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Résumé :
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"""Vieillir, c'est aborder en terre étrangère"", disait le poète Louis Aragon. Il est doublement étrange de vieillir pour des migrants: la première étrangeté fut celle d'un nouveau pays, d'une nouvelle langue, de nouveaux usages, auxquels ils ont dû s'adapter par une série de deuils et de régénérations. Voici qu'arrivés à l'âge de la retraite, au moment où le monde des significations avait été patiemment et souvent difficilement approprié, ils sont appelés à un nouveau voyage, celui de l'âge."
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