of this community sample based on qualitative themes, using an integrated model of health literacy. This model considers not only access to information but also understanding, appraisal, and application of information. We found that family of origin, health care providers, and school-based sexual education were the most important sources of sexual and reproductive health information. Participants described their understanding, appraisal, and application of sexual and reproductive health information as interdependent concepts. Pap test literacy and decision making were strongly independent, with SMW seeking various sources of information, or were driven by health care providers, with SMW following instructions and trusting provider advice. STI-related literacy hinged on whether the participant perceived SMW as at risk for STIs. Our findings reinforce that simply having access to information is insufficient to enact health behaviors that reflect full literacy. Findings have implications for health care providers, who should provide evidence-based recommendations for their SMW clients, and for public health practitioners and educators, who could make sexual health education more inclusive of and specific to the needs of SMW.“We Are Powerful People”: Health-Promoting Strengths of LGBTQ Communities of Color
de Kimberly D. Hudson, Meghan Romanelli
2020, pp. 1156–1170
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Lesbian, gay, bisexual, transgender, and queer (LGBTQ) communities of color experience intersecting systems of oppression that limit access to health care, safety, and other basic resources. Important research has documented these disparities, their antecedents, and consequences. However, little research has examined the strengths of multiply marginalized LGBTQ communities. Drawing from a health equity framework, this study is based on interviews with 38 LGBTQ-identified people of color in New York City. We used framework analysis to examine participants’ perspectives on the role of community in enhancing health and well-being. Community strengths identified by participants included (a) safety, acceptance, and support; (b) interconnectedness and resource sharing; and (c) advocacy, collective action, and community potential. Recommendations for policy, practice, and future research are suggested, including efforts toward community power building.HPV vaccine, Twitter, and gay, bisexual and other men who have sex with men
de Alexandra Budenz, Ann Klassen
2020, pp. 290–300
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
This study aimed to quantify human papillomavirus (HPV) vaccine Twitter messaging addressing gay, bisexual and other men who have sex with men (GB+MSM) and describes messaging by vaccine sentiment (attitudes towards vaccine) and characteristics (topic of messaging). Between August 2014 and July 2015, we collected 193 379 HPV-related tweets and classified them by vaccine sentiment and characteristics. We analysed a subsample of tweets containing the terms ‘gay’, ‘bisexual’ and ‘MSM’ (N = 2306), and analysed distributions of sentiment and characteristics using chi-square. HPV-related tweets containing GB+MSM terms occupied 1% of our sample. The subsample had a largely positive vaccine sentiment. However, a proportion of ‘gay’ and ‘bisexual’ tweets did not mention the vaccine, and a proportion of ‘gay’ and ‘MSM’ tweets had a negative sentiment. Topics varied by GB+MSM term—HPV risk messaging was prevalent in ‘bisexual’ (25%) tweets, and HPV transmission through sex/promiscuity messaging was prevalent in ‘gay’ (18%) tweets. Prevention/protection messaging was prevalent only in ‘MSM’ tweets (49%). Although HPV vaccine sentiment was positive in GB+MSM messaging, we identified deficits in the volume of GB+MSM messaging, a lack of focus on vaccination, and a proportion of negative tweets. While HPV vaccine promotion has historically focused on heterosexual HPV transmission, there are opportunities to shape vaccine uptake in GB+MSM through public health agenda setting using social media messaging that increases knowledge and minimizes HPV vaccine stigma. Social media-based HPV vaccine promotion should also address the identities of those at risk to bolster vaccine uptake and reduce the risk of HPV-attributable cancers.Quand le planning familial sort du placard. La Santé des personnes LGBTQI+
de Christophe Moeremans
Bruxelles : Education Santé, 2020, pp. 3-6
En ligne : educationsante.be[...]
Quelle santé pour les personnes LGBTQI+ ? C’était l’objet d’une conférence qu’organisait, le 6 décembre 2019 à Bruxelles, la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial1 (FLCPF). L’orientation sexuelle, l’identité de genre, la variété des pratiques sexuelles et des relations affectives impliquent différents besoins en termes de santé. Malgré les progrès sociaux enregistrés ces dernières décennies, les études en sciences sociales et en santé publique indiquent un état de santé moins bon chez les LGBTQI+ que dans la population hétérosexuelle cisgenre. L’organisation de cette après-midi, à destination des professionnel.le.s de Centres de Planning Familial2 (CPF) et d’autres acteurs associatifs, résultait d’un examen de la littérature scientifique, d’une réflexion, de constats et d’une volonté d’améliorer la prise en charge des personnes LGBTQI+ en CPF. Cette analyse relate l’état de nos questionnements et une contextualisation historique et politique de la santé et des droits sexuels des LGBTQI+.Minorités sexuelles et rapport au corps : une recherche quantitative
de Arnaud Alessandrin, Marielle Toulze
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2020, pp. 657-661
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : Si les questions liées à la santé sexuelle et reproductive des gays et des lesbiennes sont bien renseignées, d’autres, relatives à la santé globale et au rapport au corps, sont moins souvent abordées.
