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Résumé :
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L'annonce, fin 2008, de la prochaine révision des lois de bioéthique a été suivie par de multiples débats publics dans les medias, les grands corps professionnels - médecine et droit par exemple - ainsi que dans certaines associations: l'Apajh (association pour adultes et jeunes handicapes), l'Unapei (union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis), I'APF (association des paralyses de France) ... Ces multiples débats contradictoires et passionnes, surtout en ce qui concerne la procréation et la fin de vie, ont été très démocratiques. Chacun a pu s'exprimer librement et cela a abouti au printemps 2009 à la tenue d'Etats généraux de la bioéthique qui ont résumé en toute honnêteté et précision la diversité des questionnements et l‘acuité des enjeux sociaux.lls ont évité avec beaucoup de sagesse de prôner, en regard des questions soulevées, tel ou tel type de réponse précise, laissant cette tache très difficile au législateur de 2010-2011.|Le silence est aujourd'hui retombe, propice à la réflexion de chacun pour soi-même et par rapport a ses responsabilités familiales, professionnelles, citoyennes et pour certains religieuses, philosophiques, institutionnelles ou associatives. Quelques-unes de ces responsabilités sont miennes et m'amènent à exprimer ici par écrit mes propres réflexions.
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