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Résumé :
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Pâques, l’Aïd, Hanouka, anniversaires : toutes les familles se construisent sur des rituels, d’inspiration religieuse ou laïque, individuelle ou universelle, qui sont l’occasion de se ré-unir, de faire le plein d’affection et de souvenirs, mais aussi de transmettre une culture, des valeurs, une histoire familiale, bref, de tisser du collectif. […] À côté de ces rendez-vous partagés par le plus grand nombre […], chaque famille crée ses propres rituels, qui marquent son identité, la distinguent des autres. Ici, on mange des crêpes tous les dimanches soir, là on se laisse des mots doux le matin, en partant au travail ou à l’école, ou encore, on chante à tue-tête dans la voiture, sur la route des vacances… […] Lorsque les familles se disloquent, suite à une séparation, à une migration ou à un décès, ces rituels élaborés en commun, symboles et supports de l’unité familiale, sont mis à mal. […] Pour autant, vouloir reconstruire des rituels à l’identique est une erreur, car toute séparation implique des pertes. Mieux vaut en inventer de nouveaux, qui tiennent compte du passé, mais regardent vers l’avenir. [Extrait de l’édito, Daniel Marcelli]
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