But de l’étude : Issu de la recherche « Santé LGBTI », cet article tente de combler ce manque avec pour objectif de restituer les résultats d’une enquête quantitative réalisée en France en 2017, en se focalisant plus précisément sur les personnes gays et lesbiennes. Aussi, les résultats de cette recherche sont mis en regard avec la littérature disponible sur cette question.
Résultats : Par la mesure d’indices comme le recours aux régimes, le souci du poids ou la pratique sportive, nous tendons à montrer que les personnes homosexuelles n’ont pas le même rapport au corps que les personnes hétérosexuelles et qu’entre les lesbiennes et les gays, des différences apparaissent.
Conclusions : Si les résultats de cette étude sont concomitants avec les données internationales en la matière, ils dessinent aussi des angles morts en termes de rapport au corps des sous-cultures homosexuelles.La santé psychique chez les LGBT+ (2019)
Paris (France) : Sidaction, 2019, 15 p.
En ligne : www.sidaction.org[...]
Appartenir à une minorité discriminée n'est pas sans conséquences psychiques. Le Sidaction publie un guide sur la santé psychique chez les LGBT+ à destination des acteurs de prévention. Aujourd’hui en France, les personnes LGBT+ pourraient, idéalement, vivre sereinement leur orientation sexuelle et/ou leur identité. Il s’agirait pourtant de ne pas s’aveugler : être lesbienne, gay, bisexuel ou trans, reste parfois compliqué à vivre au quotidien. En 2018, malgré des avancées, de la déclassification de l’homosexualité comme maladie en passant par le mariage, on recense encore en France une agression physique homophobe et transphobe toutes les 33 heures et une agression verbale toutes les 8 heures, exposant les personnes LGBT+ à un stress important au quotidien. C’est dans ce contexte que ce guide est né, nourri des remontées des partenaires de Sidaction sur le terrain. Beaucoup soulignent en effet, dans leurs interactions avec les personnes LGBT+, la récurrence des thèmes ayant trait à la santé psychique. En regard, ces acteurs de prévention font part de leurs difficultés à maintenir une distance adéquate face à quelqu’un qui va mal ou de leur difficulté à orienter les usagers vers des structures ou des professionnels. Face à ces problèmes, l’objectif de ce guide reste modeste. Destinée prioritairement aux acteurs de prévention et, plus largement, à tous les acteurs de la santé, cette brochure donne quelques pistes pour aider le lecteur à modifier sa posture - et sortir des « scripts » balisés de la prévention - pour « entendre » le mal-être et faciliter le travail d’orientation.
n° 86 - Mars 2019 - LGBTQI+ (Bulletin de Santé conjuguée)
de Christophe Cocu, Pascale Meunier
Bruxelles : Fédération des Maisons Médicales et des Collectifs de santé francophones-Fmmcsf, 2019, 48 p.
En ligne : www.maisonmedicale.org[...]
Ce dossier est dédié à la santé des personnes lesbiennes, gays, bis, transgenres, queer et intersexes (LGBTQI). S’intéresser à un tel sujet est une entreprise complexe. La diversité se retrouve dans l’acronyme même qui reflète une pluralité d’identités, certaines situées sur le plan de l’orientation sexuelle (LGB), du genre (TQ) et/ou du sexe (I). Le « + » ayant pour but de ne pas omettre celles et ceux qui s’identifient avec d’autres étiquettes. Les personnes LGBTQI+ sont également diverses en termes d’âge, de classe sociale ou d’ethnie, parmi d’autres caractéristiques. Néanmoins, ce qui les unit est un certain rapport aux normes de genre et de sexualité. C’est ce décalage, à des degrés divers, vis-à-vis de la norme qui assure la cohésion de la communauté LGBTQI+, la similitude des expériences de discrimination et la convergence des revendications. Il est donc nécessaire de s’intéresser plus avant à ces normes et à leurs conséquences sur les personnes qui s’en éloignent.Les seniors, dans l'ombre de la communauté
de Mélanie Gerrebos
Bruxelles : Fédération des Maisons Médicales et des Collectifs de santé francophones-Fmmcsf, 2019, pp. 41-42
En ligne : www.maisonmedicale.org[...]
La communauté LGBT est composée de personnes de tous âges et de tous les horizons, qu’ils soient sociaux, culturels, ethniques, etc. Il n’y a pas une seule manière de vivre sa sexualité. Malgré cette composition hétéroclite, il y a un groupe qui vit dans l’ombre : les seniors LGBT.
Les personnes transgenres et intersexes
de Aurore Dufrasne
Bruxelles : Fédération des Maisons Médicales et des Collectifs de santé francophones-Fmmcsf, 2019, pp. 27-30
En ligne : www.maisonmedicale.org[...]
