Alimentation
Caluire (France) : Réseau OMERIS, [2021], 16 p.
En ligne : www.capgeris.com[...]
"Dans le cadre de la deuxième Semaine Nationale de la Dénutrition qui se tient du 12 au 20 novembre 2021, le réseau d'EHPAD et de maintien à domicile OMERIS se mobilise pour lutter contre la dénutrition des personnes âgées.
En partenariat avec Nutrisens, le réseau met en place des actions concrètes pour sensibiliser les seniors aux bienfaits d'une alimentation équilibrée afin de prévenir le risque de dénutrition."
de Dongsheng Bian, Yongmei Shi, Wenjia Tang
2021, 12 p.
En ligne : www.frontiersin.org[...]
"Background: The promotion of a healthy diet via health education is a component of the “Healthy China 2030” plan. However, few studies have reported whether health knowledge about nutrition and diet has gained public attention, and whether it is needed by the public.
Methods: The numbers of views, shares, and reads of articles published by the official WeChat account of a hospital in China were accessed. The influence index was obtained via the entropy analysis of these three indices. A questionnaire survey was developed based on the purpose of the study and the conclusion of the content analysis, which conducted to analyze users' requirements for health knowledge and their influencing factors. Moreover, risk factors were explored by logistic regression models.
Results: Of the 103 articles considered in this study, four articles in the Top 10 were related to nutrition and diet. The influence index of nutrition and diet knowledge was found to be the highest in the content analysis (p
Conclusion: Nutrition and diet knowledge could contribute to WeChat user engagement of health information dissemination. Nutrition professionals should improve the scientific popularization ability and effectively use social media for health promotion."
de Hung Nguyen-Viet, Steven Lam, Huong Nguyen-Mai
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2022, 6 p.
En ligne : doi.org[...]
"Since facing outbreaks of severe acute respiratory syndrome and avian influenza A in 2003, Vietnam has increasingly applied a One Health approach to address emerging infectious diseases of animal origin. Here, we reflect on the challenges and opportunities of One Health in the context of zoonoses, food safety, and antimicrobial resistance, drawing on a stocktake of One Health training, policy, and research in Vietnam. We also report on the results of a virtual consultation workshop held on July 2021 with representatives from 32 institutions in Vietnam to explore future One Health directions. As Vietnam approaches nearly two decades of disease preparedness and response, we hope our experiences can provide practical insights to support countries in developing coordination mechanisms and moving the One Health agenda forward toward better public health outcomes."
de Morgane Eggen
Bruxelles (Belgique) : Question Santé, 2021
En ligne : mangerbouger.be[...]
L'article aborde le concept d'alimentation durable et son application dans les cantines scolaires en Belgique francophone.Liens entre l’environnement alimentaire communautaire et l’alimentation (2021)
de Gabrielle Durette, PAQUETTE M.C.
2021, 79 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
L’adoption d’une saine alimentation est influencée à la fois par des caractéristiques individuelles et collectives. Or, pour que des aliments soient consommés, ceux-ci doivent, en premier lieu, être disponibles et offerts au consommateur afin qu’il les achète.
Cette synthèse des connaissances documente les liens entre l’environnement alimentaire communautaire et l’alimentation. Elle cible également les méthodes les plus prometteuses pour étudier cet environnement. Elle est réalisée dans la perspective d’outiller les professionnels de santé
publique et les décideurs travaillant à rendre l’environnement alimentaire plus favorable à la saine alimentation.
Le concept d’environnement alimentaire communautaire (EAC) fait référence aux caractéristiques des lieux où l’on peut se procurer des aliments, c’est-à-dire le type de commerces d’alimentation ou de restaurants, leur localisation, leur nombre dans un secteur et la distance à parcourir pour s’y rendre.
L’analyse des quatorze recensions répertoriées a permis de dégager les constats suivants :
* Alors que certaines recensions des écrits ont observé qu’une majorité d’études primaires ont montré un lien significatif entre l’environnement alimentaire communautaire et l’alimentation, dans d’autres recensions des écrits, seulement une minorité d’études primaires observaient ce lien.
C’est-à-dire qu’un environnement alimentaire de bonne qualité aiderait les individus à manger plus sainement, alors qu’à l’inverse, un environnement de mauvaise qualité contribuerait à ce que la population mange moins sainement.
* Toutefois, plusieurs études n’ont pas montré de lien significatif entre l’EAC et l’alimentation, et un petit nombre ont rapporté des liens dans le sens contraire de ce qui est attendu;
* L’hétérogénéité des méthodes employées pour étudier l’environnement alimentaire communautaire et l’alimentation pourrait expliquer ces résultats mixtes.
Néanmoins, certaines méthodes semblent plus prometteuses et se démarquent en raison de leurs résultats qui semblent plus probants :
* Les indicateurs de la disponibilité des aliments, tels que la présence ou la densité des commerces alimentaires, semblent générer plus souvent des liens avec l’alimentation. De plus, l’effet observé en utilisant ces indicateurs est plus important que lorsque des indicateurs d’accessibilité physique, tels que la distance aux commerces, sont utilisés;
* Les indicateurs relatifs, tels que la densité relative de certains types de commerces par rapport à l’ensemble des commerces dans une zone géographique d’intérêt, génèrent plus fréquemment des liens avec l’alimentation que les indicateurs de forme absolue, comme la distance entre un commerce et la maison;
* Les outils détaillés de collecte de données alimentaires comme les rappels de 24 heures ou les journaux alimentaires semblent plus efficaces pour établir des associations que les outils brefs qui incluent une ou deux questions pour évaluer l’alimentation.
L’école peut-elle influencer les comportements alimentaires des ados ? (2021)
de Manon Rouche
2021
En ligne : mangerbouger.be[...]
Les comportements alimentaires des adolescents déterminent leur santé actuelle et future. De nombreux facteurs peuvent influencer ces comportements, parmi lesquels, au niveau individuel, le genre, le niveau socioéconomique, l’origine et la structure familiale. Parmi les déterminants environnementaux, l’école peut être un déterminant majeur de leurs comportements alimentaires. En effet, c’est un lieu où les adolescents passent une grande partie de leur journée et y disposent en théorie d’une plus grande liberté qu’à la maison quant à leurs consommations d’aliments.
de Clare Dix, Linda Brennan, Mike Reid
2021
En ligne : www.ncbi.nlm.nih.gov[...]
Young adults are a key target age group for lifestyle behaviour change as adoption of healthier behaviours has the potential to impact long term health. This paper arises from a multi-disciplinary research project, Communicating Health, which aims to bridge the gap between nutritionists, media, and social marketing professionals to produce the tools that may be used to improve engagement with young adults and reduce the prevalence of obesity. The aim of this paper is to provide nuanced details of the psycho-behavioral characteristics of each of these Living and Eating for Health Segments (LEHS). The design and validation of the LEHS employed a four-stage mixed methods design underpinned by the Integrated Model of Behaviour Change and incorporating sequential formative, qualitative, and quantitative phases. This paper defines the psycho-behavioural characteristics of six distinct market segments: Lifestyle Mavens, Aspirational Healthy Eaters, Balanced-all Rounders, the Health Conscious, those Contemplating Another Day, and the Blissfully Unconcerned. These psycho-behavioural characteristics are important to understand to help build our capability in designing campaigns that are specifically and purposefully targeting these different market segments of young adults. Social marketing practices can enhance the utility of nutrition and health messages to young adults in order to engage them in adopting positive lifestyle change. Tailoring health promotions to the perceived needs of sub-groups or segments of young adults should lead to increased engagement and uptake of messages and cost-efficient use of health promotion budgets.
de Melissa Hawkins, Sarah Irvine Belson, Robin McClave
2021
En ligne : pubmed.ncbi.nlm.nih.gov[...]
Childhood obesity prevalence trends involve complex societal and environmental factors as well as individual behaviors. The Healthy Schoolhouse 2.0 program seeks to improve nutrition literacy among elementary school students through an equity-focused intervention that supports the health of students, teachers, and the community. This five-year quasi-experimental study follows a baseline-post-test design. Research activities examine the feasibility and effectiveness of a professional development series in the first program year to improve teachers' self-efficacy and students' nutrition literacy. Four elementary schools in Washington, DC (two intervention, two comparison) enrolled in the program (N = 1302 students). Demographic and baseline assessments were similar between schools. Teacher participation in professional development sessions was positively correlated with implementing nutrition lessons (r = 0.6, p
de Food Standards Agency
2020
En ligne : assets.publishing.service.gov.uk[...]
This report presents the findings from a study which aimed to describe, and assess the impact of the COVID-19 pandemic on, the diet and physical activity of people in the UK in 2020. This was a follow-up of National Diet and Nutrition Survey Rolling Programme (NDNS RP) participants; self-reported diet and physical activity data collected between August and October 2020 for around 1,000 adults and children was compared with their diet and activity data obtained at the time of their original NDNS RP interview. Data on food security, financial
security and changes in dietary and health-related behaviours since the start of the COVID-19 pandemic in the UK in February 2020 were also collected in this study (but not previously in the NDNS RP) through a web questionnaire with the aim of helping to understand the context for
any changes in diet and activity. Participants were also asked to complete 4 online dietary recalls over a 2 to 3 week period to assess their current diet. This was compared with their reported diet when originally assessed in the NDNS RP (on average 2 years 7 months earlier).
Adults were also asked to complete a Recent Physical Activity Questionnaire (RPAQ), again to compare with their reported physical activity when originally assessed in the NDNS RP.
Thirty per cent of those who were invited to take part in the study completed the web questionnaire (1,046 individuals, 567 females and 479 males) and 89% of this group (930) went on to complete at least one dietary recall.COVID-19 – Pandémie et insécurité alimentaire : évolution du 2 avril 2020 au 26 avril 2021 (2021)
de Céline Plante, Marie-Claude Paquette, Ève Dubé, et al.
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2021, 12 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
L’insécurité alimentaire correspond à un accès inadéquat ou incertain aux aliments principalement en raison d’un manque de ressources financières. L’insécurité alimentaire est généralement de nature transitoire ou épisodique, mais elle peut être vécue de manière chronique ou régulière (ex. : chaque fin de mois) par certains ménages. L’insécurité alimentaire est reconnue comme un problème de santé publique et constitue une barrière importante à une alimentation équilibrée.
de MCHUGH C., LLOYD J., LOGAN S., et al.
2021, 9 p.
En ligne : academic.oup.com[...]
This study sought to understand the current challenges mainstream secondary schools in England face in creating a health promoting school culture for diet and physical activity behaviours. An in-depth qualitative case study of two purposely selected state-funded schools, including interviews with teachers, observations of school activities including meal breaks and a qualitative survey with parents was done. Inductive thematic analysis was used to explore emerging themes. Additional interviews with the leadership team from four further schools were used to develop and refine emerging themes. Four main themes emerged from the data: competing pressures, school environment, personnel and policy. Results demonstrate that schools recognize they have role to play in promoting healthy lifestyle behaviours to pupils; however, several significant barriers were identified such as lack of government support and regulation, school structures and organization, focus on core subjects, business-run canteens and lack of family and community engagement. Given the importance of maintaining a healthy weight throughout the life course, schools have an important role to play in creating healthy environments in which students can easily make a healthy choice. Future school promotion initiatives need to consider addressing the barriers that schools face by working with them and the communities in which they are embedded.Avis relatif à la révision des repères alimentaires pour les personnes âgées (2021)
Paris : Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP), 2021, 27 p.
Le HCSP actualise les repères alimentaires du Programme national nutrition santé pour les personnes âgées. Ces nouveaux repères alimentaires vont servir de support pour l’élaboration des messages et la communication destinée au grand public élaborés par Santé publique France. Cet avis est ciblé pour les personnes âgées de plus de 75 ans, considérant les risques nutritionnels principaux à partir de cet âge que sont la dénutrition et la sarcopénie (déclin de la force et de la masse musculaire). Les repères nutritionnels ont donc pour objectif de prévenir ces risques, en soulignant l’importance de maintenir le plaisir de manger pour guider les choix, améliorer l’appétit et assurer une stabilité pondérale. L’ensemble de l’alimentation doit être suffisante en qualité et en quantité, en respectant des repas réguliers. L’activité physique régulière, la réalisation d’exercices adaptés deux fois par semaine et la limitation de la sédentarité sont aussi des éléments essentiels à la santé. Pour les personnes de moins de 75 ans, ainsi que pour les femmes à partir de la ménopause, les enjeux nutritionnels sont similaires à ceux de la population générale adulte et les repères nutritionnels pour les adultes sont valables.
de Quentin Courcier, Florian Lebreton, GIBOUT C.
2021, 18 p.
En ligne : journals.openedition.org[...]
"Notre article porte sur le dispositif institutionnel d’éducation à la santé. Dans un quartier populaire de l’est lillois en voie de gentrification, nous mettons en lumière la tension qui existe entre la « santéisation » des consommations alimentaires et des conduites corporelles et les usages sociaux des populations précarisées dont on souhaiterait qu’elles agissent différemment pour leur bien-être. Cette tension, qui est au cœur de ce que l’on peut qualifier de « gouvernementalité des corps » ou de « biopolitique contemporaine » est analysée à travers ses ressorts, les résistances qu’elle engendre mais aussi les rapports de domination qu’elle (re)produit."
de Pilar Galan, ET AL.
Paris : Editions Edk, 2021, 8 p.
En ligne : www.iresp.net[...]
La France a adopté officiellement en 2017 un logo d’information nutritionnelle apposé sur la face avant des emballages : le Nutri-Score. Depuis, il a été adopté dans plusieurs pays européens, et fait partie des options avancées pour un logo harmonisé dans l’ensemble des pays de l’Union Européenne. Appliqué de façon volontaire par les entreprises de l’agro-alimentaire, il apporte une information simplifiée aux consommateurs sur la qualité nutritionnelle des produits, à partir des éléments de la déclaration nutritionnelle et de la liste des ingrédients. Ce nouveau numéro de Questions de Santé Publique revient sur la construction, le développement et l’implémentation du Nutri-Score en France, ainsi que sur la manière dont il participe à améliorer les choix alimentaires des consommateurs en situation d’achat, et comment, à l’avenir, il pourrait participer à la prévention des maladies chroniques liées à la nutritionPublicité : l’assiette des jeunes sous influence
de Julien Marteleur
Bruxelles : Education Santé, 2021, pp. 7-9
En ligne : educationsante.be[...]
En Belgique, un enfant sur cinq est en surpoids, un sur dix en obésité parfois sévère. La sédentarité et de mauvaises habitudes alimentaires sont les premières responsables de ce constat inquiétant. Mais la publicité et le rôle trouble de certains « influenceurs » sur les réseaux sociaux ne sont pas à sous-estimerDéballe ta pub ! Le marketing alimentaire chez les jeunes
de Juliette Vanderveken
Bruxelles : Education Santé, 2021, pp. 3-6
En ligne : educationsante.be[...]
Le service de Promotion de la santé de la Mutualité Chrétienne (MC) et Ocarina, mouvement de jeunesse partenaire de la MC se sont réunis pour concocter «Déballe ta pub! L’influenceur de ton assiette, c’est toi», un programme pédagogique à destination des pré-ados (10-12 ans). Qu’on soit enseignant, animateur, parent… cet outil numérique est décliné pour vous aider à aborder le marketing alimentaire avec les jeunes.
de Marlijn Huitink, ET AL.
2021, pp. 150-159
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Supermarkets located near schools influence adolescents’ food consumption. The aims of this study were (1) to measure dietary behaviors during school hours, (2) to investigate the effect of a nutrition peer-education intervention in supermarkets within walking distance to secondary schools on nutritional knowledge and attitudes toward healthy eating, and (3) to assess how the intervention was appraised by adolescents with a lower education level. The participants were adolescents aged 12 to 14 years from four secondary schools in Amsterdam, the Netherlands (n = 432). Cross-sectional analyses were performed to establish dietary behaviors (pretest). A quasi-experimental pre–post design with a comparison school was used (n = 3 intervention, n = 1 comparison). Intervention schools received the intervention in a supermarket near their school. The comparison school received no intervention. The appraisal of the intervention was assessed in the intervention schools (posttest). Most of the adolescents who purchased foods from retail food outlets near the school (71.1%) did so from supermarkets (88.6%). The nutritional knowledge scores (β = 0.69, 95% CI [0.23, 1.15], p = .003) as well as the attitudes toward healthy eating (β = 0.17, 95% CI [0.04, 0.29], p = .009) of adolescents from the intervention schools were statistically significantly higher after the intervention, relative to the comparison school. Nutrition peer education in supermarkets can improve nutritional knowledge and attitudes toward healthy eating among adolescents with a lower education. Future research on the short- and long-term effects of nutrition peer education on food purchases and dietary intake of adolescents is neededL’éducation nutritionnelle des enfants de 6 à 11 ans (2021)
Bordeaux : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Nouvelle-Aquitaine -, 2021, 16 p.
En ligne : irepsna.org[...]
Le Programme Nutrition des jeunes Néo-Aquitains se base sur les objectifs, les axes stratégiques et les outils du PNNS (France). Ce programme mène des actions coordonnées sur le thème de la nutrition chez l’enfant afin qu’il puisse faire des choix favorables pour sa santé en terme d’alimentation et d’activité physique. Cette sélection documentaire est en lien avec l’axe « Actions en direction des enfants accueillis en milieu scolaire, péri et extra-scolaire » et vise à outiller les équipes éducatives en données de références et supports d’intervention relatifs à l’éducation nutritionnelle et la promotion de l’activité physique.Acceptability and feasibility of a café-based sustainable food intervention in the UK
de Fiona Graham, ET AL.
2021, pp. 1507–1518
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Dietary change is needed to improve health and reduce the environmental burden of food production and consumption. Using an Intervention Mapping approach, this study aimed to explore the views caterers and customers held towards point-of-choice interventions that promote healthy and environmentally friendly (EF) food and beverage choices at the University of Sheffield. Intervention options proposed during focus groups were devised using the Nuffield Bioethics ladder of intervention. Ten focus groups were held involving caterers (n = 16) and customers (n = 45). Thematic analysis was conducted on the transcripts of caterer and customer focus groups seperately, and then comparisons were made to identify concerns about the acceptability and feasibility of intervention options. Attitudes towards intervention options varied considerably amongst stakeholders, with the greatest disparity of opinion in the acceptability of interventions that restrict or limit personal choice, particularly with regards to meat consumption. Information provision was favoured as an acceptable intervention by both customers and caterers. However, labelling products in terms of their environmental impact was considered practically unfeasible. Social norms around eating also emerged as influencing the acceptability and feasibility of interventions with concerns raised about: shaming customers who chose meat, the exclusivity of vegan choices and the limited availability and appeal of meatless café options. Financial considerations were the main priority of caterers when discussing point-of-choice interventions. An acceptable and feasible café-based intervention ought to increase awareness and understanding of healthy and EF food choices, protect customer choice and avoid additional costs.
de G.G.D.M. Godonou
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2020, pp. 375-383
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Position du problème
Avec 26 % d’individus qui souffrent au Canada d’obésité, d’importantes mesures doivent être prises afin d’en réduire les coûts sociaux et économiques. Compte tenu de sa contribution majeure à ce phénomène, la qualité de l’alimentation a été au cœur de nombreuses études antérieures. L’objectif de l’étude est d’analyser au regard des données récentes, l’association entre la qualité de l’alimentation des Canadiens adultes (18 ans et plus), et leurs caractéristiques individuelles et celles de leur milieu de vie, en y intégrant de nouveaux éléments (prix des fruits et légumes, état de sécurité alimentaire).
Méthodes
À partir des données de l’enquête ESCC-Nutrition 2015 et des informations du Guide alimentaire canadien de 2007, un score de qualité de l’alimentation (appelé indice de saine alimentation) a été calculé dans un premier temps et a été ensuite mis en relation avec différents facteurs (issus d’une revue de littérature) à travers des régressions linéaires multiples.
Résultats
En plus de confirmer ses liens avec l’âge, le sexe, le bien-être et d’autres facteurs socioéconomiques, cette étude montre que la qualité de l’alimentation des adultes est négativement corrélée avec leur insécurité alimentaire et l’augmentation des prix des légumes au sein des provinces depuis 2002. Le lien positif entre le diabète et la qualité de l’alimentation pourrait être le reflet de comportements alimentaires plus sains dus aux contraintes de cette maladie. Les urbains qui ont généralement accès à une offre alimentaire plus diversifiée n’ont pas pour autant une alimentation de meilleure qualité que celle des ruraux. Enfin, les immigrés autres que Nord-Américains semblent avoir une meilleure alimentation que les Canadiens allochtones.
Conclusion
Porter davantage attention à l’insécurité alimentaire et à l’accessibilité économique des légumes sont des pistes à explorer afin d’améliorer la qualité de l’alimentation au Canada. Des études longitudinales devront toutefois confirmer le rôle et l’influence réelle de ces variables sur la qualité de l’alimentation des individus.Intervenir sur la nutrition des 0-25 ans en promotion de la santé (2020)
Clermont-Ferrand (France) : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Auvergne-Rhône-Alpes, 2020
En ligne : savoirsdintervention.org[...]
Vous mettez en œuvre des projets en promotion de la santé sur la nutrition ? Renforcez et légitimez la qualité de vos actions à partir des stratégies et leviers d’efficacité issus de la recherche et des savoir-faire professionnelsLa littératie alimentaire: puissant levier de changement social (2020)
Canada : Cent degrés, 2020
En ligne : promosante.org[...]
Cet imposant dossier, très fouillé, rassemble les connaissances les plus actuelles en matière de littératie alimentaire et démontre, par de nombreux exemples inspirants, la force de changement social d’un mouvement mondial d’éducation alimentaire. Fruit d’une vaste recherche documentaire et de nombreuses entrevues, le premier volet de ce dossier spécial décortique le concept de littératie alimentaire qui fait d’ailleurs l’objet d’un intérêt grandissant dans le monde de la recherche universitaire.
