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Résumé :
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Les familles nombreuses, c'est-à-dire celles qui ont à charge trois enfants ou plus, représentent environ le cinquième des familles françaises et perçoivent encore 47% du total des prestations familiales. Mais outre leur déclin en terme démographiques, leurs caractéristiques d'appartenance aux catégories socioprofessionnelles les plus modestes font apparaître pour nombre d'entre elles des risques de marginalisation, de précarité, voire l'exclusion substantiels. Elles ont en effet disparu de l'agenda prioritaire de la politique familiale depuis 1981. L'auteur s'essaie à analyser de quelle manière elles pourraient se situer dans un champ d'action dépassant l'opposition entre politique familiale et politique sociale.
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