Les personnes intersexes présentent une variation au niveau du sexe phénotypique, chromosomique ou gonadique. Est transgenre toute personne dont l’identité de genre (femme/homme) assignée dès la naissance en fonction du sexe (femelle/mâle/personne intersexe) ne correspond pas à l’identité de genre ressentie. Quels soins de santé et quelle accessibilité à ces soins pour elles, pour eux, pour iels ?
de Maxence Ouafik
Bruxelles : Fédération des Maisons Médicales et des Collectifs de santé francophones-Fmmcsf, 2019, pp. 25-26
En ligne : www.maisonmedicale.org[...]
Le concept de syndémie, récent dans la recherche scientifi que, demeure largement méconnu. Il possède néanmoins énormément de potentiel pour envisager les disparités de santé touchant la communauté LGBT ainsi que pour mettre au point des interventions permettant d’y répondre.
de Myriam Monheim, Pascale Meunier
Bruxelles : Fédération des Maisons Médicales et des Collectifs de santé francophones-Fmmcsf, 2019, pp. 20-22
En ligne : www.maisonmedicale.org[...]
Le poids du regard des autres se marque très tôt, parfois avant que la personne elle-même prenne conscience de son orientation sexuelle ou de son identité de genre. Quelles conséquences sur le psychisme ? Comment répondre aux patients en questionnement sur leur santé mentale et sur leur santé sexuelle ? Myriam Monheim est psychologue et psychothérapeute systémique spécialisée dans la prise en charge des personnes LGBT. Elle partage son expérience au centre de planning familial Plan F, qui propose un accueil spécifi que des patients LGBT depuis 2005.
"Je suis complètement normal, complètement banal"
de Max Nisol
Bruxelles (Belgique) : Question Santé, 2019, pp. 3-5
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Depuis des décennies, une lutte – légitime – se déroule sous nos yeux, afin de permettre à une frange de la population mondiale de vivre libre et heureuse d’être telle qu’elle se sent. Après dix ans de politique transgenre en Belgique, où en sommes-nous ?Les gays à l’ère de la prévention combinée (2017)
Clermont-Ferrand (France) : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Auvergne-Rhône-Alpes, 2017, 4 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Pourquoi des hommes gays, pourtant bien informés, prennent-ils encore aujourd’hui le risque d’être infectés ou de transmettre le VIH ? Considèrent-ils les hépatites et les IST comme de simples dégâts collatéraux, au regard de la stigmatisation qui pèse encore sur le VIH ? Pourquoi les actions de prévention, même ciblées, n’atteignent-elles pas toujours leur but ? Ces questions divisent la communauté scientifique, les autorités de santé publique et les associations. Il apparaît, au fil des plans, des enquêtes et parfois des échecs, que la prévention n’est pas seulement une histoire d’information et de volontarisme individuel, mais aussi une question de mobilisation politique, collective et communautaire.
Fiche-plaidoyer-HSH.pdfAdobe Acrobat PDFQuestionner les rapports de pouvoir entre masculin et féminin
de Carine Favier, Arthur Vuattoux
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2017, pp. 24-25
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Figure du féminisme, militante au Planning familial et également médecin au service des maladies infectieuses et tropicales du centre hospitalier universitaire (CHU) de Montpellier, Carine Favier a participé au Planning, à la mise en place du programme « Genre et santé sexuelle », réaffirmant notamment l’intérêt de ce réseau pour une réflexion globale sur les discriminations liées au genre et à la sexualité, qu’elles soient vécues par des femmes, des homosexuelles ou des personnes trans. Elle alerte sur la nécessité de combattre collectivement les discriminations, à commencer par celles liées au genre
de Maitena Milhet, Thomas Néfau
Saint-Denis (France) : OFDT(Observatoire français des drogues et des toxicomanies), 2017, 32 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
On note depuis une dizaine d’années, en France comme dans d’autres pays européens, des pratiques nouvelles de consommation de drogues et potentiellement dommageables parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH). Désignées sous le vocable chemsex ou slam s’il s’agit de l’injection de stimulants en contexte sexuel, ces conduites marquent un renouvellement dans la quête de plaisirs charnels. En parallèle, elles exposent leurs adeptes à des risques sexuels ou liés à la consommation de drogues. Ceux-ci sont d’autant plus préoccupants qu’ils peuvent concerner des personnes sans connaissance ni expérience de la réduction des risques et que les substances sont fréquemment des nouveaux produits de synthèse aux effets mal cernés. Ce numéro de Théma TREND propose une synthèse des connaissances disponibles sur les pratiques du chemsex et du slam en France. À partir des informations recueillies dans les sites composant le dispositif TREND de l’OFDT et disponibles dans la littérature, il retrace l’émergence et la diffusion du chemsex parmi une frange de HSH ainsi que les produits et mode d’usages concernés. Il interroge également les motivations des usagers, l’ampleur du phénomène et les réponses apportées.
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