À découvrir dans la première partie ce dossier :
Des entrevues avec Marie Marquis et Jean-Claude Moubarac, du Département de nutrition de l’Université de Montréal, Carolyn Webb de Edible Ontario et Lucie Sauvé du Département de didactique de l’Université du Québec à Montréal ; un tour du monde de l’éducation alimentaire ; un panorama de projets québécois.
La seconde partie de ce grand dossier regroupe six entrevues avec des pionniers de l’éducation alimentaire. Des défricheurs passionnés dont les parcours inspirants ont façonné les vies de milliers de jeunes. Des porteurs de projets dévoués qui, chacun à leur manière, ont durablement changé des communautés tout entières. Des semeurs d’espoir qui réenchantent le monde ! Destiné avant tout aux acteurs déjà engagés du monde de l’éducation alimentaire, ou ceux qui étudient pour le devenir, ce grand dossier s’adresse aussi à tous ceux qui ont à cœur la protection de l’environnement et qui œuvrent en faveur de l’écocitoyenneté.
Éducation nutritionnelle de l'enfant (2020)
France : PromoSanté Pays de la Loire, 2020
En ligne : promosantepdl.fr[...]
L’éducation nutritionnelle est une priorité des programmes de santé publique et de promotion de la santé, en France et dans le monde. Les multiples enjeux qui l’accompagnent, notamment son interaction avec les inégalités sociales de santé, en font un thème de prédilection pour l’amélioration de la santé globale (physique, mentale et sociale) des populations et ce depuis le plus jeune âge. L’objectif de ce Porte-Clés est ainsi de faciliter l’accès aux connaissances et outils indispensables pour appréhender ces enjeux et intervenir en éducation nutritionnelle avec les enfants, dans une logique de promotion de la santé.Les enfants de la maternelle au primaire sont plus particulièrement ciblés par ce numéro mais certains repères abordent également la toute petite enfance ou bien sont applicables aux adolescents. Ce Porte-Clés Santé s’adresse à tout acteur agissant pour une meilleure santé des enfants : responsables politiques, professionnels et bénévoles de différents secteurs (éducatif, social, sanitaire, médicosocial, collectivités, privés…) qu’ils interviennent auprès des enfants, de leurs parents ou entourage.
de Hélène Escalon, Anne-Juliette Serry
France : Santé Publique France (SPF), 2020, 70 p.
En ligne : www.santepubliquefrance.fr[...]
Le marketing alimentaire, en particulier celui des produits à faible intérêt nutritionnel et à haute densité énergétique, fait partie de l'environnement obésogénique qui est à l'origine de l'épidémie d'obésité observée au niveau mondial chez les adultes et les jeunes. L'objectif principal de cette étude était de quantifier l'exposition des enfants et des adolescents à la publicité pour des produits gras, sucrés, salés (PGSS), et son évolution, notamment à la télévision. Dans ce cadre, le nombre de publicités télévisées pour des PGSS diffusées et vues par les enfants et les adolescents en 2015 et en 2018 a été calculé. L'étude a par ailleurs fourni des données de 2012, 2015 et 2018 sur l'évolution des équipements et des usages médias et sur les investissements publicitaires alimentaires, en particulier pour des produits gras, sucrés, salés. Cette étude a porté sur les 4-12 ans, les 13-17 ans et les 18 ans et plus. Les données sur l'équipement et les usages médias ont été recueillies via des études de Médiamétrie et d'Ipsos. Celles sur les investissements publicitaires l'ont été par Kantar Media. Un codage selon la qualité nutritionnelle des produits publicisés a été réalisé par Santé publique France. Deux profils nutritionnels ont été pour cela utilisés : le Nutri-Score et le profil nutritionnel de l'OMS, à des fins de comparabilité européenne. La quantification de l'exposition à des publicités télévisuelles pour des PGSS a nécessité la conjonction de données d'audience de Médiamétrie et de données de Kantar Media sur les jours et horaires de diffusion des publicités et du parrainage pour les produits et les marques alimentaires. En 2018, la télévision reste le média le plus regardé par les enfants de 4-12 ans (1h28 par jour) malgré une diminution de la durée de visionnage. Leur usage d'Internet a en revanche augmenté, atteignant 53 min par jour en 2018. Les adolescents passent eux 2h par jour devant Internet et 1h12 devant la télévision, soit 42 min de moins qu'en 2012. La tranche horaire comprise entre 19h00 et 22h00 (prime time) est la plus regardée, autant par les adultes que par les enfants et les adolescents. Les émissions TV les plus regardées par les enfants et les adolescents sont les fictions et les émissions de divertissements, programmes principalement diffusés entre 20h et 24h, une des tranches horaires où le plus gros volume de publicités est diffusé. Ainsi, bien que le temps passé devant la télévision par les enfants et les adolescents ait diminué, le temps quotidien de publicités vues entre 2012 et 2018 a augmenté, passant en moyenne de 7 min à 9 min par jour...
de Miranda Westfall, ET AL.
2020, pp. 713–721
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Abstract
Purpose:
MyPlate is the current dietary guidance icon meant to communicate healthy eating patterns. The purpose of this study is to evaluate knowledge of MyPlate nutrition education messages among middle school students and its association with dietary intake and perceived diet quality.
Design:
Secondary analysis of cross-sectional data.
Settings:
Survey of eighth-grade students from 16 middle schools in California.
Subjects:
A total of 3521 eighth-grade students.
Measures:
MyPlate knowledge was assessed with 3 questions asking how much of the plate in a typical meal should be (1) fruits and vegetables, (2) grains, and (3) proteins. A brief food frequency questionnaire measured intake of fruits, vegetables, sweets, salty snacks, fast-food, and sugar-sweetened beverages (SSBs) over the past 7 days. Students self-rated their diet quality as poor, fair, good, or excellent.
Analysis:
Hierarchical logistic regression models controlling for gender, ethnicity, and socioeconomic status.
Results:
Only 11% of students answered all MyPlate questions correctly. MyPlate knowledge was associated with 65% higher odds of not consuming SSBs, but 46% lower odds of not consuming sweets. MyPlate knowledge was not associated with adolescents’ perceived diet quality or intake of salty snacks, fruits, or vegetables.
Conclusion:
Knowledge of nutrition education messages communicated by the MyPlate dietary guidance icon is limited among adolescents. The association between MyPlate knowledge and lower consumption of SSBs is encouraging, given the strong association between SSBs and childhood obesity.Inventory of marketing techniques used in child-appealing food and beverage research: a rapid review
de Christine Mulligan, ET AL.
2020, pp. 1045–1055
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Objectives
Restrictions on child-appealing food and beverage marketing have been prioritized globally. However, the concept of “child-appealing marketing” has not been consistently defined, leading to variability in policies and research. The objective of this review was therefore to generate an inventory of the marketing techniques that have been used in research to identify child-appealing marketing.
Methods
Based on WHO guidelines, this review identified primary research that analyzed child-appealing marketing techniques, using the OVID Medline database and hand searches in Google Scholar and PubMed. All marketing techniques were extracted, counted, and synthesized into an inventory, organized thematically and by popularity.
Results
From 133 publications, 1421 marketing techniques were extracted (mean 10.7/publication; range: 1–66). The final inventory included 117 techniques; the “use of characters, children, and actors” was the most popular theme.
Conclusions
The inventory and categorization generated by this research can be used for informing future research and for alerting policy-makers globally to the breadth of child-appealing food and beverage marketing techniques, helping move toward a consistent and comprehensive definition of child-appealing marketing in regulations aimed at restricting this type of marketing.Self-Efficacy and Nutrition-Related Goal Achievement of MyFitnessPal Users
de Madison L. Bracken, Bradly M. Waite
2020, pp. 677–681
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Mobile health applications (apps) are increasing in popularity to assist in health behavior change and maintenance. Drawing from constructs outlined within the social cognitive theory by Bandura, we explored how frequently users of a popular health app achieved their health-related goals. Participants reportedly used the MyFitnessPal (MFP) app within the past year completed an online survey on how often they used MFP, their self-efficacy for healthy eating (SE-HE), and achievement of nutrition-related goals. Findings suggest that higher levels of SE-HE and greater use of MFP predicted greater goal achievement. One important finding was that greater use of MFP related to increased reports for goal achievement when SE-HE was lower but not when participants showed high level of SE-HE. The results from this study suggest that MFP may be the most helpful for those who find it more difficult to meet their nutrition-related goals.
de Anne-Juliette Serry, Hélène Escalon
France : Santé Publique France (SPF), 2020, 18 p.
En ligne : www.santepubliquefrance.fr[...]
La population, et en particulier les jeunes, sont exposes a un environnement obésogénique, comprenant des incitations fortes et répétées à consommer ; Les mesures d'incitation à adopter des comportements alimentaires favorables à la sante doivent être complétées par un ensemble d'autres mesures visant à réduire l'influence de l'environnement obésogénique ; L'impact du marketing alimentaire sur les préférences alimentaires des enfants et des adolescents, leurs comportements et leurs consommations, est établi et reconnu par la majorité des experts en France et à l'international ; Il existe donc un consensus national et international clair sur la nécessité de réglementer, de manière efficace, l'exposition des enfants au marketing des produits alimentaires peu sains ; En France, l'ampleur du marketing alimentaire pour des produits gras, sucres, sales en direction des enfants se maintient, en particulier à la télévision, et ce malgré les engagements à l'autorégulation des industries agroalimentaires et l'interdiction de la publicité pendant les programmes jeunesses des chaines publiques ; L'augmentation du temps passe sur Internet par les enfants et les adolescents laisse augurer d'une exposition bien plus massive aux publicités pour les produits gras, sucrés, salés, sans qu'il ne soit à ce jour possible de la mesurer. Santé publique France préconise de limiter les communications commerciales des produits classes D et E selon le Nutri-Score ainsi que les communications pour les marques associées a ces produits, en télévision et sur Internet pendant les tranches horaires qui sont le plus regardées par les enfants. Ces deux medias représentent 80 à 90% des investissements publicitaires alimentaires ; En complément de ces mesures prioritaires, Santé publique France propose que le dispositif des messages sanitaires soit adapté afin qu'il puisse jouer pleinement son rôle d'incitation comportementale en dissociant les messages sanitaires des annonces publicitaires elles-mêmes.
de Marie-Claude Paquette, Laurie Plamondon
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2020, 8 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Les mesures mises en place pour éviter la transmission du coronavirus peuvent avoir un impact préjudiciable sur l’alimentation de la population, notamment chez les personnes aînées.La présente analyse porte sur l’alimentation des personnes aînées qui ne sont pas hébergées dans les établissements publics ou privés dans le contexte de la pandémie actuelle. Peu d’organismes de santé ont émis des directives, avis ou recommandations spécifiques à ce sujet, mais certains soulignent que manger sainement est encore plus important pour les aînés en contexte de pandémie.Selon le guide alimentaire canadien, manger sainement signifie de manger des légumes et des fruits en abondance, des aliments à grains entiers, des aliments protéinés, de limiter les aliments hautement transformés et de boire de l’eau plutôt que des boissons sucrées.La consigne de rester à la maison et les mesures de distanciation physique peuvent rendre l’accessibilité (physique et économique) aux aliments sains plus difficile pour les aînés. Leur alimentation peut aussi être influencée par l’isolement social, le stress et l’anxiété associés à la pandémie.Les auteurs d’un article scientifique recommandent de créer un système de soutien structuré et fiable pour garantir que les aliments de base sont accessibles physiquement et financièrement pour tous les membres de la communauté, incluant les aînés.Les mesures mises en œuvre à l’échelle locale et régionale pour remédier aux enjeux en matière d’alimentation chez les aînés devraient être consolidées tout en impliquant les différents partenaires concernés.Cross-country comparison of strategies for building consumer trust in food
de Annabelle M. Wilson, Emma Tonkin
2020, pp. 267–278
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Consumer trust in the modern food system is essential given its complexity. Contexts vary across countries with regard to food incidents, regulation and systems. It is therefore of interest to compare how key actors in different countries might approach (re)building consumer trust in the food system; and particularly relevant to understanding how food systems in different regions might learn from one another. The purpose of this paper is to explore differences between strategies for (re)building trust in food systems, as identified in two separate empirical studies, one conducted in Australia, New Zealand and the UK (Study 1) and another on the Island of Ireland (Study 2). Interviews were conducted with media, food industry and food regulatory actors across the two studies (n = 105 Study 1; n = 50 Study 2). Data were coded into strategy statements, strategies describing actions to (re)build consumer trust. Strategy statements were compared between Studies 1 and 2 and similarities and differences were noted. The strategy statements identified in Study 1 to (re)build consumer trust in the food system were shown to be applicable in Study 2, however, there were notable differences in the contextual factors that shaped the means by which strategies were implemented. As such, the transfer of such approaches across regions is not an appropriate means to addressing breaches in consumer trust. Notwithstanding, our data suggest that there is still capacity to learn between countries when considering strategies for (re)building trust in the food system but caution must be exercised in the transfer of approaches.
2020
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Ce numéro est composé de :
Dossier
·Des messages simples mais pas simplistes, complexes mais pas compliqués
Jean-Michel Lecerf
·Réapprendre à manger les aliments riches grâce à l’alimentation intuitive
Page :10-14
Stève Lollivier
·Favoriser une alimentation saine chez l’enfant : alternatives aux injonctions nutritionnelles
Page :15-16
Sandrine Monnery-Patris
·Messages de santé publique en nutrition, ce que comprennent les consommateurs
Page :17-19
Carolina O.C. Werle
·Jardiner dans un quartier défavorisé, un déclic pour repenser son alimentation ?
Page :20-25
Nicole Darmon, Pauline Martin, Pascale Scheromm, Florence Ghestem, Paul Marchand, Jean-Noël Consalès
·Du rassasiement à la satiété, la place du plaisir sensoriel
Page :27-31
Sciences des aliments
·Rôles et intérêt des nitrites dans la charcuterie
Page :32-37
Gilles Nassy
Cas clinique
·Approche psychologique du patient obèse et arthrosique
Page :38-41
Coline Rondeau
Pratique
·L’influence des médias sur le comportement alimentaire des enfants
de Julie Maltais-Giguère, Marie-Claude Paquette
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2020, 84 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Étant donné les apports trop élevés en sodium et en sucres des Québécois, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a été mandaté pour documenter les cibles de reformulation des aliments transformés, qui sont une mesure visant à améliorer la qualité nutritive des aliments et des boissons. En effet, selon les dernières données issues de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2015, les Québécois ont des apports préoccupants en sodium et en sucres, et leurs apports en gras saturés se rapprochent des recommandations. Ces nutriments sont particulièrement présents dans les aliments hautement transformés de faible valeur nutritive, d’où l’importance d’améliorer leur composition nutritionnelle. Pour documenter cette mesure, un répertoire des cibles& de reformulation et un guide d’accompagnement ont été produits.Les boissons énergisantes et les jeunes : un point sur leur consommation (2020)
de Yara Barrense-Dias, Joan-Carles Suris
Lausanne : Unisanté, 2020, 64 p.
En ligne : www.pratiquesensante.org[...]
Introduites en 1987 sur le marché européen, les boissons énergisantes ont fait l’objet d’études scientifiques par rapport à leurs effets sur la santé, particulièrement auprès de certaines populations considérées comme étant plus à risque (enfants, femmes enceintes, personnes avec des problèmes cardiaques, etc.) et aux effets d’une consommation simultanée de boisson énergisante et d’alcool.Cependant, si les effets du sucre sur la santé sont aujourd’hui bien connus, des débats autour des effets d’autres substances telles que la caféine et la taurine, deux ingrédients principaux des boissons énergisantes, persistent encore dans le monde scientifique.
de Kristine Deroover, Tamara Bucher
2020, pp. 59–62
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Purpose:
To investigate the direct and indirect effects of sociodemographic/health factors on diet quality through practical nutrition knowledge (PNK) about how to compose a balanced meal.
Design:
A cross-sectional study using data from an online survey of the 10 000 Steps cohort (data collected November-December 2016).
Setting:
Australia.
Participants:
Adults (n = 8161). Response rate was 16.7%.
Measures:
Self-reported lifestyle, health, and sociodemographic characteristics, including diet quality and PNK.
Analysis:
The PROCESS macro for SPSS was used to conduct the mediation analyses.
Results:
Better diet quality was associated with being female, older, more highly educated, and having a lower body mass index. Mediation analysis showed that PNK significantly mediated the associations between sex (a*b = 0.54, 95% confidence interval [CI] = 0.39-0.70) and education (vocational education: a*b = 0.22, 95% CI = 0.12-0.35, university: a*b = 0.48, 95% CI = 0.35-0.64), and diet quality. Practical nutrition knowledge suppressed the association between age and diet quality (a*b = −0.03, 95% CI = −0.04 to −0.03).
Conclusion:
Variations in diet quality between sociodemographic groups were partially explained by differences in PNK, suggesting that focusing public health efforts on increasing this specific knowledge type might be promising.Food and Sustainability (2020)
de Paul Behrens, Thijs Bosker
New York, Oxford : Oxford University Press, 2020, 416 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Food and Sustainability is the first text on this topic to consistently and coherently bring together important concepts from different disciplines to introduce students to a common challenge: food sustainability.
-The first text to introduce students to the full range of disciplines underpinning food sustainability, and help them successfully apply their knowledge to the real-world challenges food sustainability presents.
-Case studies throughout demonstrate the real-life application of concepts being introduced in the main text, while a range of in-text learning features promote engagement, reflection, and critical thinking on the part of the reader.
-In-depth boxes introduce more complex topics, such as derivations or specific terminology, without disrupting the flow of the main body of text.
-A 'Food controversy' panel in each chapter encourages the reader to view topics under discussion from different perspectives, and to appreciate how there is often no one 'right answer' to debates and issues.
-A 'Connect the dots' feature actively encourages the reader to make links between the range of disciplines discussed in different chapters, underpinning the study of food sustainability in order to see the field as a coherent whole.Perceptions of Processed Foods Among Low-Income and Immigrant Parents
2020, pp. 101–110
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Background. Parent-aimed guidance on the topic of processed foods may help limit highly processed foods in children’s diets, but little is known about parent understanding and perceptions of these products. Aims. To determine how parent perceptions of processing align with processing classification systems used in research, and to identify opportunities for future research in communicating information about processed foods. Method. Six focus groups with lower income, racial/ethnic minority and immigrant parents of fourth to sixth graders (n = 37) were conducted. Parents were asked to discuss their views on terminology related to food processing, classification of foods according to their processing level, the healthfulness of select foods, and criteria for choosing snacks for their children. Focus groups were guided by a thematic approach. NVivo 12 (QSR International) was used to facilitate analyses. Results. Thirty mothers and seven fathers participated. Two thirds (62%) were foreign-born; 38% identified as Hispanic. The term “processing” lacked consistent meaning among parents, with variation by immigrant status. Participants associated highly processed foods with convenience, packaging, and added ingredients; “less-processed” versions of foods (e.g., fresh; homemade) were perceived as healthier. Children’s preferences were the main criteria for choosing snacks. Foreign-born parents were more likely to associate processed foods with positive characteristics (e.g., properly cooked). Conclusion. The concept of food processing is an area of misconception among parents, providing an opportunity for education that may be extended to larger audiences. A universally accepted definition of food classification by processing level is necessary to effectively communicate the link between processing and healthfulness.La consommation des Autres aliments et des boissons chez les Québécois
de Céline Plante, Carole Blanchet
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 36 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Une saine alimentation contribue au maintien de la santé, au bien-être général ainsi qu’à la prévention des maladies chroniques. La présente étude documente d’une part, la consommation des Autres aliments, soit ceux ne faisant pas partie des quatre groupes d’aliments du Guide alimentaire canadien de 2007 et, d’autre part, la consommation des boissons, peu importe leur appartenance à un groupe alimentaire. L’étude a été réalisée à partir des données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes conduite en 2015 par Statistique Canada et dont la thématique était la nutrition. Les résultats de l’enquête de 2015 indiquent qu’une calorie sur cinq provient des Autres aliments. Le pourcentage des calories que cette catégorie d’aliments fournit aux jeunes de 2 à 18 ans (16 %) est moins élevé que celui des adultes (22 %). Les principaux contributeurs d’énergie parmi les Autres aliments sont les matières grasses (5 % des calories quotidiennes), les boissons alcoolisées (4 %) et les boissons gazeuses ou aux fruits (2 %). Les matières grasses sont consommées par près des trois quarts des Québécois de 2 ans et plus. Une proportion plus élevée de Québécois (44 %) consomment de la margarine comparativement aux autres types de matières grasses. Les sucres, les sirops et les confitures sont consommés par plus de la moitié des Québécois. Quant aux confiseries, la fréquence de consommation diminue avec l’âge, les jeunes étant significativement plus nombreux (25 %) que les adultes (15 %) à en manger. De plus, un Québécois sur dix a déclaré avoir mangé du chocolat au cours de la journée de référence. Comparativement à 2004, la consommation de matières grasses et de sucres, sirops et confitures a été plus faible en 2015.Les Québécois consomment en moyenne 1,75 litre par jour de boissons de toutes sortes, incluant l’eau. L’eau est la principale boisson consommée par les Québécois (90 %) et la quantité moyenne bue par jour est de 588 ml et de 847 ml respectivement chez les jeunes et les adultes. Près des deux tiers de l’eau bue provient du robinet et le tiers est embouteillée. Près du tiers des adultes ont consommé des boissons alcoolisées lors de la journée de référence et, parmi ceux en ayant consommé, la quantité moyenne bue équivaut à environ deux consommations (691 ml de bière ou 277 ml de vin). La quantité moyenne de boissons sucrées (incluant les jus de fruits) bues par les jeunes est plus élevée que celle des adultes (342 ml c. 267 ml).La quantité de boissons gazeuses consommées diminue significativement à mesure que la scolarisation des ménages augmente. Les Québécois vivant dans un ménage dont le revenu se situe dans les deux quintiles les plus faibles ont une consommation plus élevée de boissons sucrées (incluant les jus de fruits) que ceux dont le ménage a un revenu plus élevé. Comparativement à 2004, la consommation des boissons gazeuses et des boissons aux fruits apparaît réduite en 2015 alors que celle des boissons lactées sucrées ainsi que des cafés ou thés sucrés est augmentée. L’ESCC Nutrition 2015 constitue une précieuse source d’information sur l’alimentation et la nutrition de la population québécoise. La présente étude a permis de mettre en lumière l’ampleur de la consommation des Autres aliments et des boissons dont la plupart se distinguent par leur faible valeur nutritive. Les résultats pourront être utilisés pour l’élaboration de stratégies d’intervention adaptées aux besoins de la population et pour la création d’environnements favorables à la saine alimentation.Épiceries sociales et solidaires pour l’accès à une alimentation de qualité (2019)
de Solène Houze
Belgique : Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation-CPCP, 2019, 20 p.
