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Résumé :
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"Aujourd'hui plus qu'hier les établissements, dans la quotidienneté de leurs fonctionnements, souffrent d'un manque de conflit : les antagonismes sociaux qui structurent la sphère professionnelle comme l'ensemble de la société, historicisée, sont niés dans un mouvement, largement partagé, d'évitemment de tout affrontement.|Cette situation laisse le champ libre à l'exercice d'une violence institutionnelle source de perturbations multiformes des pratiques et des relations qui ne peuvent se résorber faute d'un déchiffrement adéquat des rapports de forces impliqués. Au fil du temps, une détérioration des dynamiques d'équipe ou des "" vécus "" au travail s'installe et vient obérer la réalisation de la mission.|C'est dans cette problématique que l'auteur instaure des dispositifs de formation ou d'intervention référés à l'Analyse institutionnelle comme corpus théorique marquant les appartenance de l'auteur à la recherche.|Les démarches engagées sont l'opporunité de la remédiation attendue de par la restauration d'une politisation du monde du travail au sens d'une perception de celui-ci comme contexte éminemment conflictuel, exigeant l'explication des contradictions en présence aux fins d'élaboration, réélaborations d'accommodements des intérêts multiples.|L'expérience montre que cette conflictualisation, loin de conduire à la "" guerre civile "" rend le quotidien bien moins pathologique, usant ou maltraitant.|Cette contribution soutient ce propos en appui sur l'exemple d'un Accompagnement d'équipe conduit dans un foyer d'enfants."
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