En ligne : www.cpcp.be[...]
En Belgique, comme ailleurs dans le monde, les statistiques en matière de précarité sociale, économique et alimentaire continuent de grimper. En 2017, près de 16 % des Belges étaient encore considérés comme à risque de pauvreté monétaire. Un Belge sur quatre déclare ne pas savoir faire face à une dépense imprévue. Un Belge sur vingt se trouve en situation de privation matérielle sévère. Si on réunit l’ensemble des indicateurs de précarité, c’est 20 % de la population belge qui se retrouve dans le rouge, c’est-à-dire, en risque de pauvreté ou d’exclusion sociale. L’accès à l’alimentation, en particulier saine, équilibrée et de qualité, est un des symptômes le plus souvent visible et emblématique de cette précarité grandissante. Bien que l’accessibilité à l’alimentation de qualité revête de nombreuses dimensions, les questions des revenus et du budget consacré à l’alimentation jouent un rôle important dans cet enjeu. En effet, de nombreuses études démontrent que revenus et précarité sont en corrélation avec les indicateurs d’équilibre des régimes alimentaires, que ce soit au niveau de la composition de l’assiette ou des facteurs d’obésité et de surpoids, par exemple. Pour plus de détails, Carine Dusseldorf a publié une analyse sur l’accès à l’alimentation saine pour le CPCP. L’aide alimentaire est donc malheureusement encore une institution souvent utile pour permettre à 450 000 Belges de manger au quotidien. Cette aide peut prendre des formes multiples. Au départ, vu comme un secteur souvent humiliant avec des démarches administratives et sociales lourdes, des colis imposés avec de la nourriture pas toujours attirante, le secteur a tenté de s’adapter aux attentes des personnes dans le besoin. Les acteurs du secteur travaillent ainsi sur l’accueil, l’accompagnement social, les modalités d’accès, l’inclusion des bénéficiaires aux différentes étapes (choix des produits, ateliers, etc.), la diversité et le choix des produits proposés, etc. Depuis le début des années 2000, les épiceries sociales et solidaires connaissent un véritable succès. Les bénéficiaires deviennent des clients comme les autres. Ils ont plus de liberté dans leurs choix. Le but est de favoriser leur autonomie financière et alimentaire et de respecter leurs droits et leur dignité. Comment cela fonctionne-t-il ? Quelle est la situation à Bruxelles et en Wallonie ? Quels sont les bénéfices sociaux, économiques et environnementaux de ces initiatives ? Quels sont les enjeux des épiceries sociales comme solutions aux défis de l’aide alimentaire Cette analyse va tenter de répondre à ces questions : en nous permettant de comprendre le lien entre le rôle des épiceries sociales et solidaires, l’accès à l’alimentation de qualité et la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales.
de Céline Plante, Carole Blanchet
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2019, 44 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Une saine alimentation contribue au maintien de la santé ainsi qu’à la prévention des maladies chroniques. À partir des données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes conduite en 2015 par Statistique Canada et dont la thématique était la nutrition, cette étude documente chez les Québécois la consommation d’aliments provenant des quatre groupes alimentaires faisant partie du Guide alimentaire canadien (GAC) de 2007, soit le Guide qui était en vigueur au moment de l’enquête et auquel la population québécoise pouvait se référer. L’atteinte des recommandations du GAC 2007 a été évaluée quantitativement (selon le nombre de portions) et qualitativement selon le niveau de conformité des choix alimentaires.
France : Santé Publique France (SPF), 2019, 61 p.
En ligne : www.santepubliquefrance.fr[...]
Le volet nutritionnel de l'Étude de santé sur l'environnement, la biosurveillance, l'activité physique et la nutrition (Esteban 2014-2016) avait pour objectif de décrire les consommations alimentaires, l'activité physique, la sédentarité et l'état nutritionnel de la population résidant en France métropolitaine. Il s'agissait d'une reconduction de l'Étude nationale nutrition santé (ENNS) réalisée en 2006-2007. Esteban a été réalisée sur un échantillon d'enfants de 6 à 17 ans et d'adultes de 18 à 74 ans résidant en France métropolitaine. Suite à un tirage au sort selon un plan de sondage à trois degrés, l'inclusion des sujets s'est déroulée d'avril 2014 à mars 2016 pour tenir compte de la saisonnalité de l'alimentation et des expositions éventuelles. Cette étude incluait une enquête par questionnaires, une enquête alimentaire et un examen de santé avec prélèvements et dosages biologiques. Ce chapitre rend compte des résultats d'une partie des dosages des biomarqueurs de l'état nutritionnel étudiés dans le cadre de l'étude, notamment le statut en vitamine D, ferritine, folates sériques, vitamine A, vitamine E et caroténoïdes de la population, ainsi que leurs évolutions depuis ENNS, par sexe, classe d'âge et niveau de diplôme. La consommation de compléments alimentaires et la prise d'un traitement médicamenteux spécifique, ont été prises en compte dans le traitement et l'analyse des données biologiques, en cas d'effets reconnus de ces compléments ou médicaments sur les concentrations des biomarqueurs nutritionnels étudiés. Ces données ont porté sur un échantillon national représentatif de 2 472 adultes et 794 enfants de 6 à 17 ans ayant participé à l'examen de santé et pour qui nous disposions de matériel biologique. Elles ont été pondérées en tenant compte du plan de sondage et redressées selon plusieurs caractéristiques sociodémographiques. Les résultats indiquent qu'en 2015, seulement un adulte sur quatre et trois enfants sur dix atteignaient un seuil adéquat de vitamine D. La prévalence de la carence en vitamine D concernait près de 7% des adultes et 4% des enfants et atteignait 13% chez les adolescents. Si la situation s'est améliorée depuis 2006 chez les femmes, on relève toutefois une augmentation de la carence chez les hommes âgés de 55-74 ans. Concernant le statut en fer, 20% des femmes en âge de procréer témoignaient d'une déplétion totale des réserves en fer, 7% présentaient une anémie et 4% souffraient d'une anémie ferriprive majoritairement non traitée. Aucune évolution significative n'a été relevée depuis 2006. La prévalence de l'anémie ferriprive atteignait plus de 10% chez les filles de 6-17 ans. Concernant le statut en folates, la prévalence du risque de déficit en folates sériques était quasi-nulle chez les adolescentes (15-17 ans), mais elle a quasiment doublé ces dix dernières années chez les femmes adultes en âge de procréer (18-49 ans non ménopausées) passant de 7% en 2006 à 13% en 2015. Enfin, les prévalences des déficits en rétinol et tocophérol étaient quasi-nulles dans la population française, en 2015 comme en 2006, quels que soient le sexe, l'âge ou le niveau d'études des individus, alors que la concentration sérique moyenne des principaux caroténoïdes était supérieure chez les adultes les plus âgés et les plus diplômés. De manière générale, on ne relève pas, en 2015, de résultats alarmants concernant les principaux biomarqueurs nutritionnels étudiés. Il n'existe pas de déficit important ou de carence à grande échelle au sein de la population française, qui nécessiterait la mise en oeuvre de politiques de santé publique de grande envergure. Ces résultats mettent toutefois en évidence plusieurs points de vigilance qu'il est nécessaire de prendre en compte pour prioriser et orienter des actions de prévention ciblées, en particulier l'augmentation de la carence en vitamine D chez les hommes de plus de 55 ans, l'augmentation de la prévalence du risque de déficit en folates chez les femmes en âge de procréer, le dépistage et le traitement de la carence martiale chez les femmes en âge de procréer et les déficits en vitamines et minéraux liés à la baisse de consommation de fruits et de légumes dans certaines sous-populations.Diagnostic de la dénutrition de l’enfant et de l’adulte (2019)
France : Haute autorité de santé (HAS), 2019, 25p. + 142 p.
En ligne : www.has-sante.fr[...]
Les objectifs de cette recommandation sont de :
• définir la dénutrition chez l’enfant et l’adulte de moins de 70 ans ;
• définir les critères permettant de diagnostiquer une dénutrition chez l’enfant et chez l’adulte de moins de 70 ans ;
• améliorer le diagnostic de la dénutrition à l’aide d’outils adaptés.
La prise en charge des patients dénutris ne rentre pas dans le champ de ces recommandations.
Ces recommandations visent à répondre aux questions suivantes :
• Quelle est la définition de la dénutrition ?
• Quels sont les outils diagnostiques des états de dénutrition ?
• Quels sont les critères permettant de retenir le diagnostic de dénutrition ?
• Quels sont les critères permettant de retenir le diagnostic de dénutrition sévère ?
• Quelles sont les méthodes de réévaluation de l’état nutritionnel au cours de l’hospitalisation et en ambulatoire ?Nouvelle fiche repère sur la nutrition (2019)
de Raphaëlle Ancellin, Julie Gaillot-de Saintignon
Paris : Institut national du cancer, 2019, 16 p.
En ligne : www.e-cancer.fr[...]
L’Institut national du cancer actualise sa fiche repère consacrée à la prévention des cancers par la nutrition. Dans cette fiche, les trois principales causes de cancers pouvant être prévenues après le tabac - à savoir l’alcool, une alimentation déséquilibrée et le surpoids - font l’objet d’une analyse, complétée de recommandations pour diminuer les risques. Si le rôle de certains facteurs de risque dans la survenue des cancers fait encore l'objet de recherches, nous connaissons les actions qui permettraient de prévenir 40% des cancers. Mieux appréhender le poids de chacun des facteurs, c'est pouvoir agir efficacement en établissant des priorités ! 16 à 20 % des cancers sont dus à des facteurs de risque nutritionnels. Avec en premier lieu la consommation d’alcool (deuxième facteur de risque après le tabac), puis l’alimentation, le statut pondéral (statut relatif à la taille et au poids), l’activité physique. En France, plus de 70 000 cas par an pourraient être ainsi prévenus en suivant les recommandations nutritionnelles. Parmi les localisations de cancers liées à des facteurs nutritionnels, les plus fréquentes sont le colon-rectum et le sein. Le cancer du sein est la localisation de cancer la plus fréquemment associée à la consommation d’alcool en France. Nul aliment n’offre une protection à lui seul, et encore moins une possibilité de guérison. En revanche, plusieurs facteurs nutritionnels sont associés à une augmentation ou une diminution du risque de certains cancers et font l’objet de recommandations.
de Laurie Plamondon, Marie-Claude Paquette
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2019, 62 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Une transformation du système alimentaire mondial a été observée au cours des dernières décennies, laquelle s’est traduite par une offre de plus en plus importante d’aliments transformés riches en calories, gras, sucre et sel, à faible coût. Certains aliments sont également offerts en portions plus grosses, comme les mets de restauration rapide et les boissons sucrées. Les consommateurs constamment exposés à de grosses portions dans l’environnement alimentaire risquent de s’y habituer et de percevoir les portions surdimensionnées comme étant normales ou appropriées. Par ailleurs, plusieurs études indiquent que les gens ingèrent généralement davantage de nourriture en présence de grosses portions. L’augmentation de la taille des portions d’aliments transformés riches en calories et à faible coût sur le marché est donc considérée par plusieurs chercheurs comme étant un contributeur potentiel de la montée des taux d’obésité dans la population. Cette synthèse des connaissances a été réalisée dans le but d’explorer la pertinence d’agir sur la taille des portions comme moyen d’améliorer l’alimentation et de contribuer à prévenir l’obésité et les maladies chroniques dans la population québécoise. Pour ce faire, nous avons examiné l’évolution de la taille des portions offertes sur le marché au cours des dernières décennies, de même que l’impact potentiel des grosses portions sur les apports alimentaires, le poids corporel et l’état de santé.L’alimentation du jeune enfant : entre équilibre, plaisir et découvertes (2019)
Bordeaux : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Nouvelle-Aquitaine -, 2019, 15 p.
En ligne : irepsna.org[...]
Cette sélection de ressources documentaires offre des informations relatives au développement du jeune enfant ainsi qu’à son environnement (qualité de l’air intérieur, préservation d’un environnement sain). Dans la rubrique « nutrition » vous retrouverez des documents relatifs à l’éducation au goût, aux comportements alimentaires du jeune enfant, aux besoins et recommandations nutritionnelles.
de Amal Alaoui, Nathalie Claes
Bruxelles : Office de la naissance et de l'enfance (ONE), 2019, 52 p.
En ligne : www.one.be[...]
Le lait maternel est l’aliment idéal du nourrisson. A défaut d’allaitement maternel, il est essentiel de diriger les familles vers des laits qui répondent aux besoins spécifiques des nourrissons. Le choix étant vaste, ce répertoire a pour objectif d’aider les professionnels de la santé à conseiller aux familles les laits les plus appropriés à leur enfant. Cette liste recense les laits infantiles disponibles en magasin ou pharmacie sur le territoire belge. Pour être commercialisés, les préparations pour nourrissons et de suite doivent répondre notamment aux règlementations européennes ((UE) N°609/2013 ET(UE) N°127/2016) qui légifèrent entre autre sur la composition nutritionnelle de ces produits. Les laits de croissance ne sont pas soumis à une législation spécifique. Les aliments diététiques destinés aux enfants de 0 à 4/6mois sont officiellement appelés laits ou préparations pour nourrissons, ils sont destinés aux nourrissons qui ne consomment que du lait. Les aliments diététiques destinés aux nourrissons de 4/6mois à 12/18 mois sont officiellement appelés laits ou préparations de suite et sont proposés aux enfants en complément d’une alimentation diversifiée. Le passage au lait de suite se fait progressivement lorsque l’enfant mange un à deux repas à la cuillère
de Éric Robitaille, Sarah Chaput
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2019, 118 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Ce rapport présente les résultats d’une synthèse des écrits scientifiques et un aperçu d’initiatives québécoises entourant des interventions modifiant l’accessibilité géographique à des commerces d’alimentation. Il étudie également leurs impacts sur les comportements alimentaires, le poids corporel et la santé. Les principaux faits saillants dégagés sont les suivants. L’implantation d’un commerce d’alimentation de type « supermarché » ou « épicerie » dans un secteur qualifié de désert alimentaire est une intervention prometteuse. Celle-ci permettrait d’améliorer l’accès, la perception d’accès et légèrement la fréquentation à ce type de commerces. L’implantation d’un marché mobile, d’un marché public et de petits kiosques maraîchers est une intervention pouvant augmenter la consommation de fruits et de légumes chez la population, mais des études à devis de recherche de plus haute qualité sont nécessaires. Les évaluations de ces interventions sont globalement de qualité méthodologique de niveau modéré pour les interventions de type « supermarché » et « épicerie ». Elles sont de faible qualité pour les interventions de type « marché » (marché mobile, marché public et kiosque maraîcher). Outre l’implantation de nouveaux commerces d’alimentation, il existe d’autres stratégies complémentaires qui peuvent être mises en place afin d’améliorer l’accès géographique à une saine alimentation. Il s’agit de localiser ces nouveaux commerces d’alimentation à proximité des milieux de vie et d’optimiser les transports vers les commerces. Huit professionnels de la santé de huit régions ont répondu à un questionnaire sur leurs initiatives pour modifier l’accessibilité physique aux aliments sains et ont rapporté avoir mis en place des interventions dans leur région. L’établissement de marchés publics saisonniers était l’intervention la plus rapportée, les autres mesures répertoriées portaient sur l’établissement de commerces alimentaires ou de jardins communautaires et de services pour faciliter l’accès géographique comme des mesures liées au transport. Au Québec, les initiatives sont presque toutes mises en œuvre en collaboration avec les Directions de santé publique et des organismes communautaires. Certaines Directions finançaient les initiatives. Pour améliorer l’accessibilité à des aliments sains, il est proposé d’établir un partenariat avec les acteurs clés concernés par les caractéristiques de l’environnement alimentaire, tels que le secteur privé, les organismes communautaires, les municipalités, etc. Ces partenariats permettraient de procéder à l’évaluation des caractéristiques de l’environnement alimentaire, de cibler des stratégies prometteuses ou d’élaborer un plan d’action et d’évaluer des interventions mises en place.Dessine comme tu manges : Les adolescents à table (2019)
de Salvatore d'Amore, Aurelie Lepot
Paris : Fabert, 2019, 215 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
En adolescence, le manger avec autrui se transforme au profit de la découverte de nouveaux espaces de partage alimentaire, entre autres, à l'école et avec les amis. Ces nouvelles pratiques alimentaires participent à la formation de l'identité de l'adolescent et sont influencées par une importante quantité de messages culturels contradictoires et parfois paradoxaux. Cet ouvrage s'intéresse aux significations multiples que l'alimentation peut prendre à l'adolescence selon trois principaux contextes socio-relationnels : la famille, l'école et les amis. À travers un nouvel outil, Le test du Dessin des Contextes Alimentaires, on propose une lecture à la fois représentationnelle et interactionnelle des expériences alimentaires. Le dessin des repas permet de faire émerger les symboles mais aussi les narrations liées au partage alimentaire. En plus de certaines dynamiques psychosociales, l'outil permet de faire émerger des indicateurs de risque utiles à des fins diagnostiques et de prise en charge psychothérapeutique. Ce livre est un guide utile pour les médecins, les psychologues, les enseignants, les parents et les éducateurs qui souhaitent mieux comprendre la complexité de l'acte alimentaire à l'adolescence afin de pouvoir programmer des circuits vertueux de changement.
de Gabrielle Durette, Marie-Claude Paquette
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2019, 78 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
L’apport moyen en sucres libres des Québécois dépassait, en 2004, la recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les données de consommation de sucres libres et de sucres totaux issues d’une étude de cohorte québécoise et de l’ESCC 2015 laissent penser que la situation est demeurée inchangée. Or, une consommation élevée de sucres libres augmente les risques de développer de l’obésité, des maladies chroniques et des caries dentaires. Les sucres libres correspondent à la somme des sucres ajoutés et des sucres naturellement présents dans le miel, les sirops et les jus de fruits purs. La présente étude s’attarde à identifier et à quantifier les sources de sucres libres dans les achats effectués en supermarchés et magasins à grande surface au Québec. De plus, elle évalue l’effet théorique d’une réduction de la teneur en sucres libres de certains aliments sur l’apport en sucres libres des Québécois. Les boissons sucrées sont de loin la principale source de sucres libres dans les achats alimentaires des Québécois en 2015-16, en fournissant plus de la moitié des sucres libres retrouvés dans le Panier d’épicerie (58,3 %). Les boissons sucrées évaluées dans l’étude sont les boissons gazeuses régulières, les jus de fruits purs, les laits et boissons végétales sucrés, les boissons aux fruits, les thés glacés ainsi que les boissons énergisantes. La seconde source de sucres libres dans les achats des Québécois est les desserts. Ceux-ci fournissent près du quart des sucres libres dans les achats alimentaires des Québécois (22,1 %). Les desserts étudiés sont de type glacé (p. ex. : yogourts glacés, sorbets, crème glacée) et non glacé (p. ex. : gâteaux, biscuits, muffins).L'essentiel sur alimentation et cancer (2019)
de Nadia Bastide-Sibille
Montrouge (France) : Parresia, 2019, 224 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Près d'un décès sur 6 dans le monde est dû au cancer. Cette maladie qui a fait 8,8 millions de morts en 2015 touche toutes les populations, à tous les âges. Le nombre de cas ne cesse d'augmenter et l'impact économique est considérable. Actuellement on estime que 30 à 50% des cancers pourraient être évités en agissant sur les principaux facteurs de risque notamment comportementaux et alimentaires. Pourtant, entre surmédiatisation et informations parfois contradictoires, il est souvent difficile de s'y retrouver. Cet ouvrage a pour ambition d'accompagner le lecteur dans la compréhension des liens entre alimentation et cancer : Qu'est-ce que le cancer ? De quelle façon nos comportements alimentaires peuvent influer sur son développement ? Comment mettre ces connaissances en pratique au quotidien pour allier équilibre, praticité et plaisir ?Digital technologies for promotion of healthy eating habits in teenagers (2019)
de Caroline Magalhães de Alcântara, Amanda Newle Sousa Silva
2019, 8 p.
En ligne : www.scielo.br[...]
Objective:
Identify and analyze the scientific literature on digital technologies for promotion of healthy eating habits in teenagers.
Method:
Integrative review of articles published in English and Spanish, available in full on four databases. The descriptors used were (Adolescent health) OR (Teen health) AND (Healthy diet) OR (Healthy eating) AND (Educational technology) OR (Instructional technology), respectively, from which eight articles were selected.
Results:
Among the studies included, three were digital games; two web-based nutrition interventions; two using online programs to prevent obesity; and one nutritional advice using multimedia. They showed experiences of digital technology and its effects on knowledge improvement and/or behavior of participants when developing healthy eating habits.
Conclusion:
Digital technologies are innovative tools present in the lives of teenagers, with the possibility of being used for education and promotion of healthy eating, contributing to the empowerment of the subject for his/her self-care.Enquête de santé 2018 (Belgique) : Style de vie (2019)
de Lydia Gisle, Sabine Drieskens
Bruxelles : Sciensano, 2019, 52 p.
En ligne : his.wiv-isp.be[...]
« La sixième enquête de santé belge a été effectuée en 2018 à la demande des autorités en charge de la santé publique aux niveaux fédéral, régional et communautaire. Les cinq enquêtes précédentes ont été réalisées entre 1997 et 2013. L’organisation des enquêtes, l’analyse des données et la publication des résultats sont confiées à Sciensano, l’institut belge de santé. Le travail de terrain et la récolte des données sont menés en collaboration avec Statbel, l’office belge de statistique. Les enquêtes de santé répétées dans le temps constituent un des outils de santé publique utilisés pour la surveillance de l’état de santé et la qualité de vie de la population générale, ainsi que pour le suivi des facteurs de risque. Ces enquêtes sont destinées à informer les pouvoirs publics de l’évolution de la situation sanitaire du pays afin d’orienter les programmes de santé au plus près des besoins de la population et de cibler les citoyens les plus vulnérables. L’enquête de santé représente parfois l’unique source par laquelle obtenir des données en relation avec la santé. C’est le cas notamment pour ce qui concerne les styles de vie qui ont une influence sur l’état de santé physique, mentale et/ou sociale des personnes. Le deuxième rapport de l’enquête traite des styles de vie (à risque) des individus »Recommandations alimentaires pour la population Belge adulte - 2019 (2019)
de Conseil Supérieur de la Santé
Bruxelles : Service public Fédéral de la Santé publique, de la Sécurité de la Chaîne alimentaire et de l’Environnement, 2019, 92 p.
En ligne : www.health.belgium.be[...]
En concertation avec les autorités compétentes du pays, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) a élaboré un avis sur les priorités en matière de choix alimentaires devant contribuer efficacement à maintenir et promouvoir notre santé. Les recommandations proposées dans ce nouvel avis « FBDG » concernent la population adulte et sont étayées par l’évidence scientifique la plus récente. Elles sont très pratiques et tiennent compte de la culture alimentaire de notre population !Mettre en place une action d'éducation pour la santé des jeunes sur le thème de la nutrition (2019)
Dijon (France) : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Bourgogne Franche-Comté, 2019
En ligne : www.pass-santepro.org[...]
Ce site vous accompagne dans la mise en place et l’animation d’actions de prévention et d’éducation pour la santé à destination des jeunes. Vous pourrez ainsi identifier les leviers sur lesquels vous souhaitez agir, connaitre et comprendre les techniques d’animation et outils d’intervention efficaces afin de mettre en place des actions de prévention de qualité. Les modules pédagogiques vous permettront d’organiser votre réflexion préalable à la mise en œuvre d’une action d’éducation pour la santé. Chaque module peut être suivi de façon indépendante. Ce module est consacré à la mise en place d'une action sur le thème de la nutrtionIn Defense of Food Curriculum: A Mixed Methods Outcome Evaluation in Afterschool
de Hiershenee B. Luesse, Joseph E. Luesse
2019, pp. 612–625
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Background. Highly processed foods are inexpensive and abundant in our food supply, nutritionally poor, and disproportionately marketed to minority youth. This study is part of a curriculum development project to develop, implement, and evaluate the In Defense of Food (IDOF) curriculum designed to increase intake of whole/minimally processed foods and decrease intake of highly processed foods in youth. Aims. This pilot outcome evaluation was undertaken to assess initial effectiveness and to provide an in-depth understanding of changes in behavioral outcomes and psychosocial mediators. Methods. We used an explanatory mixed method approach, including a single-arm pretest–posttest of intervention effect, followed by a food rules assessment and in-depth interviews to describe participant responses to the intervention in more detail. The study was conducted in three afterschool classrooms in urban low-income neighborhoods with 32 multiethnic middle-school youth, receiving 10 weekly 2-hour sessions. Results. Two weeks postintervention, there was a large positive significant increase in whole/minimally processed food intake (p
de Noel L. Kulik, E. Whitney Moore
2019, pp. 602–611
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Background/Aim. Increased knowledge, attitudes, and beliefs about a topic and behavioral capability and self-efficacy for healthy eating are often a precursor to behavior change. The purpose of this study is to determine the effectiveness of the multicomponent school-based program on children’s healthy eating knowledge, attitudes, and self-efficacy for healthy eating, and on their eating habits over time.
Method. Quasi-experimental (4 treatment, 2 comparison) in a metropolitan area using a pretest–posttest method. Participants were 628 fifth-grade youth (377 treatment, 251 comparison) with a mean age of 9.9 years. The Building Healthy Communities (BHC) program is an 8-month school-wide healthy school transformation program and includes six main components. Outcome measures include children’s healthy eating knowledge, attitudes, self-efficacy, and behavior. Missing data were imputed, confirmatory factor analysis tested scale factor structure, and path analysis determined a parsimonious path explaining behavior change.
Results. The Student Attitudes and Self-Efficacy (SASE) scale had good measurement model fit. BHC group’s healthy eating knowledge and behaviors increased significantly, while SASE remained moderate. For both groups, the students’ knowledge and SASE significantly predicted their healthy eating behaviors; however, the intervention group accounted for a greater amount of variance (35% vs. 26%).
Discussion. The BHC program was effective in improving healthy eating knowledge and behavior among youth, and the relationship between variables did not vary by group. Healthy eating knowledge is a significant predictor of both future knowledge and behavior.
de Pauline Ducrot, Angélique Nugier
France : Santé Publique France (SPF), 2019, 12 p.
En ligne : www.santepubliquefrance.fr[...]
En 2019, la notoriété du Nutri-Score continue à progresser pour atteindre 81 %. Cette augmentation est principalement due à l'apparition progressive du logo sur les emballages. Le Nutri-Score est cité spontanément par 8 % des individus comme un critère qu'ils utilisent pour évaluer la qualité nutritionnelle des produits (vs. 1 % en mai 2018, +7 points). 86 % des Français identifent bien que le Nutri-Score permet de qualifer la qualité nutritionnelle des produits. Les opinions des consommateurs déjà très bonnes en 2018 restent stables en 2019. La grande majorité des personnes ayant entendu parler ou vu le logo considère qu'il donne une information rapide (92 %), qu'il est facile à comprendre (90 %), facile à repérer sur les emballages (85 %), qu'il guide les consommateurs dans leurs achats (86 %). Les ¾ ont confance dans les informations qu'il fournit et environ 7 sur 10 considèrent qu'il peut rendre méfant vis-à-vis de certains produits. Les individus sont très positifs vis-à-vis de cette mesure avec 90 % des Français indiquant y être favorables et 87 % pensant que l'apposition du Nutri-Score sur les produits devrait être obligatoire. En 2019, un individu sur 2 ayant entendu parler ou vu le logo déclare avoir acheté un produit sur lequel était apposé le Nutri-Score, un chiffre en forte augmentation depuis mai 2018 (+32 points).
Santepubliquefrance-nutriscore.pdfAdobe Acrobat PDFAccompagnement de la prise en charge nutritionnelle par la sophrologie
de Cindy Rojot
2019, pp. 43-45
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Durant l’enseignement des techniques sophroniques, le praticien renonce à une posture de soignant avec un rôle directeur. L’important est d’accompagner l’individu dans l’apprentissage, de créer une alliance thérapeutique dans la confiance et la bienveillance. Cette approche peut être mise à profit dans l’accompagnement du soin diététique.Régime méditerranéen et santé cardiovasculaire
de Marie-Josèphe Amiot-Carlin
2019, pp. 10-13
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
L’alimentation méditerranéenne se caractérise par un faible apport calorique, une consommation élevée de produits végétaux mais modérée de produits animaux, et l’usage de l’huile d’olive comme source essentielle de matières grasses. Toutes les études épidémiologiques montrent une association entre une plus grande adhésion à une alimentation méditerranéenne et un moindre risque de maladies cardiovasculaires, ainsi qu’une amélioration des facteurs cardiométaboliques, du dysfonctionnement endothélial et de l’inflammationL'efficacité des stratégies de réglementation de la publicité et de la promotion alimentaires (2019)
de Annie Gauthier
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2019, 86 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
La présente synthèse se centre sur la réglementation des techniques de communication persuasive, utilisées par les acteurs de l’industrie alimentaire pour promouvoir des aliments et des boissons de faible valeur nutritive. La réglementation de la publicité et de la promotion alimentaires constitue une option à la disposition des gouvernements désirant créer des environnements favorables à la saine alimentation. Les stratégies examinées dans la présente synthèse comprennent, aux échelles municipales et nationales, les dispositions légales ou réglementaires prescriptives comme les lois, les décrets ou les arrêtés qui sont développés, promulgués et mis en œuvre sous la responsabilité d’un gouvernement ou d’un organisme mandaté. Par opposition, les initiatives d’autorégulation sont portées par les acteurs de l’industrie alimentaire et n’ont pas force de loi. Les résultats des études consultées dans le contexte de cette synthèse des connaissances suggèrent que la réglementation de la publicité et de la promotion alimentaire représente une stratégie prometteuse. Les principaux constats réalisés sont les suivants :Les réglementations implantées à l’échelle nationale ou municipale, obtiennent dans l’ensemble des résultats supérieurs à ceux obtenus par les initiatives d’autorégulation; On observe que la réglementation peut produire des effets bénéfiques en réduisant l’exposition des enfants à la publicité et à la promotion des aliments et des boissons de faible valeur nutritive, en limitant la puissance de persuasion des techniques utilisées, mais aussi en modifiant favorablement les comportements alimentaires ou d’achat, et potentiellement, en diminuant les taux de surpoids des populations visées; La réglementation de la publicité et de la promotion alimentaire est compatible avec une approche environnementale, puisqu’elle modifie l’environnement médiatique (télévision, radio, médias sociaux) et commercial, ainsi que les milieux de vie des personnes. Cette modification à l’environnement médiatique peut diminuer la pression à la surconsommation d’aliments et de boissons de faible valeur nutritive; L’application sous-optimale de la réglementation, le recours à des stratégies de contournement ou l’adaptation des acteurs de l’industrie aux réglementations (p. ex. : promotion d’une variante plus saine d’une marque offrant majoritairement des produits de faible valeur nutritive), ainsi que la commercialisation transfrontalière représentent les principaux obstacles à l’efficacité des réglementations évaluées; La définition de chacun des paramètres réglementaires (p. ex. : médias et techniques couvertes) joue un rôle significatif dans l’efficacité des réglementations. Une couverture élargie offre un potentiel d’impact plus important; L’acceptabilité sociale de la réglementation est démontrée et apparaît plus élevée lorsqu’elle vise plus particulièrement la protection des enfants.Life Cycle Nutrition: An Evidence-Based Approach (2014)
de Sari Edelstein
2nd Revised edition. USA : Jones and Bartlett Publishers, Inc, 2014, 560 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Revised and updated with the latest epidemiologic research, the Second Edition of Life Cycle Nutrition: An Evidence-Based Approach explores nutritional foundations and the growth, development and normal functioning of individuals through each stage of life. With subjects as diverse as media influences on eating, skipping breakfast, fruit juice consumption, and clinical nutrition, this text gives students current knowledge, helps them evaluate emerging knowledge, and prepares them to uncover new knowledge for the public, their clients, and themselves. Key Features: Evidence-Based Practice sections contains research articles that provide students with an opportunity to create peer-reviewed studies and clinical trials. Cultural Diversity Sidebars, integrated throughout the text, present issues that challenge students to think critically about the nutritional and health differences among ethnic groups. Interesting Vignettes, based on nutrition and health, enhance student understanding of the material presented. Issues to Debate sections provides timely topics for debate and further consideration such as withholding and withdrawing nutrition, the ethical implications of nutrition care, and right to die case law. Students will learn the physiological, moral, ethical, and legal issues surrounding these emotionally charged issues. Case Studies and Nutritional Management help students develop knowledge and skills within a wide variety of subjects and improve critical thinking, public speaking, and group interactions.Diversification alimentaire et statut socio-économique
de Anaïs Maillier, Alexandre Boichon
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2019, pp. 61-70
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : Il est recommandé de débuter la diversification alimentaire du nourrisson entre 4 et 6 mois afin de limiter les allergies. L’objectif de cette étude est de décrire le mode de diversification alimentaire du nourrisson jusqu’à l’âge de 1 an et d’analyser les critères notamment socio-économiques influant sur le respect des recommandations.
Méthodes : Cette étude observationnelle descriptive quantitative a été menée du 21/11/2016 au 21/02/2017 dans dix cabinets de médecine générale de la région stéphanoise (42) via des questionnaires anonymes distribués aux mères d’enfants de 12 à 47 mois révolus nés à terme avec un poids supérieur à 2,5 kg.
Résultats : Plus de deux tiers des 163 enfants inclus avaient débuté la diversification entre 4 et 6 mois. L’âge d’introduction du gluten (p = 0,02) et de la viande (p = 0,016) était plus tardif et l’arrêt du lait infantile (p = 0,005), plus précoce lorsque le niveau d’études de la mère était plus bas. Le nombre moyen de fruits et légumes donnés était plus faible lorsque la mère avait un niveau socio-économique plus bas ou était multipare. Les matières grasses, riches en oméga-3, étaient données à moins de 20 % des enfants et certains allergènes majeurs tels que l’œuf ou les fruits à coque étaient apportés chez respectivement 70 % et 12,3 % des enfants à l’âge de 1 an.
Conclusion : Ces résultats montrent la nécessité d’une information des parents, notamment à niveau socio-économique faible, sur l’introduction précoce des aliments, allergènes compris, en cabinet de médecine générale.Éducation alimentaire - 21 ateliers d'éveil au goût et aux 5 sens (2019)
de Carole Ligniez
Paris : Dunod, 2019, 184 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
L’éducation alimentaire, à travers une approche par les 5 sens, contribue à développer la confiance des enfants en eux-mêmes, en leurs perceptions, à ouvrir leur palette alimentaire et à les intégrer à la vie collective. Elle est de plus en plus nécessaire à une époque où les alimentaires s’accentuent ! Elle permet également de développer les apprentissages de manière transversale : motricité fine, langage, nombres, règles d’hygiène, respect du goût des autres… tout en passant d’agréables moments avec les enfants.
L’ouvrage présente 20 ateliers de 3 mois à 5 ans, classés par âge, adaptés en durée, qui peuvent être organisés pour des petits ou grands groupes ou pour un seul enfant. Pratiques, commentés en fonctions d’objectifs et d’exploitations pédagogiques possibles, ils ont tous été expérimentés auprès d’assistants maternels, en crèches, en lieu d’accueil enfants-parents et en écoles. L’ouvrage se termine par des données et définitions modernes dans le domaine du goût.
Faire le tour de la nutrition en promotion de la santé… En 180 minutes (ou presque) (2018)
de Anne Sizaret
Dijon (France) : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Bourgogne Franche-Comté, 2018, 87 p.
En ligne : ireps-bfc.org[...]
Réalisé dans le cadre du dispositif du service sanitaire, ce dossier thématique permet d’aborder la nutrition comme un déterminant majeur de la santé. Il apporte des données contextuelles et épidémiologiques, un glossaire précisant les définitions des concepts-clés, des ressources documentaires, des outils pédagogiques et des références bibliographiques. Ce dossier vient en complément du dossier documentaire « Faire le tour de la promotion de la santé… en 180 minutes (ou presque) ».
2018dossier_doc_sesa-nutrition_1.pdfAdobe Acrobat PDFSociologie de l'alimentation (2019)
de Philippe Cardon, Thomas Depecker
Paris : Armand Colin, 2019, 240 p.
À la croisée des espaces domestique, politique et marchand, l’alimentation est un objet incontournable pour comprendre le fonctionnement et l’évolution des sociétés. Elle occupe une place centrale dans l’économie, dans l’emploi du temps et le budget des ménages, dans l’administration sanitaire, dans la définition même des classes sociales ou des aires culturelles. Une multitude d’acteurs publics, privés ou associatifs tentent par ailleurs d’orienter notre alimentation pour améliorer notre santé, sauvegarder l’environnement, ouvrir des débouchés commerciaux, promouvoir des valeurs éthiques ou valoriser la gastronomie française. Cet ouvrage présente de manière approfondie l’ensemble de ces problématiques en mettant en perspective les grandes théories sociologiques sur l’alimentation et ses enjeux actuels. Il aborde l’alimentation sous l’angle de l’identité culturelle et de classe ; de la réforme des consommations ; des pratiques quotidiennes et de la socialisation au sein des ménages.La sociologie de l’alimentation offre ainsi un regard original sur les inégalités économiques et sociales, l’éducation, la santé, l’environnement.
Étude sur les séances collectives d’éducation nutritionnelle pour des patients diabétiques type II
de Marie-Christine Piperini, J. Berger
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2019, pp. 98-105
Objectif
Comme pour beaucoup de maladies chroniques, la plupart des services de diabétologie français accueillant des patients diabétiques de type II ont aujourd’hui mis en place une démarche d’accueil structurée incluant des séances éducatives collectives sous forme d’ateliers ciblés, de journées thématiques, voire de plusieurs séances suivies. L’objectif de notre étude est de comprendre la dynamique interlocutoire favorable à l’adoption de nouvelles cognitions et attitudes, au cours de ces séances.
Méthodes
Nous avons étudié les échanges langagiers de neuf séances d’éducation nutritionnelle collective (cinq séances centrées sur l’apport de connaissances et quatre séances qui ont mis en œuvre une simulation comportementale). Au total, 76 patients diabétiques type II (par groupe de 6 à 13 participants) et 12 intervenants (infirmières, diététiciennes ou nutritionnistes, parfois en co-animation) ont contribué à cette étude, basée sur l’enregistrement audio, et l’analyse de ces séances d’une durée de deux heures en moyenne (avec entre 4345 et 8592 mots par séance). Les neuf corpus ont fait l’objet de deux types d’analyse de contenu : lexicale et dialogique, avec le logiciel N’vivo 8.
Résultats
Les résultats de cette étude suggèrent très précisément plusieurs pistes pour améliorer le contenu des apports informationnels de ces séances éducatives. L’étude de leur déroulement permet également de faire une distinction entre le dévoilement de soi et le soutien social dans la communication entre participants. Enfin, cette étude permet de vérifier l’efficacité des différents types de cadrage des messages de santé dans le discours des animateurs, pour faciliter l’adhésion des participants.
Conclusion
En conclusion, il apparaît que la réaction verbalisée spontanément par les participants au moment même de la situation éducative, dans le cadre de ces séances, peut être considérée comme un indicateur intéressant de leur impact. Les résultats obtenus peuvent avoir des implications pour le développement de programmes d’éducation nutritionnelle et la formation des intervenants dans ces programmes.Factors Influencing the Implementation of Nutrition Policies in Schools: A Scoping Review
de Jessie-Lee D. McIsaac, Rebecca Spencer
2019, pp. 224-250
Background. Although school nutrition policies (SNPs) have been highlighted as an important intervention to support childhood nutrition, their implementation and maintenance within real-word settings is complex. There is a need to understand the factors that influence implementation by consolidating existing research and identifying commonalities and differences. Aims. The purpose of this review is to determine what is known about the influence of broad and local system factors on the implementation of SNPs internationally. Method. This scoping review involved identifying and selecting relevant literature that related SNP implementation in primary and secondary schools. Following the search process, 2,368 articles were screened and 59 articles were synthesized and charted and emerging themes were identified.
Results. Across the final studies identified, factors emerged as barriers and facilitators to the implementation of SNPs, with system implications that related to five areas to support policy action: providing macro-level support may encourage policy implementation; addressing the financial implications of healthy food access; aligning nutrition and core school priorities; developing a common purpose and responsibility among stakeholders; recognition of school and community characteristics.
Discussion. While SNPs can help to support childhood nutrition, strategies to address issues related to policy implementation need to be taken to help schools overcome persistent challenges.
Conclusion. The results of this review provide opportunities for action across multiple system levels to ensure synergy and coordinated action toward SNP goals to foster the creation supportive nutrition environments for children.
de Marie-Eve Couture Ménard, Josiane Rioux Collin
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2019, 18 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Cette fiche thématique vise à présenter le cadre légal entourant l’action des municipalités dans la création d’environnements favorables à la saine alimentation et au mode de vie physiquement actif. Le document examine les domaines de compétence et les différents types de pouvoirs les plus pertinents attribués aux municipalités par la loi de même que des exemples de pouvoirs exercés par des municipalités pour créer des environnements favorables à la saine alimentation et à un mode de vie physiquement actif. On y discute aussi des enjeux légaux auxquels peuvent faire face les municipalités. Les municipalités n’ont pas de compétences explicites en matière de saine alimentation et de mode vie physiquement actif, mais plusieurs de leurs champs de compétence sont hautement pertinents pour leur permettre d’intervenir à cet égard (ex. : loisirs, parcs, développement économique local, transport, bien-être général, aménagement du territoire et urbanisme, développement durable).Les lois octroient aux municipalités un éventail de pouvoirs pour agir dans leurs domaines de compétences, par exemple la possibilité d’adopter des règlements, d’octroyer des permis, de mettre sur pied des services, de prélever des taxes, d’adopter des politiques, des cadres de référence ou des chartes. Ces pouvoirs peuvent être utilisés de manière créative pour influencer l’offre alimentaire et la pratique d’activités physiques. Les MRC et les communautés métropolitaines peuvent exercer un leadership dans la prise d’actions au niveau municipal visant à favoriser la saine alimentation et un mode de vie physiquement actif. Malgré la latitude dont elles bénéficient, les municipalités doivent se soucier de respecter le partage des compétences avec les paliers provincial et fédéral. Le cadre légal en place favorise la souplesse dans l’intervention municipale, afin que les besoins divers et évolutifs des citoyens puissent être comblés. Cette latitude devrait être un moteur d’innovation.
de Céline Plante, Louis Rochette
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2019, 40 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
La consommation élevée d’aliments riches en sucre, en sodium et en gras saturés est associée au développement de plusieurs maladies chroniques. La présente étude documente les apports et les principales sources alimentaires du sucre, du sodium et des gras saturés chez les Québécois âgés d’un an et plus à partir des données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes conduite en 2015 par Statistique Canada et dont la thématique était la nutrition (ESCC Nutrition 2015). L’apport en sucre de la population québécoise est élevé et se situe en moyenne à 100 grammes par jour. Les apports en sucre représentent le quart de l’apport énergétique quotidien des jeunes âgés entre 1 et 18 ans tandis qu’ils représentent le cinquième chez les adultes. Les légumes et les fruits, dans lesquels des sucres sont naturellement présents comme le fructose, contribuent au tiers du sucre consommé par les Québécois. Les Autres aliments, c’est-à-dire les aliments et les boissons non classés dans les quatre groupes alimentaires du Guide alimentaire canadien de 2007 comme les boissons sucrées et les confiseries, contiennent surtout du sucre ajouté. Ils fournissent un peu plus du quart (28 %) du sucre consommé. La consommation des diverses boissons sucrées ainsi que celle des jus de fruits représentent ensemble plus du quart du sucre consommé quotidiennement. Globalement, on observe une baisse des apports en sucre chez les jeunes et les adultes en 2015 par rapport à 2004. Cependant, lorsqu’on compare la contribution du sucre à l’apport en énergie, on constate que l’apport en sucre est resté semblable chez les jeunes mais qu’il a légèrement diminué chez les adultes. L’apport moyen en sodium des Québécois est estimé à 2901 mg/j, soit 2571 mg chez les jeunes de 1 à 18 ans et 2978 mg chez les adultes. Ces apports dépassent largement les apports maximaux tolérables qui varient selon l’âge entre 1500 et 2300 mg/. Les Autres aliments sont identifiés comme de grands contributeurs de sodium car ils représentent 32 % des apports. Ils sont suivis par les produits céréaliers (24 %) et les viandes et substituts (20 %).Les apports en sodium des jeunes québécois en 2015 apparaissent plus faibles que ceux observés en 2004 alors que chez les adultes, seules les femmes de 51 à 70 ans montrent des apports significativement abaissés en 2015.L’apport moyen en gras saturés des Québécois est de 25 g/jour et cet apport représente le dixième de leur apport énergétique. Les garçons âgés entre 14 et 18 ans ainsi que les jeunes hommes de 19 à 30 ans affichent les apports les plus élevés. Le lait et ses substituts sont les principales sources de gras saturés dans l’alimentation (34 %), suivis par les viandes et leurs substituts (25 %) et les Autres aliments (24 %). Comparativement à 2004, les apports en gras saturés des Québécois montrent une diminution en 2015. Cependant, le pourcentage de l’énergie provenant des gras saturés est resté similaire chez les enfants et les adultes, sauf chez les hommes de 31 à 50 ans chez qui on observe une baisse du pourcentage. Les résultats de cette étude indiquent qu’en 2015, les apports en sucre et en sodium sont préoccupants chez les Québécois alors que ceux en gras saturés se rapprochent des recommandations. L’estimation des apports et des sources alimentaires de ces trois nutriments chez les Québécois permet d’identifier les groupes de personnes plus à risque et aussi d’orienter les interventions visant à améliorer les choix alimentaires de la population.L’achat d’aliments ultra-transformés en supermarchés et magasins à grande surface au Québec (2019)
de Laurie Plamondon, Gabrielle Durette
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2019, 140 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Au cours des dernières décennies, le recours aux aliments produits en industrie a augmenté au détriment des aliments frais. Certains de ces aliments industriels, nommés aliments ultra transformés, sont typiquement riches en sucres, sodium ou gras saturés. Une consommation élevée d’aliments ultra-transformés est associée à une alimentation de moindre qualité nutritionnelle. Ce rapport analyse les volumes d’achats et le prix des aliments en supermarchés et magasins à grande surface entre 2012 et 2016, selon le niveau de transformation alimentaire. Il permet notamment d’estimer l’importance qu’occupent les aliments ultra-transformés dans l’alimentation des Québécois et de repérer lesquels sont les plus prédominants. Principaux constats sur les volumes d’achats (en kg) en 2015-16 : Parmi les dix catégories d’aliments les plus achetées, tous niveaux de transformation confondus, la moitié d’entre eux sont des aliments ultra-transformés : les boissons sucrées, les jus de fruits purs, les pains, les mets prêts-à-manger et les yogourts aromatisés. Les aliments ultra transformés occupent le tiers du volume total des achats alimentaires, et ce, malgré une certaine baisse de leur achat entre 2012-13 et 2015-16. Les boissons sucrées et les jus de fruits purs sont les deux catégories d’aliments ultra transformés les plus achetées, bien que leurs volumes d’achats ont diminué chaque année de 2012-13 à 2015-16. Or, la consommation de boissons sucrées est néfaste pour la santé à plusieurs égards. C’est pourquoi il importe d’intensifier les mesures visant à dénormaliser leur consommation et à réduire leur présence dans l’environnement alimentaire. Quant aux jus de fruits, bien qu’ils soient plus nutritifs que les boissons sucrées, ils sont naturellement riches en sucres et leur consommation devrait également être limitée. Les pains, qui constituent la 3e catégorie d’aliments ultra-transformés la plus achetée, sont souvent composés de farine raffinée et possèdent des teneurs significatives en sodium. Puisque le pain fait partie de l’alimentation de base des Québécois et que les pains commerciaux répondent à un besoin pratique, ces derniers devraient être priorisés par les mesures de reformulation des aliments, afin d’en réduire la teneur en sodium et d’augmenter leur teneur en fibres issue de grains entiers. La qualité nutritive des mets prêts-à-manger (p. ex. : pizza, pâtés, soupes, repas congelés et en conserve) aurait également avantage à être améliorée, puisque plusieurs Québécois y ont recours : ils occupent la 4e place des aliments ultra-transformés les plus achetés. Les consommateurs pourraient bénéficier de mets prêts-à-manger reformulés plus nutritifs et plus faibles en sodium et en gras saturés. Puisque la consommation de mets faits maison demeure à privilégier, la mise en place de mesures visant l’acquisition de compétences culinaires, permettrait également de réduire le recours aux mets prêts-à-manger. Les yogourts aromatisés se classent au 5e rang des achats d’aliments ultra-transformés et sont dix fois plus achetés que les yogourts nature. Les yogourts aromatisés, qui sont généralement riches en sucres ajoutés, mériteraient donc une attention particulière dans le cadre des mesures visant l’amélioration de la qualité nutritionnelle des aliments au Québec. Ainsi, les aliments ultra-transformés occupent une place importante dans le panier d’épicerie collectif des Québécois. Sachant que ces aliments sont des sources importantes de sucres, de sodium et de gras saturés, tous des nutriments qui contribuent au développement de maladies chroniques, ils mériteraient d’être priorisés par les mesures et les politiques publiques visant à améliorer la qualité de l’offre alimentaire au Québec. D’autres actions complémentaires agissant sur divers déterminants de la saine alimentation sont également nécessaires pour améliorer la qualité de l’alimentation des Québécois, tels qu’un meilleur accès physique et économique aux aliments sains, ainsi que des normes sociales plus favorables à la consommation d’aliments moins transformés
de Chantal Blouin, Samiratou Ouédraogo
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2019, 62 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Ce rapport de recherche présente l’analyse de la faisabilité et de l’acceptabilité sociale d’une subvention pour l’achat de fruits et légumes visant les ménages défavorisés avec enfants au Québec. Six groupes de discussion ont été menés avec des membres de ménages défavorisés dans les régions de Montréal et Québec et dix entrevues avec des personnes œuvrant dans des organisations qui ont une expertise liée à la mise en œuvre potentielle de cette intervention. L’acceptabilité sociale de l’intervention auprès des populations ciblées était unanime. Certains soulignaient que le risque de stigmatisation était bien présent mais, au final, ces risques étaient jugés comme étant moindres que les bénéfices liés à l’intervention. Pour ce qui est de la faisabilité, il apparait comme réaliste de mettre en œuvre, dans le contexte québécois, une intervention économique telle que proposée, même si certains obstacles techniques doivent être surmontés. Cinq principes directeurs se dégagent pour guider la conception et la mise en œuvre d’un tel programme au Québec. La simplicité de l’utilisation du coupon ou de la carte est très importante pour réduire le risque de stigmatisation, en diminuant la visibilité de la transaction, et pour réduire les coûts pour les marchands. La proximité des lieux d’utilisation des coupons est un autre critère à appliquer lors de la planification d’une telle intervention. Le troisième principe directeur concerne l’importance d’adapter l’intervention aux réalités de l’offre alimentaire de proximité, dans le milieu d’intervention. La conception et la mise en œuvre de l’intervention devront se faire en partenariat avec les acteurs communautaires et commerciaux du lieu d’intervention. L’intervention devrait être conçue, de sorte à maximiser les co-bénéfices; il s’agirait donc non seulement de viser l’augmentation de la consommation de fruits et légumes au sein des populations défavorisées, mais aussi, lorsque le contexte local s’y prête, de contribuer à l’atteinte d’autres objectifs socio-économiques, tels que de la promotion et la valorisation des produits bioalimentaires du Québec
France : Santé Publique France (SPF), 2019, 62 p.
En France, des recommandations alimentaires et d’activité physique officielles ont été diffusées depuis 2001 dans le cadre du Programme national nutrition santé (PNNS). Suite à l’évolution des données scientifiques et aux rapports récents de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et à l’avis du Haut Conseil de santé publique (HCSP), la Direction générale de la santé (DGS) a chargé Santé publique France de l’actualisation des recommandations relatives à l’alimentation, l’activité physique et la sédentarité à diffuser auprès de la population adulte. Au cours de l’élaboration de ces recommandations opérationnelles, Santé publique France a tenu compte des connaissances, des croyances et des comportements de la population sur l’alimentation, l’activité physique et la sédentarité afin d’aboutir à des messages qui soient les plus compréhensibles et acceptables possibles. Les attentes relatives à des conseils sur l’alimentation, l’activité physique et la sédentarité différant selon les personnes, l’agence s’est donné pour objectif de formuler deux niveaux de recommandations, permettant ainsi de combiner la simplicité des conseils pour l’ensemble des usagers et la précision pour les personnes plus impliquées. Santé publique France s’est appuyée sur un comité thématique réunissant des compétences en épidémiologie, en prévention et promotion de la santé, en information et communication, en littératie ainsi que des professionnels en contact avec le public, notamment les populations modestes. Différentes phases d’études auprès de la population âgée de 18 à 64 ans, dont des personnes en situation de précarité, mais aussi auprès de professionnels issus des secteurs du social et de la santé qui relaient ces recommandations, ont permis d’infléchir ou de valider les choix tout au long du processus de conception.
rapport-recommandations-relatives-alimentation-activite-physique-sedentarite-adultes.pdfAdobe Acrobat PDFL’alimentation et les rapports de genre. De l’outil de coercition au levier de révolution (2019)
de Dounia Tadli
Belgique : Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation-CPCP, 2019, 28 p.
En ligne : www.cpcp.be[...]
"Récemment, lors d’un atelier d’éducation permanente, nous discutions des pratiques alimentaires quotidiennes avec un groupe composé uniquement de femmes. L’une d’entre elles évoquant ses enfants, je saisis l’occasion pour demander à une autre : « Et toi, tes enfants t’aident un peu en cuisine ? ». Une troisième participante me répond à sa place : « Elle n’a qu’un fils ! », comme si c’était évident, laissant ainsi entendre que son sexe l’empêche d’éplucher des carottes. L’intéressée acquiesce, et je préfère ne pas insister…"Carnet de santé de 0 à 18 ans (2019)
Bruxelles : Office de la naissance et de l'enfance (ONE), 2019, 124 p.
En ligne : www.one.be[...]
Le Carnet de l'enfant de santé est un document officiel de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il est attribué à la naissance à chaque enfant né au sein de la Fédération ou y résidant. Il s'agit d'un outil de promotion de la santé qui vise entre autres à favoriser la communication entre l'enfant, ses parents et l'ensemble des intervenants médicaux et paramédicaux concernés par son suivi médical préventif. Ce carnet est un véritable journal de bord de la santé de l'enfant de 0 à 18 ans. Il est à souligner que les feuillets autocollants donnant accès à la gratuité des vaccins compris dans le calendrier vaccinal de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont insérés dans ce carnet.
carnet_sante_enfant_0-18ans_2019.pdfAdobe Acrobat PDFRecette pour réussir des ateliers culinaires (2018)
de Marie-Pierre Drolet, Hélène Gayraud
Montreal : Système alimentaire montréalais, 2018, 68 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Offrez aux élèves de votre école la chance de développer leur goût pour la cuisine et les aliments sains ! Recette pour réussir des activités culinaires est un tout nouveau guide pratique et gratuit pour l’organisation d’ateliers culinaires dans les école
recette_pour_reussir_des_ateliers_culinaires-avec_fiches_et_outils.pdfAdobe Acrobat PDF
de Catherine Fournier
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2018, 9 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Différentes initiatives de réemploi des aliments – la récupération alimentaire, le glanage, les frigos communautaires et la vente de fruits et légumes imparfaits à prix réduit – ont été mises en place au Québec dans les dernières années. Ces initiatives rendent accessibles des aliments écartés de la chaîne d’approvisionnement traditionnelle, mais qui demeurent salubres et sans danger pour la consommation humaine. Tout en luttant contre le gaspillage alimentaire, elles ont plusieurs objectifs incluant l’accès à une saine alimentation pour les populations défavorisées. Cependant, ces initiatives sont actuellement peu documentées. Ce TOPO vise à décrire ces différentes initiatives émergentes et à expliquer, du point de vue des acteurs porteurs de celles-ci, leur mise en œuvre, leur fonctionnement, leur pérennité et les bénéfices perçus de ces initiatives sur l’accès aux aliments sains pour les populations défavorisées. Afin d’en apprendre davantage sur le sujet, dans le cadre d’un essai universitaire, dix entrevues avec des acteurs porteurs de diverses initiatives de réemploi alimentaire à travers le Québec ont été réalisées à l’hiver 2017. Aussi, ce TOPO propose quatre pistes de réflexion concernant les initiatives de réemploi alimentaire comme façons de réduire le gaspillage alimentaire dans l’optique d’améliorer l’accès à une saine alimentation pour les populations socio économiquement défavorisées. Il est important de mentionner que les initiatives présentées sont en émergence et toutes différentes les unes des autres. Les données sur le sujet sont peu nombreuses et les constats présentés peuvent être considérés comme des points de départ pour de futurs travaux.
2443_reemploi_alimentaire_levier_acces_alimentation_populations_defavorisees.pdfAdobe Acrobat PDF
de Sarah Chaput, Marie-Claude Paquette
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2018, 9 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
La consommation de sucre, particulièrement sous forme de boissons sucrées, est de plus en plus reconnue comme pouvant favoriser le risque de maladies chroniques, l’excès de poids et la carie dentaire. Dans cette optique, la réduction de la consommation de boissons sucrées représente un objectif prioritaire pour un nombre croissant d’instances de santé publique à travers le monde. Pour y parvenir, plusieurs organismes de santé publique reconnus tels que le World Cancer Research Fund recommandent la mise en place d’un ensemble de politiques publiques qui incluent notamment la taxation des boissons sucrées. Au Québec, la Politique gouvernementale de prévention en santé inclut un chantier sur l’exploration de la pertinence et de la faisabilité d’instaurer une taxe sur les boissons sucrées dont les revenus seraient réinvestis en prévention .Ce TOPO est issu d’une analyse de politique publique de la taxation des boissons sucrées publiée par l’Institut national de santé publique du Québec en juin 2018 intitulée Analyse d’une politique publique : la taxation des boissons sucrées. L’objectif de ce TOPO est d’informer et de soutenir les décideurs et les intervenants de santé publique dans leurs actions entourant la réduction de la consommation de boissons sucrées. Il résume les résultats d’une synthèse des connaissances sur les effets de la taxation des boissons sucrées à travers le monde. Des exemples qui illustrent comment les modalités de taxation peuvent influencer l’efficacité d’une taxe à atteindre ses objectifs sont aussi présentés.
2430_taxation_boissons_sucrees_mesure_sante_publique_prometteuse.pdfAdobe Acrobat PDF
2018, 6 p.
Depuis des années, l’éducation nutritionnelle des enfants est l’une des meilleures solutions pour améliorer leur santé. Pourtant, ce qui relève ou non de ce domaine demeure assez flou. L’éducation nutritionnelle ne consiste pas à enseigner aux enfants les valeurs nutritives des aliments. Ils ne contrôlent pas suffisamment leur comportement pour laisser cette information influencer leurs décisions, surtout dans un monde où la « malbouffe » est depuis longtemps omniprésente et terriblement séduisante. L’éducation nutritionnelle ne signifie pas non plus informer les enfants que certains aliments sont bons ou mauvais pour leur santé. L’avenir n’est pas une notion qu’ils comprennent ou appréhendent, surtout lorsque cela concerne leur santé. Ce concept n’est malheureusement assimilable que par les enfants atteints d’une maladie chronique et dont la préoccupation est de savoir s’ils pourront un jour surmonter leur pathologie. L’éducation nutritionnelle consiste à faire en sorte que les aliments sains soient perçus par les enfants comme attrayants, familiers et appétissants. Ils pourront ainsi choisir eux-mêmes les « bons » aliments, c’est-à-dire ceux qui sont à la fois gourmands et sains. Les 3 articles de cette édition incitent les parents à agir de manière positive, sans se limiter à une éducation théorique. Pour conclure, disposer d’aliments sains à la maison (principalement des légumes) et à portée de vue, faire les courses avec les enfants (sans toutefois céder à leurs caprices) et cuisiner avec eux encouragent les enfants à manger des légumes et à les aimer. Il est toutefois important de noter que les parents sont des modèles pour leurs enfants, et que ces derniers ne mangeront pas sainement si leurs propres parents n’en font pas de même.

comment-faciliter-la-consommation-de-fl-chez-les-enfants.pdfAdobe Acrobat PDFAlimentation et santé scolaire : le point de vue du diététicien
de Jean-Christophe Azorin
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2018, pp. 17-18
En milieu scolaire, la restauration collective fait l’objet de nombreux débats alimentés par l’émergence de nouveaux courants et modes alimentaires. Par ailleurs, chez les jeunes notamment, l’envahissement d’images de corps idéalisés participe à l’exercice d’une pression mentale diffuse propice à générer des conduites nutritionnelles aberrantes. Rencontre avec Nicolas Sahuc, diététicien.La cantine, ce qu’en disent les collégiens
de Valentine Sarrut
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2018, pp. 15-16
Lors d’interventions éducatives sur différents déterminants de santé, des échanges avec les élèves d’un collège ont porté sur la qualité de leur restaurant scolaire. Les enfants nous éclairent sur leurs priorités. On constate que la qualité gustative, l’ambiance et le climat qui règne lors du repas priment sur les remarques relevant de l’équilibre nutritionnel.Manger et apprendre à manger à l’école, est-ce bien raisonnable ?
de Jean-Christophe Azorin
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2018, pp.12-14
Hors de ses missions prioritaires, l’École est aussi un lieu de restauration. Le temps périscolaire le plus évident est celui de la pause méridienne, service proposé par les collectivités territoriales. D’autres occasions de prise, d’un point de vue sanitaire, semblent nuisibles à l’équilibre alimentaire. Aussi l’École doit-elle se saisir de la problématique de l’éducation nutritionnelle et proposer une cohérence des activités pédago-éducatives.
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2018Perception des boissons caféinées par les adolescents et les jeunes adultes au Canada
de Brittany Cormier, Jessica L. Reid
Ottawa : Gouvernement du Canada, 2018, pp. 243-248
En ligne : www.canada.ca[...]
Cette étude visait à évaluer les perceptions et les attitudes des adolescents et des jeunes adultes à l’égard de la caféine et des boissons énergisantes. Un sondage en ligne a été mené auprès de 2 036 participants de 12 à 24 ans afin de savoir quelles étaient leurs connaissances sur la caféine et les boissons énergisantes ainsi que leurs perceptions concernant la caféine et l’innocuité des boissons énergisantes. Peu de répondants (2,1 %) ont été en mesure de préciser l’apport maximal en caféine recommandé par Santé Canada, bien que la plupart (64,9 %) aient indiqué sans se tromper le nombre maximal de boissons énergisantes pouvant être consommé quotidiennement. Seulement 17,5 % des répondants ont su repérer, parmi quatre boissons présentées, celle qui contenait le plus de caféine. Dans l’ensemble, les jeunes ont généralement une faible connaissance des quantités de caféine contenues dans les boissons et de l’apport en caféine provenant des boissons caféinées.L'alimentation durable sur mon campus (2018)
France : REFEDD, 2018, 44 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Dans ce guide, nous vous donnons des pistes pour amorcer une démarche vers une alimentation plus respectueuse des consommateur.rice.s et de l’environnement, au sein des campus universitaires. Après une première partie qui présente les bienfaits de l’alimentation durable, la deuxième partie du guide regroupe un certains nombre d’astuces concrètes et faciles à mettre en place au sein de son campus.
20180319_Guide-Alimentation_web.pdfAdobe Acrobat PDFModes de vie et pratiques environnementales des Français (2018)
France : Commissariat général au développement durable, 2018, 100 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Depuis la création d’un ministère chargé de cette question au début des années 1970, la protection de l’environnement s’est progressivement imposée dans l’espace public. Partant de ce constat, plusieurs questions se posent : dans quelle mesure la société française a-t-elle changé son rapport à l’environnement ? Comment cela s’est-il traduit concrètement ? La préoccupation des Français à l’égard de l’environnement influe-t-elle sur leurs actes quotidiens ? Parallèlement à la mise en œuvre de politiques publiques et de réglementations encadrant les activités polluantes, les ménages s’impliquent-ils à leur échelle pour limiter leur impact sur l’environnement ? Quelle place pour la sobriété des usages dans une société de consommation ? Les citoyens disposent-ils tous des mêmes capacités à agir pour protéger l’environnement ?
thema-03-modes-vie-pratiques-environnementales-francais-b.pdfAdobe Acrobat PDFMarseille : des jardins partagés dans les quartiers Nord
de Pauline Martin
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2018, pp. 22-23
Jardins partagés en quartier défavorisé : un déclic pour repenser ses pratiques alimentaires ? La pratique du jardinage dans un jardin partagé est un vecteur de lien social et un générateur d’estime de soi. Si les jardinières amatrices ne cultivent pas forcément des quantités importantes, le jardin pourrait servir de déclic, en leur donnant l’envie d’acheter plus de fruits et légumes.Angers : une politique locale pour une alimentation saine
de Gérard Boussin
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2018, pp. 20-21
La ville d’Angers s’est donné pour priorité une alimentation de qualité accessible à l’ensemble de la population. Jardins familiaux, accès à la cantine, qualité des repas servis, production locale, soutien aux associations, éducation alimentaire : la ville d’Angers a mis en place une politique globale favorisant l’accès à une alimentation équilibrée pour l’ensemble de la population.Réseaux sociaux et changement de comportement alimentaire : quel potentiel ?
de Manon Taravella
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2018, pp. 18-19
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Réseaux sociaux : des vecteurs pour promouvoir les comportements favorables à la santé. Pour les organismes publics, les réseaux sociaux sont un outil de promotion de la santé publique dans tous les domaines, nutrition incluse. La littérature scientifique montre que, pour être efficaces, les interventions doivent se fonder sur les théories psychosociales afin d’influer sur les comportements.Interventions sur l’alimentation et l’activité physique chez les jeunes : état des lieux
de Pauline Ducrot
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2018, pp. 15-17
Pour des interventions nutritionnelles efficaces chez les jeunes : améliorer l’environnement et impliquer les parents. Santé publique France a réalisé une revue de la littérature sur les actions portant sur l’alimentation et l’activité physique chez les jeunes et en particulier leur efficacité. 887 actions en France ont ensuite été analysées. Ce travail a permis de formuler des propositions d’actionsEnfants : réguler le marketing alimentaire
de Marine Friant-Perrot
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2018, pp. 13-14
La politique nutritionnelle française se doit d’adopter une réglementation du marketing alimentaire. L’Organisation mondiale de la santé a identifié la restriction du marketing alimentaire comme un levier d’action pour prévenir les maladies nutritionnelles. Des données incontestables montrent que la promotion de boissons sucrées et d’aliments très caloriques et pauvres en nutriments à un lien avec l’obésité de l’enfant.Environnements favorables à une alimentation saine : état des lieux et recommandations
de Corinne Delamaire
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2018, pp. 10-12
Comprendre comment les différents types d’environnements agissent sur le comportement alimentaire. L’environnement joue un rôle majeur sur nos choix alimentaires, incitatif ou dissuasif. Ainsi, aux Etats-Unis, l’interdiction de sodas dans les écoles a permis de faire reculer leur consommation. Les chercheurs québécois ont proposé une vision et une analyse des environnements favorables à une alimentation saine. Il est possible d’agir sur différents types d’environnement (physique, politique…) de manière à faciliter les choix alimentaires sains et rendre plus difficiles les choix moins sainsAnalyse d’une politique publique : la taxation des boissons sucrées (2018)
de Sarah Chaput, Marie-Claude Paquette
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2018, 108 p.
La réduction de la consommation de boissons sucrées représente un objectif prioritaire pour un nombre croissant d’instances de santé publique à travers le monde pour lutter contre les maladies chroniques et l’excès de poids. Pour y parvenir, le World Cancer Research Fund recommande la mise en place d’un ensemble de politiques publiques qui incluent notamment la taxation des boissons sucrées. Certains pays comme la France et le Mexique ont déjà implanté une telle taxe. Ce rapport vise à analyser la taxation des boissons sucrées comme politique publique dans l’optique d’informer les décideurs et de soutenir les actions de santé publique visant l’amélioration de la qualité de l’alimentation des Québécois. Les boissons sucrées sont généralement définies comme étant des boissons non alcoolisées, gazéifiées ou non, contenant des sucres ajoutés. La consommation de sucre des Québécois de tous les groupes d’âge excède le maximum recommandé par l’OMS. Les boissons sucrées figurent parmi leurs principales sources de sucre. Les études empiriques montrent une diminution des achats des boissons taxées à court et à moyen terme suivant la mise en place d’une taxe d’accise sur les boissons sucrées. Les données disponibles ne sont pas suffisantes pour tirer des conclusions robustes sur la consommation des boissons taxées. Les connaissances scientifiques disponibles appuient une hypothèse de substitution des boissons taxées par des boissons plus saines comme l’eau, mais aussi par d’autres boissons caloriques. Le type de taxe, le taux de taxation et le choix des boissons ciblées peuvent jouer un rôle important dans les effets de la taxe sur la substitution des boissons taxées, l’équité, l’offre de boissons et les revenus générés. La conception de la taxe doit donc être réfléchie et se baser sur des objectifs de taxation clairement définis et classés par ordre d’importance. Davantage d’études évaluatives robustes sont nécessaires pour documenter les effets de la taxe dans plusieurs contextes, à plus long terme et selon différents groupes de la population, par exemple selon le niveau de revenu ou de scolarité. Dans le contexte québécois actuel, la mise en place d’une taxe sur les boissons sucrées représente une mesure de santé publique prometteuse à inclure dans un portefeuille d’actions visant la consommation de boissons sucrées et, plus globalement, la saine alimentation. Une analyse des enjeux d’application serait également nécessaire, notamment l’évaluation de la faisabilité d’une taxe efficaceAlimentation low cost Le prix à payer (2018)
de Dounia Tadli
Belgique : Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation-CPCP, 2018, 24 p.
En ligne : www.cpcp.be[...]
Les défenseurs d’une alimentation alternative à l’industrie agroalimentaire se voient souvent opposer l’argument économique classique : « Bien manger, ça coûte cher ». Mais manger des produits sains, locaux, vides d’intrants et remplis de sens, coûte-t-il nécessairement plus cher ? L’alimentation low cost ne fait-elle pas l’économie dangereuse de la prise en compte des externalités négatives ? Finalement, quels mécanismes influent sur la fixation d’un prix, aux niveaux public et privé ? La présente publication esquissera une réponse à ces questions en remettant en perspective notre perception du prix de la nourriture. Une remise en contexte de notre système agro-alimentaire dans une économie globalisée, où le temps et l’argent consacrés à se nourrir diminuent sans cesse, montrera à quel point les prix des produits sont détachés de l’économie réelle. Ils masquent également une série de subventions, notamment à travers la PAC, ainsi que des jeux de négociations inégaux menés par une poignée de multinationales. Finalement, nous montrerons que cette alimentation low cost cache une série d’externalités négatives – environnementales, sanitaires, sociales, éthiques – qui n’apparaissent pas à la caisse, mais que nous finirons néanmoins par payer tôt ou tard
de Gabrielle Durette, Marie-Claude Paquette
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2018, 98 p.
Cette analyse vise à soutenir les décisions ministérielles quant à la pertinence et la faisabilité d’implanter des cibles de composition nutritionnelle pour certaines catégories d’aliments. Plus précisément, les informations issues de ce rapport pourront guider le choix d’éventuelles catégories d’aliments ciblées ainsi que le choix des paramètres de celles-ci. Ce projet est réalisé dans le cadre de la mesure 3.2 de la Politique gouvernementale de prévention en santé de 2016 visant à Améliorer la qualité nutritive des aliments au Québec. Dans un premier temps, le développement d’une méthode novatrice à partir d’achats alimentaires a permis d’identifier les aliments qui contribuent significativement à l’apport en sodium dans l’alimentation actuelle des Québécois. Dans un second temps, une modélisation de réduction du sodium a illustré la réduction théorique du sodium dans les achats alimentaires qu’aurait occasionné l’atteinte des cibles canadiennes pour le sodium. Finalement, une modélisation de l’impact théorique des paramètres des éventuelles cibles nutritionnelles sur l’apport en sodium par personne au Québec a été effectuée.Nutri-score c’est plus facile de manger mieux (2018)
France : Santé Publique France (SPF), 2018, 22 p.
Pour rendre plus lisible et compréhensible l’étiquetage nutritionnel, un logo peut désormais être apposé sur les emballages. Conçu dans le cadre du Programme National Nutrition Santé, le Nutri-Score fait progressivement son apparition…. Obligatoire sur tous les aliments préemballés, le tableau des valeurs nutritionnelles est bien souvent difficile à décrypter pour les consommateurs. Dans le cadre de la loi de Santé de 2016, le gouvernement français a recommandé la mise en place d’une information nutritionnelle claire, visible, et facile à comprendre pour tous. L’objectif : améliorer l’information nutritionnelle figurant sur les produits et ainsi aider les consommateurs à acheter des aliments de meilleure qualité nutritionnelle.
DP_nutriscore_150218.pdfAdobe Acrobat PDFEducation nutritionnelle et activité physique en milieu scolaire. Bibliographie sélective (2018)
de Centre de Ressources Documentaires Régional
Toulouse : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS)-Occitanie, 2018, 10 p.
Bibliographie réalisée dans le cadre d'une formation sur l'éducation nutritionnelle des enfants en milieu scolaire (école primaire).
education_nutri_physique_milieu_scolaire052018.pdfAdobe Acrobat PDF
de Jia Xin Ong, Martine Padilla
2018, 6 p.
On peut débattre sur la question de savoir si la qualité et la quantité de l’apport alimentaire est une affaire d’ordre privé ou une question de santé publique. Chacun est libre de manger ce qu’il veut et quand il le souhaite... en théorie. Cette affirmation a ses limites pour plusieurs raisons : L’histoire naturelle de l’alimentation humaine nous enseigne que toutes les populations dans le monde réussissent à atteindre un équilibre nutritionnel en recourant aux ressources locales : féculents, sources de nutriments, protéines et graisses ainsi que F&L peuvent varier. À la fin de la journée, un équilibre offrant la meilleure chance de survie a été trouvé. Dans les situations extrêmes, comme chez les groupes d’Inuits, l’adaptation s’est faite au prix de modifications génétiques ou épigénétiques. Les études de santé publique, comme celles rapportées par Ong dans ce numéro, montrent clairement que l’état de santé est amélioré grâce à une consommation ad hocde F&L. Consommer moins de F&L que la quantité journalière souhaitable n’est pas un choix délibéré mais une contrainte économique subie par les plus pauvres dans les pays occidentaux. Chez les femmes enceintes, cela constitue un double, voire un triple fardeau : moins d’aliments appropriés disponibles pendant et après la grossesse, par exemple durant l’allaitement, et moins d’occasions offertes au bébé ou au jeune enfant d’intégrer ces goûts dans ses habitudes alimentaires. Ce dernier point est un ajout personnel, de nature pédiatrique, à l’excellent travail présenté par Nunnery. Dans les pays où les enfants ont l’opportunité de choisir ce qu’ils veulent manger, l’éducation tient un rôle essentiel. Les enfants qui ne reçoivent pas une telle éducation préféreront les féculents et les aliments gras et vont se retrouver avec des choix alimentaires spontanés restreints, typiques des profils alimentaires associés au risque de cancer, d’obésité et d’évènement cardiovasculaire. L’article de Martine Padilla nous rappelle clairement ce fait avéré. La consommation de Fruits&Légumes doit être encouragée : les adultes - en particulier les parents- doivent connaître les bienfaits de ces aliments et le rôle obligatoire de l’éducation dans les habitudes alimentaires des jeunes enfants. Pour les populations à faible revenu, les mesures de santé publique doivent favoriser une disponibilité permanente de Fruits&Légumes, particulièrement au cours de la grossesse et de l’enfance. Ainsi, la décision de manger ou non des Fruits&Légumes ne peut pas être considérée comme une question de choix délibéré, en l’absence d’information, d’éducation et de disponibilité.
information-aducation-et-disponibilita-des-fl-a-la-maison-une-nacessita.pdfAdobe Acrobat PDF
de Annie Gauthier
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2018, 86 p.
Envisagée sur les contenants de boissons sucrées, la stratégie de mises en garde sur l’emballage s’inscrit dans une double perspective. Celle de sensibiliser la population aux risques de santé associés à leur consommation dans un premier temps, puis de dénormaliser la tendance à les boire régulièrement ou en grande quantité. Voici les faits saillants de cette synthèse des connaissances. Puisque les mises en garde sont en émergence dans le secteur alimentaire, on ne dispose pas d’une masse critique d’études ayant évalué leur efficacité ou potentiel d’efficacité sur les contenants de boissons sucrées. On a donc examiné également les résultats des revues de littérature portant sur l’efficacité de cette stratégie sur les contenants de boissons alcoolisées et l’emballage des produits du tabac. Les recherches mettent au jour les constats suivants : En diffusant une information crédible sur les risques de santé associés à la consommation d’un produit, les mises en garde réduisent l’attrait de ce produit et ont un potentiel d’action positif sur les connaissances, les attitudes et les comportements des individus. Les études expérimentales portant sur les mises en garde sur les contenants de boissons sucrées suggèrent qu’elles ont le potentiel de diminuer l’achat de ces boissons. La stratégie des mises en garde s’harmonise bien avec une approche socioculturelle axée sur la création d’environnements favorables à l’adoption de saines habitudes de vie, puisqu’elle contribue à contrecarrer la valorisation, la promotion et la banalisation des boissons sucrées. Elle présente généralement un haut degré d’acceptabilité sociale et elle est réputée peu coûteuse à mettre en œuvre par rapport aux bénéfices observés. Le potentiel de cette stratégie est accru lorsque ses critères d’optimisation sont respectés de façon rigoureuse et qu’elle s’applique conjointement à d’autres mesures et politiques visant un but commun.
Ce steak dans mon assiette - Quels trajets ? (2017)
de Dounia Tadli
Belgique : Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation-CPCP, 2017, 18 p.
En ligne : www.cpcp.be[...]
Les spéculations autour de la consommation de viande vont bon train. Il s’agit généralement de recommandations sur les pratiques à adopter ou à éviter. Les données sur le sujet, quant à elles, sont principalement quantitatives et tendent à appuyer ces injonctions, servant au passage les intérêts des uns et des autres. Par contre, il est plus compliqué de saisir quels circuits suivent les animaux d’élevage, depuis leur naissance jusqu’à leur transformation en carcasse, pour aboutir en morceaux de viande dans nos étals, puis dans nos assiettes. Ces parcours sont en effet complexes, divers et relativement opaques. À travers des études de cas, nous verrons que la notion de circuit court est toute relative concernant la production de viande. Nous proposerons ensuite une réflexion autour de l’« éducation à la viande » et des labels, pour conclure sur l’importance de renouer avec les producteurs.
de Hélène Mathiot, Angélique Nugier
Laxou (France) : Société Française de Santé Publique (SFSP), 2018, pp. 7-24
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Introduction : « J’aime manger, j’aime bouger, le guide nutrition pour les adolescents », l’un des huit guides d’information du Programme National Nutrition Santé (PNNS), fait l’objet d’un plan de diffusion annuel par Santé publique France aux élèves des classes de 5e par l’intermédiaire des professeurs de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT). Notre étude avait pour objectif d’évaluer l’impact de ce plan de diffusion et la perception du guide auprès des élèves de 5e et des professeurs de SVT. La connaissance des repères nutritionnels par les adolescents a également été évaluée.
Méthode : L’étude, reposant sur une méthode mixte, a été réalisée en 2015 auprès de 432 adolescents scolarisés en 5e, interrogés en face-à-face à leur domicile ; et de 20 professeurs de SVT de classes de 5e, interrogés lors d’entretiens individuels ou de focus groups.
Résultats : Le guide a obtenu un score de reconnaissance de 40 % auprès des jeunes, qui l’ont majoritairement vu au collège pendant un cours. 30 % des jeunes ont déclaré avoir lu ou survolé le guide et plus des trois quart, que le guide leur plaisait. Les adolescents et les professeurs trouvaient le guide clair et accessible, en appréciaient globalement le contenu, mais considéraient qu’il mériterait d’être modernisé.
Conclusion : La diffusion systématique du guide, ciblée sur un niveau de classe en milieu scolaire est une stratégie efficace qui permet de toucher un maximum de jeunes ; elle doit donc être poursuivie dans le futur. Une modernisation du guide et un meilleur accompagnement des professeurs dans sa diffusion pourraient permettre d’augmenter encore la performance de cette diffusion.
Paris (France) : Fonds Français pour l'Alimentation et la Santé, 2018, 28 p.
L’objectif de ce document est de restituer les bonnes pratiques identifiées lors de la mise en place de différents programmes de prévention et de promotion de la santé dans les domaines de l’activité physique et de l’alimentation. Plus de trente spécialistes de ces thématiques et des domaines du marketing social comme du changement de comportement nous font part dans cette brochure des facteurs clés de succès à prendre en compte lors des mises en place de programmes à l’échelle locale, régionale ou nationale. Cet ouvrage s’inscrit dans les missions du FFAS de réaliser des états des lieux des connaissances et des expériences de terrain pour que les professionnels trouvent les outils méthodologiques les plus adaptés aux programmes d’action qu’ils souhaitent mettre en œuvre

Colloque-2017-programme-alimentation.pdfAdobe Acrobat PDF
de Anne E. Mathews, Rola Zahr, Thierry Gibault
2018
Les établissements scolaires: un rôle de premier plan en faveur d’une bonne hygiène de vie Les établissements scolaires sont le lieu idéal pour inculquer de bonnes habitudes aux enfants qui y passent plusieurs années, à un âge déterminant, où les comportements s’installent durablement. Ces lieux, qui accueillent les enfants pendant une grande partie de la journée, emploient des personnes qualifiées, aptes à les guider dans leurs choix. Les enseignants et le personnel des établissements scolaires font également figure de modèles pour les enfants, qui sont eux-mêmes susceptibles d’influencer le comportement de toute leur famille. Ils peuvent en effet appliquer à la maison les conseils qu’ils ont reçus à l’école. Si les données disponibles montrent que les interventions dans les établissements scolaires ciblent principalement les jeunes enfants, en matière de nutrition, peu d’initiatives sont destinées aux adolescents. Cela semble logique: les enfants ont besoin de découvrir une alimentation saine dès le plus jeune âge. Néanmoins, les problèmes d’alimentation concernent davantage les enfants plus âgés. Le premier article de ce numéro présente une initiative encourageant la consommation de fruits et légumes chez les étudiants de première année. Ce programme part d’un constat : les périodes de changement s’accompagnent généralement de comportements délétères. Mathews et coll. se demandent si la participation à des potagers peut être une stratégie efficace afin d’inverser ce phénomène. Les deux autres articles s’intéressent à un programme de cuisine et à la mise en place de buffets de crudités pour les enfants. Outre qu’elles montrent la voie à ceux qui souhaitent modifier leurs habitudes, ces initiatives soulignent que, s’il est vrai que la lutte contre la mauvaise alimentation commence à la maison, les établissements scolaires ont eux-aussi un rôle important à jouer. Ne l’oublions pas
Equations_nutrtions-2018-impact-des-programmes-fl-a-laacole-sur-la-consommation-de-fl.pdfAdobe Acrobat PDFAlimentation et territoires (2018)
France : Fabrique Territoires Santé, 2018, 75 p.
En ligne : sites.uclouvain.be[...]
Alors que les pathologies liées à l’alimentation ne cessent de croître, l’approche privilégiée par la santé publique d’agir sur les comportements individuels paraît réductrice et insuffisante. En effet, l'outil exclusif de l’information nutritionnelle ne couvre pas l’ensemble des besoins des personnes, en particulier des publics précaires plus exposés à une mauvaise alimentation et ses effets. C'est pourquoi la question de l’accessibilité, financière, géographique et culturelle, d’une alimentation saine est un enjeu important, sur lequel certains territoires apportent des réponses. Fabrique Territoires Santé a mené une capitalisation auprès des acteurs locaux et repéré un ensemble de ressources utiles pour appréhender le sujet. Issu de ce travail, le Dossier ressources propose un état des lieux et présente une trentaine d'actions locales inspirantes sur les thématiques suivantes : l’aide alimentaire, la restauration collective, l’animation de jardins collectifs, l’organisation de circuits courts et de modes de distribution directs, le soutien à l’agriculture locale, et enfin l’élaboration de stratégies alimentaires territoriales.
2018-ALIMENTATION_ET_TERRITOIRES.pdfAdobe Acrobat PDF
Fabriques-territoires-2018recueil_inspiraction_alimentation.pdfAdobe Acrobat PDF
de Estelle Méroc, Nathalie Moreau, Thérésa Lebacq, et al.
Bruxelles (Belgique) : Service d'Information Promotion Éducation Santé-SIPES-ULB, 2017, 72 p.
Au 1er janvier 2016, la Belgique comptait 1 295 660 personnes de nationalité étrangère, soit 11,5 % de la population totale (1). Ce chiffre n’inclut pas les Belges d’origine étrangère, à savoir les personnes qui ont acquis la nationalité belge par voie de naturalisation. Au total, la population étrangère et d’origine étrangère représente environ un cinquième des résidents de Belgique. La répartition géographique de cette population allochtone est hétérogène : elle s’explique tant par l’histoire de l’immigration en Belgique que par l’attractivité économique de certaines régions. À Bruxelles, capitale belge et européenne, deux personnes sur trois environ sont immigrées ou issues de l’immigration. Selon l’Office européen de statistiques Eurostat, Bruxelles est la deuxième ville la plus cosmopolite d’Europe après Luxembourg. Certaines communautés sont régulièrement citées comme plus vulnérables en matière de santé physique et mentale. En 2004, une étude portant sur les adultes bruxellois a rapporté une santé perçue significativement plus mauvaise chez les Bruxellois de nationalité marocaine ou turque, comparé à ceux de nationalité belge. L’état de santé se caractérise par des interactions complexes dans un ensemble de déterminants de santé, tels que le patrimoine génétique, l’éducation, les conditions de vie, l’accès aux soins de santé, l’environnement physique, matériel, culturel et social... Ces déterminants peuvent varier considérablement selon l’origine de la personne. L’adolescence est une période charnière pour la construction identitaire, pendant laquelle l’individu est fortement dépendant du milieu dans lequel il grandit ; en particulier, les jeunes d’origine étrangère doivent parvenir à concilier différentes influences (familiales, communautaires, du pays de résidence…) qui peuvent parfois entrer en contradiction (6). L’objectif de ce rapport est de décrire les disparités dans les comportements, le bien-être et l’état de santé des adolescents selon leur statut migratoire à Bruxelles. De façon complémentaire, une étude exploratoire vise ensuite à estimer l’association entre statut migratoire et risque de surcharge pondérale, en tenant compte des facteurs sociodémographiques et de certains comportements de santé, pour mieux comprendre les relations entre ces différentes dimensions.
HBSC2014_MigrationSante_RBC_1.pdfAdobe Acrobat PDFSynthèse d'interventions probantes dans les domaines de la nutrition : SIPrev Nutrition (2017)
de Chaire de recherche en prévention des cancers INCa/IReSP/EHESP, UIPES (Union internationale de promotion de la santé et d'éducation pour la santé)
Rennes (France) : École des hautes études en santé publique - EHESP, 2017, 58 p.
SIPrev (Stratégies d’Interventions Probantes en prévention) est un document qui constitue un socle commun de connaissances scientifiques sur les actions probantes en prévention portant sur un thème de prévention, ici sur la nutrition. Il s’adresse aux acteurs décisionnaires et opérationnels de la prévention et la promotion de la santé en région. Ce document a été réalisé sur la base de « revues de revues de littérature » conduites par l’Union International de Promotion et d’Education pour la Santé (UIPES), partenaire de ce projet et présenté dans la deuxième partie de ce document. Une revue de revue de littérature se fait, non pas sur des études primaires publiées, mais sur des revues de littérature réalisées antérieurement et publiées. Ce choix a été fait afin d’augmenter la transférabilité des interventions et leviers interventionnels repérés par la réunion d’un maximum de données multi contextuelles. Par ailleurs ont été privilégiées pour inclusion les revues dites « systématiques » en raison de leur haut niveau de preuve. SIPrev est composé de deux parties : - une partie intégralement effectuée par les membres de l’UIPES détaillant l’ensemble des stratégies repérées comme probantes dans la littérature scientifique, adossées s’il y a lieu aux recommandations et/ou référentiels internationaux sur la thématique. - une partie introductive réalisée par l’équipe de projet TC-REG mettant en évidence les éléments clés extraits des revues de littérature. (Extrait du préambule)
SIPrev-Nutrition-VF-GLOBAL.pdfAdobe Acrobat PDFn° 255 - Avril 2010 - Manger : un écolage passionnant (Bulletin de Education santé)
Apprendre par la pratique : le plaidoyer pour l’équité en santé - la sécurité alimentaire (2017)
Canada : Centre de collaboration nationale des déterminants de la santé (CCNCD), 2017, 8 p.
La sécurité alimentaire est de plus en plus souvent une source de préoccupation dans bon nombre de ménages. Son incidence sur la santé et le bien-être ne fait aucun doute. Partout au Canada, de nombreux organismes prennent des mesures différentes pour améliorer la sécurité alimentaire. Le présent document fait état des expériences de la Société ontarienne des professionnel(le)s de la nutrition en santé publique et du Réseau pour une alimentation durable qui plaident pour améliorer la sécurité alimentaire en jouant trois des rôles de la santé publique
Learning_from_practice_Advocacy_for_health_equity_Food_security_FR_FV.pdfAdobe Acrobat PDF
de Kim D. Raine, Kayla Atkey
Ottawa : Gouvernement du Canada, 2018, pp. 7-20
Introduction : Les aliments malsains sont facilement accessibles dans les lieux publics au Canada, ce qui favorise les maladies chroniques liées au régime alimentaire, comme l’obésité. Cette réalité est préoccupante, car les établissements publics servent souvent une grande quantité d’aliments destinés à des groupes vulnérables, tels que les enfants et les personnes âgées. L’adoption de politiques sur l’approvisionnement en aliments sains, qui soutiennent l’achat, la distribution, la vente ou l’offre d’aliments plus sains, apparaît depuis peu comme une stratégie prometteuse pour contrer ce problème de santé publique, en rendant plus accessibles les aliments sains. De telles politiques n’ont cependant pas encore été adoptées à grande échelle au Canada, malgré les recommandations de nombreuses organisations canadiennes à vocation scientifique et du domaine de la santé. Méthodologie : Afin d’étayer la prise de mesures stratégiques qui favoriseront l’approvisionnement en aliments sains au Canada, nous avons, en premier lieu, réalisé une synthèse des données probantes en vue d’évaluer les répercussions des politiques sur l’approvisionnement en aliments du point de vue des résultats sur la santé, ainsi que des ventes, de la consommation et de l’offre d’aliments plus sains. En second lieu, nous avons tenu une conférence de consensus en septembre 2014. Cette conférence, qui a réuni des experts en recherche sur la santé publique et les politiques nutritionnelles, ainsi que des professionnels de la santé et des services alimentaires, a permis l’étude des données probantes, la mise en commun des expériences et l’élaboration d’un énoncé de consensus et de recommandations sur l’approvisionnement en aliments sains au Canada. Résultats : Cet article expose les constatations de la synthèse des données probantes et les recommandations consensuelles sur l’approvisionnement en aliments sains au Canada. Plus précisément, nous décrivons les recommandations qui s’adressent aux gouvernements, aux établissements publics, aux décideurs et aux professionnels, aux citoyens et aux chercheurs. Conclusion : La mise en œuvre de politiques sur l’approvisionnement en aliments sains, dans le cadre d'une politique alimentaire globale au Canada, peut accroître l’accès des Canadiens à des aliments plus sains.
de Pauline Ducrot, Corinne Delamaire
France : Santé Publique France (SPF), 2017, 81 p.
L’action 11.6 du Plan Cancer vise à développer l’éducation sur l’alimentation et l’activité physique dès la maternelle et le primaire notamment pendant le temps périscolaire dans le cadre de la réforme sur les rythmes scolaires. Dans le cadre de cette action pilotée par Santé publique France, un recensement des actions de prévention et/ou de promotion de la santé menées sur le territoire en 2013-2014 a été réalisé à l’aide de la base OSCARS (Outil d’Observation et de Suivi Cartographique des Actions Régionales de Santé), celle de la Mutualité française et d’un questionnaire en ligne sur le site de l’Inpes. Les critères de sélection étaient : 1) Thèmes : alimentation et/ou activité physique ; 2) Population cible : 3- 18 ans ; 3) Années : 2013 et 2014 ; 4) Milieux : scolaire, périscolaire, sportif, associatif, universitaire. Les données issues de ce recensement ont ensuite été comparées aux critères d’efficacité identifiés dans la littérature en vue de formuler des propositions pour la mise en place d’interventions efficaces. Au total, 887 actions ont été recueillies. La majorité (96 %) agissait sur des déterminants individuels, 28 % sur des déterminants interpersonnels et 10 % sur des déterminants environnementaux. Près de la moitié (46 %) agissait à la fois sur l’alimentation et l’activité physique et 21 % impliquaient les parents. Concernant leur déroulement, 68 % étaient mises en œuvre dans le milieu scolaire et 34 % duraient un an ou plus. Au vu des données de la littérature, cette analyse souligne l’importance de promouvoir la mise en place d’actions visant à créer des environnements favorables et impliquant les parents. Outre ces propositions, ce rapport met en évidence l’importance d’encourager l’évaluation de l’efficacité des actions et le déploiement d’actions déjà validées. La création d’une base permettant de recenser les interventions efficaces / prometteuses au niveau national apparaît être une piste pertinente afin de rendre ces données accessibles aux acteurs de terrain
interventions-alimentation-activite-physique-jeunes.pdfAdobe Acrobat PDFn° 304 - Octobre 2014 - Le combat pour une alimentation de qualité (Bulletin de Education santé)
Analyse des enjeux éthiques liés à la taxation des boissons sucrées (2017)
de Simone Santerre
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2017, 55 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Le présent document est le fruit d’une collaboration entre l’Équipe-conseil en éthique et l’unité Habitudes de vie de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), visant à évaluer les enjeux éthiques de la taxation des boissons sucrées comme stratégie pour prévenir la surconsommation de ces boissons. La taxation fait partie d’un portefeuille d’actions envisagées pour la prévention de l’obésité et la promotion des saines habitudes de vie au Québec. Actuellement, la prévalence élevée du surpoids et des maladies chroniques qui y sont associées compromet la santé des Québécois, en plus de générer des coûts économiques et sociaux importants. La consommation régulière de boissons sucrées étant comprise comme un facteur déterminant dans le développement de l’obésité, du diabète de type 2 et de la carie dentaire, la réduction de la consommation de ces boissons est envisagée comme une piste d’action à considérer au Québec. La taxation des boissons sucrées est recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), notamment car il s’agit du moyen le moins coûteux de réduire la consommation de ces boissons. Dans la littérature, la taxe figure parmi les mesures les plus rapides et les plus efficaces à instaurer dans la lutte contre les maladies chroniques et l’obésité. Bien que motivée par l’amélioration de la santé de la population, l’imposition d’une taxe représenterait cependant une contrainte sur la liberté de choix car elle irait inévitablement à l’encontre du gré d’une partie de la population concernée par la mesure. L’imposition d’une telle taxe sur certains produits pourrait être perçue comme étant paternaliste mais pousserait également les consommateurs à être plus critiques dans leur choix de consommation. Une taxe à taux fixe impose toutefois par défaut un fardeau plus lourd chez les moins nantis. Le caractère inéquitable de la mesure semble donc aller à l’encontre de la mission du gouvernement de réduire les inégalités sociales en santé. Or, cet effet indésirable semble potentiellement compensé par le fait que les plus grands consommateurs de boissons sucrées, une minorité surreprésentée dans les sous-groupes socioéconomiques les plus vulnérables de la population (c’est-à-dire les jeunes de moins de 25 ans, les personnes à faible revenu disponible, les personnes à faible niveau d’éducation et les peuples autochtones), auraient le plus à gagner en termes de bienfaits pour la santé. Des solutions efficaces sont toutefois proposées dans la littérature pour pallier aux possibles effets négatifs de la taxe. Entre autres, il est suggéré d’utiliser une partie des revenus générés par la taxe pour réduire le prix de vente d’aliments sains, afin d’en favoriser la consommation. La subvention de fruits et légumes frais est en effet conseillée comme complément d’action équitable pour l’amélioration de l’alimentation au sein de la population, en plus de contribuer à la lutte contre l’obésité et les maladies chroniques qui y sont associées.
2017, 6 p.
En ligne : www.aprifel.com[...]
Ce bulletin comprend les articles suivants:
- Une meilleure alimentation pendant les premières années de la vie améliore les capacités cognitives et scolaires des enfants
-Acceptation des légumes et des fruits pendant l’enfance : impact de la génétique, des premières expériences et de l’environnement
-Quel impact des bonnes pratiques en matière de repas dans les crèches aux États-Unis sur la consommation d’énergie, de fruits et de légumes ?
-Les pouvoirs de certains fruits et légumes pour retarder la ménopause....
n°_171.pdfAdobe Acrobat PDF
En ligne : www.aprifel.com[...]
est un bulletin mensuel gratuit réservé aux professionnels de la santé dans lequel des chercheurs du monde entier contribuent à la rédaction d’articles inédits.Synthèse DOCUMENTAIRE, Pour comprendre les nouveaux repères nutritionnels du PNNS 4è édition. (2017)
de Laurence Ramblière, Céline Cottineau
Bordeaux : Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) Nouvelle-Aquitaine -, 2017, 10 p.
Lancé en 2001, renouvelé en 2006 et 2011, le Programme national nutrition santé (PNNS) est un plan de santé publique visant à améliorer l’état de santé de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs : la nutrition. Un nouveau programme est en cour d’élaboration depuis fin 2016 et différents rapports et expertises y contribuent. Les services documentaires de l’IREPS Nouvelle-Aquitaine, vous propose une synthèse, présentant aux professionnels les recommandations en matière de repères nutritionnels extraits de ces travaux préparatoires.
Synthèse-doc_nutrition-PNNS_VF_10-2017.pdfAdobe Acrobat PDF
de Stéphane Aujean
Bruxelles : Commission communautaire française-Cocof, 2016, 32 p.
L’Observatoire de l’enfant publie une enquête sur le temps de midi dans les établissements de l’enseignement fondamental ordinaire de la Région bruxelloise.Il ne s’agit pas d’une enquête de terrain exhaustive mais bien d’un questionnaire à toutes les écoles francophones de l’enseignement maternel ou primaire ordinaire dans la Région de Bruxelles-Capitale.
Rapportmidi.pdfAdobe Acrobat PDFAlimentation et activité physique
de ESCALON H., François Beck
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2010, pp. 7-10
"L'INPES vient de publier les résultats du ""Baromètre santé nutrition"", enquête périodique réalisée auprès de la population française. Si les taux de consommateurs de féculents, viandes, poissons et oeufs sont satisfaisants, en revanche, ceux des fruits/légumes et produits laitiers restent insuffisants et ceux de boissons sucrées et de plats tout prêts augmentent. Par ailleurs, un peu moins d'un Français sur deux a une pratique d'activité physique favorable à la santé."
de Monique Potvin Kent, Cher Cameron
Ottawa : Gouvernement du Canada, 2017, pp.290-298
En ligne : www.canada.ca[...]
Introduction : Cette étude vise à comparer le contenu nutritionnel et les bienfaits pour la santé des céréales pour déjeuner destinées aux enfants et celles non destinées aux enfants et à évaluer la prédominance du sucre ajouté dans ces produits. Méthodologie : Nous avons recueilli des données sur le contenu nutritionnel de 262 céré¬ales pour déjeuner vendues dans les cinq principales chaînes d’alimentation à Ottawa (Ontario) et à Gatineau (Québec). Pour chaque céréale, nous avons pris en note les cinq premiers ingrédients et la quantité de sucres ajoutés indiqués sur la liste des ingrédients. Les diverses marques de céréales ont été ensuite classées en deux catégories, soit « plus saines » ou « moins saines », à l’aide du modèle de profil nutritionnel du Royaume-Uni. Nous avons évalué chaque céréale en fonction de divers critères afin de déterminer si elle était destinée ou non aux enfants. Des comparaisons statistiques ont été établies entre les céréales destinées aux enfants et les autres. Résultats : Sur l'ensemble des céréales pour déjeuner, 19,8 % étaient destinées aux enfants et contenaient beaucoup moins de gras et de gras saturés. Ces céréales avaient une teneur en sodium et en sucre significativement plus élevée et une teneur en fibres et en protéines plus faible, et elles étaient trois fois plus susceptibles d’être classées comme « moins saines » par rapport aux céréales non destinées aux enfants. Aucune des céréales destinées aux enfants n’était sans sucre et, pour 75 % d’entre elles, le sucre occupait le deuxième rang dans la liste des ingrédients. Six entreprises de céréales pour déjeuner possédaient une gamme de produits destinés aux enfants composée entièrement de céréales « moins saines ». Conclusion : Il est nécessaire d’adopter un règlement qui limite le marketing alimentaire ciblant les enfants et les jeunes de moins de 17 ans sur l’emballage, en vue de réduire l'attrait envers ce groupe d’âge. Il faut également modifier la composition des céréales pour déjeuner visant les enfants au moyen de cibles établies par le gouvernement ou par la réglementation si on juge sa conformité inacceptable.Les étudiants et l'alimentation (2017)
de Magalie Gerard, Gaspard Lancrey-Javal
France : Harris Interractive, 2017, 23 p.
À la demande d’Allo Resto, Harris Interactive a interrogé un échantillon représentatif d’étudiants français sur leur alimentation : il s’agissait ainsi de comprendre leurs pratiques alimentaires actuelles, d’identifier ce qu’ils espèrent changer dans leur alimentation à l’avenir et de faire émerger les leviers qui pourraient leur permettre de manger de façon plus équilibrée, notamment pendant leurs périodes d’examens et de partiels.
Rapport-Harris-Les-etudiants-et-lalimentation-Allo-Resto.pdfAdobe Acrobat PDFTout le monde s’en mêle (2017)
de Joséphine Soulier
France : Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt d’Auvergne-Rhône-Alpes, 2017, 67 p.
En ligne : draaf.auvergne-rhone-alpes.agriculture.gouv.fr[...]
L’éducation alimentaire de la jeunesse figure parmi les axes structurants de la politique publique de l’alimentation portée par le Ministère en charge de l’agriculture (France). La région Auvergne-Rhône- Alpes fourmille d’initiatives autour de l’éducation de la jeunesse à l’alimentation. Les approches en sont très diverses : scientifiques, culturelles, sociales, pratiques, hédoniques…Les contextes de sensibilisation sont également variés : temps scolaire et/ou périscolaire, ateliers santé ville, politique de la ville, projet éducatif territorial… Et les acteurs sont également très diversifiés, dispersés sur un grand territoire régional et particulièrement actif, dynamique et imaginatif. C’est pourquoi les expériences de chacun ont été rassemblées au travers de témoignages pour créer des liens et de la connaissance. Cette brochure « Tout le monde s’en mêle » rassemble de nombreuses contributions, et reflète les fortes motivations pour accompagner les jeunes à choisir leur alimentation.
Document_Brochure_PNA_Finale_24aout2017_cle8a1cf3.pdfAdobe Acrobat PDF
de Chantal Blouin
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2017, 8 p.
En ligne : www.inspq.qc.ca[...]
Ce TOPO vise à informer les décideurs et les praticiens en santé publique de l’éventail des instruments économiques disponibles pour favoriser la saine alimentation. Nous entendons par instruments économiques des actions qui modifient directement ou indirectement le prix des aliments. Les principaux instruments économiques sont les taxes (mesures dissuasives) et les subventions (mesures incitatives). Ce TOPO examine aussi l’efficacité potentielle des instruments économiques et les enjeux de mise en oeuvre qu’ils soulèvent. En 2012, l’INSPQ a publié un TOPO sur la taxation des boissons sucrées. Les travaux scientifiques sur les instruments économiques se sont poursuivis. Afin de faire le point, une analyse de 206 publications scientifiques portant sur ce sujet a été menée et a servi à la préparation de ce nouveau TOPO. La majorité des études recensées (107/206) ont été menées dans le contexte américain, alors que plus de 70 publications ont été réalisées en Europe. Seulement trois études recensées ont été entreprises au Canada et aucune n’a été conduite au Québec. Les taxes nutritionnelles représentent l’instrument économique le plus étudié. Dans les dernières années, plusieurs organisations scientifiques ont émis des recommandations proposant l’adoption d’instruments économiques pour favoriser la saine alimentation à partir des données probantes existantes. Par exemple, en 2016, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié des recommandations sur l’imposition de taxes sur les boissons sucrées et la mise en place de subventions pour l’achat de fruits et légumes. Toutefois, les changements dans l’environnement économique ne représentent qu’une des mesures nécessaires pour faciliter des choix alimentaires plus sains. Seule la combinaison d’un éventail d’actions et de politiques publiques au niveau local, régional, provincial et fédéral, ciblant les environnements économiques, physiques, socioculturels et politiques, permettra une amélioration majeure de nos habitudes alimentaires.
2258_taxes_subventions_saine_alimentation.pdfAdobe Acrobat PDFLes bienfaits de l’alimentation biologique pour les tout-petits
de Clarisse Gilbert
Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, 2017, pp. 30-32
Une alimentation saine, adaptée à l’âge de l’enfant, doit répondre à ses besoins nutritionnels et lui assurer les conditions d’un développement harmonieux. Elle constitue l’un des principes de la naturopathie. Dans le cadre d’une alimentation diversifiée et de saison, les produits biologiques permettent de faire découvrir le goût naturel des aliments et contribuent à préserver la santé du bébé.Rendre l’alimentation accessible à tous de part et d’autre de la frontière (AD-In)
de Catherine Collie
Liège : L'Observatoire, créateur d'échanges et de transversalité, asbl, 2017, pp. 69-70
Porté par des partenaires belges et français issus des secteurs de la santé, du social, de l'environnement et de l'économie, le projet «Alimentation Durable Inclusive (Ad-ln)» a pour objectif de contribuer au développement d'une stratégie territoriale transfrontalière visant à rendre l'alimentation durable accessible à tous, et en particulier aux personnes en difficulté d'autonomie alimentaire (ex. bénéficiaires de revenus de remplacement, travailleurs précaires ou en réinsertion sociale et professionnelle, jeunes sans emploi ... ).n° 329 - Janvier 2017 - Le choix alimentaires des Belges (Bulletin de Education santé)
de Mathieu Valcke, Marie-Hélène Bourgault
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2017, 110 p.
L’achat par les Québécois de fruits et de légumes frais et diversifiés a connu une croissance importante au cours de la dernière décennie. S’ils constituent une source élevée de nutriments, ces aliments présentent aussi un potentiel d’exposition aux pesticides, car, bien que les normes sur la question soient généralement respectées, des résidus de pesticides sont détectés dans la majorité des produits consommés. Or, l’exposition de la population québécoise à ces résidus et le risque pour la santé en découlant demeurent peu connus des instances de santé publique. Pour compenser cette lacune, la présente étude avait comme objectifs d’estimer les doses d’exposition chroniques et aiguës aux résidus de 169 pesticides différents auxquels près de 5 000 Québécois de tout âge pourraient avoir été exposés en consommant des fruits et des légumes, et d’évaluer les risques toxicologiques associés.De manière générale, pour les 135 pesticides qui ont pu être évalués, les risques d’atteintes à la santé autres que le cancer apparaissent faibles. En effet, les doses d’exposition individuelles calculées sont, pour 125 de ces pesticides, inférieures aux valeurs toxicologiques de référence les plus sévères répertoriées dans la littérature, et ce, chez tous les groupes d’âge et pour tous les niveaux d’exposition calculés.
De manière prudente, les résidus de pesticides présents sur les fruits et les légumes consommés au Québec durant la période étudiée pourraient engendrer 39 nouveaux cas de cancer annuellement dans la province. En revanche, cette même consommation de fruits et de légumes préviendrait, de manière réaliste, au moins 88 fois plus de cas de cancer.En tout, 25 pesticides ont été déterminés comme étant d’intérêt prioritaire pour la période étudiée en raison du niveau de risque qu’ils représentent, et, à ce titre, ils devraient le cas échéant faire l’objet d’une attention particulière de la part des autorités de santé publique du Québec.Les résultats de cette étude doivent être interprétés avec prudence. En effet, le processus d’évaluation du risque est une approche comportant son lot d’incertitudes, quoique ces incertitudes soient généralement compensées par la considération d’hypothèses conservatrices (prudentes).
Les risques évalués dans ce document concernent uniquement les pesticides individuels présents dans les fruits et les légumes et ne tiennent pas compte des expositions simultanées à plusieurs pesticides ni des autres sources possibles d’exposition.En conclusion, les résultats sont globalement rassurants. Ils confirment toutefois l’importance de la mise en place de pratiques agronomiques ou réglementaires favorisant la réduction de l’exposition alimentaire des Québécois aux pesticides, puisque des incertitudes persistent et que le risque cancérigène estimé n’est pas négligeable. Cela ne doit toutefois pas se traduire par une réduction de la consommation de fruits et de légumes. En effet, en raison des bénéfices nutritionnels bien documentés étant associés aux fruits et aux légumes, il est primordial que la population continue d’en consommer en abondante quantité et varie le plus possible ses choix.n° 14 - Avril 2017 - Boissons sucrées (Bulletin de Topo)
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2017, 9 p.
Les dernières données d’enquêtes populationnelles de nutrition disponibles révèlent un accroissement de la consommation de boissons gazeuses et de boissons aux fruits de 1990 à 2004 chez les adultes au Québec. Ces boissons sont à limiter puisqu’elles sont riches en sucre et fournissent peu ou pas de nutriments essentiels. Ce TOPO présente l’évolution des achats de boissons sucrées en supermarchés et magasins à grande surface au Québec de 2010-11 à 2015-16. Il permet d’estimer les tendances récentes de la consommation de ces boissons dans la population québécoise au cours des 5 dernières années, ainsi que de comparer le prix de boissons de valeur nutritive variable. Les impacts sur l’apport quotidien en sucre et sur la santé associés à la consommation de boissons sucrées, ainsi que les stratégies d’action pour réduire leur consommation sont également abordés.
INSPQ-2017-boissons_sucrees_achats_impacts_sante.pdfAdobe Acrobat PDF
de Valérie Deschamps, Benoit Salanave
2017, 43 p.
Le Programme national nutrition santé (PNNS) a été mis en place en 2001 par le ministère de la santé avec pour objectif général d’améliorer la santé de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs, à savoir la nutrition. Programmé initialement sur une durée de 5 ans (PNNS 1
2001-2005), il a été prolongé en 2006 (PNNS 2 2006-2010), puis en 2011 (PNNS 3 2011-2015). Cette troisième édition du PNNS avait inscrit dans ses objectifs la reconduction de l’Étude nationale nutrition santé (ENNS) afin de disposer de données fiables d’évolution de la situation en matière de surveillance nutritionnelle. C’est dans ce cadre que Santé publique France a mis en place l’Étude de SanTé sur l’Environnement, la Biosurveillance, l’Activité physique et la Nutrition (étude Esteban) pourrépondre à des objectifs de biosurveillance, de surveillance des maladies chroniques et de surveillance nutritionnelle (alimentation, activité physique et marqueur de l’état nutritionnel). L’Esen
(Equipe de surveillance et d’épidémiologie nutritionnelle) a été chargée de l’analyse du volet Nutrition
de cette étude et de sa mise en perspective avec les résultats de l’étude ENNS. Esteban a été réalisée sur un échantillon d’enfants de 6 à 17 ans et d’adultes de 18 à 74 ans résidant en France métropolitaine. Suite à un tirage au sort selon un plan de sondage a 3 degrés, l’inclusion des sujets s’est déroulée d’avril 2014 à mars 2016 pour tenir compte de la saisonnalité de l’alimentation et des expositions éventuelles. L’ensemble des participants a été pesé et mesuré avec du matériel spécifique dédié et selon des procédures standardisées, par des professionnels de santé formés. Ces mesures ont été effectuées dans le cadre d’un examen de santé réalisé à domicile par un Infirmier diplômé d’état (IDE) ou dans un centre d’examen de santé (CES) de l’Assurance maladie. Chez les adultes de 18 à 74 ans, en 2015, 54 % des hommes et 44 % des femmes étaient en surpoids ou obèses (IMC ≥ 25). Cette prévalence augmentait avec l’âge. La prévalence de l’obésité (IMC ≥ 30) était estimée à 17 %, sans distinction entre hommes et femmes. En termes d’évolution entre les données d’ENNS-2006 et d’Esteban-2015, la prévalence du surpoids (obésité incluse) des adultes est restée stable, de l’ordre de 49 % et celle spécifique de l’obésité s’est maintenue à 17 % pour l’ensemble de la population adulte. La prévalence du surpoids (obésité incluse) est par ailleurs restée supérieure chez les personnes les moins diplômées. Chez les enfants de 6 à 17 ans, en 2015, la prévalence du surpoids (obésité incluse) était estimée à 17 %, dont 4 % d’obèses. La prévalence du surpoids (obésité incluse) diminuait quand le niveau de diplôme de la personne de référence du ménage augmentait. La prévalence de la maigreur était estimée à 13 % globalement et atteignait 19 % chez les filles de 11-14 ans. Entre 2006 et 2015, la prévalence du surpoids (obésité incluse) des enfants est restée stable. Néanmoins, la prévalence de la maigreur a significativement augmenté passant de 8 % à 13 %, cette augmentation touchant principalement les filles de 11-14 ans. La prévalence du surpoids (obésité incluse) est restée supérieure chez les enfants dont les personnes de référence du ménage étaient les moins diplômées. Bien que tous les objectifs fixés par le HCSP dans le cadre du PNNS 3 n’aient pas été atteints (notamment les objectifs visant une diminution de la prévalence du surpoids et de l’obésité), la comparaison des résultats des enquêtes Esteban et ENNS réalisées à 10 ans d’intervalle indiquent une stabilisation du surpoids et de l’obésité chez l’enfant et l’adulte. La France a été l’un des prem iers pays au monde à montrer une tendance à la stabilisation de l’évolution du surpoids et de l’obésité chez les enfants, il apparaît que la situation se stabilise également chez les adultes. Cependant, l’influence du niveau scolaire persiste en matière de corpulence. Ces résultats confirment donc la nécessité de prendre en compte les inégalités sociales de santé dans la définition et la mise en place des politiques de santé publique.

SANTE-PUBLIQUEFRANCE-2017rapport_etude_sante_environnement_biosurveillance_activite_physique_nutrition.pdfAdobe Acrobat PDFLes instruments économiques pour favoriser la saine alimentation : synthèse des connaissances (2017)
de Chantal Blouin
Québec (Canada) : Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 2017, 77.p
Cette synthèse des connaissances vise à informer les décideurs et les praticiens en santé publique de l’éventail des instruments économiques disponibles pour favoriser la saine alimentation. Une analyse descriptive du contenu des études retenues permet de présenter leur efficacité potentielle et les enjeux de mise en œuvre qu’elles soulèvent. Nous entendons par instruments économiques des actions qui modifient directement ou indirectement le prix des aliments. La recension des écrits a permis de constater que La majorité des études répertoriées révèle au moins un changement positif sur l’alimentation ou la santé suite à la mise en place d’instruments économiques. La taxation nutritionnelle est l’instrument économique le plus souvent étudié, qu’il s’agisse de la taxation des boissons sucrées ou d’autres aliments à faible valeur nutritive, la taxation selon la teneur en gras ou en sucre, ou encore selon le nombre de calories. La taxation nutritionnelle mène à des effets positifs sur l’alimentation ou la santé. En effet, 84 % des mesures d’efficacité présentées dans les publications recensées montrent les effets désirés tels que la réduction de la consommation d’aliments visés par la taxe et peu favorables à la santé. Les subventions pour les consommateurs ou les rabais pour l’achat d’aliments favorables à la santé sont d’autres instruments économiques fréquemment étudiés. Les 2/3 des mesures d’efficacité recensées dans les études mesurant l’impact des subventions révélaient les effets désirés. La distribution sans frais, ou à prix réduit, de fruits et légumes dans les écoles est un instrument économique qui a, quant à lui, été l’objet de dix études. De ce nombre, huit indiquaient une augmentation de la consommation de fruits et légumes chez les élèves à la suite de cette intervention. L’acceptabilité sociale est l’enjeu de mise en œuvre qui se retrouve le plus fréquemment sous la loupe des chercheurs, que ce soit pour les taxes ou pour les subventions. Les autres enjeux qui sont soulevés sont : la faisabilité technique, l’équité, l’influence des groupes d’intérêts sur l’adoption ou le maintien des instruments étudiés et les considérations budgétaires. Les changements dans l’environnement économique ne représentent qu’un des types d’interventions nécessaires afin de créer des sociétés où les choix alimentaires sains sont plus faciles à faire. Seule la combinaison d’un éventail d’actions et de politiques publiques au niveau local, régional, provincial et fédéral, ciblant les environnements économiques, physiques, socioculturels et politiques, permettra une amélioration majeure de nos habitudes alimentaires.Habitudes alimentaires, activité physique et sédentarité des adolescents franciliens (2016-12)
de Laure Schnabel, Catherine Vincelet
France : Observatoire régional de santé (ORS) Île de France, 2016-12, 82 p.
Les comportements de santé acquis à l’adolescence vont influer directement ou indirectement sur la santé à court, moyen ou long terme à l’âge adulte. Suivre l’évolution de ces comportements grâce à deux enquêtes conduites en classe de 3e permet de construire des stratégies de promotion pour la santé et d’influencer les politiques de santé en faveur des jeunes. Cette étude souligne l’importance des déterminants socio-économiques dans l’adoption de comportements nutritionnels recommandés par les campagnes de promotion de la santé. Elle suggère que les populations les moins favorisées sont également celles chez qui l’impact de ces politiques de prévention est le plus faible et incite à renforcer et cibler les actions de prévention envers les jeunes les plus vulnérables. Ces éléments justifient un suivi de ces indicateurs de santé afin de s’assurer de la diminution d’éventuelles inégalités sociales de santé.
ORS-2016-rapport_habitudes_alimentaires.pdfAdobe Acrobat PDFEnquête de consommation alimentaire 2014-2015 (2015)
de Sarah Bel, Thérésa Lebacq
Bruxelles : Institut Scientifique de la Santé Publique- ISP, 2015, 1577 p.
En ligne : fcs.wiv-isp.be[...]
L’alimentation et les habitudes alimentaires revêtent une importance majeure en termes de santé publique. Celles-ci constituent, en effet, des déterminants importants dans le développement de maladies non transmissibles, telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires et le cancer. Afin de pouvoir orienter les politiques nutritionnelles en fonction des besoins de la population, il est donc nécessaire de disposer d’une image correcte et récente de la consommation et des habitudes alimentaires dans notre pays. La dernière enquête de consommation alimentaire menée en Belgique datait de 2004. Les habitudes alimentaires évoluant au cours du temps, il était nécessaire d’actualiser ces données. Une deuxième enquête a, par conséquent, été initiée en 2014 par la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé publique et le Service Public Fédéral (SPF) Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement. Cette étude a été organisée et mise en œuvre par l’Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP). L’enquête de consommation alimentaire 2014-2015 avait pour objectif général de décrire la consommation et les habitudes alimentaires, ainsi que l’activité physique de la population de 3 à 64 ans résidant en Belgique. Cette enquête a pour atout de fournir, pour la première fois en Belgique, des résultats pour les enfants (3 à 9 ans) et adolescents (10 à 17 ans). Ceci est essentiel afin de soutenir le développement de mesures de prévention adaptées à ce groupe d’âge particulièrement vulnérable.Enquête de consommation alimentaire 2014-2015 (2015)
de Sarah Bel, Thérésa Lebacq
Bruxelles : Institut Scientifique de la Santé Publique- ISP, 2015, 331 p.
En ligne : fcs.wiv-isp.be[...]
L’alimentation et les habitudes alimentaires revêtent une importance majeure en termes de santé publique. Celles-ci constituent, en effet, des déterminants importants dans le développement de maladies non transmissibles, telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires et le cancer. Afin de pouvoir orienter les politiques nutritionnelles en fonction des besoins de la population, il est donc nécessaire de disposer d’une image correcte et récente de la consommation et des habitudes alimentaires dans notre pays. La dernière enquête de consommation alimentaire menée en Belgique datait de 2004. Les habitudes alimentaires évoluant au cours du temps, il était nécessaire d’actualiser ces données. Une deuxième enquête a, par conséquent, été initiée en 2014 par la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé publique et le Service Public Fédéral (SPF) Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement. Cette étude a été organisée et mise en œuvre par l’Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP). L’enquête de consommation alimentaire 2014-2015 avait pour objectif général de décrire la consommation et les habitudes alimentaires, ainsi que l’activité physique de la population de 3 à 64 ans résidant en Belgique. Cette enquête a pour atout de fournir, pour la première fois en Belgique, des résultats pour les enfants (3 à 9 ans) et adolescents (10 à 17 ans). Ceci est essentiel afin de soutenir le développement de mesures de prévention adaptées à ce groupe d’âge particulièrement vulnérable.Enquête de consommation alimentaire 2014-2015 (2015)
de Sarah Bel, Thérésa Lebacq
Bruxelles : Institut Scientifique de la Santé Publique- ISP, 2015, 147 p.
En ligne : fcs.wiv-isp.be[...]
L’alimentation et les habitudes alimentaires revêtent une importance majeure en termes de santé publique. Celles-ci constituent, en effet, des déterminants importants dans le développement de maladies non transmissibles, telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires et le cancer. Afin de pouvoir orienter les politiques nutritionnelles en fonction des besoins de la population, il est donc nécessaire de disposer d’une image correcte et récente de la consommation et des habitudes alimentaires dans notre pays. La dernière enquête de consommation alimentaire menée en Belgique datait de 2004. Les habitudes alimentaires évoluant au cours du temps, il était nécessaire d’actualiser ces données. Une deuxième enquête a, par conséquent, été initiée en 2014 par la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé publique et le Service Public Fédéral (SPF) Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement. Cette étude a été organisée et mise en œuvre par l’Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP). L’enquête de consommation alimentaire 2014-2015 avait pour objectif général de décrire la consommation et les habitudes alimentaires, ainsi que l’activité physique de la population de 3 à 64 ans résidant en Belgique. Cette enquête a pour atout de fournir, pour la première fois en Belgique, des résultats pour les enfants (3 à 9 ans) et adolescents (10 à 17 ans). Ceci est essentiel afin de soutenir le développement de mesures de prévention adaptées à ce groupe d’âge particulièrement vulnérable.Chouette on passe à table ! (2014)
de Office de la naissance et de l'enfance (ONE)
Bruxelles : Office de la naissance et de l'enfance (ONE), 2014, 68 p.
La qualité de l’alimentation dans le milieu d’accueil est un élément important pour assurer des conditions de vie saine aux enfants, tel que le prévoit le code de qualité de l’accueil. Ce guide est un outil d’aide aux professionnels des milieux d’accueil afin d’offrir aux enfants des menus variés et équilibrés, tout en gardant à l’esprit ces maîtres mots : plaisir, découverte et convivialité.
ONE-2014-grille_des_menus_avec_frequences_conseillees_SASPE_version_2015.xlsExcel spreadsheet (Microsoft)
ONE-2014-grille_des_menus_avec_frequences_conseillees_version_2015.xlsExcel spreadsheet (Microsoft)
ONE-2014-Chouette_on_passe_a_table_BD_ONE_02.pdfAdobe Acrobat PDFL'alimentation au coeur des actions de promotion de la santé
de Cultures&Santé
Bruxelles (Belgique) : Cultures&Santé, 2014, pp.24
Les dossiers Focus Santé s’adressent à tous les professionnels et les acteurs issus des secteurs du social, de l’éducation, de la culture, de la santé… et plus particulièrement à ceux qui travaillent avec des publics cumulant des facteurs défavorisants pour leur santé. L’ambition de ces dossiers est d’attirer l’attention de ces acteurs sur une problématique de santé, de la contextualiser et d’en déchiffrer les causes, les origines et les enjeux afi n de pouvoir proposer des pistes d’action concrètes ainsi que des ressources accessibles. Ces dossiers viennent en soutien aux professionnels désireux de mettre en place des actions de promotion de la santéAteliers cuisine, potagers collectifs, restaurants sociaux, animations « petit-déjeuner » : autant d’actions initiées dans des secteurs aussi variés que la cohésion sociale, l’insertion socioprofessionnelle ou encore l’aide alimentaire. L’intérêt constant autour de cette thématique a conduit à la rédaction de ce dossier qui s’articule autour d’une réflexion faite sur le terrain : Les actions relatives à l’alimentation poursuivant un objectif « santé » ont tendance à limiter l’alimentation à sa dimension physiologique et visent souvent un changement de comportement individuel. Des effets contre-productifs s’observent principalement auprès des personnes n’ayant pas les moyens de modifier leur comportement. En revanche, les actions valorisant l’aspect social de l’alimentation auront un impact sur la santé, sans le revendiquer directement. Ce Focus Santé entend inscrire l’alimentation dans sa globalité et montrer en quoi elle constitue un levier pour améliorer la santé et réduire les inégalités sociales de santé, notamment par le renforcement du lien social et de l’empowerment (la puissance d’agir individuelle et collective) qui s’opère
de FEVIA
Bruxelles : Education Santé, 2016, pp.4-5
La ministre de la Santé publique, Maggie De Block, a signé le 13 juin 2016 une Convention Alimentation Équilibrée avec FEVIA, la Fédération de l’industrie alimentaire belge et COMEOS, la Fédération pour le commerce et les servicesNutrition et bien-être mental (2012)
de Veronica Van der Spek
Louvain-La-Neuve : De Boeck, 2012, pp.359 (comprendre)
"Pourquoi ne résistons-nous pas au sucré ou aux mauvaises graisses ? Pourquoi sommes-nous si vite fatigués, excédés, agressifs ? Pourquoi n'arrivons-nous pas à contrôler nos désirs de bouffe au point de se sentir mal physiquement et même mentalement ? Pourquoi avons-nous envie de fumer ? Pourquoi de telles pulsions ? L'Occident est menacé par l'obésité, le diabète et le cancer... Mais finirons-nous aussi tous ""fous"", eu égard les cas de plus en plus fréquents de stress chronique, d'anxiété, de dépression, de troubles du sommeil, de troubles du comportement alimentaire, de troubles déficitaires de l'attention, ou bien sûr, d'Alzheimer ? Certainement, si nous ne gardons pas la tête froide devant la tentation que constitue la malbouffe. Dans une société où règne l'abondance alimentaire, il n'est pas facile de bien nourrir nos émotions. Pourtant, le fonctionnement de notre cerveau et notre bien-être mental dépendent de la qualité des glucides, protéines, lipides, vitamines et sels minéraux que nous ingérons au quotidien. Alors, pour éviter le piège des maladies dites de civilisation, mieux vaut décrypter les conflits d'intérêt qui opposent les industries agro-alimentaires et la santé des individus. Et surtout, réapprendre à connaître les aliments et à cuisiner sainement. En illustrant de cas cliniques qu'elle a rencontrés dans son cabinet de psychiatrie, Veronica Van der Spek nous montre que les facteurs psychologiques, familiaux et/ou sociaux ne sont pas les seuls responsables du mal-être mental et qu'il existe aussi des facteurs nutritionnels plus simples à corriger. En nous expliquant le fonctionnement biochimique de notre cerveau et les liens qu'il entretient avec le reste du corps, notamment le tube digestif, elle nous propose un guide du mieux manger qui aidera tout un chacun à améliorer son bien-être physique et mental."Baromètre santé nutrition 2008 (2009)
de Hélène Escalon, Claire Bossard, François Beck
Saint-Denis (France) : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 2009, 424 p. (Baromètre santé)
La promotion d'une alimentation saine et d'une activité physique favorable à la santé passe par une connaissance précise et un suivi des évolutions des attitudes et des comportements nutritionnels de la population française. Cette étude explore en détail le contenu de l'assiette et du verre des fre, les moments de la journée auxquels ils mangent, les lieux, la structure et la convivialité de leurs repas, leurs comportements d'achats, leurs pratiques d'activité physique. Elle aborde aussi leurs connaissances et leurs perceptions sur l'alimentaiton et l'activité physique. Ces différentes dimensions ont également été analysées sous l'angle des inégalités sociales de santé, avec un focus sur certaines populations particulièrement fragilisées comme celles se trouvant en situation d'insécurité alimentaire.
1270.pdfAdobe Acrobat PDFInégalités sociales de santé en lien avec l'alimentation et l'activité physique (2014)
Paris (France) : Institut national de la santé et de la recherche médicale-Inserm, 2014, 731 p. (Expertise collective)
En France comme dans d'autres pays, il existe de fortes inégalités sociales en santé comme le montrent les différences de morbidité et de mortalité selon la position socio-économique. L'alimentation et l'activité physique sont des déterminants majeurs et indissociables de la santé, ils sont considérés comme des facteurs participant aux inégalités sociales de santé. En 2001, le ministère de la Santé a lancé le programme national nutrition-santé (PNNS) dont l'un des axes stratégiques vise à réduire les inégalités sociales de santé dans le champ de la nutrition. Cet ouvrage collectif propose un bilan des connaissances scientifiques sur les déterminants de la différenciation sociale dans le champ de la nutrition et sur les différentes stratégies d'interventions qui pourraient être utilisées pour réduire ces inégalités. Ils répondent aux questions suivantes: quels sont les concepts et indicateurs des inégalités sociales de santé? Quel rôle jouent les comportements de santé dans les inégalités sociales de santé? Quelle est la situation en France? Quels sont les facteurs sociaux, culturels, économiques qui participent à la construction des inégalités sociales de nutrition? Quels sont les interactions entre les facteurs environnementaux (offre, publicité, urbanisme, ..) et les comportements de santé? Quelles en sont les répercussions? Enfin, les auteurs font un état des lieux des différentes stratégies d'intervention en prévention utilisées.
